Ton poème a une force marquée par la récurrence de l’image du « soleil noir », qui structure le texte comme une litanie. Cette répétition agit comme un refrain obsédant et imprime une atmosphère lourde, presque incantatoire.  
 
La cohérence symbolique est intéressante : le contraste entre le soleil (source de lumière, de vie) et sa noirceur (désespoir, mort intérieure) donne une métaphore forte .
Le rythme  est suggestif: les vers courts et les ruptures créent une respiration hachée qui correspond bien au thème d’une existence brisée ou éteinte.
Les images sont éloquentes : « épines de roses », « rêves à demi-morts », « une rose brave le pavé », « une lampe veille encore »… Tu allies  dureté et fragilité, douleur et éclats d’espérance.
En revanche,
Certaines répétitions  sont superflues : la formule « le soleil était noir » revient trop. Elle est efficace en refrain, mais peut perdre de son intensité si trop présente. .
certains passages me semblent  confus et mériteraient d'être simplifiés.: par exemple « mes lexies gardent la peur » est intéressant mais peut sembler un peu hermétique. Tu peux soit l’assumer comme un mot rare et énigmatique, soit l’éclairer par une image plus accessible.
tu pourrais également travailler la progression dramatique  : le poème reste globalement sur le même registre sombre. Or, tu ouvres une piste d’espoir avec « une rose brave le pavé » ou « un enfant rit des joyaux ». Peut-être accentuer cette tension entre ténèbres et lumière pour donner plus de relief au texte.
En résumé
C’est un poème sincère, habité, qui touche par sa densité symbolique. L’idée du « soleil noir » fonctionne bien comme fil conducteur, mais gagnerait à être modulée pour surprendre le lecteur et accentuer la progression émotionnelle.