[Aponiwa]

Hello,

Texte écrit pour l'AT podcast lancé il y a peu.
Seule contrainte : écrire un monologue.
J'ai demandé à déplacer le texte en textes courts, pour prendre les dernières critiques et commentaires avant la retouche finale, et la lecture orale!
Alors, lâchez-vous : fond, forme, coquilles, maladresse, j'ai aimé / pas aimé... je prends tout! 

Par rapport au texte envoyé, il y a déjà eu des modifs suite aux commentaires déjà reçus (merci encore à ceux qui l'ont lu  ).

Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.

Version modifiée :

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[J.]

J'ai lu et j'avoue humblement que je sais pas quoi penser de ce texte dans l'optique d'une diffusion orale. Y manque un "truc" mais je n'arrive pas à trouver quoi. Je souhaiterais qu'il y ait d'autres avis éclairés.

[Basic]

Bonjour,


pour ce dernier texte que je trouve assez intéressant, les confessions d'une meurtrière, ce qui manque peut-être c'est le son, justement.
Des bruits de forêts, des bruits de ville, les bruits d'un commissariat... une ambiance réaliste ou au contraire surréaliste... souffle, respiration... tension.
j'ai trouvé superbe ce monologue, intrigant, avec des ombres... profond quant à la psy du personnage.

B

[J.]

@Basic exact, tu as raison, il manque le son pour donner plus de vie à ce texte qui n'est pas sans rappeler le film La Féline, qui date un peu mais qui reste excellent.

[Claudius]

La bête est sortie non pas du bois, mais d'elle. Un texte sympa, j'aime bien ce monologue avec un vieillard, je n'ai pas du tout vu venir la chute. Et j'aime beaucoup les chutes inattendues !

Quand même, toutes les femmes ne sont pas aussi féroces ! 

[Samarcande]

Salut gamer,

comme d'habitude quelques commentaires.

— Je sais. Ce ne sont pas des excuses. Juste des explications. J’en arrive à ce qui doit vous intéresser.

C'est très bien vu, parce que cela place le lecteur à la place du vieillard. (moi  aussi je commençais à me dire : pourquoi elle raconte tout cela ???)
D'autre part, je me demande : on a vraiment besoin de savoir tout ça?

Je me rappelle m’être levée et l’avoir regardé dormir.

je trouve que le "l'" n'est pas très clair : s'agit-il de l'animal féroce ou de l'ogre, d'autant plus qu'il a une face duveteuse, qu'il ronfle comme un goret (donc des termes qui renvoie à l'animalité). C'est seulement en lisant les lignes suivantes que cela s'éclaircit.

Ne comprenant pas leur peine, je suis partie à l’école sur la pointe des pieds.

Là, il  y a a le thème de la dissociation que tu annonçais au début, entre autres choses.

surtout les garçons.

surtout des garçons?

Quand j’ai saigné pour la première fois, j’ai pleuré. Ce jour marquait mon passage dans un monde encore plus complexe. Je savais que j’aurais des comptes à y régler. Pas hâte de les affronter.

Est-ce que les premières règles sont nécessaires dans ce texte ? Puisque l'ogre arrive indépendamment que la narratrice ait ou non l'age de la puberté.
Je suis un peu critique, parce que j'ai du mal avec ces passages "obligés" dans les textes, souvent d'ailleurs écrit par des femmes, sur les règles et sur l'accouchement. Je trouve souvent cela réducteur dans le sens d'un discours un peu stéréotypé. Ton personnage me semble suffisamment bien campé (dans son monde, associal) pour ne pas avoir besoin de cela pour le définir. Le fait qu'elle soit homme ou femme ne me semble pas si important que ça.

Quelle période de merde, l’adolescence ! Surtout pour une fille.

Pas sure que ce soit tellement facile pour les garçon non plus.

je me suis mise à m’insulter

je croyais que c'était une coquille et en fait non.

Vous savez, celle qui est tout noire

toute

Je suis le peuple exploité par les putains de classes supérieures, fais ce que tu veux de moi, je t’en prie !

Pas une place pour l’élite de la nation, non ?

Là le "peuple exploité", "classes supérieures", "Elite de la nation", c'est un peu militant comme expression, dans la bouche d'un personnage qui est tout sauf sociable. Du coup, ça me choque un peu, parce que je ne la vois vraiment pas dans une manif. En revanche, cela se comprend que la bête puisse prendre le contrôle, comme ça, facilement, si elle se sent blessée dans sa personne (mais pas dans sa classe sociale, il me semble que cela, elle qui est dans son monde, ça ne peut pas l'atteindre).

Toute chamboulée par mes règles, j’avais trop mal au ventre.

Là aussi, ça me semble trop facile et inutile. Elle peut avoir plein de raisons de dire non, toutes aussi valides les unes que les autres. Replier sur les règles, c'est réducteur à mon avis.

Sinon, ton texte se tient bien. J'aurais envie peut-être de plus de dissociation du personnage, de creuser un peu plus dans sa psychologie, dans sa manière de voir le monde qui devrait être différente de celle d'un personnage lambda, mais effectivement le format court ne permet pas toujours d'aller aussi loin.

Merci pour la lecture.

[Rémi]

Un chouette texte. Je suis d'accord avec les remarques de Samarcande (sur la révolte de classe et sur l'aspect un peu stéréotypé).

Merci pour la lecture, le texte est puissant.

[Aponiwa]

Hello,

Un grand merci à tous ceux qui sont passés par ici pour laisser un commentaire!

@Samarcande :
Merci pour tout ces détails!

Est-ce que les premières règles sont nécessaires dans ce texte ? Puisque l'ogre arrive indépendamment que la narratrice ait ou non l'age de la puberté.
Je suis un peu critique, parce que j'ai du mal avec ces passages "obligés" dans les textes, souvent d'ailleurs écrit par des femmes, sur les règles et sur l'accouchement. Je trouve souvent cela réducteur dans le sens d'un discours un peu stéréotypé. Ton personnage me semble suffisamment bien campé (dans son monde, associal) pour ne pas avoir besoin de cela pour le définir. Le fait qu'elle soit homme ou femme ne me semble pas si important que ça.

Ici, ça marque une étape, c'était important. C'est le jour où le personnage se rend compte que sa vie sera encore plus de la merde après!

Là le "peuple exploité", "classes supérieures", "Elite de la nation", c'est un peu militant comme expression, dans la bouche d'un personnage qui est tout sauf sociable. Du coup, ça me choque un peu, parce que je ne la vois vraiment pas dans une manif. En revanche, cela se comprend que la bête puisse prendre le contrôle, comme ça, facilement, si elle se sent blessée dans sa personne (mais pas dans sa classe sociale, il me semble que cela, elle qui est dans son monde, ça ne peut pas l'atteindre).

J'ai viré. Après, je connais des gens asociaux épris de justice sociale (finalement, c'est monsieur tout le monde qui est détesté...) 

Là aussi, ça me semble trop facile et inutile. Elle peut avoir plein de raisons de dire non, toutes aussi valides les unes que les autres. Replier sur les règles, c'est réducteur à mon avis.

Viré aussi. Il y a plein de raisons de dire non. Celle-ci en reste une (et une classique!)

Sinon, ton texte se tient bien. J'aurais envie peut-être de plus de dissociation du personnage, de creuser un peu plus dans sa psychologie, dans sa manière de voir le monde qui devrait être différente de celle d'un personnage lambda, mais effectivement le format court ne permet pas toujours d'aller aussi loin.

Oui, pas facile. Mais si j'ai déjà réussi à faire passer des choses en format court, c'est déjà ça de gagné!

Merci!!! 

[Basic]

Bonjour Aponiwa

quelques remarques

B

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[Aponiwa]

Yo Basic,

Merci d'être repassé!

Je croyais avoir mis en ligne une version modifiée du texte. Mais j'ai dû rêver. Je viens donc de la mettre.

Je pense que ton personnage de loup garou dans la nouvelle que j’avais lu ( lune rousse), aurait gagné à ne pas se transformer vraiment mais à rester femme… une mutation intérieure… bien sûr qui s’extériorise par la violence et certainement des supers pouvoirs mais pas de louve… mais ce n’est que mon idée. Plus étrange, plus fort, plus symbolique.

Oui, effectivement, la narratrice m'a rappelé Adé. Pour Lune Rousse,Je tenais à cette transformation. J'avais envie de fantastique. Sans lycanthropie, c'est justement la symbolique qui fiche le camp de mon point de vue, car Adé peut juste être assimilée à une malade mentale. Je voulais montrer combien les meurtrissures d'une vie pouvaient altérer un être. Bref... j'aime bien mon loup-garou moi... 

Pour la traduction : oui, j'aurai pu la mettre. Dans "Ce monde en nous", je les ai mises en notes. Je les trouve inélégantes au milieu du texte. En plus, je ne suis pas traductrice, alors souvent ça rend pas terrible...
Allez, rien que pour toi :
"Où est mon âme,
Loin dans l'eau
Regarde-la nager"

Chaude et flamboyante. ( visage déformé… je ne sais pas si ça le fait, je crois que tu veux insister sur cette transformation qu’elle ressent, mais là, on est à l’extérieur)

La narratrice sent la transformation physique. Son visage exprime une haine pure, elle sent ses muscles se crisper de façon inhabituelle.

Le reste est corrigé.

Merci!

[Delnatja]

Bonjour Aponiwa, je trouve ce texte excellent.
Je n'ai pas de remarques particulières à faire, juste que j'ai été prise par le récit.
Belle journée.

[Aponiwa]

Hello Delnatja,
Merci d etre passée et d avoir lu ce texte! 

[Prélude]

Bonjour

Un très beau texte. Rien à dire mis à part qu'à certains moments, j'aurais mis d'autres temps pour certains verbes mais sinon rien à ajouter

[Cendres]

Bonjour apowina,

J'ai découvert ton texte et j'ai lu la version modifié.

Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.

[Aponiwa]

Hello,

@Prelude :
Merci d être passé! N hésite pas à me dire si tu as des modifs à proposer. Je prends tout!

@Cendres:
Et oui, je me doute que ça te parle... ça fait du bien ces textes cathartique. Je n ai pas vu le film dont tu parles, je regarderai ça à l occasion.

Le monstre qui l'a transformé en monstre en quelque sort.

Ouais, c est complètement ça!

Le débat sur les règles, c est juste que c est un truc marquant chez les femmes. Un truc que les mecs ne peuvent pas toujours saisir, d ou mon envie d en parler ici.

Tu as raison, les filles sont conditionnées pour être obéissantes, on se pose toujours des questions avant de dire non et souvent on culpabilise. Faut que ça change!
Merci pour ton passage!