[Oli_Martian]

Quand j’étais gamine et que j’avais du chagrin, mon père me racontait souvent l’histoire de Chasse-Regrets.

Il me prenait sur ses genoux et, de sa voix douce, m’expliquait qu’il suffisait de souffler trois fois bien fort dans un mouchoir pour faire apparaître ce drôle de bonhomme. Tout était rond chez lui : son chapeau, ses lunettes, même son ventre. Il portait toujours le même imperméable, d’un bleu nuit un peu passé, et ne se déplaçait jamais sans ses deux accessoires fétiches : son parapluie, et surtout, sa valise. Le parapluie le protégeait des averses de larmes ; quant à la valise… c’était en elle que résidait toute sa magie.

Chasse-Regrets venait s’asseoir à côté des enfants tristes, écoutant patiemment le récit de leurs malheurs. Quand les pleurs provenaient de motifs futiles — un caprice auquel on avait refusé de céder, par exemple — le petit homme se contentait de froncer ses épais sourcils, en signe de réprobation, avant de disparaître comme il était apparu. Lui n’intervenait que pour les choses sérieuses, les cas importants. Et même si à cinq ans la notion d’importance est toute relative, on est déjà assez grands pour comprendre quand on a fait une bêtise, et pourquoi cela a mis les parents en colère.

J’avais eu beau me moucher des dizaines de fois, aussi fort que mes jeunes poumons me le permettaient, je n’ai jamais vu apparaître Chasse-Regrets. Et en grandissant j’ai compris qu’il n’était qu’un mensonge de plus des adultes, à ranger à côté du père Noël ou de la Petite Souris… Toutes ces belles légendes destinées à enjoliver un monde trop triste pour les enfants.

Mais la nuit dernière, pour la première fois de ma vie, je l’ai vu.

À vingt-trois ans.

Cette nuit-là je n’étais pas la seule à pleurer, le ciel aussi était inconsolable. J’avais quitté la chambre à coucher pour le canapé du salon ; Thomas devait se lever tôt le lendemain matin, pas question de gêner son sommeil. J’étais calée entre les coussins, les genoux repliés sur la poitrine, à contempler le tapis de kleenex qui gagnait en volume à chaque tour d’aiguille, quand soudain le tas de mouchoirs s’est soulevé, d’un coup, sans prévenir. Le petit homme en a émergé, chassant d’un revers de la main les quelques flocons de papier froissé du rebord de son melon.

— Voilà ! Voilà ! s’exclama-t-il en me lançant un regard furieux. Pas la peine de se moucher autant, trois fois suffisent ! Tu aimerais, toi, qu’on tambourine cinquante fois à ta porte quand on te rend visite ?
— Je… Désolée… balbutiai-je, prise de court.
— Ça va, il n’y a pas de mal, répondit-il, plus calmement. Je suis plus en pétard contre la RATP que contre toi, à vrai dire. Ces maudits transports en commun sont toujours en retard !
— La RATP ? répétai-je, interloquée.
— Le Réseau Astral de Transport Public. Y a pas plus fainéants que ces gens-là ! Toujours en grève, à quémander trois sous, ou une retraite avancée ; est-ce que j’en parle, de la retraite, moi ? Et pourtant, à mon âge… Enfin bref, je ne suis pas venu pour te faire part de mes plaintes, mais pour écouter les tiennes. Vas-y, ma belle, je suis tout ouïe…

Je pris une grande respiration, et entre deux sanglots, me confiai :

— C’est… C’est mon père… Il me manque tellement depuis qu’il n’est plus là… J’aurais tant voulu me réconcilier avec lui avant qu’il ne nous quitte… Si seulement j’avais su qu’il partirait aussi vite… Mais un cœur qui s’arrête, ça ne prévient pas…
— Ah ! s’exclama le petit homme. C’est toujours la même histoire : on pense toujours que notre vie sera meilleure sans les autres, mais c’est quand ils ne sont plus là qu’on se rend compte à quel point on se trompe…

Il sortit un calepin et un stylo plume de la poche de son imper, avant de reprendre :

— Depuis combien de temps ne lui avais-tu pas parlé ?
— Presque trois ans, répondis-je en reniflant. On était tellement proches quand j’étais petite, il jouait tout le temps avec moi, m’apprenait des tas de choses. J’étais sa petite princesse, la personne qu’il aimait le plus au monde…

Tout en m’écoutant, Chasse-Regrets consignait avec soin mes dires dans son calepin.

— Plus que ta mère, tu crois ? me demanda-t-il en levant les yeux sur moi.
— Je… C’est ce que je pensais, hésitai-je à répondre. Un père, c’est tout pour une gamine.
— Que s’est-il passé alors ?
— En grandissant, les rapports avec ma mère se sont dégradés. Elle passait son temps à me faire des reproches, tout ce que je faisais était mal. Elle n’aimait pas mes tenues, mes amies, ma façon de parler et de me comporter. J’aurais voulu que mon père me soutienne, qu’il me comprenne… Mais à son tour, il s’est braqué contre moi. Je… Il m’a tellement déçue que je ne lui ai jamais pardonné… J’ai quitté la maison peu de temps après avoir rencontré Thomas, et depuis je ne l’ai plus jamais revu…

Le calepin regagna la poche de l’imper, suivi du stylo plume.

— Entendu, conclut-il en ouvrant son pépin. La chose la plus importante, à présent : as-tu des regrets ?

À ces mots je fondis en grosses larmes ; il avait bien fait de prendre ses précautions.

— Vous ne pouvez pas savoir à quel point ! me lamentai-je. Je donnerais n’importe quoi pour pouvoir lui parler une dernière fois, lui dire à quel point j’ai été stupide et égoïste, à quel point je l’aime !
— Bien… commenta simplement le drôle de bonhomme.

Il déposa sa mystérieuse valise à mes pieds, me tendit un mouchoir délicatement parfumé et marqua un temps de silence, comme pour s’assurer de bien capter mon attention.
 
— Je t’offre cette valise, finit-il par dire. Elle contient tous tes regrets – et dieu sait si elle est bien remplie, au point de m’avoir coûté un supplément bagage lors de mon voyage, mais c’est un détail —. Tu ne pourras jamais t’en débarrasser, cette valise t’accompagnera toute ta vie. Mais tant que tu ne l’ouvriras pas, tes regrets y resteront enfermés, et ne viendront plus te tourmenter. Par contre, s’il te vient l’idée de l’ouvrir…

Chasse-Regrets replia son parapluie et consulta sa montre gousset :

— Je dois te laisser, sans quoi je risque de rater le prochain départ. Libre à toi de faire l’usage que tu entends de ce bagage, ma belle, mais sache que le moyen le plus sûr d’avancer reste encore de regarder devant soi, pas derrière. Tu embrasseras ta maman de ma part, une femme délicieuse…
 
Il disparut aussi vite qu’il était apparu.

Lorsque je me suis réveillée, ce matin, Thomas était parti au travail depuis longtemps. Il m’avait laissé un petit mot, sur la table basse, près du canapé :

Je déteste quand tu ne dors pas près de moi. À ce soir ma princesse. Je t’aime.

Il n’y avait pas de valise, pas de kleenex au pied de mon lit de fortune. Mais je n’avais pas rêvé pour rien ; j'avais compris. Compris qu'on pouvait faire des erreurs, compris qu'on pouvait les rattraper, avant qu'il ne soit trop tard. Avant qu'il ne reste que des regrets.

J'ai pris mon téléphone ; son numéro figurait toujours dans mes contacts. L'en effacer, c'était l'effacer de ma vie. Mais on n'efface pas un père. Le moment était venu de chasser les regrets :

— Allo, papa ? C’est… c’est moi. Je sais que ça fait longtemps, trop longtemps. On peut se parler ? J’ai tellement de choses à te dire…

Le soleil était déjà levé, une journée radieuse s’annonçait.

[Ari]

Coucou,

Ca m'a l'air d'un chouette texte, je suis surprise que personne ne l'ait commenté ! Du coup me voici . Je commence au fil de la lecture, sachant que l'écriture est très bonne, c'est de l'archi-chipotage :

Et même si à cinq ans la notion d’importance était toute relative, on était déjà assez grand pour comprendre quand on avait fait une bêtise

J'aurais mis "grands"... dans l'idée que la narratrice parle d'elle et de sa fratrie ? Ou alors si c'est une vérité générale, "à cinq ans on est assez grand", j'aurais mis du présent.

Et en grandissant j’ai compris qu’il n’était qu’un mensonge de plus des adultes, à ranger à côté du père Noël ou de la petite souris…

Pourquoi le "et" ? Ca ne coule pas de source... J'aurais préféré sans.

Thomas devait se lever tôt le lendemain matin, pas question de gêner son sommeil

Ces temps-ci je lis plein de "Thomas" dans les textes des uns et des autres et comme c'est le nom de mon chéri... C'est d'autant plus facile de s'identifier !

Pas la peine de moucher autant, trois fois suffisent !

de te moucher autant ?

— La RATP ? répétai-je, dans l’attente d’une explication.

Le "dans l'attente d'une explication" fait un peu autoritaire et est inutile...

Je pris une grande respiration, et entre deux sanglots, me confiai-je :

Tu n'es pas au sein du dialogue, pas de raison d'inverser le sujet et le verbe : "je me confiai :"

Le calepin regagne la poche de l’imper, suivi du stylo plume.

Je vois pas tellement de raison d'utiliser le présent... "regagna" ?

Par contre, s’il te vient l’idée de l’ouvrir…

Mais euh... Tu peux pas laisser cette phrase en suspens ! c'est quoi la suite ???

Il n’y avait pas de valise, pas de kleenex au pied de mon lit de fortune. Mais je n’avais pas rêvé pour rien ; le moment était venu de faire ce que j'aurais dû faire depuis longtemps. J'ai pris mon téléphone :

— Allo, papa ? C’est… c’est moi. Tu vas bien ? J’ai beaucoup de choses à te dire, si tu veux bien…

Le soleil était déjà levé, une journée radieuse s’annonçait.

Je suis presque un petit peu frustrée de cette fin... J'avais envie de voir comment elle gérerait son deuil... C'est encore mieux que le père ne soit pas mort mais peut-être que j'aurais préféré que ce soit annoncé plus en douceur... En même temps c'est souvent un +, dans les nouvelles, d'avoir une chute un peu abrupte... Mais moi ça m'a un petit peu gênée.


Au total :

J'ai adoré ton récit.
C'est très très bien écrit sur le plan de la forme... Et sur le fond, il pourrait servir de conte thérapeutique, pour enfants... ou pour adultes... J'ai adoré le personnage de Chasse-Regrets, bien décrit, bien imagé ; et la façon dont il lui apparaît.

Merci beaucoup pour ce récit qui ne risque pas de sortir de si tôt de mes pensées...

[david_hum]

Superbe texte. Moi aussi je suis conquis.
J'aime le mystère de l'histoire, le fond...
Tout est bon. C'est un super mythe que tu nous décrit la. Un texte qui me fait aussi réfléchir.
Merci!

[Léilwën]

Coucou Oli,

Désolée pour le délai, j'ai vu que tu avais publié mais j'étais occupée par le blind texte... 

Alors, comme d'hab, au fil du texte :

d’un bleu nuit un peu passée

=> -e (c'est le bleu nuit qui est "passé")

ou de la petite souris

=> majuscules au nom du personnage imaginaire

Toutes ces belles légendes destinées à enjoliver un monde trop cruel pour les enfants.

=>je trouve le terme "cruel" un peu fort... "pragmatique" ? ou autre ?

Cette nuit-là je n’étais pas la seule à pleurer, le ciel aussi était inconsolable.

  => je fais souvent ce parallèle là aussi

Thomas

=> il y a beaucoup de Thomas dernièrement dans les récits du MDE... quel tombeur !

le tas mouchoirs

=> il manque un "de" ?

prise de cours

=> courT

La RATP ? répétai-je, dans l’attente d’une explication.
— Le Réseau Astral de Transport Public.

=>

me confiai-je

=> "je me confiai", ou "me confiai" tout court, tu n'es pas dans une incise !

lui avant qu’il nous quitte

=> NE nous quitte ?

Il m’a tellement déçu

=> +e

Et à la fin je ne comprends pas... son père n'était pas mort ??!

Mais un cœur qui s’arrête, ça ne prévient pas…

Ou alors vraiment tout n'était qu'un rêve ??

C'était sympathique à lire ! Ce serait chouette qu'il existe vraiment ce "Chasse-Regrets" 

A bientôt !

[Oli_Martian]

Merci à toutes et tous pour votre lecture et vos commentaires ! 
Pour répondre à chacun(e) :

@Ariane
Un grand merci pour tes corrections, je les ai appliquées, c'est bien mieux.
C'est fou de voir combien d'erreurs je peux laisser passer malgré les x lectures/réécritures/passages au correcteur ! Le problème est que je me concentre un peu trop sur le rythme et l'harmonie des mots et pas assez sur l'orthographe : encore un truc à travailler, donc 

Citer
Par contre, s’il te vient l’idée de l’ouvrir…
Mais euh... Tu peux pas laisser cette phrase en suspens ! c'est quoi la suite ???

Pour moi la suite se déduisait d'elle-même : les regrets sont enfermés dans une valise ; ils y restent tant qu'on ne l'ouvre pas (et donc en sortent et viennent nous tourmenter si on l'ouvre).
L'idée est précisée dans la phrase qui suit :

Libre à toi de faire l’usage que tu entends de ce bagage, ma belle, mais sache que le moyen le plus sûr d’avancer reste encore de regarder devant soi, et pas derrière.

Comprendre : on fait tous des erreurs, rien ne sert de se martyriser avec les regrets, mieux vaut tirer partie de ses erreurs pour avancer. Et donc laisser la valise fermée 
Concernant la fin, j'ai ajouté quelques phrases pour l'amener plus en douceur.
Par contre le sujet du texte étant "prenons la peine de dire aux gens qu'on les aime avant qu'il ne soit trop tard", il était capital pour moi que le rêve soit une prise de conscience de la narratrice quant à ses rapports avec son père, encore vivant.
Merci encore pour tes remarques constructives et tes compliments qui me touchent beaucoup !

@David
Merci pour ton commentaire enthousiaste ! C'est un texte assez personnel, chose que j'ai peu l'habitude de publier, ravi qu'il t'ait touché 

@Léilwën
Merci beaucoup pour ton retour et tes corrections ; comme écrit plus haut, j'ai beau lire et relire je laisse toujours passer des erreurs, à moi de faire encore plus attention  J'ai corrigé en tenant compte de tes remarques.

Et à la fin je ne comprends pas... son père n'était pas mort ??!
Citer
Mais un cœur qui s’arrête, ça ne prévient pas…

Ou alors vraiment tout n'était qu'un rêve ??

Comment je vois mon texte : la narratrice est fâchée avec son papa et en soufre ; un rêve lui fait prendre conscience qu'elle doit lui dire qu'elle l'aime avant que les aléas de la vie (comme un cœur qui s'arrête) ne l'empêchent de le faire, ne lui laissant que des regrets. La raison invoquée du décès peut laisser entendre que le père soufre de problèmes cardiaques, par exemple...

Il n’y avait pas de valise, pas de kleenex au pied de mon lit de fortune. Mais je n’avais pas rêvé pour rien ;

Cette phrase confirme qu'il s'agissait bien d'un rêve.
Désolé si le propos n'est pas clair, ce texte est assez personnel et très différent de ce que je publie d'habitude, d'où certaines maladresses, comme la fin trop expéditive qui peut prêter à confusion (mais que j'ai légèrement retravaillée en tenant compte de vos avis).

Désolée pour le délai, j'ai vu que tu avais publié mais j'étais occupée par le blind texte...

Tu n'as sûrement pas à t'excuser, déjà que vous êtes tous bien sympas de prendre du temps à lire, commenter, corriger, suggérer, il serait quand même malvenu que les auteurs se plaignent de ne pas être lus dans la minute 
Perso je n'ai même pas fini de lire toutes les participations du blind texte, dont la tienne, sur laquelle je ne manquerai pas de donner mon modeste avis 
Merci encore !

[Loïc]

Salut salut !

Il portait toujours le même imperméable, d’un bleu nuit un peu passé,

Pour rendre la phrase plus efficace, me semble que tu peux te passer de la première virgule et du "d'un".
Cela dit ça rend pas forcément la même ambiance.

Un peu trop de virgules avant des "et" à mon gout x)

le petit homme se contentait de froncer ses épais sourcils, en signe de réprobation, avant de disparaître comme il était apparu.

Les virgules hachent beaucoup la lecture ici, ça rend pas très bien je trouve.

Et même si à cinq ans la notion d’importance était toute relative, on était déjà assez grands pour comprendre quand on avait fait une bêtise, et pourquoi cela avait mis les parents en colère.

Au présent de vérité générale ?

J’avais eu beau me moucher des dizaines de fois, aussi fort que mes jeunes poumons me le permettaient

Première virgule en trop à mon avis

J’avais eu beau me moucher des dizaines de fois, aussi fort que mes jeunes poumons me le permettaient, je n’ai jamais vu apparaître Chasse-Regrets. Et en grandissant j’ai compris qu’il n’était qu’un mensonge de plus des adultes, à ranger à côté du père Noël ou de la Petite Souris… Toutes ces belles légendes destinées à enjoliver un monde trop triste pour les enfants.

Mais la nuit dernière, pour la première fois de ma vie, je l’ai vu.

À vingt-trois ans.

Bon passage

Tu aimeras, toi, qu’on tambourine cinquante fois à ta porte quand on te rend visite ?

aimerais, non ?

quand ils ne sont plus là qu’on se rend compte à quel point on se trompe…

un seul point ?

Belle fin !
J'ai bien aimé ! J'ai trouvé que tu racontais l'histoire avec douceur et efficacité, du coup j'ai passé un bon moment.

Et du coup, serais-tu d'accord pour qu'une lecture en soit faite dans le cadre de l'audiothèque du MdE ?

[Oli_Martian]

Salut Loïc,
je te remercie pour ton passage et tes remarques
J'ai procédé aux corrections, sauf pour quelques ponctuations censées poser un rythme qui me convient.

Et du coup, serais-tu d'accord pour qu'une lecture en soit faite dans le cadre de l'audiothèque du MdE ?

Honte à moi, je n'avais pas vu que cette rubrique existait sur MdE 
Bien sûr je suis d'accord, pas de soucis.
Merci pour ton retour, à bientôt !

[Claudius]

Coucou, à mon tour de venir vers toi et déguster ce chasse-regrets, un peu tard j'ai passé quelques jours sans commenter beaucoup.

C'est délectable, plein de l'innocence d'un enfant au début, puis la découverte des "mensonges" des grands, pour entrer dans la vie et se rendre compte que l'on a accumulé les erreurs.

Heureusement il n'est pas trop tard, et j'ai bien aimé cette fin... elle me touche parce que je m'y retrouve, sauf que la fin pour moi était différente, il était trop tard.

J'aime beaucoup ce texte qui semble être au départ un conte et qui renvoie vers la réalité, une belle morale pleine d'amour et de pardon.

 

[Sundaysuki]

J'ai eu une larme sur le point de tomber.

Ce texte est très beau, ça donne envie d'en lire plus et en même temps il se suffit à lui même je trouve.
C'est poétique, avec une morale bien présente qui donne envie de suivre son exemple et de rattraper nos erreurs avant d'avoir des regrets.
En conclusion, j'ai beaucoup aimé.

[Oli_Martian]

@Claudius :
merci pour tes compliments, sache qu'ils sont très appréciés 

elle me touche parce que je m'y retrouve, sauf que la fin pour moi était différente, il était trop tard.

Pour moi aussi, malheureusement, et ce n'est pas étranger à mon besoin d'écrire ce texte.
Merci encore pour ton retour.

@Sundaysuki :
Content que ce texte t'aie touchée ;  j'écris rarement des choses aussi personnelles, je ne savais pas comment il serait accueilli et je suis surpris des retours 
Merci  beaucoup !

[Fried]

Hello,
Celà commence comme un conte pour enfant et en fait c'est un rêve d'adulte. Une belle histoire qui peut nous faire prendre conscience de l'importance de nos relations familiales. J'aime beaucoup cette fin qui positive, c'est très bien écrit. Bravo

[Oli_Martian]

Merci m'sieur Fried pour la lecture et les compliments, qui font toujours plaisir 
A bientôt !

[tim gab]

je ne vais pas être très constructif je le crains, (mais les corrections ont déjà étaient faites )
donc je vais simplement te dire bravo, c'est simple, vivant, plein d'émotions sans être trop dans le pathos.
un texte très réussi.

[Oli_Martian]

Hello tim gab,
merci beaucoup pour ton retour  Chaque commentaire reçu pour ce texte a un goût particulier pour moi, merci de m'avoir laissé le tien.