[prune]

Si un jour vous passez du côté de l'amour,
n'oubliez pas, l'ami, d'emporter votre cœur,
de couper dans les champs quelques brassées de fleurs   
et d'embrasser la rime après ce fol détour.

Des petits mots gentils susurrés à l'oreille
caresseront l'esprit de votre Dulcinée,
mais n'en faites pas trop d'un air halluciné
en restant dans le ton qui vous sied à merveille.

Foin des billevesées encombrant un sonnet,
accompagnez vos vers de quelque accord mineur
fuguant sur une gamme où chaque mort renaît.

La bonde lâcherez sur la botte de foin
et renouvellerez cet instant de bonheur
recherchant l'harmonie qui des filtres vous oint. 

[Pierre Lamy]

Ce fort joli sonnet ne compte pas pour des prunes.
 

[Alan Tréard]

Bonjour prune,


Me voici pour découvrir ton sonnet.

Et c'est un fort bel ouvrage que tu nous proposes à la lecture. Il y a de la rime et du rythme. Ça sonne vrai avec quelques douceurs qui enchantent ton lecteur. J'ai tout de suite pensé à une romance un peu coquette, avec de l'idée et de l'inventivité.


Un grand merci à toi pour ce moment de lecture.

Et à bientôt sur le Monde de l'Écriture.

[PatKadéka]

Bonjour Prune,

Je ne suis pas friand du départ, mais la suite ne manque pas de piquant et de rythmes.

J'aime particulièrement le contraste, frôlant l'oxymore, de :

''Foin des billevesées encombrant un sonnet,
accompagnez vos vers de quelque accord mineur
fuguant sur une gamme où chaque mort renaît.''

Je ne sais si je peux te ou vous tutoyer, mais c'est un poème qui tient la route.
Je ne suis pas un expert en technique et ni de la connaissance académique,
 je sais que c'est un sonnet et il te sied gracieusement...

Il y a de l'inventivité et quelque chose de contemporain...

Merci à toi et continue sur cette lancée, mais je sais l'inspiration qui rate le R.V.

Pat

[Marcel Dorcel]

Je trouve que ce poème ne ressemble pas à votre écriture.
Bien moins, bien moins et  moins.
Ceci dit, on ne peut pas être partout ( et j'en sais quelque chose !)

Foin des billevesées encombrant un sonnet,
accompagnez vos vers de quelque accord mineur
fuguant sur une gamme où chaque mort renaît.
 
ça, c'est beau.
Le reste, ma foi,
la blonde sur la botte de foin, sa culotte à l'envers, ne me touchent pas.

Ce qu'il y'a d'intéressant dans vos textes , c'est qu'il y a toujours quelque chose , douce violence, à en retirer.

Même pas mal.
Marcel Dorcel.