[Schtroumpf..th]

Hello mes petits sucres d'orge !

Vous m'avez tous tellement manqués depuis l'année dernière !
Tiens, j'en vois des nouveaux ! Quel bonheur !

Me voici donc de retour... pour vous jouer un tour d'amour !

C'est bientôt la Saint-Valentin !!!!! Vous connaissez mes cadeaux préférés ? Oui, oui, D..th Jr... des chocolats... Quoi ?! Mais non, on ne met pas d'araignées dans les chocolats ! Ne l'écoutez pas...

Je vous disais donc : mes cadeaux préférés, ce sont les lettres d'amour !    Saviez-vous qu'il existe, quelque part au large des côtes japonaises, une petite île du nom de Awashima ? On y trouve un bureau de poste où sont stockées des lettres à un destinataire inaccessible. Ces lettres "bouteilles à la mer" n'attendent pas de réponse. N'est-ce pas follement poétique ?

Aujourd'hui, je veux être votre poste d'Awashima du MdE !

Que diriez-vous de m’inonder de lettres  ?

Vous pouvez écrire :
-   À un amour perdu ( )
-   À l’inconnu que vous croisez toujours dans le métro.
-   À votre idole  (chanteur, actrice, autrice, musicien, peintre…)

Mais ça peut-être plus original encore :
-   À votre facteur
-   À votre château de sable emporté par la mer 
-   Au doudou que vous avez perdu quand vous étiez enfant      
-   À Orville Gibson pour avoir inventé le plus bel instrument du monde…
-   Aux cheveux que vous venez de couper
-   À l’enfant que vous aurez peut-être un jour.
-   À vous-même dans dix ans.
-   À la bûche qui brûle dans votre cheminée, etc.

Vous pouvez utiliser tous les registres que vous voulez (humoristique, tragique, sarcastique… )
Vous pouvez être sincère ou bien tout inventer… (Mais dans tous les cas, faites battre d'émotion mon petit cœur )
Bref, laissez-vous inspirer et envoyez-moi tout plein de lettres !

Postez vos lettres dans L'Aire de Jeux avec la balise [Lettres Saint-Valentin 2025]


Signé : votre Schtroumpette qui vous aime tous très fort. 

Pour être tout à fait honnête, l’idée n’est pas complètement de moi. Je l’ai chipée à Laura Imai Messina, autrice de “Tutti gli indirizzi perduti”. Certains de ses livres ont été publiés en français également. Et ils sont tous si romantiques  (et bien écrits).

[Alan Tréard]

Bonjour Schtroumpf..th,

Tu nous promets un lot d'émotions et de passions transcendant pour la Saint-Valentin. Je m'en réjouis déjà !

[Rémi]

As-tu commencé à rédiger une petite lettre Alan ?
Schtroumfette serait si heureuse !

[Alan Tréard]

Je vais voir ce que je peux faire.

[derrierelemiroir]

Love you Schtroumpfette 

 

T'es trop belle, courageuse, intelligente, drôle, loyale, et tout et tout. Faut quand même qu'on le dise, quoi.

Sinon, j'ai écrit une lettre super légère, comme je sais si bien le faire, toute douce et caressante quoi, drôle, même je dirais.

[Schtroumpf..th]

Vous êtes tous vraiment trop choux ! Quelle bête fête vous m'avez préparée ! Toutes ces lettres, ces petits c0eurs !

Il faisait gris aujourd'hui, mais c'était doux et chaud ici. J'ai traversé la journée dans le parfum de vos lettres ! Ajoutons un peu d'amour et de rose dans la vie pour la rendre moins morose.

Et si on faisait durer un peu le plaisir et qu'on étirait la Saint Valentin jusqu'à dimanche ?
On pourrait rester dans notre cocon du Mde, oublier les orages qui roulent leurs ombres autour de nous. Ce sera notre petit secret.

Je vous envoie tout plein de bisous arc-en-ciel !

[D..th Jr]

Dimanche ! Tu rêves ! Je fais quoi moi ? C'est bien beau de faire la minette ! T'as plus l'âge !



Rentre tout de suite que je te fasse ta fête ! C'est quoi tous ces mamours ? Beurkkkkkkk ! ça me dégoute !

 

[Schtroumpf..th]

Oh....tu veux des mammours toi aussi ?

J'arrive toute de suite ! J'en ai plein en réserve pour toi !

[Rémi]

D..th Jr, on t'aime toi aussi, pourquoi être aussi macho et agressif ? La vie est belle, je t'offre une camomille
Ou si tu préfères, j'ai de la verveine citronnée du jardin et du tilleul de l'été dernier.

[Béatrice M]

Moi je suis heureuse de te découvrir âme romantique, bonne idée, les lettres d'amour.  Bon et doux week-end

[Béatrice M]

Cher Jeune homme (correspondance d’antan)

Le temps a passé, je sais bien que je vous avais blessé, mais aujourd’hui, je pense que les années ont adouci votre douleur ?
Enfin, j’ose l’espérer.
Votre jeunesse m’avait fait perdre la tête, voir la raison et vous qui ne vouliez qu’une aventure.
Vous viviez une torture, car au fil des jours, votre cœur, lui, battait d’amour.
Vous étiez tombé dans votre propre piège, vous mon beau troubadour au regard de velours.
Qui de nous deux fut le plus sage, ni l’un ni l’autre, car la passion nous dévorait corps et âme.
Nous avions vécu, là, une belle histoire.
Mais voilà ! Qu’un jour, ma raison fut plus forte que mon penchant pour vous, non, cela n’était pas sans douleur, mais sans nuls regrets, car vingt ans nous séparaient, l’aviez-vous compris, hélas, je savais fort bien, que pour vous, c’était impensable, car cela n’avait pas d’importance à vos yeux.
Cependant, un soir, ce dernier soir, de tendresse suivit d’un baiser d’adieu, je vous avais laissé là où notre amour était né, oui, je sais, combien vous avez souffert, votre cœur saignait laissant une larme sur le port d’Amsterdam où cet amour venait de mourir, la lune fut, elle, témoin de votre souffrance.
Vous m’aviez donné la fleur de votre jeunesse et je vous avais offert mon corps de femme, mes doux sillages, ce privilège gourmand de sensualité.
Cette missive, vous parviendra t’elle ?.
Dans l’attente de votre lettre attestant votre apaisement et votre pardon.
Peu importe votre réponse où alors votre silence, car cette anecdote fut un passage dans ma vie et la vôtre, or rien ne peut effacer l’histoire.
Car le ciel a immortalisé le dernier baiser de cet amour, sur le port d’Amsterdam. 

Rien ne meurt, la dame à la rose rouge.

Béatrice Montagnac

[Béatrice M]

Chère Belle dame à la rose (correspondance d’antan)

Votre missive m’est bien parvenu.
Mon cœur a fait un bon, madame, je ne pensais pas un jour recevoir de vous, une lettre, qui lors brouille ma vue.
Pourquoi aujourd’hui, réveiller en moi de nouveau, mes émois ?
Vous dites ne pas avoir de regret, Ô, j’en doute, pourquoi donc avez-vous pris la peine à m’envoyer cette lettre.
Je ne vous ai pas oubliée et vous non plus, vous ne pouvez le nier.
Ces moments charnels dans mon logis sous l’azur d’Amsterdam, sont pour moi Madame inoubliables, oui, je reconnais que je ne voulais pas d’attache et que je vivais d’aventure avec des femmes d’âge mur.
Or voilà qu’un jour vous aviez chamboulé ma vie, qu’alors chaque jour mes sentiments grandissaient sans que je ne puisse rien faire, contre cette prémisse, que voulez-vous, je vous aimais et je vous aimerai toujours, sachez le, madame, vous êtes ma rose éternelle.
Vous aviez fait de moi un autre homme, j’étais heureux.
Je voulais vous présenter à ma famille et peu importe, que fut leurs pensées sur notre différence d’âge.
Vous étiez pour moi ma douce fleur de vanille, c’était le parfum de votre chevelure, qui tombait sur votre belle cambrure, sensuelle, alors que vous saviez bien, je perdais pied, mon corps ne répondait  plus de moi.
Je pensais que pour vous aussi, cela n’avait pas d’importance, j’avais trente ans et vous belle dame le bel âge de la maturité, quelle déconvenue fut pour moi, ce soir-là, vous m’aviez simplement anéanti, détruisant tout d’espoir de vivre avec vous, jusqu’à mon ultime soupir.
Votre bouche sur la mienne en ce beau crépuscule, n’avait plus qu’un goût amer, ce baiser d’adieu,  mon Dieu ! Il fut telle, la brûlure d’un vampire aspirant mon âme dans les feux de l’enfer.
Non, Madame, le temps n’a pas apaisé ma douleur, cependant, je vous ai pardonné malgré la couleur du désespoir, qui donc habille encore mon cœur de noir.
Les années ont passé faites de larmes, oh combien amers sur l’oreiller ou vous aviez posé votre tête, je sens encore le parfum vanillé de vos cheveux.
Savez-vous, que chaque soir sur le port d’Amsterdam, je dépose une rose rouge en souvenir de vous, car voyez-vous, la passion brûle encore en moi, au flambeau d’une illusion.
Comme vous le dites, mon inoubliable déesse, ce baiser final qui me fit mal, est immortalisé sous la voûte du port d’Amsterdam, mais en moi, il demeure le feu de mes tourments.
Je vous prie madame de ne pas répondre à ce billet, car vous avez encore une fois fait couler mes larmes.

L’amant inconsolable.

Béatrice Montagnac   

[Alan Tréard]

Bonjour Béatrice M,


C'est très émouvant cet échange entre deux amants qui ne se reverront peut-être plus.

Il y a de quoi nourrir tout un tas de sentiments nostalgiques.


Vive la correspondance secrète entre deux amoureux !

[Béatrice M]

Merci beaucoup Alan pour ta lecture bonne soirée

[Claudius]

Une belle écriture pour ces échanges épistolaires, j'ai lu avec un grand plaisir. Le ton un peu vieilli, c'est chouette.