[Sebastien K]

...

[ernya]

Tes visages sont comme tes paroles : Tu ne t'y installes pas. Mais toujours tu reviens vers moi, n'ayant pour excuse que l'oublie.

L’oubli
Sinon j’ai pas pigé la transition entre tes deux phrases. Enfin je comprends pas en quoi il y a opposition. ???

Les stores tirés, les murs en poudre comme celle dessinant une ligne d'horizon sur la table.

« Comme celle qui dessine » me semble plus français.

Chacun de nous, à l'aide d'une paille, dilate ce qu'il reste de lumière.

Là faut que tu m’expliques, je suis pas très scientifique mais en quoi aspirer revient à dilater ?

Tes regrets sont comme ces lignes qui finiront par disparaître.

J’aime

Pour l'instant tu danses en hurlant le mot "bite". Bite ! bite ! bite !

J’aime plu. Je trouve toujours ça triste de gâcher un moment de poésie, XD, y’en a déjà pas beaucoup dans ce  monde.  Et puis ça fait vulgaire pour faire vulgaire.

Et, comme à ton habitude, tu t'avances à reculer.

Je pense que l’idée est sympa (avancer pour reculer) mais telle quelle, ta phrase est agrammaticale. Donc faudrait que t’essayes de dire la même chose mais en faisant une phrase française tant qu’à faire, huhu.

Je trouve qu’il y a des idées sympa dans ce texte, je regrette vraiment qu’il soit aussi court et aussi nébuleux. Je trouve la relation entre les deux personnages intéressante, je serais ravie que tu la développes dans quelque chose de plus long, là, comme ça, c’est assez frustrant.

[Sebastien K]

...

[ernya]

Merci pour ton point de vue et les corrections. Pour la première remarque je suis d'accord, il faut que je revois ça. . Cependant en ce qui concerne "dilaté" je ne suis pas d'accord. C'est un rapport aux yeux, et la poésie à le droit à l'image.

je n'ai jamais dit que la poésie n'avait pas le droit à l'image
mais je comprends pas ton image. Tu peux me l'expliquer ?

Pour "tu t'avances à reculer" je sais bien que ce n'est pas employé, mais est-ce que ce n'est pour autant pas français ? Avancer peut avoir plusieurs sens. Bref, celui là je le garde.

oui mais "avancer à", ça n'existe pas, il me semble. Donc c'est pas une tournure française. Mais si tu me prouves que ça existe, pas de problèmes ! 

[Sebastien K]

Mais alors ! Depuis quand on a plus le droit à l'invention en poésie !!??? Si ça n'existe pas, il faut l'inventer. Je ne dis pas de faire n'importe quoi avec les mots et la grammaire. Certains poètes depuis le début du siècle dernier transforment des mots en verbe ou jouent avec la grammaire. 

Chacun de nous, à l'aide d'une paille, dilate ce qu'il reste de lumière

Je ne vais pas te l'expliquer. A toi de comprendre sinon j'aurais écrit un manuel sur comment sniffer de la cocaïne.

Dilate et lumière = Rapport aux yeux dilatés, à la nuit qui tombe dehors et en eux...

[ernya]

Ecoute, je ne faisais que t'exprimer mon avis. Nous ne sommes pas d'accord, pas la peine de hausser le ton. Je laisse tomber, les dialogues de sourds ne nous serviront ni à à l'un ni à l'autre.

[Sebastien K]

..

[Sebastien K]

...

[Matt]

Pour l'instant tu danses en hurlant le mot "bite". Bite ! bite ! bite !

Je partage l'avis de ernya, c'est gâcher le reste. Il est bien que tu aies fait des modifications dans ta deuxième version. Je préfère le début du texte, il y a de belles choses, c'est dommage qu'il soit aussi court.

[Kasprzak]

C'est dommage d'avoir coupé les couilles de ton poème parce que quelques prudes palladins se sentent offusqués quand on dépasse leurs codes, comme si on violait la vierge marie

Edit ModerMatriQ : Nous sommes des gens civilisés, sur un forum de partage d'idées, donc d'une part on peut éviter d'être vulgaire pour rien dans les commentaires, et d'autre part, chacun a le droit d'avoir son avis sans se faire traiter de "prude paladin".

[Menthe]

tes paroles : Tu ne

pas majuscule !

n'ayant pour excuse que l'oublie.

l'oubli-i

les murs en poudre comme celle dessinant une ligne d'horizon sur la table

c'est qui "celle" ?

Chacun de nous, à l'aide d'une paille, dilate ce qu'il reste de lumière

ça, je trouve ça super joli !

la plus belle : On

pareil, pamajuscule

à faire ; Ils courent

idem

tu t'avances à reculer.

j'm bien !


Y'a eu plein de trucs que j'ai bien aimé et que j'ai pas relevé (ce serait trop long et ça sert à rien). Moi j'ai pas été choquée par le truc de la bite, mais je suis pas fan, en fait j'ai pas compris à quoi ça servait au milieu du reste.
Ce qui m'a un peu plus embêtée par contre c'est surtout que j'ai pas trop compris le registre que tu choisissais : c'est un poème amoureux ou un poème ironique, les deux peut-être ? Je sais pas trop où me situer, bref, c'est bizarre... Mais sympa en somme.

[Sebastien K]

...