Personnellement, moi je me force à mettre des hommes :')
Après, une héroïne qui ce laisse balader, bon... c'est chaud. Surtout si c'est l'héroïne, elle es censé être présente...
J'aurais juste une seul chose à te dire: pourquoi tu n'arrive pas à écrire des femmes fortes? Essaye plutôt de d'abord faire un travail sur toi, pourquoi donner que des rôles de pouvoir et de décision à des hommes? Pourquoi tu peut pas y voir une femme?
C'est bien de prendre conscience d'un soucis, mais essaye de travailler sur toi, sur pourquoi tu n'arrive pas, c'est peut être du à ta vision de la femme, de tes expériences avec. (je suis un peu maladroite mais j'espère que tu comprend) J'ai moi même ce soucis avec les hommes, donc ^^"
Bonjour Plume dange,Du coup je me pose une autre question, est-ce que c'est nécessairement un parti pris féministe que de créer un personnage féminin fort et de le mettre au centre de l'histoire ?
Je trouve que tu poses une question importante, la littérature féministe propose des femmes de caractère qui jouent un rôle important dans le déroulement de l'histoire ; cependant celles-ci le font par choix, selon moi.
Prendre l'engagement de décrire une femme qui s'engage à faire vivre le récit, je crois aussi que c'est quelque part une femme différente des autres, car je crois que plus une femme s'affirme, plus elle porte ses valeurs et son idéal selon ses motivations propres, celles-ci lui appartiennent pleinement (elles ne lui sont pas déléguées par d'autres, c'est la liberté !), plus elle sera différente des autres.
Il y a des femmes sur ce forum qui écrivent, peut-être auront-elles un avis différent du mien, et pourront te donner leur regard sur leur propre expérience !
Du coup je me pose une autre question, est-ce que c'est nécessairement un parti pris féministe que de créer un personnage féminin fort et de le mettre au centre de l'histoire ?
Enfin, pour moi c'est pas mal que les clés de résolution ne viennent pas que du personnage principal, sinon les autres deviennent trop secondaires et perdent en utilité.
Dans un sens, faire une femme forte, juste pour être féministe, n'est pas dans un sens faire le contraire?
Salut Plume dange
Je ne trouve pas que c'est un parti pris féministe. Je trouve qu'il peut y avoir autant de diversité dans des personnages qu'il y en a en vrai entre tous les individus peuplant, qui ont peuplé, et qui peupleront cette planète.
Aussi, je ne trouve pas que d'avoir un personnage qui est une femme forte signifie que tu as un parti pris féministe. ça reviendrait à dire que les femmes fortes existent que depuis que le féminisme existe. A mes yeux, il y a toujours eu des femmes fortes, comme il y en a eu des faibles, et cela va de même pour tous les autres sexes.
Si on en croit certains auteurs, ce serait même plutôt le contraire. Dans son cours sur l'écriture fantastique, Brandon Sanderson aborde le fait d'écrire des personnages du sexe opposée. Pour lui un des travers à éviter est justement de créer uniquement des parangons avec ses personnages de sexe opposée puisque ça crée des personnages superficiel.
Après si c'est un personnage complet fort avec ses faiblesses, je pense pas. Je pense même que ce peut être détrimental pour l'oeuvre de vouloir y ajouter un message féministe. Après c'est comme tout, si c'est bien fait, ça passera...
Sinon concernant le fait de changer le sexe d'un personnage, je le fait souvent quand je décide de son rôle dans l'histoire, mais une fois qu'il est écrit c'est pas possible pour moi. Pour moi si un personnage a son sexe interchangeable sans modifier un seul dialogue ou une seule description c'est qu'il était soit trop secondaire, soit mal écrit.
derrierelemiroir: Tu le dit cependant tellement mieux que moi x'D Donc je t'en remercie :)arf non pas du tout :oxo:
En fait je pensais au fait de se forcer à créer ce genre de personnages, qui pour moi pourrait être problématique. Ce ne serait pas la présence du personnage qui fait le parti pris, mais plutôt l'intention derrière.mmh je comprends un peu mieux, même si je ne comprends pas pourquoi tu veux te forcer à créer un personnage?
Aussi, je ne trouve pas que d'avoir un personnage qui est une femme forte signifie que tu as un parti pris féministe. ça reviendrait à dire que les femmes fortes existent que depuis que le féminisme existe. A mes yeux, il y a toujours eu des femmes fortes, comme il y en a eu des faibles, et cela va de même pour tous les autres sexes.
Oui, j'irai même plus loin en disant qu'une femme qui s'affirme n'est pas nécessairement féministe.
Cependant une femme soumise n'est pas tout à fait féministe, enfin dans les grandes lignes...
Simplement parce que je me dis qu'en tant que femme/fille c'est un peu dommage de "laisser le beau rôle" à des personnages masculins vu qu'il y a déjà beaucoup plus de personnages masculins "intéressants" dans la littérature existante.
C'est certainement très bête voire un peu niaiseux :/
Cependant une femme soumise n'est pas tout à fait féministe, enfin dans les grandes lignes...mmh je ne pense pas qu'on puisse dire qu'elle ne le soit pas. Être féministe, c'est aussi une question de conviction, pas seulement de comportement. Si tu es quelqu'un qui a de la peine à s'imposer, mais que tu penses avec conviction que tous les individus du monde ont les mêmes droits, ça pourrait faire de toi quelqu'un de soumis et de féministe
"L'idée serait que ça peut être trop difficile dans la peau de quelqu'un du sexe opposé pour l'écrire correctement ? (c'est une vraie question, pas de la rhétorique)."'
Alors, je suis pas d'accord (désolé j'ai tilt à sa)
Car déjà, en quoi être d'un autre genre nous empêcherais d'écrire sur un autre genre?
Déjà, il n'y à pas que femme et homme, et même si on prend que les deux, un homme peut ce sentir femme et inversement.
Pour moi, sa n'a rien à voir.
Sa dépend de ces expériences, de sa vision du monde. Du message, quel es le message de ton texte? La es la vraie question, veut tu parler du fait d'être dans un pays qu'on connait pas, ou on es perdu, comment prendre ses repères? L'héroïne que tu cite es alors parfaite !
Il faut penser à tes personnages comme de vraie personnes, en fonction de leur vécu, ils vont avoir des réactions différente, nous somme d'accord? Mais le fait que tel personnage prend tel choix, ne veut pas dire que tu es forcément d'accord avec celui ci, tout dépend de comme tu décrit ce choix.
Si tu veut que ton livre soit féministe, c'est bien ok d'accord, mais dans le féminisme c'est pas juste mettre des femmes fortes contre des hommes sinon sa aurait aucun sens, peut être qu'au lieu de penser si ton livre es féministe ou pas, essaye plutôt d'écrire une bonne histoire, de travailler le message que tu veut y transmettre. Et tu verra, qu'importe si il y à des femmes ou non, qu'importe si ce sont des hommes fort qui prend des décisions ou pas, tu va l'écrire de manière à dire ta pensée, pense surtout à te relire, et si toi même tu trouve que sa va pas, change, change ta façon de le dire, une formulation peut tout changer.
Simplement parce que je me dis qu'en tant que femme/fille c'est un peu dommage de "laisser le beau rôle" à des personnages masculins vu qu'il y a déjà beaucoup plus de personnages masculins "intéressants" dans la littérature existante.
C'est certainement très bête voire un peu niaiseux :/
Oooh je vois. Non c'est pas du tout bête ni niaiseux, et je crois que je comprends enfin ta question.
Mon conseil serait de ne pas créer ton personnage en fonction de ce que ton sexe te "dicterait" de faire, mais en fonction de son utilité dans ton histoire. Après, si tu penses que la manière dont tu construits tes personnages et leurs relations confère un message sexiste, et que ça ne te convient pas, tu peux changer ces relations évidemmentCiterCependant une femme soumise n'est pas tout à fait féministe, enfin dans les grandes lignes...mmh je ne pense pas qu'on puisse dire qu'elle ne le soit pas. Être féministe, c'est aussi une question de conviction, pas seulement de comportement. Si tu es quelqu'un qui a de la peine à s'imposer, mais que tu penses avec conviction que tous les individus du monde ont les mêmes droits, ça pourrait faire de toi quelqu'un de soumis et de féministe
Oui, j'irai même plus loin en disant qu'une femme qui s'affirme n'est pas nécessairement féministe.
Cependant une femme soumise n'est pas tout à fait féministe, enfin dans les grandes lignes...
ça m'intrigue, en quoi ne serait-elle pas féministe dans ce cas ? :)
Oui, j'irai même plus loin en disant qu'une femme qui s'affirme n'est pas nécessairement féministe.
Cependant une femme soumise n'est pas tout à fait féministe, enfin dans les grandes lignes...
ça m'intrigue, en quoi ne serait-elle pas féministe dans ce cas ? :)
Parce qu'elle ne se laisse plus dominer par ses passions, réussit à vaincre le mal avec sa propre force, etc.
Je pense que les femmes de caractère, de par leurs particularités, apportent au féminisme quelque chose que n'ont pas les autres femmes. Une femme que l'on confond avec une autre ne serait donc pas féministe.
:\? C'est ma vision à moi, peut-être à tort ? Ça n'exclut pas différents points de vue.
oui et heureusement, souvent les deux sont connectés
Oui, j'irai même plus loin en disant qu'une femme qui s'affirme n'est pas nécessairement féministe.
Cependant une femme soumise n'est pas tout à fait féministe, enfin dans les grandes lignes...
ça m'intrigue, en quoi ne serait-elle pas féministe dans ce cas ? :)
Parce qu'elle ne se laisse plus dominer par ses passions, réussit à vaincre le mal avec sa propre force, etc.
Je pense que les femmes de caractère, de par leurs particularités, apportent au féminisme quelque chose que n'ont pas les autres femmes. Une femme que l'on confond avec une autre ne serait donc pas féministe.
:\? C'est ma vision à moi, peut-être à tort ? Ça n'exclut pas différents points de vue.
Je pense que je vois l'idée... Mais je pense personnellement (ça n'engage que moi bien entendu) qu'il n'y a pas besoin d'avoir un "caractère bien trempé" pour être féministe, et que ce sont les idées qui comptent, pas le comportement :)
Je suis d'accord avec toi, Plume dange, je ne parlais pas tellement de force de caractère, plutôt de particularité.
« Être différente des autres », pour moi, cela ne veut pas rien dire, c'est ce qui fait la force de la personne, donc j'y vois une forme de féminisme, une forme de liberté (je ne suis pas comme les autres, et je l'affirme).
Je te dis vraiment le fond de ma pensée sur un sujet qui compte à mes yeux, je me demande si ce n'est pas la particularité d'une femme qui fait sa personne affirmée par elle-même, à sa façon, c'est ce que j'aime en le féminisme personnellement.
Bonsoir,
Je sais pas si j'aurai grand chose à apporter mais juste pour dire que oui je trouve la question intéressante et plutôt délicate.
J'ai beaucoup de mal avec les expressions "femme forte" et "femme faible", il n'y a vraiment que ces options-là ? J'ai l'impression que rien qu'en utilisant ces concepts on est très très loin de s'extraire du sexisme (et de base, très loin de créer des personnages réalistes). Je me doute que vous les utilisez pour simplifier le propos mais c'est du coup pour moi impossible de répondre en utilisant ce genre de termes. On reste dans un champ lexical de combat, de domination / soumission, du coup pour moi on ne s'extrait pas du monde du sexisme. Paradoxalement pour moi la meilleure façon de s'éloigner des clichés c'est peut-être comme le disent certains de construire son personnage en fonction d'autre chose, de l'histoire, de surtout le rendre réaliste, nuancé, intéressant et vraiment personnalisé. Par contre ça me semble effectivement très utile de faire comme ce que tu fais :) , c'est à dire de temps en temps prendre du recul et regarder un peu de l'extérieur ce que ça peut donner comme image, et corriger certains traits si besoin. Parce que oui bien sûr on peut écrire l'histoire qu'on veut sans se soucier de ces questions-là ; cela dit oui on a ce risque de véhiculer des messages même s'ils n'étaient pas souhaités au départ. Du coup je trouve ça toujours intéressant de jeter un oeil aux messages qui risquent de passer de façon non désirée. Je pense quand même qu'un personnage vraiment bien investi, que tu peux "sentir", dans la peau duquel tu peux te plonger, a forcément une personnalité intéressante et dépasse les clichés (mais c'est peut-être une illusion de ma part).
Après au-delà d'un unique personnage ça me semble être des dynamiques de groupe, il n'y a que trois personnages dans ton roman ? Tout ne reposera pas sur eux, je pense que c'est aussi l'ensemble de l'oeuvre, même les personnages les plus secondaires / tertiaires / quaternaires... participeront à véhiculer des images. Bon c'est clair que les personnages principaux (je n'ai plus l'habitude de raisonner avec un seul personnage principal ^^ ) vont être déterminants, être dans la tête d'une cruche pendant plusieurs centaines de pages c'est claustrophobogène ^^ . Le fait que les personnages masculins aient + de présence ne rend pas non plus l'oeuvre nécessairement plus sexiste, s'ils sont eux-mêmes très humains et non clichés. Ce que je veux dire c'est que le sexisme ne se joue pas que dans la création des personnages féminins à mes yeux, c'est vraiment sur l'ensemble du tableau et au sein des hommes également. Je suis pourtant d'accord avec toi, ça me déçoit un peu de délaisser les femmes quand on voit que bien souvent elles sont déjà sous-représentées...
Après, une dernière chose : tes personnages vont sur certains points (leur psychologie notamment, je crois) véhiculer des images sur les hommes et les femmes ; sur d'autres points ils transmettront plutôt des positions sociales dans ton univers. Ce que je veux dire c'est que si tu dépeins un univers où les femmes ont peu de pouvoir, ce n'est pas humiliant pour elles de prendre peu de décisions et d'être en position de difficulté. Je pense que ça peut être intéressant de dissocier d'une part ce qui est lié à ton univers et d'autre part ce qui est lié au caractère des personnages. Et enfin, même les choses liées à leur caractère, tu peux dans ta façon de les raconter ne pas forcément les approuver.
Pour ce qu'écrivait Brandon Sanderson :
Il s'est lui-même plongé de façon approfondie dans des personnages féminins, que j'ai trouvés plutôt réussis et nuancés, donc je ne pense pas qu'il disait que c'était trop risqué ! mais peut-être qu'il ne fallait justement pas chercher à en faire des symboles de quoi que ce soit.
Salut,
Ma petite contribution perso, à prendre avec des pincettes, vue que je suis un affreux goujat misogyne.
Dans mes histoires, il y a beaucoup de femmes, bon il est vrai qu’elles ont des rôles importants… mais disons spéciaux.
Ce que j’ai remarqué c’est qu’en général elles partent de très bas, voire de très, très bas. Mais elles évoluent jusqu’à prendre leur destin en main, par contre mes personnages masculins stagnent, ils ont en règle générale une progression linéaire.
Mes personnages masculins sont moins complexes, ils agissent sans trop se poser de questions. :guillaume:
Mes femmes… elles, elles doivent subir, analyser la situation, trouver des biais pour agir. :kei:
Là où les hommes renversent la table… les femmes la débarrassent, souvent avec le sourire, mais le résultat est là… d’un coté des débris de la vaisselle cassée, de l’autre côté de l’ordre et de l’efficacité.
Donc trouver une solution féminine est souvent plus complexe.
Et puis c’est si amusant de les torturer. >:D
Oui, c'est vrai que ce n'est pas parce que ce n'est plus le personnage principal qu'elle n'a plus aucune valeur, je me disais surtout que je suis tombée dans le cliché du personnage féminin "passif".Tu sais, je ne pense pas qu'il faille généraliser comme ça. Sur les clichés. Derrière les clichés souvent il y a une réalité trompeuse. Je ne suis pas de celles qui pensent que les femmes soient réellement passives et quand bien même, cette "passivité" n'est pas neutre, elle peut déclencher bien des choses, donc pour moi il faut se méfier du mot cliché et de cette réalité que quelques fois, il masque. En fait, pour moi, tout dépend de la profondeur de ton histoire, de la profondeur que tu sauras donner à tes personnages. Peut-être aussi, que les personnages ont leur vie propre et quelque part ce personnage t'échappe pour aller vers une direction que tu n'avais pas prévue et puis au fil de l'histoire tant que tu n'as pas mis le point final, peut-être tu ne sais pas ce qu'il va advenir de lui.
(je peux dire tu ?)
Dans ce cas de figure, est-ce que tu n'as pas peur que ce soit un risque de saboter l'histoire, ou que ça ait l'air artificiel ? J'ai pensé à transformer un des personnages masculins en fille (d'ailleurs à la base ça devait être une fille et j'ai changé d'avis en cours de route), et rien à faire, dans ma tête ça ne collait pas du tout et je n'arrivais pas à l'écrire en tant que fille. Des astuces pour ça ? (désolée si j'en demande trop :-[) Dans mon cas c'est difficile de "muscler" les personnages féminins, par rapport à leur rôle dans l'intrigue... mais pour des projets futurs j'essaierai sans doute de faire ça !Si je peux donner un avis, c'est de laisser faire ton inspiration si tu le sens comme ça. Ne lutte pas, accompagne le mouvement, moi c'est ce que je ferais, je suivrais mon instinct.
Sergent > j'ai du mal à comprendre ton message ? ^^"
Ariane > Je suis totalement d'accord, personnellement, je n'aime pas cette idée la, de femme forte, femme faible, c'est un humain, point. Pourquoi somme nous obliger de tout mettre dans une case?
Je veux bien que le féministe, y'a "féminin" dedans, mais sérieusement, ce n'est pas car y'a des femmes dans votre roman que sa sera féministe, ou même femme forte ou peu importe, une femme "faible" qui ce laisse faire sera pas une mauvaise "femme" sa sera juste un personnage ennuyant qu'importe son sexe ou son genre.
Y'a pas de bon ou de mauvais personnages de femmes. Il y à que de bon ou mauvais personnages tout court.
Bref, peut-être laisse filer tout ça pour le moment, tu verras bien où ça te mène ;)
Bon visiblement il faut que j'arrête d'essayer de résumer ma pensée :/ Merci pour ta réponse, et oui c'est sûrement la meilleure chose à faire pour une abrutie dans mon genre. Essayer de finir ce fichu roman et voir ce que ça donne à la fin, plutôt que me poser des questions qui n'ont de toute façon pas de sens tant que tout n'est pas posé sur le papier.
Je suis d'accord avec toi, Plume dange, je ne parlais pas tellement de force de caractère, plutôt de particularité.
« Être différente des autres », pour moi, cela ne veut pas rien dire, c'est ce qui fait la force de la personne, donc j'y vois une forme de féminisme, une forme de liberté (je ne suis pas comme les autres, et je l'affirme).
Je te dis vraiment le fond de ma pensée sur un sujet qui compte à mes yeux, je me demande si ce n'est pas la particularité d'une femme qui fait sa personne affirmée par elle-même, à sa façon, c'est ce que j'aime en le féminisme personnellement.
ooh d'accord je vois. Mais quid du cas où cette femme serait différente, et qu'en même temps elle a des attitudes "anti féministes" ? (je vais peut être chercher trop loin là...)
Alan, t'entends quoi par identique et différente des autres?
Alan, t'entends quoi par identique et différente des autres?
Eh bien... Être à la mode c'est bien, mais ce n'est peut-être pas suffisant.
:\? Comment résumer les choses...
Un homme qui est à la mode, c'est bien. Une femme qui lance une nouvelle mode, c'est mieux.
Et c'est ce genre d'idéal pour toute la créativité féminine, je cherche chez une femme ce qui me surprend, pas ce qu'un homme lui a imposé de faire, bien entendu !
Oui, Mili Susjé, tu parles probablement pour moi. Maintenant ce n'est pas une question de supériorité, c'est une question de personnalité unique, que personne n'oubliera de sitôt.
Une femme qu'on oublie pas, voilà ce que c'est être féministe pour moi.
toutafé d'accordOui, Mili Susjé, tu parles probablement pour moi. Maintenant ce n'est pas une question de supériorité, c'est une question de personnalité unique, que personne n'oubliera de sitôt.
Une femme qu'on oublie pas, voilà ce que c'est être féministe pour moi.
Je peux pas être d'accord. Surtout que je pense que être féministe, c'est être pour l'égalité. On peut être oubliable, ou même jamais avoir était remarqué de sa vie, on es Féministe si on es pour la cause et qu'on suit cette cause.
Et je suis aussi d'accord avec Xavier, mais après, tout dépend de l'histoire... J'ai déjà lu une histoire ou le fait, que la femme frappe l'homme, et montré et es ressentie comme tragique. (J'ai une histoire en tête, mais la on parle de viole plus exactement)
toutafé d'accordOui, Mili Susjé, tu parles probablement pour moi. Maintenant ce n'est pas une question de supériorité, c'est une question de personnalité unique, que personne n'oubliera de sitôt.
Une femme qu'on oublie pas, voilà ce que c'est être féministe pour moi.
Je peux pas être d'accord. Surtout que je pense que être féministe, c'est être pour l'égalité. On peut être oubliable, ou même jamais avoir était remarqué de sa vie, on es Féministe si on es pour la cause et qu'on suit cette cause.
Et je suis aussi d'accord avec Xavier, mais après, tout dépend de l'histoire... J'ai déjà lu une histoire ou le fait, que la femme frappe l'homme, et montré et es ressentie comme tragique. (J'ai une histoire en tête, mais la on parle de viole plus exactement)
Pis aussi, qu'advient-il des femmes qui se sont battues pour plus de liberté, mais qui n'ont pas été enregistrées dans les manuels d'histoire?
Enfin je crois pas qu'on arrivera tous à se mettre d'accord :D ça ça ferait l'histoire
N'y aurait-il pas eu quiproquo au moment où Alan a changé son utilisation du mot "remarquable" = notoriété dans son premier post en "remarquable" = appréciation subjective de la valeur d'autrui dans le post suivant ? ::) ::) ::)
Poisson noyé succesfulment.
N'y aurait-il pas eu quiproquo au moment où Alan a changé son utilisation du mot "remarquable" = notoriété dans son premier post en "remarquable" = appréciation subjective de la valeur d'autrui dans le post suivant ? ::) ::) ::)
Poisson noyé succesfulment.
Alan: Est celle qu'on pu faire les choses qu'à leur échelle? Ou qui si elles parlaient et agissaient était assassiné? La chasse au sorcière tu connait?
Même aujourd'hui, tu peut cité tout les noms des féministes actuelle? Je pense pas non.
EDIT : excusez-moi, il n'y a pas de "remarquable" utilisé dans le premier post.
Mais on y parle de notoriété puis de valeur subjectif, la confusion toujours sur la polysémie de remarquable qui peut s'appliquer dans les deux cas. >< erf. Je me perds, j'espère que vous avez compris malgré la confusion.
Pour moi, tu confonds anonymat et engagement, ce qui n'a rien à voir, Mili Susjé.
Je pense qu'une femme libre de parler en son nom est une femme qui peut prendre la liberté d'être différente, de se donner le droit d'être remarquée pour ses différences, sans honte ni sans reproche. Je préfère être clair vis à vis de ta position, je pense que tu détournes l'idéal féministe en invitant ainsi les femmes à s'effacer. C'est ma perception de ton propos.
Ma chère Mili Susjé,
En prétendant que je mets la pression sur les femmes tu prétends que ma parole fait autorité sur les femmes, que ce n'est pas une simple opinion mais un ordre, je demande donc aux femmes de me désobéir...
Ensuite, je crois que tu dis qu'on ne peut pas contraindre quelqu'un à être féministe, je suis d'accord avec toi.
Cependant, étant donné que c'est le titre du sujet, pouvoir parler de sa propre vision du féminisme n'est pas hors-sujet, et donc mérite d'être pris en compte.
Je ne crois pas que tu parles du féminisme lorsque tu parles des femmes qui « rentrent dans le rang » ou que tu assimiles la liberté à « une prise de risques » alors que c'est justement le fait d'être assujetti qui est un risque pour les femmes.
Ne pas être libre d'être différente signifie être en danger, voilà pourquoi j'accorde de l'importance au féminisme et à la liberté des femmes, même si celle-ci n'est pas conquise en un jour.
Je te remercie de me donner ton opinion de cette façon, ça me permet de mieux comprendre que tu disais en fait que tu avais peur, pas que tu n'aimais pas le féminisme.
Pouvoir surmonter la peur, c'est un sujet très vaste, quasiment politique, donc je pense qu'on s'éloigne progressivement du féminisme, même si cela s'en rapproche.
Avoir peur d'un homme à la maison, tu n'en as pas parlé, pourtant c'est typiquement un sujet d'actualité, de nombreuses femmes ont peur de leur mari, et c'est un sujet très important.
Pour moi, une femme doit avoir le droit d'être différente, de cette façon, elle marque son égalité avec l'homme (qui lui peut déjà se permettre toutes ces libertés), cela signifie donc que tu ne devrais pas avoir peur d'être différente.
En ce qui me concerne, j'entends ton opinion sur la place de la femme, et je te remercie de clarifier ta position, je suis soulagé de voir que tu soulignes que c'est une souffrance pour une femme de devoir s'effacer.
Oui, je suis d'accord avec toi, une femme qui s'efface est une femme qui souffre.
Pour moi, en parlant de « rang » tu parles de genre, parce que le genre et le rang sont proches dans leur mode de fonctionnement.
Moi, je suis heureux qu'il y ait des distinctions entre hommes et femmes, j'en ai besoin pour me sentir heureux.
Cependant, je ne souhaite pas que ces distinctions soient de l'ordre de l'interdiction, mais de l'ordre de la liberté, de la liberté d'avoir des particularités.
Pour en revenir au personnage féminin dans un roman, effacer un personnage féminin parce qu'il manquerait de caractère ou manquerait de profondeur, je crois que c'est une erreur, je crois qu'un personnage féminin mérite d'être mûrement travaillé, et remarquable, comme une héroïne.
Pour moi, faire une héroïne pas comme les autres, c'est une première forme de reconnaissance envers la liberté des femmes, tout simplement.
Voilà pour ma perception du sujet.
Non, Mili Susjé, les hommes, ça va deux minutes, à un moment, il nous faut des voix de femmes qui portent, qui bousculent, qui nous changent les idées.
Sinon on s'ennuie ! :(
mon personnage principal devait être à l'origine une jeune femme/adolescente, et qu'au fur et à mesure des dérives, elle a pris de moins en moins d'importance dans le scénario. La plupart des décisions sont prises par des hommes, ce sont en quelque sorte eux qui mènent l'intrigue, alors qu'à la base ils ne devaient être que des personnages relativement secondaires. Ca m'embête un peu d'une certaine façon, et je me demande si pour des projets futurs je ne devrais pas me forcer à avoir des personnages féminins plus "forts" par exemple.Et est-ce que ça change quelque chose si tu décides à postériori de changer le sexe d'un de tes personnages masculins ? Ils ont un rôle dans l'intrigue qui rendrait le changement laborieux ou en impliquerait une série d'autres (père, amant...) ?
Est ce que vous faites parfois exprès de changer le genre/sexe d'un personnage ? Est ce que ça a une quelconque importance pour vous ?Je crois pas que ça ait une quelconque importance pour moi ! Si je réfléchis bien, je pense que je pourrais changer le sexe de mes personnages sans que ça change grand-chose. D'ailleurs, je trouve que beaucoup de mes personnages sont assez passifs/-ives, ou agissent un peu malgré eux/elles, bousculé.e.s par leur environnement. Pas toujours, parce qu'ils/elles ont des obsessions qu'ils/elles suivent en dépit de tout. Mais globalement, le fait que le récit soit souvent perçu strictement par leur regard, au fil de leurs pensées, leur donne justement (à mes yeux) une légitimité. Pour moi, leur confier la narration c'est justement leur confier tous les pouvoirs. Au sein d'un texte il n'en est pas de plus grand... (?) Alors peu importe qu'ils aient un comportement qu'on puisse étiqueter comme "passif", "faible", etc.
Pour moi, leur confier la narration c'est justement leur confier tous les pouvoirs. Au sein d'un texte il n'en est pas de plus grand... (?) Alors peu importe qu'ils aient un comportement qu'on puisse étiqueter comme "passif", "faible", etc.
Je vais juste répondre à Lo parce que sinon je vais y passer ma jeunesse, mais merci à tous :3
Le fait est que oui, mes deux personnages masculins sont père et fils à la base, et que dans le contexte ça serait compliqué de changer. Pour mon personnage féminin ça ne changerait pas grand chose si j'en faisais un homme, mais faire de ces deux là des femmes me compliqueraient la vie, même si je suppose que ça reste possible...Pour moi, leur confier la narration c'est justement leur confier tous les pouvoirs. Au sein d'un texte il n'en est pas de plus grand... (?) Alors peu importe qu'ils aient un comportement qu'on puisse étiqueter comme "passif", "faible", etc.
Je n'avais pas vu ça sous cet angle... Merci :)
Les femmes méritent un peu plus qu'un simple « coup de gomme » ! Ce ne sont pas des notions à prendre à la légère, effacer, c'est tuer.
Bon, on va dire que c'est moi qui manque de clarté, je vais essayer donc de clarifier mon propos.
Je ne pense pas qu'il soit « bon signe » de faire des personnages féminins « remplaçables », je crois même que c'est signe d'un manque de représentation de la féminité.
Le sujet me parle, donc je prends bien le temps de décrire ma propre position.
J'estime que pour aller dans le bon sens du récit, pour que celui mérite d'être pris en compte, le personnage féminin mérite tout à fait que sa féminité soit représentée au plus juste. Représenter la féminité, c'est créer quelque chose de propre, que l'on ne trouvera pas ailleurs. Effacer le caractère féminin du personnage serait comme confondre la volonté d'une femme avec celle d'un homme.
Or je remarque que la volonté de l'homme prend le dessus sur la volonté de la femme lorsque celles-ci sont confondues, raison pour laquelle il est essentiel que la distinction de genre soit faite avec précision, respect des nuances, des particularités, de l'identité propre. Une volonté de femme est une volonté de femme, je ne reconnais que ce féminisme de l'unique et pas comme les autres. D'ailleurs, si un auteur me dit : « Ça prend beaucoup de temps d'imaginer un personnage de femme qui sorte des habitudes » alors je lui répondrai de bien concentrer une part de son travail de création sur ce détail, c'est ce qui fera la beauté de son geste, l'intérêt de son personnage.
Moi-même, je n'ai pas vocation à m'intéresser à une femme qui serait pétrie par les hommes, je ne cherche en un personnage féminin que ce qui me sort de moi-même, je ne cherche en le personnage féminin que ce qui m'apporte quelque chose que je n'aurais pas trouvé chez l'homme.
De ce fait, je crois qu'il n'est pas sain de confondre homme et femme, et j'encourage les écrivains à écrire des personnages féminins hors du commun, même « dans le mal » (méchant différemment/gentil différemment), je crois que la distinction féminine, la distinction du genre est ce qui permet au personnage féminin d'affirmer son identité, de dire : « Voilà qui je suis, distincte du plus commun sentiment ! »
Et je m'excuse si tu t'es senti insulté, ce n'était pas mon but.
Mais... Désolé hein, mais... ce que tu dit es... sexiste.
féminité: Caractère féminin ; ensemble des caractères correspondant à une image biologique et sociale (charme, douceur…) de la femme ( contraire virilité).
Les personnages servent l’histoire, non le contraire. Ce que j’écris n’est bien évidemment valable que pour moi.
Mon problème est tout autre, je voudrai mettre dans mon récit un personnage transgenre, mais là oui j’ai un problème… pour les femmes c’est facile j’en suis entouré, j’ai juste à écouter et à les voir faire. Les hommes je connais j’en suis un.
Le féminisme, je suis plutôt contre… tout contre, comme dirait l’autre.
Je suis pour assumer la pensée qu’on a de soi. Les autre on s’en branle.
Et je m'excuse si tu t'es senti insulté, ce n'était pas mon but.
En invitant les membres à m'insulter de cette façon, derrierelemiroir, tu sais très bien ce que tu fais je ne trouve pas ça honnête.Mais... Désolé hein, mais... ce que tu dit es... sexiste.
féminité: Caractère féminin ; ensemble des caractères correspondant à une image biologique et sociale (charme, douceur…) de la femme ( contraire virilité).
L'insulte est l'argumentaire le plus menaçant, merci d'en revenir à une discussion cordiale, Mili Susjé.Les personnages servent l’histoire, non le contraire. Ce que j’écris n’est bien évidemment valable que pour moi.
Mon problème est tout autre, je voudrai mettre dans mon récit un personnage transgenre, mais là oui j’ai un problème… pour les femmes c’est facile j’en suis entouré, j’ai juste à écouter et à les voir faire. Les hommes je connais j’en suis un.
Le féminisme, je suis plutôt contre… tout contre, comme dirait l’autre.
Je suis pour assumer la pensée qu’on a de soi. Les autre on s’en branle.
Pour moi, pas de soucis que quelqu'un n'adhère pas au féminisme, c'est un droit bien entendu, cependant je demande à ce que l'on puisse donner un regard engagé sur le personnage féminin, afin que celui-ci ne s'efface pas des discussions, sinon c'est grave.
Des femmes s'effacent tous les jours sous les coups de leur mari, j'invite donc les femmes à dire : « Je » pour parler d'elles seules, et ne pas se cacher derrière des stéréotypes qui rassurent dans un premier temps puis deviennent de dangereuses prisons du mutisme.
Prendre la parole, c'est se distinguer d'autrui ; et donc les femmes doivent prendre la parole, toutes ces valeurs peuvent être véhiculées dans les fictions, c'est ce qu'on appelle du féminisme.
C'est fou, tu ne répond pas à ce qui te dérange, tu trouve sa insultant, ce n'est pas une insulte, tu à le droit, d'avoir des travers, moi même j'en ais, j'ai tendance à être véhément avec les garçons (du à un traumatisme) cependant, non désolé mais, ce que tu à dis es sexiste à mes yeux, les femmes n'ont pas à être féminine. La féminité c'est une prison pour nous les femmes donc ne détourne pas la conversation, derrierelemiroir n'a jamais incité à l'insulte, et je ne l'incite pas, je dis moi même, que je te pense pas non plus macho ou connard, que t'a une vision faussé mais que tu à pas de mauvaise intention, mais tu doit te remettre en question.
Ta vision es trop binaire, tu dit toi même, tu à besoin d'une distinction, mais la seul distinction entre une femme et un homme, c'est le sexe. Chaque corps es différent, une femme peut être plus musclé qu'un homme, comme un homme peut avoir des seins.
Toute les fois ou on à fait un truc "pas assez féminin" et qu'on nous dit "nan mais c'est pas élégant, pour une femme de rôter/dire un gros mot/frapper/insulter/faire du sport" ou "mais tu pense vraiment trouver un mec?" car on rote/dit un gros mot/ne met pas de jupe/ce maquille pas etc
Je n'ai invité personne à t'insulter. Je ne t'ai pas insulté non plus. Tu devrais aussi considérer que tes propos peuvent être offensants. Je ne me suis pas sentie insultée pour autant.
Je trouve contradictoire que ta vision ne corresponde pas du tout à ce que toutes les femmes ici ont décrit. Tu retombes dans ton propre schéma d'homme qui veut faire un moule de la femme selon sa propre vision de la féminité. Etrange.
:D :D
Allez j'arrête, ça sent la théorie du complot. On peut toujours mp, mais cette discussion ressemble à un discours de sourds. A+
Je t’ai lu et je comprends ta démarche.donc moi j'ai rien lu, et je sais pas si je comprends la démarche...
Pour ma part, ce qui compte c’est l’histoire que l’on veut raconter, les personnages ne sont que des personnages. Je ne fais ni dans la biographie ni l’autobiographie.
Julie-Victoire Daubié écrit en 1862, un an après l'obtention de ce qui s'appellerait aujuord'hui le baccalauréat féminin si on parlait de foot comme d'une banalité (mais je m'égare dans mon introduction) :
« En France (j'aime à le dire pour l'honneur de mon pays) l'initiative sociale nous manque ici beaucoup plus que la liberté, car j'ai pu être admise, l'année dernière, à l'examen du baccalauréat, par la Faculté des lettres de Lyon, sans faire de demande exceptionnelle. J'ai rencontré partout, pour cette innovation, une bienveillance impartiale et des sympathies généreuses, dont je ne saurais trop remercier ma patrie et mon siècle. »
Personnellement, je trouve que le sujet est toujours d'actualité.et un jour j'espère, on en parlera dans des termes passés, un peu carte postale ou muet, un peu gravé à l'encre dans le marbre du temps, nous, car on est il ou elle, alors que nous est aussi eux, confondus, en paix car distincts, bref, j'espère Alan, que ce mouvement initié en fait depuis quand questionnons-nous, continueras jusqu'à reliefs accointants pour les deux scindés de nos représentations sociales ou vivantes, incarnées par ces individus qui soulèvent aujourd'hui la nécessité oui, si je te suis effectivmenet Alan la nécessité de ce genre de discours, qui ne sont pas toujours dramatiques quand on sait où regarder... et oui, je pluss pluss tes dires à propos du combat de chacun, de la poursuite des convictions, de ce mot que tu m'intrigue avec, initiative, et d'autres que je te vois assembler pour une cause que je suis content de t'y retrouver ahah et heu, bin c'toujours délicat car j'ai l'impression d'être dans une mesure délicate en tant qu'homme, n'est-il pas ? Socialement un reflet du féminisme en tant que mouvement pertinent, me place directement dans une position que j'ai envie de quitter, d'où que je rejoins les discours philosociologiques qui souhaitent le meilleur sort à l'extinction du féminisme, dans le sens où il est un combat que nous devons achever par une paix que moi de mon c^té je souhaite la plus durable possible, avec tout ce qui pourrait se construire sans trop de douleurs à venir...
Personnellement, je trouve que le sujet est toujours d'actualité.'-'
MGTOW n'est pas plus misgyne que les féministes sont misandres. La féministe repentie Cassie Jaye l'a merveilleusement prouvé. Femme remarquable par ailleurs, comme beaucoup d'autres.
Au fait t'es au courent que l'icône du féminisme français participait aux saloperies sexuelles de son mari qu'elle fournissait en proies ?
le patriarcat est une construction mentale, il n'existe pas, sauf peut etre en Afghanistan.
Elles ont les professions d'aujourd'hui, L'enseignement est majoritairement féminin par exemple. La magistrature aussi. le secteur tertiaire.
Le roman prend pour toile de fond un pays en guerre civile,, avec deux camps de force égale (la guerre durera 3 ans) avec les problématiques anciennes et modernes (maintenant aux USA en temps de guerre, la mobilisation et l'envoi au casse-pipe n'est plus réservé aux garçons. Les filles seront mobilisées en même proportion. certaines féministes et certains masculinistes étaient pour, Trump a dis non, Biden a dis oui)
Quel est l’intérêt pour toi de poster ta peinture des personnages féminins sur ce fil ?
Waouh ! Tu serais pas un peu woke toi aussi ?:kei: :coeur:
le patriarcat est une construction mentale, il n'existe pas, sauf peut etre en Afghanistan.C'est vrai que 50% des patrons du CAC40 sont des femmes, 50% des chefs d'État dans le monde sont aussi des femmes, qu'à poste équivalent les salaires sont équivalents...
Je ne vaios répondre à la vas-vite, je dois structurer ma réponse. Mais si on attaque les "privilèges" des uns, on doit aussi s'attaquer à ceux ds autres (il y a une scene géniale d'humour noir dans The Hunt à ce sujet)Si tu peux prendre le temps de regarder sur quelles touches de ton clavier tu tapes, ça serait pas mal aussi.
Mais si on attaque les "privilèges" des uns, on doit aussi s'attaquer à ceux ds autrest'es sérieux, avec tes guillemets ?
Je ne vaios répondre à la vas-vite, je dois structurer ma réponse. Mais si on attaque les "privilèges" des uns, on doit aussi s'attaquer à ceux ds autres (il y a une scene géniale d'humour noir dans The Hunt à ce sujet)Le sexisme actuel (j'ai du mal à faire des distinctions nette entre sexisme / misogynie / masculinité toxique / stéréotypes de genre... je me permets de tout regrouper dans un gros "pack" global) fait du mal de tous les côtés, aux hommes comme aux femmes... avec des asymétries très nettes qu'il est violent de nier (nombre de violences conjugales ou de meurtres, positions de pouvoir et prises de pouvoir dans la société, libertés).
Je trouve ça assez particulier, Xiep, de te dire anti-féministe pour ensuite vouloir décrire dans ton texte des femmes avec des positions de pouvoir sous toutes ses formes (tu parles de ministres donc de pouvoir politique, de femmes adeptes de "mises au poings" donc de pouvoir physique et de religieuses et enseignantes donc pouvoir spirituel/intellectuel) et dans un contexte où hommes et femmes sont mis sur un pied d'égalité (tout le monde part au casse-pipe sans distinction de genre)... Ce qui est exactement le combat féministe !Est-ce que c’est l’esprit avec lequel tu as posté sur ce fil dès le début ?
Je trouve ça assez particulier, Xiep, de te dire anti-féministe pour ensuite vouloir décrire dans ton texte des femmes avec des positions de pouvoir
Tous les 6 jours, en France, 4 enfants meurent sous les coups d’une femme.même taper ce que tu dis sur internet ne donne rien. Les sources avec le cul on connait, ça serait plutôt de l'ordre d'un enfant tous les 5 jours de part un parent (non précisé dans ces études). Sachant que 90% des viols sont commis sur des femmes, et que les hommes violés le sont 90% par des hommes, sachant que les personnes battues dans les couples sont majoritairement des femmes et qu'une femme meurt tous les trois jours en France sous les coups de son mari, je te conseille vraiment mais alors vraiment, de te taire. Majoritairement, ce sont des hommes qui commetent les violences, c'est un fait. Le chiffre des hommes violés par des femmes est sans aucun doute sous évalué, mais en fait les femmes violées par des hommes c'est sous évalué aussi. Et vient pas commencer à donner des explications physiques, des hommes battus sont pas comme tu en prends un (1) exemple tous des hommes plus faibles physiquement que leurs femmes, c'est une question comme tu le dis de pouvoir et d'ascendant sur l'autre. Et dans ce domaine ce sont les hommes qui l'ont, c'est ça le patriarcat. Le fameux une grande femme derrière chaque grand homme vraiment on s'emmerde, le réel pouvoir c'est celui qui tient la culotte blabla, alros dans ce cas pourquoi c'était impossible à ces femmes d'avoir le vrai pouvoir, celui reconnu légalement, celui des livres d'histoires. Faut arrête de faire passer cette arnaque
Les féministes sont surtout des hypocrites qui ne retiennent que les faits qui les arrangent. Elle font du cherry-picking. Les violences conjugales ne sont pas une question de « patriarcat » mais de rapport de force. Les hommes battus ça existe, et pas qu’un peu (mon oncle en sait quelque chose : gringalet de 65 kg tout mouillé, il se faisait battre par ma tante, grosse dondon alcoolique de 90 kg). Je pourrais faire une lise d’hommes battus, de Roger Moore au mari de Martina Higgins. Les femmes, quand elles ont du pouvoir, ben elles font pareil. Les ¾ des enfants morts sous les coups le sont par des femmes. Tous les 6 jours, en France, 4 enfants meurent sous les coups d’une femme. Ce mois-ci, il y a eu deux affaires dans les bastions féministes que sont les pays anglo-saxons, impliquant à chaque fois la belle-mère de l’enfant, deux enfants de six ans, l’un maltraité puis empoisonné et l’autre torturée à mort.
Pour le pouvoir, les femmes l’exercent bien sur mais moins visibles : quel est le point commun de Ceaucescu, Duvallier, Pinochet, Marcos, Franco, mis à part le fait d’être dictateurs ? Le rôle primordial de leurs femmes dans leurs décisions.
On ne va pas y passer le réveillon, mais moi en tant qu’homme je veux renoncer à mes soi-disant privilèges si les femmes renoncent aux leurs. Comme par exemple, au hasard, le fait qu’à crime égal et commis en des circonstances identiques, la peine de prison des femmes sera de 63 % inférieure à celle d’un homme blanc, 73 % inférieure à celle d’un homme noir.
Mais l’hypocrisie des féministes a éclaté avec MeToo (quand Butler et ses copines ont volé au secours d’une féministe impliquée dans le harcèlement sexuel d’un garçon, elles l’ont défendue avec les mêmes arguments que les partisans de Weinstein !) ou le fait que les féministes n’ont jamais fait campagne contre le plus gros scandale pédophile de l’histoire (des dizaines de milliers de gamines violées) parce qu’il était impossible de culpabiliser l’homme blanc cisgenre.
On pourrait en faire un livre. Je ne m’exprimerai plus sur le sujet afin de ne pas polluer le fil. God bless the private messages.
Les violences conjugales ne sont pas une question de « patriarcat » mais de rapport de force.C'est une affirmation simpliste, non démontrée, qui ne prend pas du tout en compte ni les autres facteurs de domination (emprise psychologique, relation d'autorité, autonomie financière), ni les facteurs favorisants sur le plan éducatif ou culturel.
Les hommes battus ça existe, et pas qu’un peu (mon oncle en sait quelque chose : gringalet de 65 kg tout mouillé, il se faisait battre par ma tante, grosse dondon alcoolique de 90 kg). Je pourrais faire une lise d’hommes battus, de Roger Moore au mari de Martina Higgins.Oui, les hommes battus ça existe, je suis au courant (malheureusement, je le sais un peu trop). Je parlais d'asymétrie pour les statistiques (exemple : nombre de morts). Evidemment qu'à l'échelle individuelle on trouve de tout ; ce qu'on dénonce au sujet du sexisme ce sont des tendances sociétales beaucoup trop marquées pour être ignorées.
Les ¾ des enfants morts sous les coups le sont par des femmes. Tous les 6 jours, en France, 4 enfants meurent sous les coups d’une femme.Je n'avais pas du tout connaissance de ces chiffres et je ne les retrouve pas. La première idée qui me vient en tête, si ces chiffres sont avérés, ce serait de les mettre en rapport avec le temps que passent les femmes auprès de leurs enfants / à élever leurs enfants seules, versus le temps qu'y passent les hommes ; et de regarder de nouveau ces chiffres une fois ce facteur de confusion éliminé.
Ce mois-ci, il y a eu deux affaires dans les bastions féministes que sont les pays anglo-saxons, impliquant à chaque fois la belle-mère de l’enfant, deux enfants de six ans, l’un maltraité puis empoisonné et l’autre torturée à mort.Difficile d'interpréter deux faits divers, pris isolément du reste, là où on parle de tendances sociales globales ; cf. ce que j'écrivais plus haut. Ce n'est pas que ça ne me touche pas, je ne veux pas manquer d'empathie, mais du point de vue social je pense que c'est erroné de tirer des conclusions à partir d'un exemple ou deux.
Pour le pouvoir, les femmes l’exercent bien sur mais moins visibles : quel est le point commun de Ceaucescu, Duvallier, Pinochet, Marcos, Franco, mis à part le fait d’être dictateurs ? Le rôle primordial de leurs femmes dans leurs décisions.Qu'il y ait des exemples de dictateurs, ou d'autres hommes de pouvoir, qui soient en partie influencés par leur conjoint.e, je ne pense pas du tout que ce soit en faveur d'une égalité dans l'accès au pouvoir ^^ .
Mais l’hypocrisie des féministes a éclaté avec MeToo (quand Butler et ses copines ont volé au secours d’une féministe impliquée dans le harcèlement sexuel d’un garçon, elles l’ont défendue avec les mêmes arguments que les partisans de Weinstein !)Ici, tu parles "des" féministes comme une grosse entité soudée qui agirait d'un commun accord. Mais non, en fait. J'imagine que tu l'as remarqué (j'espère ! :o ) vu l'importance que tu accordes à ces sujets : le féminisme se divise en nombreux courants d'opinions et nombreuses façons de faire ; et même au sein d'un même groupe, les individus restent aussi décisionnaires de leurs actes. Donc, dire que "des" féministes ont été hypocrites lors de tel scandale, oui, je veux bien le croire sans aucun souci (sans même me renseigner davantage) ; encore une fois, ça ne définit pas une norme ou une tendance, ça ne re-définit pas un groupe. Ca ne change pas le fait que l'essence du féminisme, ce n'est pas ce comportement-là.
les féministes n’ont jamais fait campagne contre le plus gros scandale pédophile de l’histoire (des dizaines de milliers de gamines violées) parce qu’il était impossible de culpabiliser l’homme blanc cisgenre.Ici, je ne sais pas de quel scandale tu parles.
On pourrait en faire un livre.
CiterLes hommes battus ça existe, et pas qu’un peu (mon oncle en sait quelque chose : gringalet de 65 kg tout mouillé, il se faisait battre par ma tante, grosse dondon alcoolique de 90 kg). Je pourrais faire une lise d’hommes battus, de Roger Moore au mari de Martina Higgins.Oui, les hommes battus ça existe, je suis au courant (malheureusement, je le sais un peu trop). Je parlais d'asymétrie pour les statistiques (exemple : nombre de morts). Evidemment qu'à l'échelle individuelle on trouve de tout ; ce qu'on dénonce au sujet du sexisme ce sont des tendances sociétales beaucoup trop marquées pour être ignorées.
Les autres, Meilhac, Ariane, Ben.G… parlez-lui de son écriture.
Elles ont les professions d'aujourd'hui, L'enseignement est majoritairement féminin par exemple. La magistrature aussi. le secteur tertiaire.
Le roman prend pour toile de fond un pays en guerre civile,, avec deux camps de force égale (la guerre durera 3 ans) avec les problématiques anciennes et modernes (maintenant aux USA en temps de guerre, la mobilisation et l'envoi au casse-pipe n'est plus réservé aux garçons. Les filles seront mobilisées en même proportion. certaines féministes et certains masculinistes étaient pour, Trump a dis non, Biden a dis oui)Citation de: OperculeQuel est l’intérêt pour toi de poster ta peinture des personnages féminins sur ce fil ?
Je n'ai pas vu en quoi tu répondais à la question d'Oper, Xiep '-' je ne vois pas tellement ce que tu cherches à exprimer dans ce fil.