[Luna Psylle]

Salut !

Les défis Tic-Tac, c'est quoi ? Un sujet aléatoire est donné et on a une heure pour écrire un texte. Hésitez pas à fouiller le sujet éponyme épinglé en haut de section pour plus de détails, ou même poser vos questions
Pour ce Tic-Tac, ça donne quoi ? le sujet est une couverture aléatoire, donnée par BeeHa merci BeeHa

ATTENTION : Trash, pas mignon du tout, du sang et des boyaux (quoi que, pas de boyaux, mais vous comprendrez...). J'avais besoin de cette décharge, d'évacuer le négatif quelque part. Ce sera ce texte. Il fait suite à un précédent Tic-Tac, Aether, c'est assumé.

En vous souhaitant une bonne soirée et une bonne lecture !

Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.

La fin d'un empire

— L’elfe est là ! hurla un garde.
Il donna l’alerte d’un souffle dans son cor, qui résonna à travers toute l’Académie. Je ne me retournai ni à cette menace qui approchait ni aux cris, aux injures, aux coups portés à l’épaisse double-porte. Face à moi, dessous divers sortilèges, posé sur un piédestal de pierre, le grimoire que je convoitai. Pour lui, j’avais traversé des royaumes et infiltré l’Académie. Je le libérai d’abord de cette prison magique et gardai mes doigts en suspens, hésitai à croire réel qu’il se trouvât là, face à moi. J’en frôlai la couverture et sa magie m’électrisa, dernier avertissement de ce qui m’attendait. J’y retrouvai la sensation de tes doigts mêlés aux miens, de ta sagesse à nouveau libre d’arpenter le monde.
Le bois craqua, loin derrière moi. Je coinçai le livre dans un harnais de cuir, dessous le moignon de mon bras, et me tournai vers mes assaillants. Je ne me doutais pas qu’ils briseraient sans honte ni remord l’imposante double-porte de la Grande Bibliothèque. De jeunes mages, élèves de l’Académie, deux de leurs professeurs et des membres de la Garde m’encerclaient, confiants quant à la suite du combat. Tous arboraient des sourires vainqueurs, hormis le plus âgé d’entre eux qui restait méfiant. L’expérience nous apprenait là où l’arrogance nous aveuglait, un enseignement que tu m'appris.
Un premier apprenti s’avança, son sourire narquois. Arrogance. Il ne vit pas ma lame. Elle ne fendit pas l’air, n’émit aucun son. Il porta la main à son cou, surpris du liquide chaud qui s’en échappait ; s’effondra au sol.
Le silence accueillit cette première mort. Un clignement d’œil plus tard, un second, à peine un enfant tomba. Les autres reculèrent, incertains de ce qu’il venait de se passer. Personne ne m’avait vu esquisser ce meurtre. La peur remplaça l’assurance au fond de leurs prunelles claires. Ils commençaient à douter, de ma faiblesse, de leur supériorité. Les soldats s’interposèrent, leurs regards rivés sur moi, et les deux professeurs entamèrent une incantation. Je ne devais pas leur permettre de la finir.
Toujours plus rapide, je virevoltai entre eux tous, attaquai les armures à leurs jointures, brisai les barrières magiques qui fourmillaient, telles des secondes peaux. Un genou à terre, l’un d’eux parvint à entailler ma jambe. Je vibrai aussitôt de cette douleur qui nourrit encore plus ma colère. Une prison de flammes s’enroula autour de moi. Je hurlai mais la traversai, ma peau noircie, grignotée par la haine et la rage.
Un soldat m’attendait de l’autre côté. Sa lame transperça ma côte. Elle y resta quand il la lâcha. Sa tête roula jusqu’au mur, au plus près des derniers élèves présents, qui fuirent face à cette vision.
Le dernier enchanteur encore debout m’observa. Il s’appuya de tout son âge sur son bâton et fixa le livre, intact.
— Sais-tu ce que contient cet ouvrage ?
— Un esprit scellé.
— L’esprit d’un démon millénaire, qui ne t’offrira ni pouvoir ni fortune ! Il s’emparera de ton corps : tu deviendras sa marionnette !
— Comme j’ai été la vôtre.
Il recula et je continuai :
— Je suis arrivée ici pieds et poings liés. L’Académie m’a achetée. Selon l’intendant, j’avais une belle musculature, et mon bras manquant baissait considérablement mon prix. Son cadavre traîne, quelque part près des écuries, ricanai-je.
Il tressaillit : l’intendant de l’Académie des Seigneurs Mages était un érudit, qui connaissait les dangers cachés de ce monde, et un combattant aguerri. Je continuai :
— Vous nous ignorez. Nous : les elfes que vous enlevez à leurs foyers, que vous condamnez à une vie de servitude. Votre arrogance est telle que vous ne prenez même plus garde à ceux que vous achetez. Vous ne vous doutez même pas qu’un serviteur, un esclave, possède la force, le pouvoir et la détermination nécessaires pour vous abattre.
— Tu es… comprit-il.
Il fixa la cicatrice sur mon œil, comme un enfant qui reconnaissait le démon au pied de son lit. Trop tard. J’entendis les renforts arriver. Il avait espérer gagner assez de temps. Il se rappela la lame, toujours plantée dans ma chair. Immobile, elle empêchait le sang de s’écouler, me causant une douleur atroce. Il devina qu’elle ne m’arrêterait pas car il ordonna :
— Reculez ! Fuyez tout de suite ! Tu es… celle que l’on nomme la Louve Folle, reprit-il après un instant. Ce qu’on raconte sur toi est donc vrai : l’elfe que l’on ne voit que lorsque sa lame, la Lame du Loup, a déjà tranché. Ils t’ont tuée, pourtant ! Ils en ont rapporté la preuve au Roi ! Ils t’ont tuée ! C’est impossible !
Je saisis le livre, en arrachai le sceau et le lançai au-dessus de nous. L’air crépita, je retirai la lame de mon corps, l’enchanteur prépara son sort. Le livre s’ouvrit, une chaleur s’en échappa et m’envahit.

Je repris connaissance aux abords du désert, celui-là même que j’avais traversé des lunes plus tôt. Tu étais là, à mes côtés, de nouveau libre.
— Ne te retourne pas, m’ordonnas-tu quand tu devinas mon mouvement. Ils ne le méritent pas. Ces humains ne méritent pas ce dernier hommage.
Tu t’avanças d’un pas. Tu puais le sang et la chair brûlée, une odeur de mort qui me rappela mon village, du jour où les humains l’avaient détruit. Ils avaient saccagé nos maisons, tués nos aînés, écrasé notre culture. Hormis toi, le Grand Loup, meurtrier et vengeur, aucun de nos dieux n’avait répondu ce jour-là. Tu m’avais tendu la main. Tout autre que moi aurait reculé, conscient du sacrifice et du sang encore à verser, parfois aussi innocent que celui de mon frère nouveau-né qui avait formé une mare sombre sous le berceau ; ce jour-là.
Tu me tendis la main :
— Viens. Allons venger notre peuple.
Je te souris et saisis tes doigts.

[Alan Tréard]

Bonjour Luna,


Il est pas mal du tout ce texte, il y a de l'émotion et de l'aventure.

La situation est très bien décrite, j'y ai cru comme on croit à des histoires pour enfants. Ça m'a bien plu. Je n'ai pas été dérangé par la violence des combats, ça m'a semblé plutôt bien dosé et savamment orchestré.

Pour améliorer le texte, je dirais que tu pourrais insister sur la solitude de la Louve Folle, pour nous montrer qu'elle est recherchée par toute la garde, car, au début, j'ai eu du mal à saisir ce qu'il se passait et les raisons de cette attaque. J'ai même cru que c'était une invasion, et que l'héroïne voulait protéger un ouvrage plutôt que de le voler.

Voilà, je dirais qu'il manque une certaine clarté sur le qui veut quoi.


Merci à toi pour ce moment de lecture.

Et à bientôt sur le Monde de l'Écriture.

[Earth son]

Bonjour Luna,

Et bien, pour du sang, il y a du sang…
Ça claque et ça mérite un développement, je trouve.
Chouette tic tac 

[Luna Psylle]

Salut !

Merci pour vos retours ! Comme j'étais sur une première réécriture, j'ai vu vos messages après coup, mais j'ai quand même ajouté en fonction. Je reviendrai plus tard, à froid, voir si ça me plait mieux ou si je veux revoir cette réécriture.


Merci Alan pour ta lecture et ton commentaire !

Je n'ai pas été dérangé par la violence des combats, ça m'a semblé plutôt bien dosé et savamment orchestré.

A me relire ce matin, je me suis trouvée brouillonne et désorganisée (comme quoi ). J'ai essayé d'étoffer un peu là où ça me semblait pêcher, même si j'ai, comme souvent, gardé la version originale du Tic-Tac sous spoiler : ça pourra aider à un comparatif plus tard

Pour améliorer le texte, je dirais que tu pourrais insister sur la solitude de la Louve Folle, pour nous montrer qu'elle est recherchée par toute la garde, car, au début, j'ai eu du mal à saisir ce qu'il se passait et les raisons de cette attaque. J'ai même cru que c'était une invasion, et que l'héroïne voulait protéger un ouvrage plutôt que de le voler.

J'ai ajouté une phrase en début de texte : Face à moi, dessous divers sortilèges, posé sur un piédestal de pierre, le grimoire que je convoitai. Pour lui, j’avais traversé des royaumes et infiltré l’Académie.

Pour sa solitude, ce serait un développement plus en avant je pense, un texte plus long, une partie du personnage qui n'a peut-être pas sa place dans un simple Tic-Tac. De la même manière, j'ai éludé l'aspect "recherchée" dans la réécriture, ce qui m'a même permis d'ajouter une caractéristique physique que j'avais souhaité pour cette héroïne.
— Reculez ! Fuyez tout de suite ! Tu es… celle que l’on nomme la Louve Folle, reprit-il après un instant. Ce qu’on raconte sur toi est donc vrai : l’elfe que l’on ne voit que lorsque sa lame, la Lame du Loup, a déjà tranché. Ils t’ont tuée, pourtant ! Ils en ont rapporté la preuve au Roi ! Ils t’ont tuée ! C’est impossible !
(elle n'est plus recherchée ici, car déclarée morte)
Je coinçai le livre dans un harnais de cuir, dessous mon bras tranché, et me tournai vers mes assaillants.
(mon idée est qu'elle n'était plus recherchée car ses ennemis avaient ramené son bras tranché comme preuve de sa mort ; mon seul hic, c'est que ça peut gêner la fluidité visuelle du combat, car on peut avoir plus de mal à imaginer un combattant amputé aussi incisif)

Voilà, je dirais qu'il manque une certaine clarté sur le qui veut quoi.

Je ne le développerai pas dans le texte, mais je peux te dire comment je l'ai imaginé :
Dans ce monde, les elfes ont été réduits en esclavage par les humains. Hormis quelques aventuriers solitaires qui cachent leurs longues oreilles, tous sont à la merci d'humains. L'héroïne a connu ce grand bouleversement et cherche depuis à venger son peuple, à lui retrouver des terres et une dignité. Pour ça, elle recevra l'aide d'un dieu, aux intentions incertaines. Elle le suivra et lui obéira tant qu'il accèdera à sa requête. La suite de l'histoire dépendra de l'équilibre de leur tandem.
Sur cette scène, le binôme a été attaqué longtemps avant, le dieu enfermé dans un grimoire, l'héroïne laissée pour morte. Elle a dû réapprendre à se battre avec un seul bras, et a ensuite décidé d'aller libérer son dieu. Les humains présents dans la scène se veulent les garants de la paix. Le dieu emprisonné, plus personne ne vient massacrer les humains innocents qui vivent leur vie paisiblement.


Merci Earth pour ta lecture et ton commentaire !

Et bien, pour du sang, il y a du sang…
Ça claque et ça mérite un développement, je trouve.

J'ai rajouté du sang et joué la carte d'un peu plus de détails.
Pour le développement, sûrement que tu as raison, mais je veux garder l'impulsion Tic-Tac, sans me forcer à en écrire des pages. Cette elfe qui se dévoile à mesure des séances Tic-Tac, je la trouve plus vraie que si je l'avais développée en continu dans un texte long. Plus vivante, plus intense. Donc peut-être qu'on la retrouvera dans un autre Tic-Tac plus tard, ou peut-être pas.
Par contre, si ça t'intéresse, juste au-dessus, j'ai décrit un résumé de ce que je voyais pour cette narratrice, de comment je l'imaginais, comment je voyais son histoire.

Une bonne journée à vous deux !

[BeeHa]

Bonjour Luna,

Une bonne aventure, il y a du rythme dans ce texte.
L'aspect "amputé" de l'elfe ne m'a pas dérangé, manier une lame à une main parait tout à fait plausible. (Un arc, j'aurais plus tiqué haha) Ça m'a rappelé de des films HongKongais que je regardais avec mon père quand j'étais gamin : le héros avait toujours un bras en moins et partait sauver la serveuse de l'auberge qui l'avait aidé en montrant que c'était en réalité un sabreur de génie, retiré depuis son incident (Oui, le scénario était globalement toujours celui-là) J'ai presque trouvé un peu de nostalgie en te lisant du coup, mais c'est vraiment du fait de ce souvenir latent.

J'avoue, l'aspect violent ne m'a pas du tout "marqué" du coup... Je sais pas si c'est la seconde version qui est adouci ou mon esprit qui est bancal.

J'aime bien ce qui sous-tend par contre. Le non-dit qui m'a paru clair. Le bras qui a été donné en guise de "trophée". (Un jour, les "pas gentil", ils comprendront que la tête, c'est quand même ce qu'il y a de plus sûr : l'identification est moins sujette à tricherie et sans tête, a priori, on vit plus trop.

A bientôt ~

Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.

[Alan Tréard]

Bonjour Luna,

Super, pour toutes ces réponses et passages ajoutés, je trouve que ça apporte de la clarté à ton histoire. Bravo !

[Luna Psylle]

Salut !

Merci pour vos retours !

Merci BeeHa pour ta lecture et ton commentaire !

Jamais trop connu les films HongKongais, mais si ça a pu te rappeler de bons souvenirs, c'est chouette

Si l'amputation a fonctionné ici, alors c'est chouette aussi en fait, comme cette elfe est ouvertement inspirée d'une autre, elle-même tirée de univers d'un jeu, j'en garde les caractéristiques physiques et ce personnage finit par perdre son bras, mais pas sa détermination à finir sa quête. Mais ça ne me semble pas évident, des héros comme ça, à qui il manque la main pour tenir leur arme, ou celle pour garder l'équilibre en combat. J'imagine qu'il faut un entraînement pour se réapproprier son corps, retrouver ses réflexes en combat.

Et oui, si les méchants pouvaient se montrer plus malins, nos histoires seraient bien différentes

Un point plus "tatillon" pas forcément nécessaire pour un Tic-Tac, Je trouver que "dessous divers sortilèges" ne fait pas très joli... Je pense que c'est le "d" "d" qui me fait un peu tiquer.

Je viens de relire la phrase, et j'irai jusqu'à dire que j'ai inconsciemment cherché une mélodie : les d, les r, les s, avec presque un quatuor de son à chaque fois

Face à moi, dessous divers sortilèges, posé sur un piédestal de pierre,

Face à moi, dessous divers sortilèges, posé sur un piédestal de pierre,

Face à moi, dessous divers sortilèges, posé sur un piédestal de pierre,

En fait, à relire encore, ça sonne incantation à mon oreille j'ai peur de briser cette étrange harmonie si j'y touche je ne préfère pas, désolée mais comme je pensais à une relecture ultérieure, ça changera peut-être à ce moment-là.


Merci Alan pour ton retour !

Nickel si ça rend mieux

Une bonne journée à vous deux !

[Basic]

Bonjour

un chouette texte de fantasy

des bricoles

Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.

B

[Luna Psylle]

Salut Basic !

Merci pour ta lecture et ton commentaire !

( dessous ou sous?)

dessous

( donc là, on ne comprend pas l’histoire du bras tranché, peut-être nous manquons d’une info issu d’un autre texte)

D'un point de vue de la scène, c'est juste une description. Elle sera sous-entendue un peu plus loin. Je reconnais que tranché est un peu violent, présenté comme ça. J'avais hésité avec bras absent, mais ça ne me convainquait pas. Tranché était plus près de ce que je vois pour elle.

( étonné par le « j’eus appris » comme si le maître ne lui avait pas enseigné)

Je ne suis pas sûre de comprendre. Si je remets la phrase dans un autre sens : j'eus appris cet enseignement de mon maître. Donc, si, il y a bien enseignement. Après, ça peut être une phrase dite un jour par son maître, qu'elle a ensuite expérimenté au fil d'adversaires, ou tout autre chose.
Par contre, je me rends compte que je n'aime ni maître (que j'ai associé aux esclavagistes), ni il (alors que le dialogue je/tu transparaît partout ailleurs).

( plus haut le souffle du cor, redondance?)

Sûrement retirer ce second souffle. Je vois si je peux faire mieux d'ici ce soir.

( ma côte, ou mon côté, ou ma cote de maille, ou ma broigne...)

Elle a transpercé dessous sa cage thoracique.

( je ne sais pas si ça marche « s’appuyer de tous son âge)

J'aimais bien. Il y a deux idées sous-jacente : le poids de la vieillesse (l'image du vieux Merlin ou de Gandalf, qui s'appuie sur son bâton). Et montrer une apparente faiblesse : il est vieux, il fait mine de reprendre son souffle, alors qu'en fait, il gagne du temps et prépare sa magie. Sauf qu'elle ne se laisse pas leurrer il s'appuie de tout son âge, elle voit bien son jeu.

( donc, je comprends l’histoire du bras tranché, mais la formule précédente ne fonctionne pas : « dessous mon bras tranché » « sous le moignon de mon bras »… bon très moche)

Oui, le moignon n'est pas le plus élégant des mots, mais il aurait le mérite d'être efficace dans la description, et je n'y avais vraiment pas pensé. Je le rajoute après.

( quel enchanteur?)

Le dernier enchanteur encore debout m’observa. : celui-là
Une hiérarchie assez classique du genre : les apprentis pour montrer l'apprentissage et l'inexpérience, le maître/l'enchanteur qui renvoient au mage plus expérimenté et aguerri.

Ils ne le méritent pas (pas compris).

Ce dernier recueillement que certains guerriers ont pour leurs adversaires, un regard, un souhait pour trouver le chemin de la paix. Son dieu a décidé qu'eux ne le méritaient pas.

[Basic]

Salut Luna

par rapport à tes réponses :
- Face à moi, dessous divers sortilèges : je m’interrogeais plutôt sur la syntaxe, et je crois que ça marche pas. J’ai regardé un peu, il manquerait en (en dessous), dessous aurait bougé, il ne serait plus équivalent à sous.
- j'eus appris cet enseignement de mon maître.  Es tu certain que là, il n’y a pas l’idée de supposition en plus de l’idée d’événement passé… comme si était sous entendu «  si j’avais continué, j’eus appris cet enseignement
- la côte : Elle a transpercé dessous sa cage thoracique. (tient, on retrouve « dessous »  Dans ton texte il y est donc deux fois et on peut dire maintenant trois… Je me demande si ce n’est pas une particularité régional, ici, en Auvergne on ne l’utilise que dans des situation où on cherche à donner un côté vieillot ou rural). Je ne suis pas médecin mais un amateur de fantasy et donc de coup d’estoc et de taille. Peut-être transpercer une cote protectrice ( cote de maille, broigne etc), briser une côte… Transpercer ma côte, on a l’impression qu’elle n’en a qu’une
- Ne te retourne pas. Si c'est une sorte d'hommage, je pense qu'on ne le comprend pas, il nous manque un tout petit truc

[Luna Psylle]

Salut Basic !

Merci pour ton retour !

Oui, dessous, juste dessous, c'est une préférence. Je n'y trouve pas d'erreur syntaxique particulière, et je ne me sens pas de l'enlever ici.

Pour la côte/côté, je peux chercher un mot plus adapté. La hanche, peut-être...

Oui, sûrement qu'il manque un truc pour la clarté de l'hommage. Je pense qu'à ce stade du texte, j'ai oublié le lecteur. Je peux expliquer ici qu'il s'agit d'un hommage de guerrier, comme de fermer les yeux de son adversaire sur le champ de bataille, quand on décompte les morts, de lui accorder une dernière pensée.
Sauf qu'ici, Je n'a pas eu le temps d'esquisser son mouvement, à peine celui d'y songer, que Tu savait déjà. Ce dialogue implicite, je ne le briserai pas. Il fait partie de cette essence, de cette recherche, de cette absence, qui s'est dessiné pendant une longue série de Tic-Tac (My love, Ballet d'esprits, La graine - dans une moindre mesure -, Aether, Mon ami au regard rêveur).

Une bonne journée !