Hey de lui j'ai lu (après que le Prix Nobel lui été discerné, sinon avant j'le connaissais pas du tout
) :
Raga : Approche du continent invisiblePrésentation de l'éditeur :On dit de l'Océanie qu'elle est le continent invisible. Invisible parce que les voyageurs qui s'y sont aventurés la première fois ne l'ont pas aperçue et, parce qu'aujourd'hui elle reste un lieu sans reconnaissance internationale, un passage, un territoire qui a fait rêver bien des explorateurs qui risquèrent leur vie pour l'atteindre et essayer d'en cartographier les contours. J.M.G. Le Clézio n'avait pas imaginé que le mythe rejoignait la réalité : il découvre l'immensité de l'océan, les myriades d'îles, d'îlots, d'atolls. De ce continent fait de mer plus que de terre, il s'approche, découvrant archipels, valeurs émergées des profondeurs, récifs coralliens. Dans ce récit où le réel et l'imaginaire s'entrelacent, où le poème affleure, J.M.G. Le Clézio nous invite à la découverte de la culture océanienne, au repérage au moyen des étoiles, à la méditation sur l'immensité de la mer, à l'amour des mères qui protègent leurs enfants dans la tempête. Voyage initiatique, approche de la beauté vers l'humanité, ce texte ouvre une réflexion et une critique de la mondialisation qui vient mettre en péril l'harmonie d'une civilisation précieuse mais fragile.
Il décrit son séjour au Vanuatu, dans l'île de Pentecôte (là où se déroule entres autre le
Le saut du Gaul (l'ancêtre du saut à l'élastique) )
Je dois dire que j'ai beaucoup aimé il décrit le Vanuatu d'un façon poétique en partageant les légendes de l'île en racontant l'histoire des personnes qui vivaient autour de lui d'une façon simple et touchante.
J'ai particulièrement apprécié cet absence d'euro-centrisme teinté de condescendance paternalo-colonialiste que j'ai pu lire chez certains auteurs qui parlent du Pacifique.
Et quand on a une mère qui vient du Vanuatu çà fait du bien !
Voilà je n'ai lu que ce roman de lui mais je pense en lire d'autre comme "L'africain" qui m'attire assez =)