[nogaret1]

Le miroir n'est pas le souci primordial dont ça se constitue de toujours pour elle viser sa vanité ici ou sur le bonheur-du-jour. Le miroir est le subsidiaire de la saynète, car à chaque instant, (é)prise de sa propre ontologie, ou de son ontologie propre, c'est tout le brouillamini de ces petites incisures ainsi glissées çà et là dans les mini-brisures dont les phénomènes entoptiques ajoutent à cet absurde des filamenteuses lignes ponctuées d'un tendre point noir qui lui font ternir le regarder ; gêne. Ces toiles obscures s'accentuent sans cesse, rets d'Ungoliant, petite elfe (yeux verts, teint pâle, le "pointu" dans les oreilles) n'étant plus si à voir le reflet d'un lointain éclat de la double lampe végétale de Valinor dans ses cheveux, commègue totalement happée.
(L'autophagisme absurde de l'Araignée !)
Ce sont que deux ampoules ?
Le miroir est "pris" ! Ternis ?
Elle verra pas ces ors ni sa beauté.
Et, tournant les talons, sa longue chevelure blonde se révèle en masse accusant le noir très noir. Mouches du vitré devant, les lézardes derrière, elle tire de cette part.

[Geuzav]

Bonjour Nogaret1,

Je t'avoue ne pas avoir compris une phrase x) J'imagine que ça provient d'une certaine maîtrise, de la synthaxe, de la culture et du vocabulaire... Je dis que j'imagine parce que je n'ai aucun moyen d'en être sûr.
J'ai bien aimé la petite phrase non verbale entre parenthèse, qui sonne comme un clin d'œil, où pour le coup je me suis senti pris en compte en tant que lecteur potentiel.
Finalement même sans pouvoir trop te donner d'avis sur le texte en lui-même, je peux donner mon avis sur le côté descriptif : tu t'es concentré sur le côté classique sans trop rentrer dans l'action, la seule phrase qui se concentre dessus étant l'avant dernière, il me semble.
A la fin du texte, et même après plusieurs lectures, je n'ai pas une image claire de ce que tu décris... Ça montre à mon sens que soit le texte manque de clarté, soit le public général n'est pas celui visé.

A bientôt

[nogaret1]

non, tu as raison. je pense avoir échoué

[Geuzav]

Échoué c'est dur x)
Déjà, si le texte le te plaît, alors c'est une réussite. Et si je suis passé à côté, d'autres en auront une autre vision.

J'ai relu mon message et je me suis rendu compte que j'ai été prompt à critiquer sans être très constructif, désolé si c'était sec.

Si jamais c'est ton souhait de toucher plus de monde avec ce texte, tu peux peut être garder le vocabulaire spécifique qui peut faire sa richesse (entoptique, rets, commègue...) mais en le diluant un peu. Dans une phrase plus simple, on peut plus facilement s'appuyer sur le contexte pour comprendre. Et une phrase complexe peut mieux passer entre deux phrases plus simples.
Il y a aussi possibilité de faire des phrases plus courtes. J'imagine que la deuxième phrase pourrait être coupée en deux sans perdre en style. En tant que lecteur, j'ai été perdu en cours de phrase et j'ai du revenir plusieurs fois pour capter la syntaxe, par exemple pour vérifier que "le miroir" en était bien le sujet.

Biensur ça reste des idées,
À bientôt

[nogaret1]

je ne parlais pas de ça, je parlais de la consigne

[Luna Psylle]

Salut !

Le miroir n'est pas le souci primordial dont ça se constitue de toujours pour elle viser sa vanité ici ou sur le bonheur-du-jour.

J'ai deux questions sur cette première phrase :
à quoi ça se rattache ? pourquoi elle entre pour et viser qui sonne ici comme une faute ? ou bien est-ce pour elle qui est de trop entre toujours et viser ?

Le miroir est le subsidiaire de la saynète, car à chaque instant, (é)prise de sa propre ontologie, ou de son ontologie propre, c'est tout le brouillamini de ces petites incisures ainsi glissées çà et là dans les mini-brisures dont les phénomènes entoptiques ajoutent à cet absurde des filamenteuses lignes ponctuées d'un tendre point noir qui lui font ternir le regarder ; gêne.

Ta description porte sur le reflet que peut avoir une saynète ? Mais du coup, décris-tu une saynète ?

Ces toiles obscures s'accentuent sans cesse, rets d'Ungoliant, petite elfe (yeux verts, teint pâle, le "pointu" dans les oreilles) n'étant plus si à voir le reflet d'un lointain éclat de la double lampe végétale de Valinor dans ses cheveux, commègue totalement happée.

Je dirais que voilà la description classique, avec des traits proposés, comme ta parenthèse, mais aussi le parallèle avec le lointain éclat. Mais donc on parle d'un elfe ? plus d'une saynète ? Et comme je n'ai pas lu Tolkien, je n'ai pas les références, même si les sons m'ont faite tiquer et chercher.

Et, tournant les talons, sa longue chevelure blonde se révèle en masse accusant le noir très noir.

Et on retrouve la description intégrée à la narration, vu que le mouvement amène la description.

Sans aller jusqu'à dire échoué, je trouve que ta narration du tout début a de quoi décontenancer et perdre le lecteur, ce qui ne met pas forcément dans la bonne ambiance pour dénicher les descriptions juste après.

Autrement, pour ce qui est des descriptions, elles sont noyées par cette narration, comme si la description n'était pas ton but (un choix, mais pour l'Atelier, c'est peut-être un peu dommage ). Je trouve peut-être un peu dommage la parenthèse, qui sort complètement de la narration et du texte, comme une note de bas de page, comme s'il y avait besoin d'en sortir pour décrire. Mais ce n'est que mon avis personnel.

Une bonne journée à toi !

[nogaret1]

merci pour ton retour. la première phrase veut dire que le miroir n'est pas important en l'occurrence quand elle s'y regarde.
je ne décris pas une elfe. j'ai utilisé cette référence pour dire qu'elle est très belle. son plaisir est gâché par deux choses : des brisures partielles dans un coin du miroir auxquelles s'ajoutent ses mouches du vitré. cela lui donne l'impression qu'elle a en partie une toile d'araignée sur la tête ; d'où la réféfence à Ungoliant

[Luna Psylle]

C'est peut-être ce qui manque pour mieux cerner ta description : un contexte à tes images, qu'on comprenne qu'on parle d'une femme devant un miroir et non (comme je l'ai supposé au début) d'une description plus abstraite, peut-être une réflexion sur le miroir.
D'ailleurs, est-ce que tu suivais la consigne de décrire la fille de l'exemple (en parallèle de Hugo) ?

[nogaret1]

oui je suivais cette consigne. je ne comprends pas ta remarque vu qu'il s'agit bien d'une réflexion sur un miroir

[Luna Psylle]

Ce que j'essaye de dire, c'est qu'il manque à ma lecture la présence du personnage que tu décris. Et à relire, avec toutes tes explications, je me dis que mon blocage vient de là :

Le miroir n'est pas le souci primordial dont ça se constitue de toujours pour elle viser sa vanité ici ou sur le bonheur-du-jour.

J'ai deux questions sur cette première phrase :
à quoi ça se rattache ? pourquoi elle entre pour et viser qui sonne ici comme une faute ? ou bien est-ce pour elle qui est de trop entre toujours et viser ?

Avec toutes tes explications, je cerne un peu mieux pour elle, mais sans, c'est dur de repérer que ce elle désigne un personnage physique de ta narration. Ta narration est dure d'accès pour moi (et de ce que j'en comprends, aussi pour Geuzav), d'où ma suggestion de contexte. Ne serait-ce qu'énoncer au début ton sujet (une fille, ou une araignée, ou que sais-je d'autre que tu voudrais décrire ).

Si j'appuie par deux fois sur les explications, c'est pour dire que, si un (ou plusieurs) lecteur(s) a besoin d'un guide pour lire le texte, c'est qu'il y a peut-être une réflexion à avoir sur le texte, ce qui est énoncé ou non, ce qui a besoin de l'être pour l'éclaircir
On m'a souvent rappelé que les lecteurs ne sont pas dans ma tête et que ce qui est évident pour moi ne le sera pas forcément pour eux. Je dois donc réfléchir à si mes lignes sont faciles à lire et comprendre pour le lecteur, sans que j'ai plus besoin de lui expliquer.

[nogaret1]

je pense l'avoir fait exprès. le jeu (indépendamment de la consigne) c'est de savoir qu'il ne s'agit ni d'une elfe, ni d'une araignée, ni d'une toile, mais d'une femme qui a un miroir partiellement brisé et qui a des mouches dans les yeux

[Cendres]

Merci pour ton texte

Tu écris des phrases trop longe sans ponctuation, ce qui nuit à la qualité de ton texte.
"c'est tout le brouillamini de ces petites incisures ainsi glissées çà et là dans les mini-brisures dont les phénomènes entoptiques ajoutent à cet absurde des filamenteuses lignes ponctuées d'un tendre point noir qui lui font ternir le regarder ; gêne"
Ton écriture est un peu trop littéraire pour moi et la richesse de ton texte m'échappe. Je n'ai pas bien compris le sujet de ton texte.

[nogaret1]

merci pour ton retour