Je tournais en rond depuis une bonne semaine, faisant des tours et des tours de la maison afin de trouver un endroit acceptable pour … Pour quoi au fait ? Je ne sais même pas vraiment, j'ai seulement l'impression qu'une chose énorme, fantastique, extraordinaire va m'arriver !
Y a un problème de concordance des temps : ta première phrase pose le passé comme temps de narration, avec l'imparfait "je tournais", alors qu'après tu passes à une narration au présent. Les deux sont possibles, mais il faut en choisir une

Je suis a la fois toute excitée et a la fois toute affolée.
à la fois
tout excitée et tout affolée (parce que ça commence par une voyelle)
Et un seul "à la fois" suffit, sinon ça alourdit.
. J'ai du mal a me mouvoir depuis quelques semaines,
à
et "quelques semaines" fait répétition avec "une bonne semaine", plus haut
de tout ce qui pourrais être un danger.
pourrait
Je me met a miauler d'un miaulement déchirant. L'humaine se réveille à son tours et semble s'affoler.
mets
miauler/miaulement : répétition.
tour
Suite à ça, je vis un des moment les plus effrayant de ma vie.
suit à, les journalistes le disent, mais c'est pas très correct en bon français
effrayants
Quatre bonnes heures après, le cauchemars s'arrête enfin et je reprend mon calme, je ne sais pas exactement ce qui m'est arrivé mais c'était ce que j'attendais. Et mes chatons sont là ! Je les lèchent, leur donne a manger, les regarde jouer avec amour. Et l'humaine aussi, elle est même pire que moi. Je me rappelle lorsque j'ai commencé à vivre avec elle, elle me regardait comme ça aussi, elle me parlais comme elle leur parle.
cauchemar lèche reprends à manger parlait
(Un truc : quand c'est pas le verbe avoir, "à" a toujours un accent ; quand tu as un doute, tu peux te demander où est le verbe de la phrase, et si c'est pas le "a", tu mets l'accent !)
Je sais pas trop quel était le but de ce texte, du coup je le commente "à fond" même si c'était qu'un petit truc écrit en vitesse (on sait jamais, avec les défis, donc je précise

)
Le moment décrit est mignon et l'idée de l'animal qui ne sait pas qu'elle va mettre bas est plutôt sympa, y a moyen d'en faire un texte chouette !

Mais en l'état, tu passes peut-être un peu vite sur cette scène, ce qui fait qu'on a l'impression d'en lire un résumé et pas vraiment d'y être. Tu pourrais explorer bien plus les ressentis de la narratrice : être sur le point de mettre bas, ça doit impliquer beaucoup plus de changements physiques que des douleurs au ventre (à toi de chercher, ou d'inventer !

). À un moment, tu dis qu'elle est guidée par l'instinct sans savoir pourquoi ; c'est intéressant, tu pourrais - si tu veux, c'est juste des idées - creuser beaucoup plus sur cette dualité, sur le fait qu'elle est en train de faire des choses sans savoir pourquoi, sans comprendre. Là, on ne sait pas trop ce qu'elle ressent : ça l'inquiète ? ça l'intrigue ? Elle a peur ? Elle est rassurée par la présence de l'humaine ? Qu'est-ce qu'elle pense ? En fait, tu nous racontes surtout les actions, mais pour un texte de ce genre (une petite tranche de vie), pour que le lecteur puisse vraiment être attiré dans le texte et s'y sentir, il faut lui fournir beaucoup plus d'éléments pour qu'il puisse se mettre à la place du narrateur, sentir ce qu'il sent et ressentir ce qu'il ressent. En gros, il faut pas parler à la tête du lecteur en lui disant tout de go les choses, mais à ses sentiments et à ses sens, en lui faisant comprendre tout l'univers sensoriel et émotionnel de ton personnage. Comme ça, ça ajoutera de la tension aux endroits du texte qui contiennent l'enjeu (le moment où on comprend que c'est une chatte pleine, et le moment où elle met bas). En l'état, tu nous racontes tout sur le même ton, mais entre le moment où elle saute sur le lit et celui où le premier chaton apparaît, c'est pas la même chose, la chatte n'a pas le même état d'esprit. Il y a des éléments qui fournissent des infos au lecteur, et d'autres qui constituent le "climax" de l'histoire, même quand il s'agit d'un court petit texte comme celui-là. En jouant sur les ressentis du narrateur, ça te permettrait de le mettre en place de façon efficace

Une autre piste ça pourrait être de davantage jouer sur le fait que le narrateur est un chat. On le comprend dès le début, mais elle pense comme un humain et agit un peu comme un humain, donc tu pourrais beaucoup plus essayer de rentrer dans la peau d'un chat pour que, par petites touches, ta narratrice prenne corps pour le lecteur (je sais pas : elle a des poils, elle est agile, elle a des préoccupations de chat, etc. etc.)
Et sinon, sur la forme, y a moyen de la rendre encore plus fluide en supprimant des éléments pas nécessaires. Par exemple :
Quelques jours plus tard, je me réveille en sursaut sur le lit de l'humaine -qui dort encore soit dit en passant- avec une douleur effroyable au ventre. Je me met a miauler d'un miaulement déchirant. L'humaine se réveille à son tours et semble s'affoler. De mon coté, je ne peux plus rien faire que tourner en rond et lécher partout en cherchant à me coucher. Finalement, elle part rapidement et revient avec une serviette qu'elle place doucement sous moi. Suite à ça, je vis un des moment les plus effrayant de ma vie.
Ici, le "soit dit en passant", on a l'impression que c'est un reproche vis-à-vis de l'humaine. Tu pourrais exploiter ça, si c'est ce que tu veux exprimer (le chat qui a mal au ventre et qui s'énerve parce que l'humaine est en train de dormir pendant ce temps). Mais si c'est pas ça que tu voulais exprimer, le "soit dit en passant" est superflu et alourdit la phrase.
Ensuite, là tu mets en scène des sensations et des sentiments violents : tu nous dit que c'est un des moments les plus effrayants de sa vie. Mais tu ne nous le fais pas
sentir : par le rythme des phrases, par le choix du vocabulaire, par la description de ses sentiments et de ses douleurs, on pourrait carrément percevoir sa frayeur et sa douleur. Ce serait plus efficace que de le dire tout de go en disant textuellement que c'est effrayant.
C'est le conseil qu'on trouve souvent sur les sites d'écriture : "show don't tell".
Pour ça, une astuce ça peut être de s'imaginer la scène non pas de l'extérieur en voyant le chat agir, mais de l'intérieur en s'imaginant être le chat (genre "et là je fais quoi ? Y a un lit. Je saute, mais comment ? Qu'est-ce que je ressens ? Qu'est-ce que ça me fait penser ?" etc.)
J'arrête là, ne prends pas mal mon commentaire ! C'est juste que comme tu as posté, je suppose que c'est pour avoir des avis détaillés, donc j'essaye d'expliquer mon ressenti. (Désolée si mon ton semble un peu péremptoire, c'est juste des pistes d'idées pour illustrer ce que je voulais dire, mais y a plein de façons différentes d'orienter ton texte, si tu veux

) Même si c'est un petit texte écrit en passant, ça peut valoir le coup de le lisser bien pour qu'il soit efficace, même si c'était censé être un exercice de style (je ne sais pas, je suppose juste, vu sa taille et que c'est un défi). L'idée du texte est mignonne et en travaillant plus sur les descriptions, la fluidité des phrases et la description des ressentis, ça pourrait rendre carrément mieux !

Au plaisir de te lire sur ton prochain texte !
