[christian]

Je te parle
Je te souris, je t’envie
Je te pense
Je te ressens
Je te pleure, je t’aime

Tu me manques
Je te revis, je te rêve
Je te retiens
Je te revois
Je crie, je meurs de toi

Tu me manques tant
Où es-tu
Où es-tu passé
Enfant, adolescent
Qui était en moi
Toi que j’aimais tant

J’ai besoin de ta force
Ton innocence, ton insouciance
J’ai besoin de toi
J’ai besoin de toi

Je te sens en moi
Si loin, si lointain
Si jeune et si beau
Je te vois, je t’espère

Tu es mon sang
Je suis toi, tu es moi
Je te rejoins
Je te respire
Je m’ennuie, je meurs sans toi

Tu me manques tant
Où es-tu
Où es-tu passé
Enfant, adolescent
Sorti de mon corps
Toi que je repense si souvent

Je te parle
Je te souris, je t’envie
Je te pense
Je te ressens
Je te pleure, je t’aime...

[PhiléasThoubert]

Litanie, d'une enfance envolée... Où êtes-vous, paysages du temps passé ? Nos jours heureux; vos parfums et vos couleurs  nous sont-ils à jamais révolus ? Où êtes-vous passées, ô nos plus belles années ? J'adore, le rythme, les couleurs, la mélancolie qui transpire de cet ancien adolescent...qui s'est retourné...qui se retourne... Merci, donc, pour ce partage !

[Frami45]

Joli texte Christian. Une mélopée lancinante, douce, amère, pleine de regrets et de sentiments. J'aime. Oui, la vie file et c'était (peut-être... sans doute...) mieux hier. Hélas on n'y échappera pas. Amitiés.

[christian]

Merci pour vos commentaires, qui me vont droit au cœur, j'en suis très heureux...

Et oui, je suis nostalgique de cet enfant, de cet adolescent que j'était et que je ne serai plus.

Et je confirme, c'était bien mieux hier et je pense que ce sera bien pire encore demain

Ravi de ton retour Frami....

Et merci PhiléasThoubert

[LOF]

 Le poème me fait penser à Henry Pichette, poète surréaliste des années 20.
 Les anaphores.
 Mais hélas le sentimentalisme prend le dessus.
 Ca dégouline beaucoup, pour moi.
 Un peu de rupture et de surprise ferait du bien.