On continue sur la lancée du tournoi :
Cette fois-ci, je les ai lus, mais… il y a longtemps.
Puisque ma mémoire commence déjà à flancher, comme ma prostate, je vous conseillerai quand-même d'aller faire un tour en librairie vous faire un avis par vous-même, ou sur la
page wiki.
De ce que je m'en rappelle, déjà, il y a le dessin de Tardi, clair et… sombre. Hum. Précis, bien détaillé, mais tout en gardant un style qui ferait presque enfantin, Tardi excelle à vous remettre dans une époque (début XXème), en dessinant des gueules et la bêtise humaine avec une sorte de je-m'en-foutisme qui vous rappelleront du Céline (profitez-en pour jeter un coup d'œil aux BD sur la guerre des tranchées).
Pour en revenir à Adèle Blanc-Sec, oubliez ce navet avec Louise Bourgoin, la vraie Adèle, c'est plutôt une sorte d'Amy-Lee de Meudon, ambiance 1900, ou d'Anlor sans Facebook ni connexion. Elle fait la gueule quoi.
Pour autant, Adèle, ce n'est pas un boudin, au contraire, c'est plutôt un beau brin de fille on va dire, du costaud qu'on imagine nourrie à la tête de veau des Halles.
Et heureusement, car pendant ses aventures, elle est tout de même amenée à affronter un vieux savant chauve transformé en ptérodactyle, un pithécanthrope décongelé, des momies, des gargouilles, tout plein de savants fous et de bestioles préhistoriques, c'est la curée.
On me dit dans l'oreillette qu'elle meurt et ressuscite, donc vous voyez, elle en a dans le coffre.
Suffisamment, j'espère, pour la hisser bien haut dans le
tournoi 2013.
Allez, un chti portrait pour terminer (d'habitude, elle a un chapeau tout mignon) :
