Bonjour à tous,
Cela fait un petit moment que l'idée me trotte dans la tête. Cette fois-ci je me lance.
Après avoir longuement parcouru cet antichambre, souvent tard le soir alors que je ne trouvais pas le sommeil, l'idée m'est venue de vous faire part au fur et à mesure de ma recherche d'éditeur pour mon dernier texte. Je vais tenter de vous faire part des faits, mais également de mes états d'âme, en prenant soin de ne pas sombrer dans le pathos (surtout quand les refus vont venir s'accumuler dans ma boîte aux lettres).
Je ne vous cacherai que sur le plan personnel, c'est également un moyen pour moi de rompre une certaine solitude, car autant je suis serein dans la solitude quand il s'agit pour moi d'écrire, autant il m'est plus difficile d'affronter le mur de silence qui se dresse entre moi et le "monde de l'édition".
De plus, je crois qu'il est toujours intéressant de partager son expérience, et libre à vous de commenter ce fil de discussion à votre convenance.
Je vais également prendre le temps de mettre en ligne dans la section appropriée le texte destiné aux éditeurs, cela me semble la moindre des choses ; cela rendra également mon témoignage plus facile à suivre.
Je vous donne donc rendez-vous dans peu de temps pour le début de cette aventure qui a commencé le 15 avril 2019
Bien à vous,
zevoulon
Afin de ne pas alourdir le forum, j'édite ici mon message et je poursuis.
Le texte que je fais parvenir aux éditeurs s'intitule "mauvaises nouvelles". Vous pouvez lire le début de ce texte en suivant le lien suivant :
Mauvaises nouvellesLa suite sera mise en ligne progressivement.
Depuis le 15 avril donc, j'ai commencé à "démarcher" les éditeurs. Enfin démarcher... Je leur envoie mon manuscrit, tout simplement.
Dans un premier temps, j'ai commencé par balayer les éditeurs qui acceptaient les manuscrits par courriel. Cela semble devenir de plus en plus courant, et ce même chez les "gros". Pour se faire, je me suis aidé principalement de la liste suivante, qui me semble la plus à jour et la plus complète :
http://www.murielroland.com/envoyer-aux-editeurs-un-manuscrit-par-email-maisons-edition.htmlParallèlement, au rythme de un ou deux par semaine, j'envoie un manuscrit par courrier. Je m'étais acheté une perforeuse pas chère (30 euros), donc en imprimant au travail, il ne me reste à charge que les frais d'expédition, soit un peu moins de 4 euros. Pas de lettre d'accompagnement, juste la mention manuscrite suivante, datée et signée :
En espérant, non sans malice, que ce manuscrit puisse être annonciateur de bonnes nouvelles pour son auteur.Le manuscrit est imprimé en recto/verso (marges 2 cm) et en times new roman 12. Dans ce domaine, il semble préférable de rester "classique", et le "recto simple" ne semble pas indispensable.
Au total, pour l'instant, j'ai contacté 37 éditeurs dont :
19 par courriel ou formulaire
18 par courrier
Au bout de deux jours j'avais déjà un refus :
Cher Monsieur,
Nous ne publions plus de nouvelles à compte d’éditeur, ce genre ne trouvant décidement pas son public en France.
Bien à vousÀ ce jour, j'ai reçu un accusé de réception et 3 refus.
Je note tout ça consciencieusement dans un fichier texte.
En ce moment, l'euphorie du début est passée, et même si je n'ai pas fini d'éplucher la liste ci-dessus, je sature rapidement et ai l'impression de ne pas trouver d'éditeurs qui pourraient m'intéresser. Je vais faire une petite pause de ce côté je crois, et me concentrer sur les envois papier.
à suivre...