[Vilmon]

Bonjour,

Note : Je copie ici mon post que j'avais placé sous le sujet Ar lath ma de Luna.

Je vois que vous travailler à éviter la répétition et à reformuler les phrases pour l'éviter.
De mon côté, souvent, j'utilise un synonyme plutôt que de tenter d'éliminer ou de rassembler.

De plus, j'utilise assez souvent la répétition comme figure de style, pour donner une nuance au texte.
Pour Ar lath ma, j'y vois comme une communion dans certaines des répétitions (je fais ceci et tu fais la même chose). Je trouve alors qu'il y a une justification de celle-ci.

Voici une autre manière dont je perçois la répétition comme une figure de style.

Exemple 1
Oh, non, non, non ! Il ne faut pas la questionner à ce sujet, un sujet tabou pour elle. D'abord parce que c'est une mère possessive.  Et surtout, surtout, parce que c'est une complotiste. Et une complotiste américaine, de surcroît !

Exemple 2 (en retirant les répétitions)
Oh, non ! Il ne faut pas la questionner à propos de ce sujet qui est tabou pour elle, car c'est une mère possessive et une complotiste américaine.

Dans l'exemple 1, on a l'impression que la narrateur fait une confidence bien senti au lecteur.
Tandis que dans le deuxième, il ne lui rapporte que des faits.

Qu'en pensez-vous ?

Bonne journée ! 
Vilmon

[Luna Psylle]

Salut !

Pour Ar lath ma, j'y vois comme une communion dans certaines des répétitions (je fais ceci et tu fais la même chose). Je trouve alors qu'il y a une justification de celle-ci.

Ar lath ma, vhenan

J'aurais plus dit un miroir qu'une communion. Face à une action identique (tendre la main, dans mon texte), un personnage a deux réactions différentes, ce qui peut aider à cerner son caractère. Par exemple, si un personnage est raciste, il va réagir différemment à une même action, selon le personnage avec lequel il interagit.

De mon côté, souvent, j'utilise un synonyme plutôt que de tenter d'éliminer ou de rassembler.

Dans une réponse à l'une des propositions, Vivi faisait remarquer le piège des synonymes. Et je la rejoins pour avoir eu ce problème sur un de mes vieux textes : je parlais d'un gobelet qui passait de mains en mains, sauf qu'un gobelet n'est pas une tasse, qui n'est pas un verre, et en fait, il n'y aura jamais assez de synonymes pour éviter de perdre le lecteur.

Dans l'exemple 1, on a l'impression que la narrateur fait une confidence bien senti au lecteur.
Tandis que dans le deuxième, il ne lui rapporte que des faits.

Ca se ressent bien, je trouve ! En tout cas, pour l'exemple, ça fonctionne.

Une bonne soirée !

[Vilmon]

Salut Luna,

Oui, en effet, parfois on est en panne de synonymes pour certains mots précis.
Dans ces cas, j'essaie d'alterner entre les quelques synonymes ou j'utilise "ce dernier", "celui-ci" et autre.

On peut aussi utiliser une autre forme de figure de style : l'omission.
Par exemple, pour alléger la répétition d'un pronom, on l'élimine.

Ici, un exemple où j'ai utilisé l'omission et l'énumération :

Elle s’arrête sur le palier, fronce les sourcils, décroche des épaules son sac à dos, l’ouvre, y trouve son carnet et le consulte.
(extrait de mon récit Fifi braque la Poste)

Bonne journée ! 
Vilmon

[Rémi]

Perso, "ce dernier" ou "celui-ci", je suis pas fan.

Ici, un exemple où j'ai utilisé l'omission et l'énumération :

Elle s’arrête sur le palier, fronce les sourcils, décroche des épaules son sac à dos, l’ouvre, y trouve son carnet et le consulte.

Omission qui fonctionne très bien, c'est très dynamique du coup

Exemple 1
Oh, non, non, non ! Il ne faut pas la questionner à ce sujet, un sujet tabou pour elle. D'abord parce que c'est une mère possessive.  Et surtout, surtout, parce que c'est une complotiste. Et une complotiste américaine, de surcroît !

Exemple 2 (en retirant les répétitions)
Oh, non ! Il ne faut pas la questionner à propos de ce sujet qui est tabou pour elle, car c'est une mère possessive et une complotiste américaine.

Dans l'exemple 1, on a l'impression que la narrateur fait une confidence bien senti au lecteur.
Tandis que dans le deuxième, il ne lui rapporte que des faits

Je dirais que dans l'exemple 1, on a un point de vue beaucoup plus interne, on se sent dans la tête du personnage, presque comme si on était à la première personne.

éviter les répétitions donne ici encore l'occasion d'enrichir le texte

Merci Vilmon !