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Le Monde de L'Écriture » Coin écriture » Textes courts (Modérateur: Claudius) » Quand les anges perdent leurs ailes

Auteur Sujet: Quand les anges perdent leurs ailes  (Lu 3992 fois)

Hors ligne peyou

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Quand les anges perdent leurs ailes
« le: 05 Août 2012 à 23:39:50 »


Dans son rêve, il avait des copains avec lesquels il allait jouer au foot, avec lesquels il allait en forêt construire des cabanes. Il était libre, et rien ne pouvait l’arrêter, semblable à une feuille de chêne se détachant de sa branche, et évoluant au grès du vent. Une joie de vivre et une envie irrépressible de découvrir le monde sous toutes ses formes animaient son cœur.
Dans son rêve, sa mère le serrait contre elle, le berçant dans sa délicate odeur de maman. Il lui prenait la main et ils allaient se promener au hasard des chemins de campagne. Appréciant la nature, avec ses chants d’oiseaux, sa verdure majestueuse, ses couleurs vives et éphémères, le soleil réchauffant leur corps et leur cœur dans un moment de tendresse et de complicité. Eux deux, rien qu’eux deux, main dans la main, scrutant un horizon sans flamme, sans appréhension de quoi que ce soit, juste heureux et épanouis.
Dans son rêve, il n’était jamais fatigué. Il avait beau courir, sauter, danser, il conservait un tonus hors du commun et rien ne pouvait l’handicaper, pas même son souffle, ni son cœur s’affolant trop vite. Il était le vent animant ses beaux cheveux bruns dans ses tourbillons fortuits. Il était l’eau de sa rivière qui toujours s’écoule, parfois amoindrie ou grossie selon sa saison, mais toujours réelle comme la mer dans laquelle elle se jette.
Dans son rêve, il avait toujours faim. Et dans son ventre il avait toujours de la place pour les bons gâteaux de sa maman. La vie lui paraissait telle, que rien ne pouvait entraver sa satiété, aucun événement, aucune anxiété. Il était gourmand, goulu même, comme amoureux des bonnes choses de la vie.
Dans son rêve, il partait dans des paysages lointains aux reflets de sensations inconnues. Découvrant la vie sous d’autre angles, s’employant à générer le bonheur dans son cœur et dans celui de ses proches, donnant aux visages de ses rêves des couleurs de sourires, peint sur du bien-être.
Dans son rêve, il était heureux et n’avait peur de rien, il se laissait porter par le rythme de sa vie trépidante. Grandissant chaque jour et donnant à ses parents le bonheur, la récompense d’être là, à leurs cotés. Il les aimait, et eux aussi l’aimaient pour ce qu’il était, sans se soucier de rien.

Mais ce n’est qu’un rêve, et dans un rêve nous ne faisons que projeter des situations, des sensations, et des émotions que l’on aimerait voir un jour se réaliser. A huit ans nous avons des rêves plein la tête, mais parfois quand nous sommes malades, ces rêves s’appauvrissent et se terrent dans une parcelle de notre cœur.

Ce rêve c'est celui de Paul. Dans sa chambre d’hôpital, il en fait souvent éveillé. Une manière bien à lui de donner quelques couleurs à son quotidien.


Dans sa chambre d’hôpital, il n’a pas beaucoup de copains avec lesquels il pourrait jouer dans les couloirs trop éclairés. Pas de copains pour parler ou même jouer au foot avec le maillot de son joueur préféré. Il est grabataire du fait de sa maladie, comme un petit coléoptère prit dans les mailles d’une toile d’araignée sadique. Il est triste, et ne veux voir personne, animé par le dégoût de son destin, le retenant dans ses draps délavés.
Dans sa chambre d’hôpital, sa mère vient tous les soirs car son travail l’empêche de venir plus tôt. Elle s’installe toujours à ses cotés et lui serre la main doucement. Paul fait semblant de dormir pour ne pas montrer sa peine à sa maman. Le parfum qu’elle met tous les jours pour aller au bureau, ce parfum si insistant ce met à envahir la pièce, Paul le déteste. Elle sait bien qu’il ne dort pas, elle lui raconte une histoire afin de l’emmener ailleurs, hors de cette chambre si morose. Mais à chaque fois Paul semble rater le train, il reste dans cette gare qu’il ne connaît que trop bien, car c’est là qu’il vit.
Dans sa chambre d’hôpital, il a du mal à se mouvoir. Il ne peut se mettre sur ses deux jambes car elles ne supportent plus le poids plume de son corps si chétif. Paul n’a plus de cheveux du fait de son traitement. Alors il reste nuits et jours silencieux dans son immobilité et son ennui. Les fleurs que lui apporte sa mère tout les deux ou trois jours, lui font penser à lui-même, prisonnières d’un vase trop grand pour elles, et si laid aussi. Elles restent là toute la journée, comme prise en photo par la dégénérescence de leur sève, qui ne s’écoule plus correctement dans leurs tiges affaiblies. Comme moi se dit souvent Paul.
Dans sa chambre d’hôpital, il ne mange jamais. Pour lui manger, c’est aller mieux, et ça, il ne le veux pas. Il pense qu’il n’y a rien qui pourrait arranger sa situation, encore moins le fait de manger, ce n’est pas pour lui ça. Cela l’écœure, il préfère le laisser à d’autres. Les gens qui travaillent à l’hôpital lui ont planté des tuyaux dans les bras, soit disant pour le nourrir, sans quoi il ne pourrait pas survivre. Si cela ne tenait qu’à lui, Paul les arracherait, mais il ne veut pas faire pleurer sa maman. Il pense que si quelqu’un  doit pleurer c’est bien lui, et  seul.
Dans sa chambre d’hôpital, il ne dort pas ou très peu. Et quand il y arrive, ses songes s’obscurcissent. Des nuages lourds surplombent son cœur, et soudain, car à chaque fois c’est ainsi, le tonnerre se met à gronder dans son sommeil, et finit par le réveiller. Quand il sort enfin de ce cauchemar affreux, il a toujours froid, il se met à regarder tout autour de lui, sa chambre, les fenêtres, et à chaque fois il  s’aperçoit qu’il est seul comme dans son sommeil.
Dans sa chambre d’hôpital, il pleure, souvent mais doucement afin que personne ne l’entende. Il a peur de tout, des autres, de son avenir, de sa maladie le rongeant de jours en jours, mais pour lui, paradoxalement, peu importe. Il se laisse partir, brisant toutes les attaches qu’il a dans ce monde, qu’il juge si sombre. Involontairement il blesse le cœur de ses parents, il les aime, oh ça oui, et eux  aussi bien sûr. Mais plus le temps passe plus il croit que s’il n’avait jamais existé, rien ne se serait passé comme ça. Cela lui fait de la peine de voir son papa et sa maman souffrir par sa faute, mais aveuglé par sa douleur il pense que sa souffrance et plus grande que la leur. Quand il arrive à en parler avec son père, il lui dit qu'il le comprend, mais que cette souffrance est selon lui différente.



Paul n’a beau avoir que huit ans, il est incroyablement mature pour son âge, et comme certains des enfants se trouvant dans sa situation, dans sa vision, il lui tarde qu’une seule chose, c’est de s’en aller. Il pense que c’est assez égoïste mais il n’en a que faire. Pour lui, le sort en a décidé ainsi, il l’accepte peut-être, mais avec une certaine résignation.
Il aurait tant aimé naître autre, vivre comme tout le monde, mais hélas cela n’a pas été le cas. Et s’il n’avait eu qu’un seul souhait, qu’un seul rêve à avoir, car pour lui c’est du pareil au même, c’est de ne pas s’appeler Paul, de ne pas être ici dans cette petite chambre d’hôpital, de ne pas s’affaiblir à chaque fois que la grande aiguille passe d’un chiffre à l’autre, sur le cadran de son vieux réveil fétiche. Et surtout plus que tout être heureux.
A son âge son espoir et ses envies disparaissent peu-à-peu de notre cœur, car une chose effroyable y a élue place. Cette chose c’est la maladie. Leucémie, leuco dystrophie, myopathie ou autres, elle se ressemble toutes. Certaines personnes les combattent avec force et vigueur, mais d’autres comme Paul les acceptent. Pour eux c’est un choix de vie ou plutôt un choix de mort, tout dépend de quelle façon nous l’entendons. Ce qui est sûr, c’est qu’aucune personne au monde, peu importe qui nous sommes ou se que nous sommes, nul n’est en droit de juger ce choix.  La liberté ne serait-elle pas tolérante et de droit, pour celui qui sait que bientôt il n’en aura plus l’usage ? Paul lui, ne sait pas cela.
Dans sa chambre d’hôpital, il a pris il y a longtemps une décision, sans en connaître le sens, la valeur et le symbole. Mais cette décision, c’est de son propre chef qu’il l’a prise, avec l’aide de sa douleur enfouie dans son corps, et sans influence d’une tierce personne.

Dans son rêve, il n'a pas à comprendre ce choix. Mais si pour lui ce n’est pas compréhensible, pour l'humanité, qui est insatisfaite de toutes ses envies non comblées, crées de toutes pièces par son besoin irrépressible d’atteindre la moyenne standard du bonheur, cela pourrait l’être. Et ce, afin de  nous rappeler une chose essentielle: Ce que l'on a en ce monde, ce qui inconsciemment nous tient le plus à cœur, ce pourquoi nous nous levons le matin et que nous nous endormons le soir, ce sont les choses auxquelles on ne pense jamais, car pour nous elles sont banales, et voilées par nos besoins matériels. Le fait de vivre, le fait d’exister, le fait d’être une identité à part entière, n’est souvent retenue à nous que par un fil.
Ça, Paul le sait, car dans sa vie  ce fil est un tube reliant son bras droit à une poche de glucose, installé à coté de son lit d’hôpital…
« Modifié: 17 Août 2012 à 15:17:36 par peyou »
« Mes lubies ont une valeur marchande. De par le monde, les cellules capitonnées regorgent d’hommes et de femmes qui n’ont pas cette chance.  »
 Stephen King

Hors ligne Iseult

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Re : Quand les anges perdent leurs ailes
« Réponse #1 le: 10 Août 2012 à 13:41:08 »
Kikou,
tsss tsss il te faut au moins un commentaire, mais non il est pas horrible  ;D

 
Citer
scrutant un horizon sans flammes
,
sans flamme
Citer
Il les aimait, et eux aussi l’aiment pour ce qu’il était, sans se soucier de rien.
Pourquoi tu passes au présent? reste à l'imparfait
Citer
A huit ans nous avons des rêves plein la tête, mais parfois quand nous sommes malades, ces rêves s’appauvrissent et se terrent dans une parcelle de notre cœur.
Jusqu'ici j'aime bien, il y a quelques lourdeurs mais ça passe

Citer
Paul, lui ne sait pas cela. Dans sa chambre d’hôpital il aimerait rêver, il s’y force souvent mais cela ne donne rien.
Là je comprend plus, c'est tout le contraire du premier paragraphe
Citer
Il est bloqué dans son lit, grabataire du fait de sa maladie.
bof la formulation
Citer
Dans sa chambre d’hôpital, sa mère vient lui rendre visite tout les soir.

tous les soirs
Citer
Elle arrive tard car son travail lui prend beaucoup de temps.
bof là aussi
Citer
ce parfum si insistant, ce met à envahir la pièce, et Paul le déteste.

se met à .........j'enlèverais la virgule et le "et" juste "Paul le deteste"
Citer
Elle sait bien qu’il ne dort pas, c’est pourquoi elle lui raconte une histoire afin de l’emmener ailleurs qu’ici, hors de cette chambre si morose.

un peu lourd
Citer
Mais à chaque fois Paul semble rater le train, il reste à la gare, cette gare qu’il ne connaît que trop bien, car c’est là qu’il vit
.
garex2 pfiou
Citer
Paul n’a plus de cheveux car les traitements qu’il suit pour sa maladie les font tomber.

bof
Citer
Involontairement il atrophie le cœur de ses parents, il les aime, oh ça oui, et eux  aussi bien sûr.

Je ne comprend pas comment il peut atrophier le coeur de ses parent
Citer
Mais plus le temps passe plus il croit que s’il n’avait jamais existé, rien ne se serait passé comme ça. Cela lui fait de la peine de voir son papa et sa maman souffrir par sa faute, mais aveuglé par sa douleur il pense que sa souffrance et plus grande que la leur. Il a sûrement raison, mais cette souffrance est différente, lui a expliqué son père.
Il faut choisir ton camp, soit il y a un narrateur soit c'est Paul qui parle

Citer
Pour lui, le sort en a décidé ainsi, il l’accepte peut-être, mais avec un certain dégoût.
du dégout?
 
Citer
Cette chose c’est la maladie. Qu’elles s’appellent leucémie, leuco dystrophie, myopathie ou autres, elle se ressemble toutes
.
elles se ressemblent toutes ...... peut-être revoir la formulation
Citer
c’est qu’aucune personne au monde, peu importe qui nous sommes ou se que nous sommes,

ce que nous sommes
Citer
Dans son rêve, il voudrait que tout le monde puisse comprendre cela. Mais si pour lui ce n’est pas le cas, Pour nous, qui sommes insatisfaits de toutes nos envies non comblées, crées de toutes pièces par notre besoin irrépressible d’atteindre la moyenne standard du bonheur, cela devrait l’être. Et ce, pour nous rappeler une chose essentielle: Ce que nous avons en ce monde, ce qui inconsciemment nous tient le plus à cœur, ce pourquoi on se lève tout les matins et que l’on s’endort tout les soirs, ce sont les chose auxquelles on ne pense jamais, car pour nous elles sont banales, et voilées par nos besoins matériels. Le fait de vivre, le fait d’exister, le fait d’être une identité à part entière, n’est souvent retenue à nous que par un fil.
un peu moralisateur non?
 
Citer
Ca, Pau le sait,
Paul

Je ne sais pas quoi en penser, j'ai la vague impression que tu mélanges la pensée de Paul, et le narrateur (enfin c'est comme ça que je l'ai ressenti ;)). Certaines phrases sont lourdes, et du coup on accroche pas du tout avec ce que vit ce petit garçon. J'ai pas ressenti sa souffrance, sa douleur, sa détresse.
J'ai décroché après le second paragraphe.
Voili, désolé, mais ceci reste que mon ressenti :)
« Modifié: 10 Août 2012 à 13:46:22 par Iseult »
"Etre libre, ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres." Nelson Mandela

Jon Ho

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Re : Quand les anges perdent leurs ailes
« Réponse #2 le: 10 Août 2012 à 13:54:41 »
Certain textes ne sont pas ou peu commentés mais ne remet pas la qualité de ce que tu as écrit en question. Ça peut être du à un titre peu accrocheur ou au fait qu'au moment du post, personne n'était connecté et ton texte descend dans la liste.

Je n'ai pas trop accroché non plus. Je regrette le manque de clarté par moments.
Essaye de ne pas regrouper trop d'informations en une seule phrase.
Et les descriptions capillaires, sérieux, c'est pas spécialement contre toi mais j'en peux plus.
Peut être une prochaine fois

Hors ligne jackywilly

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Re : Quand les anges perdent leurs ailes
« Réponse #3 le: 10 Août 2012 à 16:54:07 »
Bonjour Peyou et les commentateurs,

Et bien moi, j'ai beaucoup aimé la présentation :
La répétition de "Dans son rêve, il ..."
Puis le passage à la réalité :
"Dans sa chambre d’hôpital..."
ça fait une litanie qui appuie le drame que vit cet enfant.

Par contre, il y a un changement de point de vue quand tu attaque :

"A huit ans nous avons des rêves plein la tête, mais des fois quand nous somme malades, ces rêves disparaissent de notre cœur, car une chose effroyable y a élue place. Cette chose c’est la maladie. "

Je ne suis pas un inconditionnel de prendre à partie le monde ("nous") pour appuyer une opinion "moralisatrice". Là, je supprimerais tout le paragraphe. Surtout que tu l'as dit un peu avant :

Mais ce n’est qu’un rêve, et dans un rêve nous ne faisons que projeter des situations, des sensations, et des émotions que l’on aimerait voir un jour se réaliser. A huit ans nous avons des rêves plein la tête, mais parfois quand nous sommes malades, ces rêves s’appauvrissent et se terrent dans une parcelle de notre cœur.


Ah ! Une autre petite chose (presque rien)

Dans son rêve, il rêvait chaque nuit que Dieu faisait.

C'est évident, et ça coupe l'harmonie de la litanie.

Finalement bien peu de choses à corriger - avec les remarques de mes petits camarades -  et cela devient un très-très bon texte.

A bientôt.
Laisse ta plume écrire ce qu'elle veut, c'est pas toi qui décide.

Hors ligne peyou

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Re : Quand les anges perdent leurs ailes
« Réponse #4 le: 11 Août 2012 à 00:15:37 »
bonsoir ou bonjour, ou même bonjoir tout le monde!!


Merci d'avoir lu mon texte et de m'avoir corrigé, c'est sympa. Je dois être honnête avec vous en vous disant que j'étais un tantinet tristounet de n'avoir aucun retour. C'est juste que c'est un des écris que j'ai fait dont je tire le plus de fierté. En admettant que l'on puisse être fier de soit après avoir écrit, bien évidemment. Après je ne sais pas si c'est de la fierté, le mot est trop fort peut-être.
Bon merde j'ai bien aimé quand je me suis relu point barre.  :)

Iseult:

J'ai corrigé ce que tu as relevé, et merci pour ça. Mais par contre pour le passage moralisateur je dois dire que c'est voulu. Après c'est peut-être too much? j'ai essayé d'y retoucher un peu mais je tiens un minimum à cet aspect là. Mon but n'est pas forcement de caresser le lecteur dans le sens du poil, mais pas non plus de le mettre mal à l'aise. Donc c'est un peu difficile de me positionner. Je vais essayer de retravailler ce passage je pense.

Jon ho:

Je ne comprends pas trop pour la clarté. Sur le fond? La forme?
C'est surement le fait qu'il y ait trop d'infos dans les phrase comme tu dis. J'ai retouché les passages que je trouvais trop lourds à mon goût.
Pour les cheveux, j'ai formulé autrement, mais je tiens à ce que cette donnée - qui pour moi est un cliché de la maladie certes, mais au combien symbolique - ait sa place dans le texte.
Merci pour ton retour

Jackywilly:

Merci également pour tes remarques que je trouve également pertinentes.
J'ai reformulé le changement de point de vue que tu avais remarqué. Peux-tu me dire si cela passe mieux?
Comme je disais pour Iseult, j'ai une "opinion moralisatrice" que je souhaite assumer, mais comme tu le dis, l'emploi du "nous" me dérange. C'est là où je ne sais pas trop comment ne pas être accusateur mais plus donneur de leçons, le tout avec finesse.
Si tu peux m'éclairer de ton point de vue sur la question je t'en serais gré.
J'ai corrigé le "dans ses rêves, il rêve", C'est bête mais je n'y avais même pas fait attention! ^^

En espérant que les corrections rendent le texte meilleur que ce qu'il n'était auparavant!!  ;D
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Hors ligne Iseult

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Re : Re : Quand les anges perdent leurs ailes
« Réponse #5 le: 11 Août 2012 à 13:16:37 »
Iseult:

J'ai corrigé ce que tu as relevé, et merci pour ça. Mais par contre pour le passage moralisateur je dois dire que c'est voulu. Après c'est peut-être too much? j'ai essayé d'y retoucher un peu mais je tiens un minimum à cet aspect là. Mon but n'est pas forcement de caresser le lecteur dans le sens du poil, mais pas non plus de le mettre mal à l'aise. Donc c'est un peu difficile de me positionner. Je vais essayer de retravailler ce passage je pense.

Kikou,
Ici ce que nous te proposons c'est un ressenti en tant que lecteur (enfin pour moi, je dis "nous" je devrais peut-être dire "je"), après il reste quoiqu'on puisse en penser ton texte avec tes choix vers quoi tu veux amener le lecteur.

Citer
Ce rêve c'est celui de Paul. Dans sa chambre d’hôpital, il en fait souvent éveillé. Une manière bien à lui de donner quelques couleurs à sont quotidien.
son quotidien ....... Sinon j'aime bien ;)

Voili :)
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Jon Ho

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Re : Quand les anges perdent leurs ailes
« Réponse #6 le: 11 Août 2012 à 13:23:26 »
Hello

Le manque de clarté, c'était à cause des phrases un peu longues.
Dans le cas de ton texte sur la maladie, c'est vrai que la perte des cheveux est une information importante.
La critique était plus générale, c'était au niveau des textes qui proposent systématiquement un état des lieux capillaire...

Hors ligne jackywilly

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Re : Re : Quand les anges perdent leurs ailes
« Réponse #7 le: 11 Août 2012 à 18:08:50 »
Bonjour Peyou,

Bon merde j'ai bien aimé quand je me suis relu point barre.  :)

Y-a pas de mal à se faire du bien. Si tu aimes ton texte, c'est une bonne satisfaction pour toi car c'est à bon escient.

Citer
C'est là où je ne sais pas trop comment ne pas être accusateur mais plus donneur de leçons, le tout avec finesse.

Je crois qu'en fait tu ne veux ni être accusateur ni donneur de leçon, mais tu veux montrer un exemple de courage qui est un exemple qui, s'il n'est pas forcément à suivre (le courage n'est pas à la portée de tous), est à prendre en compte en tout cas. Je me trompe ? Si c'est la cas, essaie de reprendre les passages en ayant en tête cet aspect (le courage, en oubliant la morale), tu vas trouver le style adéquat.
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Hors ligne peyou

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Re : Quand les anges perdent leurs ailes
« Réponse #8 le: 11 Août 2012 à 22:25:39 »
oui je te rejoins, mais néanmoins j'ai un message qui se dégage de la fin qui est " carpe diem".
Que je pourrais traduire pour mon écrit par "vous ne voyez pas tout ce que vous avez, profitez de la vie, d'autres n'ont pas cette chance".
Je vais y réfléchir, mais je ne sais pas comment faire sans utiliser le "nous" qui englobe tout le monde.
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Re : Quand les anges perdent leurs ailes
« Réponse #9 le: 12 Août 2012 à 14:17:53 »
J'ai bien aimé ton texte, il rappel bien que tout le monde n'a pas la chance d'avoir une belle vie.

Pour ton soucis de " Nous ", je pense que le narrateur devrait rester omniprésent. Au lieu de dire nous, plutôt " ILS " en parlant des humains ?

Enfin, ce n'est qu'une idée.. mais ça reste toujours un peu moraliste je trouve, tu t'adresses implicitement aux lecteurs qui se sentirait peut-être visé plutôt que juste accusé de ne faire attention qu'à son besoin matériel.

En espérant t'avoir un peu aider ;)
" Il est de certaines blessures que même le baume du temps ne parvient pas à guérir. " James Clemens

" Il n'y a pas de limite à l'imagination si ce n'est la raison. "

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Re : Quand les anges perdent leurs ailes
« Réponse #10 le: 12 Août 2012 à 22:45:05 »
C'est une très bonne idée ça! Parler des hommes en général en utilisant le "ils".
Je vais essayer de voir comment faire ça. ;)

Content que cela t'ai plu ! Merci pour la lecture et ton conseil!! :)
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Re : Quand les anges perdent leurs ailes
« Réponse #11 le: 13 Août 2012 à 00:58:29 »
Contente que tu trouves l'idée bonne ^^ j'espère que tu arriveras à arriver définitivement au but que tu voulais atteindre dans ce texte ^^
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" Il n'y a pas de limite à l'imagination si ce n'est la raison. "

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Re : Quand les anges perdent leurs ailes
« Réponse #12 le: 15 Août 2012 à 14:13:42 »
Voilà j'ai modifié la fin pour que cela fasse moins pointage de doigt!
Pouvez-vous me dire si ça passe plus crème?

merci!!!! :P
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Re : Quand les anges perdent leurs ailes
« Réponse #13 le: 15 Août 2012 à 17:13:54 »
Hello Peyou,

La fin passe bien. Le problème avec les corrections, c'est qu'on a perdu l'original. Il faudrait les conserver dans une police particulière (les anciennes barrées, les nouvelles en couleur, par exemple)

Juste un petit truc qui me turlupine :

"Ça, Paul le sait, car dans sa vie  ce fil est un tube reliant son bras droit à une poche de matière visqueuse, installé à coté de son lit d’hôpital…"
C'est pas beau ! Je suggère "... sève vitale..."
Et puis "installée" car c'est la poche qui est installée, pas le tube.
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Hors ligne peyou

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Re : Quand les anges perdent leurs ailes
« Réponse #14 le: 15 Août 2012 à 17:30:40 »
ça marche! Merci du conseil!
Pour le reste je suis d'accord avec toi!!

Merci jacky!! ;)
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