Le Monde de L'Écriture – Forum d'entraide littéraire

04 Novembre 2025 à 13:44:08
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Auteur Sujet: Ma petite soeur mâchait des feuilles au printemps, et je m'éteignis en hiver  (Lu 927 fois)

Hors ligne Nacas

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        « J’ai une astuce pour être triste ! »
Me disait ma sœur une feuille de chêne entre les dents. Une feuille qu’elle avait mâchonnée pendant de longues minutes, en fixant opiniâtrement mon instructeur, qui imprimait à ses gestes toutes les capacités de concentrations dont il disposait pour l’ignorer, au fond de la petite pièce. Il m’apprenait à me servir d’un grattoir à bois, un stylet évidé fabriqué dans un métal très fin, « plus fin que celui utilisé pour les plus fines des flèches », disait-il. Sur mon ordre il aurait été congédié, mais il m’amusait. Ma sœur m’amusait, j’aimais voir les mains velues de poils éparses trembler, riper contre l’ouvrage qu’il devait m’apprendre, c’était un peu cruel.
        « J’ai une astuce pour être triste ! Mais elle ne fonctionne pas tout de suite. D’abord, ça fait rigoler. »
Disait ma petite sœur qui avait juste huit mois de moins que moi, qu’on avait faite dans la précipitation, et que tout le monde le savait, et à commencer par elle, ma petite sœur qui refusait de se balader nulle part autrement que pieds-nus et que personne ne pouvait réprimander. Essayeriez-vous, ô grands dieux, vous risqueriez-vous à lui reprocher ses petits petons de fillette, et fussiez-vous simple domestique, majordome ou même notre père ! Elle se retournerait sur vous, vous fixerait droit dans les yeux et vous dirait : « Tu n’es pas obligé, tu sais. » Ses immenses cheveux roux. Que j’avais les mêmes mais personne ne le remarquerait car ils prenaient sur son crâne une forme de vie sauvage, indisciplinée, alors que les miens se peignaient en ordre et sentaient des odeurs convenables. Ce serait le moment de vous taire, vous aurait pris l’envie saugrenue de la réprimander, ce serait le moment de vous taire, parce que si vous continuiez elle vous arracherait votre regard avec le sien, vous savez, ça a l’air incongru dit comme ça mais je vous assure qu’elle le peut. Elle l’a déjà fait. Une fois elle a dit à un employé de cuisine un peu trop borné, le téméraire avait oublié ses instincts, la grondait d’être là je crois, elle lui a dit : « Je ne suis pas encore venue au monde, et peut-être que moi, je ne viendrai jamais ; mais si je tue ma sœur maintenant j’obtiendrai le pouvoir d’ordonner votre renvoi, peut-être votre mort. Vous seriez parti du monde pour une fille qui n’est pas venue. » Chaque instant qu’il l’a recroisée ensuite, il s’est détourné, il était devenu incapable de poser ses yeux sur elle. Elle ne vouvoyait que les gens qu’elle menaçait, mais c’est vrai qu’elle menaçait souvent beaucoup de monde, et ça devenait un problème. Elle n’avait que six ans, après tout. Elle était déjà ouvertement un monstre, encore plus que moi ; alors que j’étais destinée à le devenir.
        « Les nobles ont forcément des problèmes mentaux. »
Disait en recrachant les restes de la feuille qu’un chêne avait donné au printemps, en la rendant au sol et dans le dos de mon instructeur de l’après-midi, ma sœur ; puis elle soufflait, elle soufflait longtemps. En direction du plafond. Comme pour jauger la quantité d’air qu’il pouvait se trouver dans ses poumons, elle soufflait la bouche en haut et la tête renversée. Ses bras soutenaient ses épaules, plutôt que le contraire, elle soufflait et cela m’apaisait, elle restait là pendant mes leçons, et grâce à elle cela devenait vivable, je suppose. « Pourquoi aurais-je besoin d’être triste ? » je lui répondais.
        « Tu ne sais jamais de quoi tu peux avoir besoin, c’est bien de savoir le faire. »
Elle choisissait de prononcer des mots qui me convaincraient, ou peut-être qu’elle essayait de toutes ses forces autre chose, je l’ignore. Elle me convainquait, ma petite sœur, et j’étais jalouse, et une fois que je lui disais elle me répondit : « Ben oui je sais, c’est important que tu sois jalouse, je me démène pour ça, des fois je me demande si je ne fais pas que cela. » J’aurais dû ne jamais partager ce qui aurait dû rester tu, je pensai. Elle acquiesçait, comme si elle savait ce que je pensais, mais deux ans auparavant elle m’avait confié qu’elle faisait ça pour que les gens croient qu’elle sait ce à quoi ils pensent, alors je ne me laissai pas berner.
        « Bon, d’accord, alors comment on fait pour être triste ? »
Je capitulais à m’offrir à ma sœur, mais qui refusait de me donner le coup de grâce et qui contournait, de son regard les quatre angles de la pièce, de sa mesquinerie le pourtour de ma curiosité : « Attention il s’agit d’une tristesse viscérale, pas une tristesse de passage ou une tristesse de contorsion, c’est pas une tristesse qui s’allume comme une bougie, c’est une tristesse qui tombe comme la neige, et qui enfouit toute la campagne. » J’étais un peu inquiète, alors, de ne pouvoir sortir de cette tristesse une fois tombée, mais elle saurait peut-être, elle, et je restai suspendue à ses lèvres.
        « Pour être triste, il faut penser à ce que tu voudrais avoir. Y penser très fort, et une fois que tu le sais, penser à ce que tu voudrais avoir de plus. Et une fois que tu le sais, penser à pourquoi tu es contente de l’avoir. Et une fois que tu sais cela aussi, tu es à deux doigts d’être triste comme de la neige, mais la neige fond, et le printemps revient, donc non. Tu veux être triste comme un hiver éternel, comme remplacer chaque flocon par un grain de cendre. Alors quand tu sais ce que tu voudrais, et ce que tu voudrais de plus, et pourquoi tu aimerais avoir ce que tu voudrais, à ce moment-là, essaie de déduire ce que tu pourrais vouloir d’autre. »
Et voilà. Elle a ajouté, mais je ne m’en souviens plus. Ce n’est qu’en repassant ce souvenir dans ma tête, que je l’entends le prononcer une seconde fois. Et puisque je ne peux me souvenir de rien, je l’entendrais à nouveau à chaque fois que je reverrai ce souvenir, c’est comme ça. C’est comme ça. La neige qui retombe, qui s’enfonce, qui recouvre. Le mois dernier on avait eu une petite neige, qui n’avait pas tenu, qui s’était érodée dans la matinée, soufflée dans l’après-midi. J’ai attrapé une maladie.
        « Tu es en train de me donner une raison de vivre. »
Disait ma petite sœur, bien plus tard, à mon chevet, elle n’avait pas le droit de toucher ma main ; et pour la première fois de ma vie, je la voyais obéir à un ordre qu’on lui avait donné. Jamais elle ne détournait son regard de moi, non, des heures durant. Des heures. A me scruter, à me sculpter, dessiner mes gestes, les encrer dans sa mémoire plus efficacement que je ne gravais aucun matériau, je la voyais. « Non » je répondais, et j’esquissais un sourire tendre, mais il est vrai que j’avais froid, et qu’elle était en salopette légère. « Ne t’inquiète pas, ce n’est qu’une mauvaise fièvre, je vais m’en sortir. » Dans ses yeux, je voyais toute ma conviction, s’effriter, se grenailler de pores, se briser, oui.
        « Tu n’en as pas envie. »
Lorsqu’elle a dit ça, j’ai senti quelque chose se dérober sous moi, un sol sur lequel je ne savais pas que je me tenais, et ma raison sombrer vers une cave dans laquelle je ne voulais pas aller. Pas du tout.
J’avais peur.
Elle tressaillit, et ma peur s’accentua, ses longs cheveux de cascade en flamme éclaboussèrent son regard et ses yeux, ses yeux, ses yeux ne surent voiler la terreur qui l’animait. J’ai laissé me ployer la vérité, et me tordre les os alors que je la prononçais, elle sortait de ma gorge comme un curetage. Elaguait de moi une matière qui m’était pourtant vitale pour lui dire :
        « La jalousie n’a finalement pas été assez forte, petite sœur, j’ai été vaincue.
— par quoi ? »
Elle a soufflé, en une seule expiration coupée, je ne sais même pas si elle s’en était rendue compte.
        « Par ce vide qui grandit dans le cœur de tout être-humain. »
J’ai été seulement capable de répondre cela. Quelle grande sœur j’étais ! Je ne pouvais lui donner que la vérité, la vérité crue, la vérité que je tenais contre mon cœur. Et j’ignorais ce que son esprit si indomptable en ferait, et je n’ai pas été là pour m’en assurer. Mais elle savait sûrement que je n’en aurais rien fait, rien fait toute seule. Je lui ai donné. J’avais treize ans, elle aussi.
Elle n’est pas revenue dans ma chambre, c’était le dernier jour, où je la voyais.

L’après-vie c’est juste revivre ses souvenirs, en boucle, de tout ce que notre âme a pu graver.
Le reste des souvenirs de ma courte vie va défiler en silence. Dans son absence. Et puis après un temps infini, qui ne va durer qu’une seconde, je vais me revoir naître, je ne comprendrai rien pendant six mois, puis rien d’autre mais différent pendant six mois de plus, un an, encore, et je reverrai le reste.
Et à partir d’un certain moment, vers mes dix ans je crois, je comprendrai que je suis partie, moi le spectre, et que c’est ma sœur…
C’est ma sœur, qui ne me reverra plus jamais.

        Dire que je n’ai même pas eu le temps d’essayer sa technique pour être triste.
Les enseignements draconiens auxquels on me soumettait ne m’en auront pas laissé le temps. J’imagine qu’elle a dû commencer elle-même les cours, que c’est pour cela qu’elle ne revint plus, qui sait ce qu’elle pensait pendant ses leçons ? Qui sait.
Il faut bien que l’une d’entre nous parvienne, de toute façon.
Elle était née pour cela, ma sœur, une rondelle de bois, une roue de secours au carrosse.
On m’éduquait, mais si je venais à disparaître, il ne fallait pas qu’elle suive nécessairement mes leçons aussi, je sais qu’elle en avait aussi de son côté.
Je m’édulcore.
Il fallait que l’une d’entre nous soit capable d’absorber le pouvoir, et devenir Chevalier.
Moi, j’ai failli.

        « Ce n’est pas grave ! »
Disait ma petite sœur qui avait toujours l’air joviale. Dans ses haillons de noblesse.
« Modifié: 02 Octobre 2025 à 21:23:20 par Nacas »
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C'est un mystère comment tant de mots et d'idées, de poésie, de beauté aussi, peuvent sortir de toi en une heure. Je suis le goutte à goutte s'évadant du barrage étanche, t'es le déluge les barrières éclatées le paysage recouvert.

Merci.
"[...] alors le seul fait d'être au monde
  remplissait l'horizon jusqu'aux bords"
  Nicolas Bouvier

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Merci pour le partage de ton texte.

Au début, je pensais que ton personnage principal était un homme, mais ensuite, tu nous dévoiles que c'est une femme.
La petite sœur a 8 mois de différence avec ton héroïne. Sauf si je me trompe, un bébé ça prend 9 mois. Elle est née avant terme alors ?

À la fin, on découvre leur age, 13 ans. Je ne sais pas pourquoi, mais bien qu'ils ont 8 mois de différence, j'ai imaginé des autres ages.

Ce qui est étonnant, c'est la richesse, la qualité et la réflexion de ton texte pour un tic-tac. Je pense que tu as dû utiliser une idée qui a mûri dans ta tête avant.
"Celui qui désespère des événements est un lâche, mais celui qui espère en la condition humaine est un fou."
Albert Camus

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« J’ai une astuce pour être triste ! »
Me disait ma sœur une feuille de chêne entre les dents. Une feuille qu’elle avait mâchonné pendant de longues minutes, en fixant opiniâtrement mon instructeur, qui imprimait à ses gestes toutes les capacités de concentrations dont il disposait pour l’ignorer, au fond de la petite pièce.
mâchonnée (la feuille de chêne)



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Il m’apprenait à me servir d’un grattoir à bois, un stylet évidé fabriqué dans un métal très fin, « plus fin que celui utilisé pour les plus fines des flèches », disait-il. Sur mon ordre il aurait été congédié, mais il m’amusait. Ma sœur m’amusait, j’aimais voir les mains velues de poils éparses trembler, riper contre l’ouvrage qu’il devait m’apprendre, c’était un peu cruel.
Ma soeur m'amusait aussi pour justifier la répétition ?

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        « J’ai une astuce pour être triste ! Mais elle ne fonctionne pas tout de suite. D’abord, ça fait rigoler. »
Disait ma petite sœur qui avait juste huit mois de moins que moi, qu’on avait faite dans la précipitation, et que tout le monde le savait, et à commencer par elle, ma petite sœur qui refusait de se balader nulle part autrement que pieds-nus et que personne ne pouvait réprimander.
Ouille, là j'ai coincé. Un peu tarabiscotée ta phrase et trop longue. Et pieds nus pas de tiret.

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Essayeriez-vous, ô grands dieux, vous risqueriez-vous à lui reprocher ses petits petons de fillette, et fussiez-vous simple domestique, majordome ou même notre père !
Là aussi : que vous fussiez simple domestique... me semble plus correct.

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Que j’avais les mêmes mais personne ne le remarquerait car ils prenaient sur son crâne une forme de vie sauvage, indisciplinée, alors que les miens se peignaient en ordre et sentaient des odeurs convenables
Hum construction bizarre ici et les temps ne sont pas en concordance "remarquerait et prenaient"

.
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Ce serait le moment de vous taire, vous aurait pris l’envie saugrenue de la réprimander, ce serait le moment de vous taire, parce que si vous continuiez elle vous arracherait votre regard avec le sien, vous savez, ça a l’air incongru dit comme ça mais je vous assure qu’elle le peut.
Encore une phrase longue.

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Chaque instant qu’il l’a recroisée ensuite, il s’est détourné, il était devenu incapable de poser ses yeux sur elle.
euh t'es sûr là ? "Chaque fois qu'il l'a recroisée...

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Comme pour jauger la quantité d’air qu’il pouvait se trouver dans ses poumons, elle soufflait la bouche en haut et la tête renversée.
Qui pouvait rester dans...


 
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Elle choisissait de prononcer des mots qui me convaincraient, ou peut-être qu’elle essayait de toutes ses forces autre chose, je l’ignore. Elle me convainquait, ma petite sœur, et j’étais jalouse, et une fois que je lui disais elle me répondit : « Ben oui je sais, c’est important que tu sois jalouse, je me démène pour ça, des fois je me demande si je ne fais pas que cela. »
des fois - non - parfois ou quelquefois.

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J’aurais dû ne jamais partager ce qui aurait dû rester tu, je pensai. Elle acquiesçait, comme si elle savait ce que je pensais, mais deux ans auparavant elle m’avait confié qu’elle faisait ça pour que les gens croient qu’elle sait ce à quoi ils pensent, alors je ne me laissai pas berner.
hihi ! j'aime tes phrases bizarroïdes

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Je capitulais à m’offrir à ma sœur, mais qui refusait de me donner le coup de grâce et qui contournait, de son regard les quatre angles de la pièce, de sa mesquinerie le pourtour de ma curiosité : « Attention il s’agit d’une tristesse viscérale, pas une tristesse de passage ou une tristesse de contorsion, c’est pas une tristesse qui s’allume comme une bougie, c’est une tristesse qui tombe comme la neige, et qui enfouit toute la campagne. » J’étais un peu inquiète, alors, de ne pouvoir sortir de cette tristesse une fois tombée, mais elle saurait peut-être, elle, et je restai suspendue à ses lèvres.
mmmmh! j'aime bien cette description de la tristesse.


Une histoire qui pourrait être triste, mais qui en fait ne l'est pas.
J'ai un peu de mal à te suivre parfois, mais j'ai su tirer de ce texte, je pense, ce qu'il veut transmettre.

Merci de partager avec nous ces moments d'écriture  :coeur:


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Hors ligne Nacas

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Boh, je ne suis pas trop d'accord avec toi Claudius sur ce coup-là. Tes simplifications de la langue et des phrases les rendraient plus lisibles certainement mais j'ai l'impression que le sens n'est pas contenu dans ces fantômes tout droits et lissés. Je n'aime pas tes propositions qui font de mes deux monstres une paire de frangines.

Oui Cendres, j'ai habité dans cette maison avant de pouvoir décrire ce qu'il s'y tramait. J'ai pas mal pensé au Baron Perché aussi, et une heure de tic-tac a fait sortir l'histoire, j'avais besoin. Une potentialité d'histoire et une histoire, ça n'a vraiment rien à voir.

C'est fou.


...
Ah, et j'ai pensé à mon amie Miromensil, aussi. Enormément. Je t'aime, tu me manques.
« Modifié: 02 Octobre 2025 à 21:41:47 par Nacas »
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Hors ligne Claudius

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Ahhhhhhhh ! Ben je n'avais pas tout compris Nacas ! Pffffffffff ! Mamie fatigue du ciboulot.
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En ligne Luna Psylle

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Salut !

Je vais juste pouvoir proposer un avis court et global, parce que j'ai aimé le choix des mots, des virgules, la mélodie du texte, mais ne suis pas rentrée dans l'histoire, ce que tu as cherché à raconter. Et malheureusement, je ne sais pas quoi ajouter à cette ligne, je ne suis même pas sûre de comprendre pourquoi ce décalage :(

Désolée ><

Une bonne journée à toi !
If the day comes that we are reborn once again,
It'd be nice to play with you, so I'll wait for you 'til then.

 


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