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Auteur Sujet: Pierre et Jean, préface (Guy de Maupassant)  (Lu 22861 fois)

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Re : Maupassant : la préface de "Pierre et Jean"
« Réponse #15 le: 24 mars 2008 à 22:53:26 »

Tu écris pour toi, mais pas seulement. Tu ne vas pas me faire gober ça. Tu écris aussi pour la reconnaissance, que ce soit reconnaissance d'une fourmilière ou reconnaissance sur une plus petite échelle (donc plus grand espace, dixit prof de géo)...

il faut que j'y aille, pas le temps de développer, mais tu m'as compris.
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Re : Maupassant : la préface de "Pierre et Jean"
« Réponse #16 le: 24 mars 2008 à 22:56:19 »
je suis d'accord sur tout ce que tu dis

tu as entendu Loredan? sur TOUT ce que Kei a dit!!!!
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Re : Maupassant : la préface de "Pierre et Jean"
« Réponse #17 le: 24 mars 2008 à 23:56:53 »
Loredan, tu fais face à une mutinerie à quelques minutes de ton anniversaire... prends garde! lol!

Je ne dis pas que l'on écrit pour soi, mais plutôt qu'il est essentiel de se satisfaire soi-même avant de satisfaire l'autre. Tu ne vas quand même pas écrire parce que les critiques ou le grand public aiment tel style ou tel autre!
Evidemment, tout artiste veut plaire et être apprécié. C'est même notre lot à tous en tant qu'être humain en général. Mais serais-tu capable de publier quelque chose dont tu n'as tiré ni plaisir ni fierté, simplement parce qu'un grand nombre de personnes et/où un "spécialiste" a apprécié ledit travail?
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Re : Maupassant : la préface de "Pierre et Jean"
« Réponse #18 le: 25 mars 2008 à 13:38:12 »
Je suis d'accord avec des éléments de ce qu'a dit Kei, et avec d'autres qui viennent de Loredan.

Citation de: Kei
Je ne dis pas que l'on écrit pour soi, mais plutôt qu'il est essentiel de se satisfaire soi-même avant de satisfaire l'autre. Tu ne vas quand même pas écrire parce que les critiques ou le grand public aiment tel style ou tel autre!
Je suis tout à fait d'accord avec cela. L' écriture ne se réduit pas à un marché d'offre et de demande, c'est d'abord un art. ^^

On ne se demande pas "qui contenter", quand on écrit. On écrit d'abord pour soi, et ensuite en effet on cherche la reconnaissance. Mais c'est vrai qu'à ce moment, cette part a tendance à devenir très prenante dans l'écriture, ce serait malhonnête de le cacher. C'est là que je rejoins Lo'.

Citation de: Loredan
je me demandais si, finalement, la bonne littérature, ce n'est pas celle qu'aime le plus grand nombre de lecteurs. Un livre est-il réussi s'il satisfait 100% des critiques littéraires et 11% des lecteurs ? ou bien l'inverse ? je crois que la question se pose...
Je crois qu'un livre est réussi s'il parvient à conjuguer les deux. Il faut aussi savoir que ces deux critères sont troubles et évoluent au passage du temps. Prenons par exemple L'Astrée, d'Honoré d'Urfé. Il a provoqué un réel engouement "populaire" lors de sa sortie, mais a été démonté par les critiques, de même que tout le courant auquel il appartenait (le roman pastoral). Et de nos jours, seuls les critiques l'apprécient alors que presque plus personne ne le lit -volontairement.

Un livre vraiment réussi êut jouer sur les deux tableaux, donc. Voilà mon avis.^^
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Re : Maupassant : la préface de "Pierre et Jean"
« Réponse #19 le: 25 mars 2008 à 16:54:04 »
Citer
Une nouvelle fois, Loredan soulève une question qui aurait tout à fait sa place au début d'un cours de litté... Continue comme ça et tu finiras soit prof, soit critique littéraire! Et dans les deux cas, tu seras tellement désabusé par ce qu'on te présentera que tu finiras par noyer ton chagrin dans les cigarettes et/ou l'alcool... Je plaisante   :P
MDR  :D

Citer
Je ne dis pas que l'on écrit pour soi, mais plutôt qu'il est essentiel de se satisfaire soi-même avant de satisfaire l'autre. Tu ne vas quand même pas écrire parce que les critiques ou le grand public aiment tel style ou tel autre!
Je rejoins cette idée Désolé, Lo', mais c'est pas une mutinerie hein, je te jure  :D La preuve j'étais d'accord avec toi sur l'autre sujet XD
Je ne sais pas exactement dans quel état d'esprit ont écrit les "grands" de la littérature - Hugo, Zola, Rousseau, Verlaine ... vous les connaissez mieux que moi. Je ne pense pas pourtant que leur but premier était de plaire à un public - que le public soit "la masse" ou "les critiques "
Il y a un autre problème qu'à soulevé Ambrena :

Citer
Il faut aussi savoir que ces deux critères sont troubles et évoluent au passage du temps.
Du coup, il est possible que sur le moment, les critiques "crachent" sur un livre, mais que x années plus tard - 10, 50, 100 ... - le livre soit "soudain" porté aux nues. Il devient donc difficile de dire quel livre est vraiment "bon". Je crois qu'il est en fait impossible de définir la "bonne littérature" : elle dépend de trop nombreux critères. Un même livre n'est pas le même selon le lecteur, l'époque ... en fait, il faudrait voir chaque cas particulier de lecteur. Bon c'est vrai qu'après, on peut faire des statistiques et juger un livre "bon" si 90% des lecteurs qui l'ont lu l'on apprécié, mais ... Jpense que ça se limite pas forcément à cela.

Prenons Pratchett, par exemple. Avec un ami, je plaisante très souvent en disant : "dans le monde, il y a deux types de personnes : les intelligents - qui aiment le disque monde - et les idiots". On se fait bien sur un plaisir de le dire devant des personnes qui n'ont pas appréciés Pratchett ^^
Bref, dans le cas du Disque Monde, je pense que c'est un très bon livre - beaucoup de personnes en raffolent, et parmi elles je connais plusieurs profs de frçs/philo ^^ Et pourtant, il y a une quantité beaucoup plus importante de personne qui n'ont pas réussi à dépasser les premières pages et qui ne comprennent absolument pas l'engouement que provoque ce livre.
Ce là, peut-on dire que le Disque est de la "bonne littérature" ? Si c'était le cas, ne serait-il pas capable de convaincre tous ses lecteurs ?
Je ne pense pas. Si le Disque s'était "abaissé" (remarquez les guillemets XD) à convaincre davantage de lecteurs, sa "grandeur" aurait été moindre.

Jme suis peut-être un peu écartée du sujet, désolée XD (quand je pars sur Pratchett ...  :noange:) Mais jtrouve qu'Ambrena a résumé :

Citer
On ne se demande pas "qui contenter", quand on écrit. On écrit d'abord pour soi, et ensuite en effet on cherche la reconnaissance. Mais c'est vrai qu'à ce moment, cette part a tendance à devenir très prenante dans l'écriture, ce serait malhonnête de le cacher. C'est là que je rejoins Lo'.
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Re : Maupassant : la préface de "Pierre et Jean"
« Réponse #20 le: 25 mars 2008 à 19:23:06 »

De toute façon, un roman appartient avant tout à une époque. Même la fantasy obéit à une certaine sorte de retour médiéval pré-technologique, une des composantes de notre époque. Dans 50 ans, on sera sûrement de vrais ringards. Puis, dans une époque néo-néogothique, vers 2347, Hobb sera porté aux nues ! Patientons mes frères ! car notre jour viendra xD (mais le prince, non =D tenez, rien que ça : nous sommes la génération Disney !)

Ce que je veux dire, c'est que bien sûr, on écrit pour soi, pour se montrer qu'on est capable d'écrire des choses qui nous paraissent bonnes, pour se montrer ses progrès. Mais pas que (heum vous voyez, 17 ans c'est aussi l'âge de la maturité dans la syntaxe xD). Pourquoi pas que (l'allitération rattrape tout, me direz-vous) ? Tout simplement parce que, si nous n'écrivions que pour nous-mêmes, nous ne posterions pas systématiquement chaque texte qui nous paraît digne d'être posté (et les autres aussi :D). Si on ne cherchait pas un tant soit peu de reconnaissance, on ne se connaîtrait pas ; pas par le biais de l'écriture.
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Re : Maupassant : la préface de "Pierre et Jean"
« Réponse #21 le: 25 mars 2008 à 19:29:43 »
Et voilà que Loredan-taichou se transforme en prof de philo (ou en grand gourou, au choix) : si nous sommes là, c'est grâce à l'écriture! Prenons-nous par la main, chers coreligionaires, et rendons grâce à ce don!

Bien évidemment que l'on écrit pour être lu! Je n'ai jamais dit le contraire. Mais nous sommes notre premier juge. Si nous partageons nos écrits, c'est d'abord parce que nous avons estimé qu'ils étaient bons.

(on tourne un peu en rond là, non? ^^')
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Re : Maupassant : la préface de "Pierre et Jean"
« Réponse #22 le: 25 mars 2008 à 19:32:03 »
c'est pas faux Loredan! l'action d'écrire implique un lecteur...

et c'est vrai, Kei, on tourne en rond

(mais où est passé mon esprit de contradiction?)
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Re : Maupassant : la préface de "Pierre et Jean"
« Réponse #23 le: 25 mars 2008 à 19:35:17 »

Bon. Dans une première partie nous avons donc montré... :noange:


Et donc ? que pensez-vous qu'il faille satisfaire ?

- soi ? ça conduit vite au suicide où à une thébaïde de Thessalie...
- le critique ? ça conduit vraisemblablement à se tourner vers une "élite littéraire", et ne pas toucher le plus grand nombre de lecteurs...
- le lecteur upsilon (oui ! cette lettre sonne bien, on l'utilise trop peu...) ? ça conduit à l'inverse...

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Re : Maupassant : la préface de "Pierre et Jean"
« Réponse #24 le: 25 mars 2008 à 19:46:08 »
écoutons la voix de celui qui nous a inspiré ce topic (Maupassant)

"Tous les écrivains, Victor Hugo comme M. Zola, ont réclamé avec persistance le droit absolu, droit indiscutable, de composer, c’est-à-dire d’imaginer ou d’observer, suivant leur conception personnelle de l’art. Le talent provient de l’originalité, qui est une manière spéciale de penser, de voir, de comprendre et de juger. Or, le critique qui prétend définir le Roman suivant l’idée qu’il s’en fait d’après les romans qu’il aime, et établir certaines règles invariables de composition, luttera toujours contre un tempérament d’artiste apportant une manière nouvelle. Un critique, qui mériterait absolument ce nom, ne devrait être qu’un analyste sans tendances, sans préférences, sans passions, et, comme un expert en tableaux, n’apprécier que la valeur artiste de l’objet d’art qu’on lui soumet. Sa compréhension, ouverte à tout, doit absorber assez complètement sa personnalité pour qu’il puisse découvrir et vanter les livres mêmes qu’il n’aime pas comme homme et qu’il doit comprendre comme juge.
 Mais la plupart des critiques ne sont, en somme, que des lecteurs, d’où il résulte qu’ils nous gourmandent presque toujours à faux ou qu’ils nous complimentent sans réserve et sans mesure.
 Le lecteur, qui cherche uniquement dans un livre à satisfaire la tendance naturelle de son esprit, demande à l’écrivain de répondre à son goût prédominant, et il qualifie invariablement de remarquable ou de bien écrit l’ouvrage ou le passage qui plaît à son imagination idéaliste, gaie, grivoise, triste, rêveuse ou positive."


que conclure?
 l'écrivain doit suivre son tempérament et en gros s'il réussit ça relève presque du coup de chance?

en fait le roman qui se veut universel est profondément individualiste! L'auteur fait son truc à sa sauce, le critique y recherce ce qui pourra alimenter sa critique et le lecteur y cherche ce dont il a besoin
difficile de concililer ces diverses aspirations...
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Re : Maupassant : la préface de "Pierre et Jean"
« Réponse #25 le: 25 mars 2008 à 19:52:08 »

Le roman va forcément plaire à quelques-uns, mais c'est sa réussite devant le plus grand nombre qui est un coup de chance. Ou alors, le romancier doit être un psychanalyste, afin de comprendre les attentes d'une société... à ce moment-là, il peut espérer un large succès, comme les recettes récurrentes de pas mal de best-sellers.

Mais dès lors qu'on le considère comme individualiste, alors on se tourne vers une reconnaissance littéraire, dirigée en priorité vers un niveau formel.
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Re : Maupassant : la préface de "Pierre et Jean"
« Réponse #26 le: 25 mars 2008 à 20:23:42 »
je suis pas sûre que le fait d'être individualiste pour un écrivain implique la reconnaissance littéraire...
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Re : Maupassant : la préface de "Pierre et Jean"
« Réponse #27 le: 25 mars 2008 à 20:59:09 »

De façon détournée, si. Car s'il choisissait de s'allier un maximum de lecteurs, sa production perdrait de sa personnalité, de son unicité, et les critiques littéraires seraient moins chauds. Pour maintenir l'unicité, il faut quand même n'écouter que soi (l'écoute des lecteurs intervient plus sur le plan formel).
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Re : Maupassant : la préface de "Pierre et Jean"
« Réponse #28 le: 25 mars 2008 à 21:34:27 »
dans ce cas c'est ton " reconnaissance littéraire" que je comprends pas :-°
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Re : Maupassant : la préface de "Pierre et Jean"
« Réponse #29 le: 25 mars 2008 à 22:07:06 »
Bon, voici selon moi, les étapes par lesquelles doivent passer l'écrivain :

1] Être content de son texte
2] Recevoir une critique positive de quelqu'un de confiance (honnête mais manifestant un intérêt pour notre travail)
3] Trouver un éditeur (je pense que c'est l'étape la plus ardue)
4] Attendre et espérer

On va encore une fois me traiter de fataliste, mais une fois votre livre achevé et édité, son succès ne dépend plus de vous. Advienne donc que pourra. On ne peut plus rien au fait que son oeuvre deviendra un best-seller ou un flop.
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