Et c'est parti
- "Elle ne distingue qu’avec peine les médecins en blouse blanche, bloc-notes à la main, qui l’observent" j'aurais plutôt tourné ainsi :
" Elle distingue à peine les médecins en blouse blanche qui l'observent, bloc-notes à la main"
- "qu’à un jour pluvieux" plutôt " qu'au jour pluvieux"
- "Mais la chambre, aussi spacieuse soit-elle" encore un subjonctif

plutôt "aussi spacieuse était-elle" ou "pour spacieuse qu'elle était"
- "qu’avec les badges des médecins" qu'avec "le" badge des médecins, j'imagine ils en ont un chacun
- tu dis qu'elle n'est pas sure de pouvoir parler. Pourtant un peu après elle discute avec le médecin tranquillement sans qu'il soit surpris ce qui laisse entendre qu'il l'a déjà entendu parler. Du coup point à clarifier.
- "Sans savoir pouvoir, cela la gêne." sans savoir pourquoi
- " nous trouverons un moyen de vous y forcer." oui d'ailleurs pourquoi ne pas l'avoir fait de suite ? L'insémniation artificielle existe déjà aujourd'hui après tout.
- "elle ne veut pas connaitre la même douleur que ceux qui s’étaient fait tirer dessus." assez bancale/dissonnate comme phrase je trouve
- "elle ne veut plus jamais connaitre ses longues heures solitaires à errer dans les couloirs." plutôt "ces longues heures"
- "rien d'autre que leurs baisers et leurs caresses n'existent" j'aurai plutôt dit " plus rien d'autre n'existe que leurs baisers et leurs caresses"
- "Elle avait une relative liberté tant qu'elle était avec Holden, elle sera maintenant surveillée" plutôt un point qu'une virgule, marquer une vraie pause entre les deux idées
- oh merde quand elle commence à plus rien ressentir pour Holden j'avoue..ca m'a fait un pincement, la voir ainsi défaite
- "Nihah disait peut-être la vérité." reste au présent c'est mieux " dit"
- "Les lattes du sommier lui rentrent dans le dos" je vais compter mais j'ai l'impression que c'est la troisième fois que tu l'évoque, ça fait un peu lourd je trouve. Que tu insistes sur les murs blancs colle clairement avec l'ambiance, mais l'histoire des lattes..moins.
Je vais pas te mentir, j'ai flairé l'histoire dès le début. Je le sentais à des kilomètres, sans doute le titre. Mais ca ne m'empêche clairement pas d'adorer l'idée.
Le côté sans émotion est bien rendu. Et je dis ça en toute connaissance de cause, m'étant également frotté à ce style (et diable que c'est compliqué). J'aime beaucoup qu'elle en vienne à se considérer autre chose qu'une humaine, on croirait lire une extraterrestre c'est intriguant/un peu perturbant et c'est ce qui fait tout l'intérêt du texte.
J'aime beaucoup les paragraphes-dialogues, avec les réactions courtes. Ca donne vraiment du dynamisme au texte.
La fin...mmmhhh je m'en doutais aussi à vrai dire. Parce que quel moyen pour un prisonnier de s'évader quand il ne peut quitter ses murs ? la folie. Ou la mort. Et tout conduit à son suicide. Du moins sa tentative.
Est-ce que la fin est rapide ? Je ne sais pas trop. Abrupte oui, mais ca sort du classique " elle découvre qu'en fait il n'est pas l'homme qu'il croit" et j'apprécie. Donc ca me va personellement.
Le point majeur que je souligne déjà plus haut c'est : on a déjà moyen de concevoir des enfants in vitro, on a la fécondation artificielle. Pourquoi tant s'embêter ? C'est la seule chose qui me chagrine à vrai dire, mon esprit scientifique hélas^^
Conclusion : à retravailler effectivement, corriger un peu le style parfois. La fin si elle ne te convient pas. Mais joli texte, une belle idée de base et une conclusion émouvante. Réussi.
EDIT : j'ai lu les commentaires des autres, je vois qu'Ambriel a eu le même réflexe que moi

et j'ai aussi pensé à la chronologie, mais pour le coup c'était moins frappant.