Le Monde de L'Écriture – Forum d'entraide littéraire

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Le Monde de L'Écriture » Salon littéraire » Salle de débats et réflexions sur l'écriture » Guide de survie du petit écrivain

Auteur Sujet: Guide de survie du petit écrivain  (Lu 7811 fois)

Hors ligne Megadonut

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Re : Guide de survie du petit écrivain
« Réponse #15 le: 21 février 2016 à 15:33:37 »
Bon, je ne participerai pas à votre petit débat mais moi en fait je ne dis à personne que j'écris au collège (sauf certains profs) sinon il me regardent comme si je venais d'une autre planète...  :-[
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milena-owein

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Re : Guide de survie du petit écrivain
« Réponse #16 le: 21 février 2016 à 15:45:09 »
Moi au collège je disais aux autres que j'écrivais, mais ils savaient déjà que je venais d'une autre planète  :noange:

Hors ligne Megadonut

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Re : Guide de survie du petit écrivain
« Réponse #17 le: 21 février 2016 à 16:19:24 »
 :D :D
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Hors ligne Alan Tréard

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Re : Guide de survie du petit écrivain
« Réponse #18 le: 21 février 2016 à 17:07:19 »
Ah ah ! Mon cher Megadonut, c'est parce qu'ils n'en croient pas leurs yeux.  8)

Difficile de défendre ses écrits, c'est vrai, mais ce n'est pas impossible.  :\?
Mon carnet de bord avec un projet de fantasy.

Hors ligne Kanimp

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Re : Guide de survie du petit écrivain
« Réponse #19 le: 21 février 2016 à 19:40:29 »
C’est étrange, en me relisant, j’ai l’impression d’avoir vieilli et de radoter à chaque réponse.
Cela permet peut-être de mieux formaliser.
Le point « Contourner la censure » est mal engagé, car un c’est un faux débat et prête à confusion ce que Ben.G a corrigé.
Déjà merci d'avoir remarqué que les différents points étaient distincts les uns des autres, en fonction des différents obstacles, et qu'on ne pouvait pas tout traiter sur le même point. Ensuite je tiens à préciser que je tiens une lourde partie de mes propos sur mon expérience d'écrivain que je n'ai pas honte de revendiquer.
J’en suis convaincu. C’était la raison de
L’erreur que tu commets en soulevant ce point c’est de le rendre générique,  Car s’il est important pour toi, c’est que tes écrits l’exigent.
Bien sûr, tout ça pour ça ! Alors là, je m'auto-cite :
Parfois, vous vous retrouvez dans un monde opprimant dans lequel vous avez des choses à dire qui ne vont pas plaire... Eh ! Oui, il faut bien trouver un moyen de franchir les interdits, tout en ne finissant pas sa vie au fond d'un puits ! Dans un tel cas, ne méprisez aucun moyen, toute initiative est bonne pour vous offrir la liberté de dire ce qui vous obsède.
Tu exagères, quand même ! C'est exactement ce que je disais... C'est bien connu : pour mettre en place une dictature, attaquez-vous à une minorité ; tous les autres se rattacheront au pouvoir, tandis que la minorité sera persécutée. Disons que la partie "contourner la censure" s'adresse à l'éventuel membre d'une certaine minorité. Ou alors peut-être que tu validais mes propos ? Bon, peu importe, tu as compris que je donnais des outils du quotidien, mais aussi des outils pour les situations extrêmes, parce que certains membres du forum ont des propos engagés. C'est important que chacun puisse bénéficier d'outils pour continuer à parler.

Je te reconnais tes intentions louables d’aborder ce sujet.  De ton côté, tu reconnais, qu’il est plus complexe que la première approche est (était) trop générique.

Comme toi, je tiens aussi des propos basé de mon expérience personnelle.

Si la censure est un faux débat, c’est que notre monde moderne a perdu ses repères.
Beaucoup crient à la censure, pour des sujets qui manque d’étique et le font après la diffusion du propos tenu et par conséquent non-censuré.
Ok, tu commets une erreur. Le gouvernement te dit qu'il te protège et que les lois qu'il fait te protège, ok, c'est vrai, mais ça pourrait très bien être faux. Si un livre disant qu'il faut tuer tous les musulmans venait à sortir, il serait censuré par la loi. C'est donc un débat que l'on ne peut pas éviter d'un coup, comme tu le fais.
Je n’évite pas le débat, je le pose d’une manière différente.

Un état peut être démocratique ou totalitaire. Le seul moyen de conserver cet état démocratique est de vanter ses louanges.  Le point que je mets en évidence en fait partie

Analysons ma phrase :
Beaucoup crient à la censure, pour des sujets qui manque d’étique et le font après la diffusion du propos tenu et par conséquent non-censuré.
Qui crie à la censure ? Car en toute logique c’est le gouvernement qui l’impose, qu’il s’en cache ou non.
Donc celui qui crie à la censure ne peut-être que l’auteur ou son public.

Garde à l’esprit que tu utilises un mauvais terme.
Si un livre disant qu'il faut tuer tous les musulmans venait à sortir, il serait censuré par la loi.
Si le livre ce livre sort, signifie qu’il n’a pas été censuré. Suite à cette sortie et aux propos tenus le gouvernement doit poursuivre l’auteur. (Techniquement une plainte doit être déposée).

Ce qu’il y a d’important, c’est que la liberté d’expression est la garante de la démocratie. Mais il faut comprendre que cette même liberté d’expression sera utilisée pour modifier un état démocratique en état totalitaire.
 
Il me parait clair que pour conserver un état démocratique, le débat doit porter sur la démocratie. Tant que le débat portera sur la censure, en catimini l’état totalitaire s’installera. Car tout le monde se focalise sur la censure et pas sur les modifications nécessaires pour transformer l’état. Cette transformation se fera  dans l’indifférence générale, car la censure ne se pratique pas, l’état reste démocratique. 

L’éthique consiste à s’interdire de tenir certains propose. Car ces derniers peuvent déranger offensé et que l’on n’est pas ou que l’on ne se sent pas capable de les aborder sans froisser.
L’éthique de ce point de vue est une forme d’autocensure, mais qui repose sur le refus d’aborder un sujet et non sur une interdiction de le traiter.
Dans la pratique, l’éthique à comme forme de ne pas écrire la moindre ligne sur le sujet.

Citer
La censure, est simple à définir.  Elle consiste à interdire la diffusion d’un sujet écrit avant que ce dernier ne soit connu du public (visé). Elle est principalement utilisée par les états totalitaires. De mon point de vue, ca pratique ne peut en aucun cas être utilisée dans une démocratie. Car elle condamne l’auteur avant qui ne tiennent des propos. La condamnation à priori n’a rien de démocratique.
Alors, la condamnation est démocratique dans son sens "jugement," ce qui signifie qu'elle reste quelque chose que les juges revendiquent. Même les auteurs condamnent, moi, il m'arrive souvent de condamner quelque chose qui me paraît anti-démocratique.

Dès qu'on parle d'une publication, la question de la censure se pose, qu'on le veuille ou non.
Pourquoi attaches-tu de l’importance à la censure ?

Dans un état démocratique, la censure n’existe pas, tout le monde peut dire ce qu’il veut. Car il est impossible de savoir ce qu’il va dire et qu’il est impossible de condamner quelqu’un à priori dans une démocratie.
Si quelqu’un est lésé par les propos tenus, il peut porte plainte.
La justice décidera alors.

Donc pourquoi, la censure est telle un sujet si important et récurent, alors que dans un état démocratique, elle ne peut même pas exister.


La désapprobation, cela consiste à s’oppose à un propos après sa diffusion car il est illégal, pour faire simple, il enfreint la loi. Dans notre monde moderne, il y a effectivement des groupes de pouvoir ou autres qui poursuivent des propos tenus car ils les dérangent et ceci malgré qu’ils soient licites.
Dans ce cas-ci je parlerais de répression qui a pour objectif de systématiser les poursuites à l’encontre de tout auteur, afin de créé une nouvelle éthique où les auteurs vont automatiquement s’autocensure et éviter le sujet.
La répression se justifie sur les mêmes critères que la censure, elle vient appuyer les lois de la République (mais aussi d'un gouvernement autoritaire, évidemment). Faire une distinction entre les deux, c'est compter les billes dans un bocal à poissons.
Absolument pas. La différence repose sur une différence de système.

La liberté d’expression européenne, détermine si l’état est une démocratie ou un état totalitaire.
Car la liberté d’expression en Europe permet de survivre à des propos tenus contre l’État, à condition d’être justifiés. Car la liberté d’expression européenne ne permet pas de dire n’importe quoi, entre autres des propos haineux (a destination de créer du communautarisme en général) sont poursuivis.
La liberté d’expression américaine permet de tout dire (sauf des propos diffamatoires) et créée ou maintenir ainsi du communautarisme. Diviser pour mieux régner est l’adage de la dictature. 

Le point que tu évoques « Contourner la censure » repose sur cette dernière approche. Elle est très loin d’un auteur qui poste son texte pour obtenir des commentaires.
Bien sûr, je n'ai pas dit que j'écrivais pour le forum. En revanche, je te ferais remarquer que si un gouvernement autoritaire se met en place en France (on n'y est pas, on va tout faire pour ne pas y arriver !), tu verras le forum fermé, mon cher Kanimp. Ou alors la modération du forum t'expliquera gentiment pourquoi tu dois mettre un terme à ton Empire Gart, et écrire quelque chose d'un peu moins politique...
À l’origine l’Empire Gart n’était qu’un décor pour jeu de rôle. Le premier jet a été écrit en 2000 sur le fait que la Belgique prenait le chemin du totalitarisme.
La version 2013 que j’écris ici, à l’objectif naïf de revenir à une démocratie.

Car pour moi tu commets une erreur stratégique importante.
Comment veux-tu empêcher un état de devenir totalitaire, si tu t’opposes aux symptômes qui prouvent qu’il l’est déjà ?

Je suis parfaitement conscient que les mass-médias parlent en permanence de ce sujet, comme le seul garant de la démocratie. Pour moi, il y a une volonté sciemment orchestré, afin de permettre l’établissement d’un état totalitaire, en focalisant le peuple sur le sujet qui sera modifié en dernier.

Sauf peut-être une catégorie d’écrivain.
Dans ma conception des choses, l’art doit choquer et provoquer. Ceci afin de marquer les esprits, faire réfléchir et surtout rester dans les mémoires. Cette conception des choses n’est pas partagée par d’autres membres du forum. Peu-importe car chacun pratique son art comme il l’entend.
Non mais ! C'est comme ça que tu vois les choses !?

Utiliser cette stratégie peut amener à tenir des propos déplacés. Car dans la plupart des cas ceux qui la pratiquent se mettent eux-mêmes dans un cercle vicieux de surenchères constantes.  Elle va les conduire tôt ou tard, à tenir des propos où ils seront explicitement désapprouvés.
C'est de moi que tu parles ? Eh ! Bien merci...
Je ne parle pas de toi du tout. Mais ces concepts s’appliquent à ce genre de personnages. Notre système surmédiatisé les créés à la pelle.

Les auteurs qui désirent utiliser cette approche, dans le seul but d’épater la galerie, pour faire parler d’eux, sans tenter de faire passer un message doivent s’identifier et respecter l’étique seule garant de leur longévité. Car il s’avère que les propos les plus buzzométrique sont les illégaux.
Ah ! Ben là, c'est du beau... J'ai de la chance, moi... Merci !!
Il n’y a rien contre toi personnellement. Ces auteurs sont une réalité à gérer.

En ce qui me concerne, dans la plupart de mes écrits je « Contourne la censure » immédiatement. La raison ne repose pas sur la modération du MDE. Mais bien sur la nature engagée de mes textes qui par conséquent sont des attaques directes à l’encore d’entités physiques ou morales.
Je connais ton roman, moi, et je sais de quoi tu parles. Effectivement, les outils que je propose, tu les connaissais déjà plus ou moins ; il ne s'agit pas de transformer le forum, il s'agit de parler du travail d'auteur. Ça compte énormément que tu puisses continuer à écrire, c'est ma vision des choses.
De mon côté j’écris pour que nos états redeviennent des démocraties.

Afin de pouvoir écrire l’Empire, je me suis poser beaucoup de questions et j’analyse le système médiatique. Que bien évidemment tout discours entendu et prononcer repose sur des bases. Mais la première altération des mass-médias est d’aseptiser le référent. Dans ce cas, je ne vais pas parler de volonté sciante, mais en pratique tout le beau monde dans la sphère médiatique parle, répond mais ne vérifie jamais si leurs référents sont identiques. De fait, il y a des incompréhensions complètes et le début ou maintient d’une spirale infernale.

La preuve repose aussi sur le dialogue que nous avons ici. Tu as un référent et moi un autre, alors que nos objectifs sont les mêmes et que nous parlons de la même chose. Mais pas de la même manière.

Lorsque l’on entend quelque chose, il faut se poser la question quel est son référent. Et si on répond, il faut se demander quel est le notre. Est-ce que mon message va être compris comme je le dis ? Va-t-il ou peut-il être récupéré à d’autre fin ?

Pour ma part j’analyse les choses sur base de trois référents.
- Etat démocratique.
- Etat totalitaire.
- Mass-médias.

C’est la raison pour laquelle, je défends mes compatriotes indépendamment de leur confession.  Le référent est l’état démocratique.
Je ne les défends pas sur base de leur confession. Car dans ce cas nos seulement, le référent est un état totalitaire qui réalise des distinctions entre les individus basés sur leur confession. Mais aussi les mass-médias qui propagent les pires insanités sur certaines religions.

L’année passée, je suis tombé sur un truc, où cette notion de référent est excessivement importante.
Je été choqué et pas uniquement par les propos tenu mais aussi par le relais médiatique.

À la base une femme tenait des propos islamophobes abjects.
En toute logique un journal musulman à écrit un papier et à utiliser un titre accrocheur.
Son référent est la religion musulmane et comme le journal prêche pour sa cause, il a ajouté le termine ordinaire dans le titre.  Ce qu’il lui permet d’insister sur l’islamophobie subie au quotidien.

Sauf que la scène se passait en Belgique et comme mon référent est la Belgique, je n’ai pas compris l’article comme cela (même si je comprends ses raisons et qu’il n’a pas eu l’intention de nuire à mon pays) .
Donc en rajoutant le mot ordinaire, ce journal n’a plus informer qu’une scène islamophobe c’est déroulée en Belgique, ce qu’il devrait faire.
Au lieu de cela ce journal français en ajoutant ce mot dans son titre a positionné toute la composante musulmane  comme indésirable du fait de la population belge sur base des propos tenu par une française.

Bref, la suite logique de cet article relayer de cette manière, c’est prendre les armes et expulser hors de Belgique tout ce qui est français.
Si tu le désires, je peux t’envoyer le lien par MP.

Je t’invite à analyser cette phrase, sur base des trois référents (état démocratique, totalitaire et mass-médias).
 
Ok, tu commets une erreur. Le gouvernement te dit qu'il te protège et que les lois qu'il fait te protège, ok, c'est vrai, mais ça pourrait très bien être faux. Si un livre disant qu'il faut tuer tous les musulmans venait à sortir, il serait censuré par la loi. C'est donc un débat que l'on ne peut pas éviter d'un coup, comme tu le fais.


 
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Hors ligne Alan Tréard

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Re : Guide de survie du petit écrivain
« Réponse #20 le: 22 février 2016 à 17:01:38 »
@tous Je vais aborder des sujets très complexes pour répondre à Kanimp, mais ça ressort un peu du Guide de survie (nous parlons du contexte dans lequel j'écris ce Guide). Du coup, libre à vous de ne pas lire toute la discussion et de parler du Guide sur ce fil, pas besoin de comprendre ce dont on parle. Si vous avez envie de réagir sur le Guide, ou donner vos propres conseils pour protéger ses écrits, ne vous occupez pas de nous, publiez donc à la suite de cet échange sans le consulter (=on sort un peu du sujet initial).


@Kanimp, Tu es très intelligent. Tu vas donc comprendre ce qui me pousse à réagir et à chercher des solutions (qu'elles soient bonnes ou mauvaises, je n'exclus rien). Tu as compris ce qui est en train de se passer. Tu vois très bien ce contre quoi je lutte, et ce à quoi j'aspire. Tu comprendras que je ne m'amuse pas à le crier sur les toits (comme pour ajouter de la confusion à la confusion) mais je vais prendre le temps d'en parler avec toi, parce que nous ne sommes pas les seuls à avoir compris cela, toi et moi, même si nous passons par des chemins différents de réflexion. Depuis toujours, les écrivains apportent une autre vision du monde, il veulent participer à l'élévation de nos modes de vie. Cette crise de la démocratie, quelques autres français l'ont comprise, et tout comme moi, il se sont mis en tête de réagir (car ils aiment la démocratie autant que toi et moi).

Tu me dis :

De un, ton combat se positionne pour empêcher un état démocratique de devenir totalitaire. La censure est totalitaire, tu te positionnes trop tard.
De deux, si le débat sur la censure ne peut être évité. Signifie que même si l’état totalitaire n’est pas d’actualité, l’état démocratique ne l’est plus aussi.
Ok, c'est le cas. Je réagis parce que l'État démocratique n'est plus tout à fait en place, parce que à chaque fois que la démocratie a été fragilisée ou défaite, des Français se sont battus pour la réinstaurer, je fais partie de ceux-là. C'est pour cela que je m'agite dans tous les sens.  :aah:

En gros, si dans dix ans, la démocratie en France "est toujours la même" (on est d'accord, ce n'est pas possible), soit :
  • C'est parce que je me suis trompé...
  • C'est parce que nous avons réussi (=nous avons compris cela à l'avance, et nous avons réussi à rétablir la démocratie)
S'il faut passer par une sixième République, nous le ferons (là, je suis vraiment très inquiet, je ne peux donc pas du tout prévoir à l'avance ce qui arrivera, c'est ce qui me pousse à agir).

D'abord, je dois te dire une chose très importante, ma prise de conscience, elle s'est faite là :
click !
Depuis ma prise de conscience, les choses ont complètement changé, et tout mon être s'est mis en mouvement pour redonner aux institutions démocratiques toute la place qui leur revient.
Depuis j'ai écrit mon Contre-Attentat que tu pourras consulter sur mon site web si tu le souhaites, et qui est sensé apporter des solutions. Je ne me conditionne pas à la simple écriture du Contre-Attentat, je cherche toujours de nouvelles façons de réagir à cette situation imprévue (quoi que, ça fait des années que quelque chose m'échappait, c'est au lendemain des attentats de novembre que la prise de conscience s'est faite).
Maintenant je m'en vais réagir sur ta démonstration, non pas pour la démentir (tu l'auras compris) mais pour lui apporter un peu de dialogue. Il m'est impossible de tout t'expliquer, tout simplement parce que si tu avais compris, tu serais à ma place, bien sûr ! Mais je vais faire un geste d'ouverture en t'apportant quelques éléments essentiels qui te permettront peut-être de méditer sur la question.

Le seul moyen de conserver cet état démocratique est de vanter ses louanges.
Hé hé ! Pas totalement faux, même si on peut envisager une situation dans laquelle vanter ses louanges ne suffirait pas. (C'est ce qui est arrivé à Victor Hugo quand il a vu Napoléon III prendre le pouvoir).

Pour souligner mes explications, je me réfèrerai à la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, articles 2 . 10 . 16
Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression.
Art. 10. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi.
Art. 16. Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n'est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution.

Il faut que tu connaisses ces trois articles par cœur si tu veux bien comprendre ma démonstration. Jusqu'à aujourd'hui, la République française reposait sur la Déclaration universelle des Droits de l'Homme et du Citoyen. Tous les juges s'y réfèrent, tous les défenseurs des Droits s'y réfèrent, tous les Hauts Administrés sont "sensés" s'y référer (leurs abus sont dénoncés par la Justice ou par les défenseurs des Droits au nom de la séparation des pouvoirs). Un auteur, tant par son influence que par ses choix d'écriture, participe à la préservation de la DDHC.

D'abord, je ne contredis pas totalement ce que tu dis sur la censure, mais je lui apporte un peu de fraîcheur.
En quoi les termes que tu utilises sont traîtres et appauvrissants ?
Premièrement, de nombreuses censures sont appliquées après la publication d'un livre à la demande de la population et non du gouvernement. Telle une situation où le gouvernement se contrefiche de la sortie d'un bouquin, qu'il laisse passer, qui fait un gros scandale, et qui amène la Justice à devoir censurer certains passages afin de trouver un équilibre dans les Droits des uns et des autres. Les lois auxquelles se réfèrent les censeurs sont bien souvent proposées pour répondre à une demande des citoyens pour éviter le chaos. Si la manifestation d'une opinion est jugée comme étant un trouble à l'ordre public, jugée par un Juge au nom de la stricte séparation des pouvoirs établie par l'article 16 de la DDHC et non pas par le gouvernement (qui parfois même est d'un avis contraire à celui des juges mais respecte la décision judiciaire), si la manifestation d'une opinion est jugée comme étant un trouble à l'ordre public établi par la Loi, comme l'antisémitisme, alors elle est condamnée après coup (comme tu dis, c'est vrai), mais aussi, le livre n'est pas réédité (s'il s'agit d'un livre). Le livre est paru, puis il est censuré.
Je te mets un lien vers Wikipédia.
Citer
La censure est la limitation arbitraire ou doctrinale de la liberté d'expression de chacun. Elle passe par l'examen du détenteur d'un pouvoir (étatique ou religieux par exemple) sur des livres, journaux, bulletins d'informations, pièces de théâtre et films, etc. avant d'en permettre la diffusion au public. Par extension, la censure désigne différentes formes d'atteintes à la liberté d'expression, avant et/ou après leur diffusion (censure a priori et a posteriori).

Pour autant, je comprends bien ce que tu dis, je veux juste te montrer en quoi les termes que tu emploies peuvent nuire à ce que tu veux dire. Je ne vais pas parler que de la censure, bien évidemment, mais il compte pour moi de rappeler encore que de nombreux écrivains français y ont été confrontés, soit pendant la monarchie, soit pendant la République, et que tu trouveras leur histoire en farfouillant sur wikipédia. Si je m'interdis de parler de la censure, je me rends moi-même coupable d'ignorance et de déni, je deviens un auteur malhonnête, j'en serai tenu pour responsable dans la continuité de mon parcours.

Maintenant, il est temps qu'on entre vraiment dans le sujet, je vais te faire part de choses très complexes, et si tu as besoin de précisions, n'hésite pas à demander, comme c'est mon combat, je ne redoute pas d'en parler.

En vérité, oui, je fais le geste d'armer les auteurs, c'est ma détermination. Ce que je veux voir, c'est une littérature française pour laquelle aborder les sujets qui fâchent est une spécialité, comme invoquant la liberté d'expression pour parler de ces choses que l'on connaît souvent trop mal. Cependant, je n'aborde pas que le sujet de la censure, j'aborde également d'autres sujets (comme "l'auto-censure" par exemple, ou même les menaces ou les désaccords). Tel que le dit l'article deux de la DDHC :
Citer
Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression.

Ainsi, j'apprends aux auteurs, en toute responsabilité, à résister à l'oppression. Sans moyens pour contourner les dangers et les menaces, les auteurs auront bien du mal à continuer à travailler dans la sérénité. Il faut savoir résister à l'oppression quelle qu'elle soit (oppression des femmes, oppressions des croyances, oppressions des origines). Je ne regrette absolument pas ce geste, il nous concerne tous (on ne peut pas y échapper).

Voudrais-tu, à la place, que j'enseigne aux auteurs à se laisser faire ? à toujours écouter ceux qui leur demandent de changer leur texte ? même lorsque cette demande est malveillante et dangereuse ? C'est ça, la liberté !?

Ensuite, comme le dit l'article dix de la DDHC, ce n'est pas sur la "légitimité" d'un propos que quelqu'un est jugé, mais sur son geste de trouble à l'ordre public. Toi qui parlais de "ceux qui font le buzz," tu comprends maintenant en quoi cette liberté de faire le buzz est restreinte à ce qu'elle ne crée pas trop de chaos (trop de chaos, c'est dangereux).

Il est normal que mes propos soient troublant, parce qu'ils disent des choses interdites, peut-on pour autant m'accuser de troubles à l'ordre public ? Non, car ce n'est pas le désordre que je revendique, ce n'est pas le conflit, mais c'est la prise de conscience. C'est ainsi que l'on peut distinguer quelqu'un qui fait le buzz parce qu'il voit un intérêt personnel dans le chaos provoqué, et celui qui ose aborder des sujets qui fâchent parce qu'il veut apporter à chacun le savoir et la vérité à laquelle il a droit. Tu remarqueras qu'au contraire des accusations calomnieuses de Ben.G (propos qu'il a tenu dans la colère, je peux l'admettre), le MDE ne s'est pas transformé en chaos absolu, ne provoquant pas le désastre envisagé... Ainsi, cette accusation était injuste et déraisonnable.

Si les institutions d'une démocratie viennent à être déstabilisées par le désordre provoqué, celle-ci peut se défaire au profit d'un pouvoir autoritaire. Ainsi, tu comprendras en quoi les actes terroristes sont l'un des rares crimes à être condamné avant d'avoir été commis. Eh ! Oui, même en démocratie certains actes sont condamnés avant d'être commis, et cela depuis toujours, mais ce sont des cas extrêmement rares et qui doivent le rester. La condamnation en question s'appelle : condamnation en vue de préparation d'un acte terroriste. C'est une condamnation très rare, et très grave. Idem si une maison d'édition cherchait à publier un livre qui faisait l'apologie du terrorisme, il est très peu probable que ce livre soit publié, il aura été censuré avant sa sortie, identifié alors comme pouvant apporter un coup fatal à l'ordre public, et donc, à la démocratie toute entière. Ça signifie : attention, un tel acte risque d'affaiblir la démocratie, car il provoque un grave trouble à l'ordre public. C'est comme une tentative de coup d'État, il faut la condamner à l'avance, car c'est le seul moyen de s'en protéger.

La démocratie repose sur l'intervention des voix citoyennes, ces voix encouragent une loi ou une autre. Si un grand nombre de voix crie à la mort de la démocratie, celle-ci sera renversée. Bien souvent, ceux qui participent à une telle infamie n'ont pas conscience de leur geste ou sont contraints par l'oppression mise en place. Or si une partie de ces voix est tue, la démocratie ne peut plus fonctionner. Sa constitution est affaiblie. Les outils qui font vivre nos droits ne doivent jamais être méprisés ni sabotés. C'est la raison pour laquelle j'apprends à chacun à faire porter sa voix au-delà d'une éventuelle interdiction. Plus ces voix divergentes seront entendues, mieux sera défendue la démocratie. Sans cela, une uniformisation du discours conduira immanquablement au renversement de la démocratie, chose que je crains par dessus tout. Autrement dit, personne ne pourra m'empêcher d'armer les auteurs pour défendre la liberté d'expression ; si quelqu'un s'oppose à mon activité, je le combattrai sans pitié, et il devra m'éliminer s'il veut entraver mon engagement. Comme tu peux également t'en rendre compte, mon discours ne porte pas dans le débat public, c'est là que commence mon combat, car mes paroles sont censurées pour de vrai.

La liberté d’expression américaine permet de tout dire (sauf des propos diffamatoires) et créée ou maintenir ainsi du communautarisme. Diviser pour mieux régner est l’adage de la dictature.
Oui, mais "rassembler sous une seule voix unique" c'est tout également l'adage de la dictature. Je connais mal la démocratie américaine, or je sais très bien en quoi un État peut se revendiquer comme étant démocratique tout en ne l'étant pas vraiment, je n'ignore pas cette réalité, c'est clair. Du coup, je ne connais pas exactement la situation américaine, mais la France pourrait prendre une tournure bien plus catastrophique. C'est la raison pour laquelle je me prépare au pire. Le gouvernement français a déclaré l'État d'urgence non pas pour "protéger les français" mais parce qu'ils ont peur que les institutions démocratiques tombent dans les mains d'un fou furieux. Ça ne signifie pas que je soutien la décision du gouvernement français, mais je te montre en quoi le sujet est grave. Mon rôle à moi, c'est de chercher des solutions pour contrer "la vague populaire" d'uniformisation qui, au lieu de préserver les libertés, aggrave la fragilité des institutions démocratiques.

Si jamais je commettais une erreur, mon cher Kanimp, il m'importerait bien évidemment de connaître ton avis. Je suis conscient que dans toute cette analyse, et que tout au long de mon combat, je peux commettre des erreurs graves qui peuvent m'être fatales. Je suis ouvert à l'échange et au dialogue, même si je me réserve le droit de déterminer quelles répercussions aura la conversation sur mon engagement. Je ne dis pas ça en rigolant, je suis très, très inquiet. C'est la raison pour laquelle je suis ouvert au dialogue.

Si j'ai créé un fil intitulé Guide de survie du petit écrivain, c'est au cas où il m'arriverait quelque chose. Je ne souhaite pas que tous les moyens de préserver la démocratie reposent sur ma seule personne, c'est bien trop risqué ; alors je donne des consignes ou des conseils à l'avance, dans l'idée de multiplier les forces, et de réduire la part de risques. Comme tu le sais, si les institutions s'effondrent, tout se passera très vite, et mon engagement deviendra plus essentiel que jamais. Aujourd'hui mon identité est en danger, je passe mon temps à leurrer mes potentiels détracteurs en leur faisant croire que je suis "un tout petit bonhomme tout innocent" car si certains malades se rendent compte que je peux nuire à leur influence, il peuvent très bien se mettre en colère contre moi (un peu comme aurait pu se mettre en colère Ben.G, quelqu'un pourrait avoir de bonnes raisons de m'en vouloir à mort, cette fois-ci sur des éléments beaucoup plus graves que ce qui a presque mis Ben.G en colère, il n'y aura alors pas de réconciliation possible). C'est pourquoi je prépare consciencieusement le "jour d'après" sans attendre plus longtemps.

Je veux m'assurer que toute la connaissance que j'ai acquise en matière de liberté d'expression (j'ai su résister à la pression de l'exclusion en toute dignité) sera transmise auprès d'auteurs qui peuvent eux-mêmes devenir les futurs défenseurs de cette même liberté. Je veux croire qu'il existe encore des moyens de rompre l'uniformisation du monde, je le fais dans un principe que je considère comme étant efficace. Ma personne est elle-même mise en danger par cette uniformisation du monde, mes paroles sont condamnées, beaucoup de monde refuse de reconnaître mon engagement, voire cherche à prouver que j'ai tort ; je n'ai pas de maison d'édition indépendante sur laquelle faire reposer mon travail, quelqu'un pourrait très bien prétendre que je ne suis pas "un vrai littéraire" portant atteinte ainsi à mon œuvre et à toutes mes publications. C'est ça, l'oppression. Cependant je continue à penser que les livres sont un facteur essentiel de la diversité, et donc, de la démocratie.

Il pourrait m'arriver des choses, c'est la raison pour laquelle je ne veux ignorer aucun danger. Si je ne marque pas mon intention maintenant, jamais les choses n'avanceront, et l'immobilité sera le terreau de la guerre civile. Mon devoir est incontournable. Ce guide est une base pour réfléchir aux multiples moyens de résister à une nouvelle forme de censure, celle que tu décris très bien toi-même, celle qui interdit de dire ce que l'on sait. Au moyen de ces outils, les auteurs peuvent se construire sur des bases solides et adopter une attitude sécurisante qui leur offrira toujours un peu plus d'emprise sur l'instant présent.

Les mass-médias français, pour la plupart, ils préparent déjà leur obéissance à l'éventuelle mise en place d'un État autoritaire. Les médias n'écoutent plus personne, ils partent dans un délire affolant, les politiques en ont peur pour de bon. Il suffirait qu'un cinglé trouve un moyen de s'attirer les faveurs des médias, poussant la pression à son comble, et alors... le pire pourrait arriver... En gros, la conséquence d'une telle situation serait : le cinglé qui arrive au pouvoir balance le nom d'une minorité à persécuter, les médias qui suivent vont survivre, ceux qui ne pourront pas suivre, peu importe les raisons, seront marginalisés. Un tel phénomène est quasiment inévitable, seul un contre-pouvoir efficace aura son utilité (=le livre). C'est là que j'interviens, je cite ce que j'ai dit un peu plus tôt à Ben.G :

Ainsi, quoi qu'il arrive, l'auteur garde la main sur son texte, et risque la condamnation pour ses prises de positions quelles qu'elles soient. Si un auteur accepte de se mettre au niveau d'une "autorité supérieure" on dit que sa liberté d'expression est contrainte.  :neutre: Si l'auteur décide d'accepter cette oppression, il devient lui-même coupable d'une oppression envers les autres, disant alors : "Obéissez, il n'y a pas d'autre solution." Si l'auteur devient lui-même un oppresseur, l'un des membres du forum pourrait par exemple se mettre à écrire un texte expliquant aux femmes pourquoi elles n'ont rien à faire sur ce forum, ce même auteur se rendra responsable d'actes condamnables et graves.

Ça, ça s'adresse à ceux qui me lisent, je leur dis (en toute sincérité) : "peut-être serez vous invités à transformer les propos de votre livre comme pour justifier une oppression quelconque, justifier l'oppression des roms par exemple en ajoutant un personnage rom dans votre roman ; dans un tel cas, vous deviendrez vous-mêmes un oppresseur."

Informer, ce n'est pas alimenter le flou, comme pour prendre le pouvoir...

Tu comprends que j'essaie de prévenir un tel comportement (qui n'est pas exclu) parce que j'estime qu'un auteur, qui qu'il soit, ne doit pas participer à ce phénomène, même dans le cas où ce serait "la seule manière d'être publié." Si un auteur décide en toute connaissance de cause de participer à l'oppression, il devra répondre de ses actes et deviendra potentiellement la cible des oppressés.

Ma volonté est simple : Je prépare les esprits à résister, car "en mon âme et conscience" comme tu dis, si ce forum devenait un lieu où était véhiculé une quelconque oppression envers une minorité (par exemple, les Mdéiens se mettraient à faire un concours du pire personnage, et ils choisiraient tous de représenter un musluman, ce qui serait grave), alors j'aurais moi-même l'impression d'avoir participé à un crime. Si un auteur décide de participer au combat contre l'uniformisation du livre, les risques qu'il prendra seront récompensés. D'où ma prise de position claire et inaliénable. Je comprendrais que tu me dises "on en est loin" mais c'est mon rôle d'auteur engagé que d'apporter à chacun les outils pour se protéger (ce sont les choses de la vie, la France connais une longue histoire de la censure, de Rabelais qui l'a bel et bien risquée à Baudelaire qui s'est fait censurer) or les précédentes Républiques ont déjà été renversées (Napoléon en 1799, Napoléon III en 1852, les Nazis en 40) je n'exclus absolument pas un nouveau retour en arrière...

Je n'hésite pas à le répéter : l'uniformisation des discours porte un coup à la démocratie d'une violence insoutenable. Il n'y aura pas d'issue, ce ne sont pas des enjeux à prendre à la légère. À chaque fois que nous donnons une bouffée d'air à la diversité, à chaque fois que nous donnons à des voix divergentes le droit de s'exprimer, nous apportons à la démocratie de nouvelles forces.

Par ailleurs, tu poses une excellente question : que peut-on penser de la compréhension des discours ? Sont-ils détournés ? Et les informations sont-elles perverties ? Ce n'est pas un sujet anodin, les djihadistes eux-mêmes lancent des campagnes solides de désinformation. Si quelqu'un tient un propos obscur, il sera bien évidemment détourné à des fins criminelles. Rétablir la vérité, comme tu t'obstines à le faire, est en soi une tâche noble et utile. J'identifie très bien ton combat contre l'obscurantisme, qui est un combat honnête, et en quoi il t'amène à t'exprimer toujours plus. Ainsi, tu as compris que nous étions deux acteurs de la démocratie, chacun apportant une vision différente des choses, dont la force est la diversité. Toi, tu luttes contre l'obscurantisme généré par les discours flous, moi, je lutte contre l'oppression et sa tendance destructrice. Tu vois bien que ce n'est pas apprécié par tout le monde ! Et pourtant, nous ne dévions pas de notre objectif, toi et moi. Ce sont des combats complémentaires.

Sur ce que tu dis sur les médias, je suis entièrement d'accord. Je pense qu'il y aura des solutions si nous continuons à agir et à apporter de nouvelles idées. Il est très difficile aujourd'hui de trouver un média qui dise autre chose que les autres. Cette tendance génère du non sens ou de l'agressivité, le débat est asphyxié. Mais ce qui m'inquiète le plus, c'est la tendance des grandes maisons d'édition traditionnelles françaises qui est de suivre ce phénomène, comme excluant tout discours extérieur au discours dominant. Il n'y a plus aucun facteur de la diversité en France, on est mort... Ma parole elle-même est détournée à des fins personnelles, c'est la raison pour laquelle je m'évertue à la rétablir et à l'affirmer. Je ne lâche rien, hein ! Je prends alors des dispositions dans l'éventualité où un pouvoir autoritaire chercherait à se mettre en place en France.

Si tu le désires, tu peux toujours m'envoyer ton lien par MP, je comprends ce dont tu parles.

Voilà, n'hésite pas à poser des questions si tu veux plus de précisions.
« Modifié: 23 février 2016 à 23:09:07 par Alan Tréard »
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Re : Guide de survie du petit écrivain
« Réponse #21 le: 23 février 2016 à 15:30:57 »
Yo,

Je vais répondre très brièvement sur une partie du débat seulement.
Je pense, Alan, que si la discussion a pris cette direction et que tu en es venu à dire de Ben qu'il tient des accusations calomnieuses, c'est parce que tu n'as pas précisé dès le départ l'intention et la portée de ton post initial. Tu remarqueras tout de même qu'au début, tu parlais d'éviter qu'un éventuel commentateur malhonnête vienne perturber un éventuel auteur sur le forum, alors qu'en page 2, tu en viens à dire que tu souhaites préparer les auteurs pour le cas où la République serait renversée et qu'une dictature s'installerait en France. Je pense que c'est là ton véritable objectif, et à mon avis, tu aurais dû clairement l'exprimer dès le départ. Ce n'est pas interdit, on a déjà parlé de sujets aussi sérieux au moins une fois. Mais tu comprendras que donner de tels outils, comme le contournement de la censure, à des auteurs d'un forum, c'est tout de même exagéré. Tu l'as dit toi-même, il n'y a pas de censure ici, alors je ne vois pas pourquoi tu présentes le Guide de survie du petit écrivain comme un outil d'autodéfense destiné aux auteurs sur le forum. Si tu avais clairement exprimé le fond de ta pensée, ton véritable objectif qui est bien plus gros, dès le départ, il n'y aurait pas eu ce débat stérile ; car oui il est stérile parce qu'il s'est mis en place sur de mauvaises fondations.

Et du coup, lire sur une page que ce post est destiné à prévenir un éventuel troll, et sur la suivante que c'est pour apprendre à se construire un véritable bunker littéraire, eh bien ça m'a fait un choc. Personnellement, passer de l'un à l'autre comme ça, sans préparation, alors que je ne m'y attendais absolument pas, ça m'a fait un peu peur. Le décalage est trop gros, sans transition aucune ; tu dis quand même qu'on cherche à s'en prendre à toi et à te faire taire si je me souviens bien, que la dictature est proche, etc. ; tu es passé tellement vite d'un sujet à un autre que je suis perdu.

Ce que dit Ben, je trouve que c'est correct : de tels outils sont inutiles et dangereux pour les textes postés sur ce forum, parce que notre intention première c'est de proposer des textes pour qu'ils soient lus, revus, et corrigés. C'est plus un forum d'apprentissage et d'échange qu'autre chose à la base ; bien sûr, on peut y discuter de choses sérieuses, et on l'a fait plusieurs fois ; mais dans ce cas, il faut jouer franc jeu, y aller sincèrement dès le départ en annonçant sans ambiguïté son objectif qui est de parler de choses qui dépassent le domaine littéraire artistique.
Je veux bien faire ce genre de débat, mais pas comme ça. Si je dois parler d'oppression, de dictature, de liberté d'expression et de censure, ce ne sera pas pour lutter contre un vulgaire et hypothétique troll.

Donc comme dit Ben, de tels outils sont inutiles et dangereux pour les textes postés sur ce forum, mais en ce qui concerne l'écriture engagée à plus vaste échelle, ils sont intéressants et méritent un débat approfondi, auquel je veux bien participer :)

Voilà voilà, encore une fois, je pense que tout est parti d'une mésentente  ^^
Faudrait que j'écrive un Guide de survie du petit débattant un de ces jours  :mrgreen:
J'attends ta réponse, Alan, en espérant, comme d'hab, que je ne me sois pas complètement gouré dans ce que j'ai dit ><

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Re : Guide de survie du petit écrivain
« Réponse #22 le: 23 février 2016 à 18:26:44 »
Ouch !  ><

On se calme, on se calme.

Oui, bon, tu as ton avis, j'ai le mien, c'est la vie, quoi !

 :moderation:

Mon message s'adresse à Kanimp parce que nous avons un engagement tous les deux, mais il ne dit pas quelque chose qui s'apparenterait à :
Citer
S'engager, c'est la norme.

Honnêtement, tu me vois dire cela à Megadonut, le pauvre ? Ou alors je vais forcer chaque nouveau arrivant à signer une charte de gentillesse... Enfin ! Tu ne trouves pas que tu exagères un peu ?

Oui, je suis un auteur engagé, mais ça ne signifie pas que je fais l'apologie du "tous pareils" avec des restrictions violentes pour ceux qui désobéiront... C'est comme ça que tu me vois !?  >:D >:D >:D

D'abord, il s'adresse à quelqu'un "qui se sentirait opprimé" et non à tout le monde. Comme je l'expliquais à Kanimp, c'est une publication "au cas où," dans le sens où quelqu'un estimerait en avoir vraiment besoin. Si tu m'invites à ignorer la créativité, comme la laissant à elle-même, tu te trompes. Je suis un acteur de la créativité. En plus le guide s'adresse à quelqu'un qui aurait un désaccord avec un commentateur dans le forum/hors forum et rien d'autre. Autrement dit, il ne servira pas à tout le monde, et ne permettra pas d'enfermer les auteurs, comme les forçant à la droiture.

Je ne balance pas une vision unique qu'il faudrait suivre absolument, ça, c'est une interprétation que tu fais de mes paroles, hein ! C'est vrai que je ne comprends pas en quoi je n'aurais pas le droit d'aborder ce sujet, ni en quoi ça causerait des soucis à qui que ce soit.

Ensuite, Ben.G et moi sommes dans le métier, c'est normal que nous parlions de cela, même si quelques fois la voix peut monter, on a toujours su trouver un équilibre dans lequel nos deux personnes pourront s'entendre. Je comprends tout à fait l'intervention de Ben.G, et c'est pour cela que je n'ai pas mal réagi aux paroles qu'il a tenues, même si elles pouvaient me porter préjudice. Je suis aussi quelqu'un qui est capable de comprendre qu'un débat se mène avec le cœur, tout comme le fait Ben.G, et je sais en quoi ça prouve l'implication totale de Ben.G et dans le forum, et dans sa profession, et je trouve ça tout à fait vertueux. C'est ça qui pimente le débat (tu auras également remarqué l'intervention de Ned, qui se sent tout autant concerné). Par ailleurs ça n'enlève en rien la liberté de tous les autres membres de s'amuser et de ne pas participer au débat. Voilà, encore une fois, j'affirme toute mon amitié à Ben.G, et peu importe la divergence de nos opinions, je veux maintenir l'échange et l'ouverture.

"Bunker littéraire," j'aime beaucoup l'expression même si je dois dire qu'elle n'est pas très adaptée à la liberté d'expression. Je pense que tu aurais pu mieux trouver,
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Bon, tu comprendras qu'il n'y a aucun bunker nulle part, que je n'ai en aucun cas fait l'apologie de la guerre ni de la radicalité, j'explique la force de la diversité. Il ne faut pas tout mélanger.

Et puis, je n'exclus pas le fait que je pourrais me tromper, si ce n'est que je refuse qu'on m'accuse de choses qui seraient trop graves pour moi, voilà tout.

Enfin, je le répète à nouveau, il n'est pas dans mon intention de changer les habitudes du forum, ni de le transformer en quoi que ce soit ; sans quoi je me rendrais responsable de l'altération d'un lieu d'échange et d'ouverture, de diversité et de confrontation des opinions, ce qui n'est nullement mon intention.

Ce que dit Ben, je trouve que c'est correct : de tels outils sont inutiles et dangereux pour les textes postés sur ce forum, parce que notre intention première c'est de proposer des textes pour qu'ils soient lus, revus, et corrigés. C'est plus un forum d'apprentissage et d'échange qu'autre chose à la base ; bien sûr, on peut y discuter de choses sérieuses, et on l'a fait plusieurs fois ; mais dans ce cas, il faut jouer franc jeu, y aller sincèrement dès le départ en annonçant sans ambiguïté son objectif qui est de parler de choses qui dépassent le domaine littéraire artistique.
Je veux bien faire ce genre de débat, mais pas comme ça. Si je dois parler d'oppression, de dictature, de liberté d'expression et de censure, ce ne sera pas pour lutter contre un vulgaire et hypothétique troll.
Si je comprends bien ta vision des choses, je proposerais des outils qui seraient dangereux car les auteurs qui viennent retravailler leur texte s'en iraient refuser de travailler les textes, d'où le danger. Déjà, certains auteurs du forum veulent publier, d'autres moyennement, d'autres pas du tout, bref, la diversité, donc je vois mal en quoi ils réagiraient tous de la même façon, comme une machine infernale, venant échanger sur les réseaux sociaux pour ne plus échanger à cause d'Alan Tréard. Tu admettras que j'ai du mal à l'imaginer... Chacun réagit comme il l'entend, s'accorde ou non aux opinions de droite et de gauche, et préserve ainsi sa liberté de croire ou non comme il l'entend. Ou alors, il y a une main divine qui va tous nous modifier le cerveau, au pire.

 :huhu:

Bon, si c'est la seule accusation qui est faite, je ne risque pas la prison, donc ça va.

Même s'il y a des désaccords, il est important de tempérer les paroles. Moi, ça me concerne moi. Si je fais le choix d'apporter aux auteurs des outils pour se protéger, ça me concerne moi. Si je fais le choix d'écrire pour la diversité, ça me concerne moi aussi. J'ai bien réfléchi avant de poster le guide, je me suis dit : "penses-tu que ça peut causer du tort à certains membres ou gêner le fonctionnement du forum ?" Et j'ai finalement pris la décision d'apporter des outils parce que j'estime que ça n'oblige personne à rien, on en restera là.

Si les auteurs veulent faire comme avant, je les y invite ! Encore plus s'ils le font parce qu'ils s'y sentent bien, que ça les rend heureux, qu'ils adorent ça : alors, là, je dis, banco !

Et si en plus on me dit : "moi, je pourrais prendre les armes pour défendre ce forum !!" Je leur dirai :
"On se calme, on se calme. Vous voyez bien que nous cherchons des solutions pour que vous puissiez sereinement faire ce que vous aimez, faites-nous confiance."

En revanche, tu me compares à un troll, ce qui est tout de même terrifiant. Alors là, c'est le pompon ! Si on va dans la continuité de cette image, je serais là pour provoquer la mort et la ruine, avec la destruction au bout du fil, un peu comme lorsque j'avais écrit le texte Le Troll, c'est moi. Ben dis donc ! Si c'est ça, je m'y prends vachement mal, hein ! Je suis à l'ouest, comme on dit. J'aurais plutôt mieux fait de m'attaquer à des sujets épineux, comme "le génocide a-t-il vraiment eu lieu ?" voire même "que faut-il penser des musulmans en France ?" Là, j'aurais fait un carton-troll ! Mais ce n'est pas mon intention, tu l'admettras.

Je vais faire un petit argumentaire de ce pourquoi tous les auteurs ont à cœur de retravailler leur texte, et en quoi ce soupçon éternel de l'auteur qui se renferme sur lui-même me désespère.
  • Sans travail, pas d'amélioration, donc l'auteur reste à la case zéro.

  • Si l'auteur vient poster son texte pour avoir des commentaires et qu'il décide de ne pas retravailler son texte suite à un commentaire un peu dur mais justifié  >:( toute sa démarche tombe à l'eau quoi qu'il en veuille.

  • Se confronter à ses lecteurs, même à un détracteur, permet de retravailler son texte pour améliorer la lecture. Dans tous les cas, un texte ne devrait pas être ni mal interprété ni sujet à des confrontations extrêmes (=trouble à l'ordre public), donc un bon texte, il a été confronté à tout le monde même aux "méchants." Si tu ne me crois pas, je t'invite à re-consulter le guide pour voir qu'il y a une partie intitulée Isoler le point sensible et qui donne à un auteur des moyens de retravailler son texte utilement, donc c'est dans le cadre du forum. Je ne dis pas, dans mon guide, "ne retravaillez jamais votre texte" mais au contraire, je dis "retravaillez-le jusqu'à ce qu'il passe toute forme de censure possible et envisageable" (Je propose trois types de réécriture qui sont : ajouter de la subjectivité, donner plus d'ouverture au propos ou bien affirmer le propos (toujours à travers une réécriture).

  • Si un auteur s'isole, refusant alors toute modification du texte, tel que ça arrive fréquemment, le contraindre n'est pas la solution. Toi-même, je suppose que tu n'aurais pas le courage de faire la guerre aux auteurs qui ne veulent pas s'améliorer, tant certains auteurs écrivent juste par plaisir : on ne va ni exclure les uns ni discriminer les autres.

  • Et enfin, au pire, si on est obligé de réapprendre à chaque auteur qu'il faut constamment retravailler son texte, on le fera, parce que c'est aussi un combat pour la littérature. On dit qu'un auteur se professionnalise lorsqu'il entend toutes les critiques, même les pires, et qu'il apprend soit à les accepter, soit à les contourner. (=en retravaillant ses textes)

Voilà, maintenant je comprends qu'un forum ait besoin de repères, de stabilité et de confort. Je veux apporter moi-même des repères qui rassurent, y compris toi. Donc, selon tes mots, et selon le fait que mon post puisse avoir autant d'influence que tu le penses, j'invite tous les membres du forum à s'apaiser, à se dire que nous avons les choses en main et qu'il n'y a pas besoin de s'inquiéter, j'invite les membres à faire comme d'habitude, à faire semblant que rien n'a changé, à faire comme dans l'Intermezzo de Giraudoux, à accomplir les tâches du quotidien pour sauver la petite Isabelle de la mort qui l'attire.

TOUT VA BIEN !!
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Re : Guide de survie du petit écrivain
« Réponse #23 le: 23 février 2016 à 23:23:59 »
Citer
En revanche, tu me compares à un troll, ce qui est tout de même terrifiant. Alors là, c'est le pompon ! Si on va dans la continuité de cette image, je serais là pour provoquer la mort et la ruine, avec la destruction au bout du fil,
Mais non voyons !
Citer
je préviens à l'avance l'éventuelle arrivée d'un commentateur malintentionné, sans paranoïa, juste par sécurité. Les modérateurs auraient bien du mal à empêcher quelqu'un de malintentionné de venir s'inscrire sur le forum pour s'attaquer aux membres et à leur travail (comme un troll en fait)
C'est de ce commentateur malintentionné que tu traites de troll que je parlais !

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Re : Guide de survie du petit écrivain
« Réponse #24 le: 23 février 2016 à 23:49:26 »
Ah ? J'ai rien compris, mais alors rien du tout... Je comprends, j'avais cité l'exemple du troll pour expliquer que quelqu'un de malintentionné pouvait venir nous embêter, et vous me disiez que j'étais parano ! Eh, beh, on en a déjà vu des comme ça, non ? Moi ! Parano...  :noange: Dommage ! Ah, oui. Ça me plaisait bien d'être 5 secondes d'un la peau d'un troll !!

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Re : Guide de survie du petit écrivain
« Réponse #25 le: 23 février 2016 à 23:57:12 »
Citer
Si je fais le choix d'apporter aux auteurs des outils pour se protéger, ça me concerne moi.
En appliquant cette structure de logique de façon rigoureuse, un journaliste qui informe mal ca ne concerne donc que lui et lui seul?




Bonsoir Alan,

J'entends ton appel au calme tout ca, mais j'estime à avoir un droit de réponse, sans doute le dernier.


J'avais bien vu ton premier commentaire assez court, et je pensais te répondre parce que y'avait matière à discussion, bref.
Là, je suis juste un peu sur le cul.
Entendons nous bien : je ne me suis jamais énervé, et toutes les presque que tu as pu rajouter ne changent rien à la formule.
Exta a plutôt bien résumé une partie de ce que je pensais, clarifié.
Citer
D'abord, il s'adresse à quelqu'un "qui se sentirait opprimé" et non à tout le monde.
Ceci n'est pas clair. Tu parles là d'un texte qui s'appellerait guide de survie du petit écrivain opprimé, ici c'est la mezzanie où on parle reflexion, par fiction (juqu'à preuve du contraire l'effondrement qui opprime les auteurs à mort ici reste une fiction.)


J'ai appliqué ton guide à un autre support que celui auquel tu pensais, le support en fait sur lequel tu as exprimé ton avos, je l'ai fais de facon totale, en recentrant principalement le débat dessus comme tu le fais souvent en ramenant toujours au sujet qui t'interesse, je l'ai fais pour te montrer qu'il pouvait y avoir des limites à tes propos et t'y faire réfléchir. Manifestement ton avis et tout tranché, à jamais. Ok. Forcément je me suis un peu emporté, comment ne pas face à quelqu'un qui s'emporte toutes les trois phrases!

Tu écris sur le terrain politique, et au vu de ta réponse d'hier, tu maitrise bien le domaine et le dialecte, c'est sûr. Tes propos sont souvent fin et je suis souvent d'accord, parce que tu rappelles des évidences et des fondamentaux. Mais j'ai l'impression que tu veux juste partager tes idées et qu'on y adhère, sinon pourquoi m'accuser de calomnies quand j'essaye juste d'exprimer quelque chose auquel tu n'as pas pensé ( et qu'apparemment tu ne comprends toujours malgré des explications plus claires que les miennes). Je comprends ton besoin de lutte politique.
Mais tu ne m'enlevera pas de l'esprit que quelque chose me dérange, et c'est le paradoxe que j'ai essayé aussi de te montrer.
J'ai du mal à ce qu'on me parle de liberté à grand coup de "il faut que", "tu dois", j'ai du mal à entendre des arguments d'autorité qui ne laissent pas d'option comme "Si je ne glorifie pas la liberté, tu veux que je glorifie la mort?", bref un formule purement politique qui ne laisse d'alternative que celle d'être d'accord avec toi.
Désolé, mais j'ai du mal à entendre la liberté, mais si elle est dans le fond de ton discours, sous une forme aussi directive comme ce guide, ca me mets juste mal à l'aise car c'est trop paradoxal pour que j'adhère jamais à un tel discours, ça à une forme dangereuse même si ca n'en a pas le fond. 
Kanimp visait juste en parlant d'ethique, tout est dans le jugement de valeur et je te renvois à la première citation de ce message : il n'y pas de règles absolue lorsqu'il y a jugement de valeur car il y a des limites dans le comment vivre ensemble. Il y a des responsabilité liées à ça et c'est le rôle de celui qui écrit, de savoir s'adresser à son public, pas juste de lui dire des choses. Mais bref, comme tu le disais on va dire chacun notre avis, et ne pas être d'accord, et se demander pourquoi. Je comprends bien ce que tu dis, j'ai fais l'effort de le comprendre, je n'ai pas l'impression que ce soit réciproque. "oui oui mais... chacun son avis". Certes.

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Bon, tu comprendras qu'il n'y a aucun bunker nulle part, que je n'ai en aucun cas fait l'apologie de la guerre ni de la radicalité, j'explique la force de la diversité. Il ne faut pas tout mélanger.
Ca manque de douceur dans ce jihad littéraire. Où sont les infirmes des syllabes, les ravitailleurs de vers, les mitrailleurs du coeur, les rêveur de première ligne, les réformés des textes, les rapatriés de la raison...


Je ne t'accuse de rien tu sais, je sais comment tu fonctionne. Tant mieux que tu temporise et que tu dises qu'il n'y a pas de problème, ca me rassure, j'ai ma sensibilité aussi et il fallait j'exprime ce que je pense car tu es allé trop loin cette fois-ci.

Bon courage pour ton engagement.
Amicalement
 
Le style c'est comme le dribble. Quand je regarde Léo Messi, j'apprends à écrire.
- Alain Damasio

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Re : Guide de survie du petit écrivain
« Réponse #26 le: 24 février 2016 à 00:57:10 »
Alors là, c'est explosif !

 :facepalm:

Bon, d'abord, toute mon amitié va a toi, clairement, car je comprends que tes intentions sont louables. Je vais aller au-delà de cela, et j'ai trouvé ton intervention pleine de courage et de la volonté d'expliquer ton geste.

Tu es quelqu'un que j'apprécie tant par ton audace que par ta spontanéité.

Ensuite, vous ne pourrez pas dire que je ne fais pas de mon mieux !!  ^^

À chaque seconde, j'entends vos paroles, je les respecte, et je ne perds jamais l'espoir de trouver un équilibre entre ces différentes personnalités qui comprennent "la moitié," ou "le début," ou "tout d'un coup mais qui aiment pas," trouver un équilibre qui puisse permettre à tout le monde de faire de son mieux : c'est la diversité.

Je ne regrette pas de faire ces efforts, car je prends plaisir à échanger avec vous tous, et à accepter chacun dans sa différence.

Bon, il faut que je répare tes maladresses, Ben.G, quand même, parce que tu dois savoir que ça peut m'apporter de graves problèmes, voilà :

Le dialogue compréhensif c'est obeir ! Tu te rends compte qu'une telle phrase n'est pas loin d'un appel à la dictature ?
Ca manque de douceur dans ce jihad littéraire.

Ça, c'est faux, et ça ne peut pas être tourné ni contre ma personne ni contre mes intentions. Même si tu penses dire quelque message subliminal à travers ces accusations qui me mèneraient tout droit en prison (sache le, l'apologie du terrorisme, ou de toute autre forme d'association pouvant porter atteinte à la démocratie est très sévèrement condamnée).

Ben.G, je ne veux pas aller en prison, alors ne m'y conduis pas, s'il-te-plaît.

Je prends ça pour une maladresse, par amitié, parce que je pense sincèrement que tu ne t'imagines pas à quel point tu me mets en danger. Si tu m'accuses de terrorisme, tu franchis une ligne rouge, c'est la raison pour laquelle je suis amené à démentir tes propos.

Voilà, j'ai conscience que tu n'as pas conscience que tu me mets en danger total, Ben.G, donc je te pardonne.

Maintenant, il faudra que tu t'habitues à parler de mon engagement avec moins d'imprécisions, car il m'est essentiel de ne rien risquer, merci.

Encore une fois, je comprends ces maladresses, et je comprends ta volonté de défendre le monde de l'édition, c'est bien, mais tu comprendras que je cherche des solutions pour tout le monde, même si elles sont douloureuses. Je crois en l'édition, en toutes les éditions, pas seulement l'indépendante, je crois aussi en les grandes maisons traditionnelles, je crois en le livre, tout simplement.

Le forum reste tel quel, et on s'y retrouve tous.

Voilà, nous avons besoin de nous entendre, c'est essentiel.
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Re : Guide de survie du petit écrivain
« Réponse #27 le: 24 février 2016 à 01:24:44 »
Citer
Ça, c'est faux, et ça ne peut pas être tourné ni contre ma personne ni contre mes intentions. Même si tu penses dire quelque message subliminal à travers ces accusations qui me mèneraient tout droit en prison (sache le, l'apologie du terrorisme, ou de toute autre forme d'association pouvant porter atteinte à la démocratie est très sévèrement condamnée).
Encore une fois, tu comprends qu'il y a un sous entendu, mais tu ne vas pas jusqu'au bout.
Tu t'engages contre le terrorisme, et tu l'as déjà dis, ton engagement est proportionnel à leur barbarie et que tu ne céderas rien, ce sont tes termes.  je voulais simplement te montrer qu'il y a une diversité d'associations sur ces deux lexiques, bien plus amples et avec des nuances beaucoup plus humaines.



Même si on en approche, on n'en est pas encore au stade de la dénonciation qui mène en prison, ne t'inquiètes pas pour rien Alan, tu te fais du mal.
Je n'ai pas besoin de ton pardon, tu ne risques rien.
Je ne parlais pas d'édition ici, l'écriture est plus importante que l'édition.

Je ne te mettrai plus en danger.

C'est mon dernier message sur ce fil.
Le style c'est comme le dribble. Quand je regarde Léo Messi, j'apprends à écrire.
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Re : Guide de survie du petit écrivain
« Réponse #28 le: 24 février 2016 à 12:08:07 »
Merci pour tes explications.

Sur les autres points, tu as souvent raison, or c'est ce qui donne de la force au débat aussi, de réfléchir, comme cela, peser le pour et le contre, surtout que ce sont des sujets qui comptent beaucoup à nos yeux, toi et moi.

Je crois qu'il y a matière à écrire un livre !!
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Re : Guide de survie du petit écrivain
« Réponse #29 le: 24 février 2016 à 22:46:41 »
Je reformule le fil, pour développer plus facilement.


Alan, tu as interprété les attentats de novembre comme une atteinte à la créativité. Si j’ai bien compris, tu défends cette créativité à l’encontre des terroristes et d’une manière plus large, tu t’attaque à tout ce qui pourrait nuire à cette créativité. C’est ce qui a donné naissance au guide qui démarre le fil.


Les raisons pour lesquelles Ben. G. et extasy t’ont interpellé repose à mon avis sur une confusion qui mélange méthode de création et la raison de l’ouvrage. À cause de cela, le guide défend la méthode pour concevoir l’ouvrage le réalise avec la virulence qu’il devrait avoir pour atteindre son objectif. À cause cet amalgame, le guide considère sa création comme l’objectif. Ainsi, cet ouvrage peut manquer sa cible, car l’objectif fixé est d’exister et non plus d’atteindre ses lecteurs.

Dans ce fil, je t’ai repris sur des questions conceptuelles ou de vocabulaire. Afin de me répondre, tu as informé les lecteurs que notre discussions était une digression et ne concernait pas sur le guide initialement posté. À mon sens, j’intervenais sur l’objectif principal du guide et me considérait en plein dans le sujet.

Si j’ai bien tout compris, tu as trouvé la voie à suivre suite aux attentats de novembre. Elle est de lutter contre le terrorisme à l’aide de ta plume. À mon sens quelques mois, c’est très court, pour découvrir sa voie, la comprendre et la mettre en pratique. Au vu des discussions, je ne pense pas que tu ais déjà le recul nécessaire, pour concrétiser ta voie. J’ai la nette impression que pour l’instant tu sais que tu dois le faire, à un tel point qu’il te ronge, tellement cela t’es important. Le meilleur conseille que je puisse te donner pour atteindre l’objectif que tu t’es fixé (ou plus exactement celui que je devine en lisant le fil), est d’appeler un chat un chat. Il n’y a pas de raison valable pour qu’un chien soit un chat. En plus clair, il te manque le discernement. 

Si j’ai bien tout compris, ton combat est de « lutter contre le terrorisme par la créativité ». C’est une conception unitaire d’aux moins deux concepts distincts.

Le premier continuer à diffuser des créations malgré les attaques terrorismes, est une méthode de survie, car elle prouve à soi-même que l’on existe.
Le deuxième, lutter avec sa plume contre le terrorisme, consiste à s’en prendre aux raisons qui créées les terroristes, donc aux causes qui les fabriquent.

Une de ces causes est les mass-médias et comme j’ai la nette impression que c’est vers cette voie que tu te diriges, je vais développer.
L’aspect et l’impact principale des mass-médias est sa capacité à masqué le monde réel composé d’une myriade de gris en monde binaire fictif.

Pour l’instant tu as un pied dans les deux mondes. Tu agis encore, comme appris dans le monde que tu n’as pas encore quitté, à façonner le monde en fonctions des règles établies. Au lieu de changer les règles pour qu’elles collent au monde réel, comme il l’exige. Tu t’exprimes déjà comme te trouvant dans le nouveau monde mais tu cibles mal car tu n’as pas encore quitté l’ancien. C’est de cette manière que j’interprète les échanges dans le fil.

Revenons, au sujet de notre discussion :
Citer
La censure est la limitation arbitraire ou doctrinale de la liberté d'expression de chacun. Elle passe par l'examen du détenteur d'un pouvoir (étatique ou religieux par exemple) sur des livres, journaux, bulletins d'informations, pièces de théâtre et films, etc. avant d'en permettre la diffusion au public. Par extension, la censure désigne différentes formes d'atteintes à la liberté d'expression, avant et/ou après leur diffusion (censure a priori et a posteriori).

Si on respecte cette définition. Tout ce qui empêche un média d’être diffusé est de la censure.
C’est assez binaire comme vision des choses, me semble-t-il.

En niveau de gris cela donne :
La censure est communément pratiquée par un état totalitaire avant la diffusion.
Une décision de justice après diffusion suite à la plainte d’un tiers. N’a rien de commun avec le premier cas. Hormis l’interdiction finale.
Ben. G. et extasy n’ont pas compris la référence à la censure pour MDE. Puisque ce dernier aide à pouvoir à la création de ce qui pourrait être censuré ou interdit par décision de justice.


Voici comment avec les concepts des  mass-médias, terrain de jeu par excellence des amalgames. Où un auteur les défait et les recrée pour diffuser son message. Les repérer peut aussi lui permettre de connaitre les sujets qu’il abordera.

Détricotons l’amalgame censure qui interdit toute diffusion.
La censure  par un état totalitaire ne peut pas être acceptée.
Une décision de justice qui s’oppose à la diffusion suite à une infraction à la loi ne peut pas être interdite.

Maintenant que nous avons artificiellement deux choses distinctes.
Nous allons créer un amalgame tiré des faits-divers réels et des propos d’un politicien belge.

Suita au scandale VW, il a dit (approximativement) « Nous devons penser aux emplois lors des poursuites ».


Tricotons un amalgame  qui considèrent que devant la loi, tous sont égaux.
Un tiers a enfreint  la loi, un autre porte plainte et la justice condamne le fautif si nécessaire.

Cet amalgame s’applique que l’on soit un auteur ou un constructeur de voitures. Tout deux peuvent être poursuivi, en plus des amendes le livre ou le véhicule interdit à la diffusion ou vente.


Maintenant, si la censure est un sujet tellement infâme qu’elle ne peut jamais se pratiquer. Que l’emploi est si important que le patronat peut tout se permettre. Qu’il n’y pas de raison de se limiter à ses deux cas de figures.

Je pense que l’on comprendra très vite, que cela va coincer si on ne met pas des lois pour opprimer le peuple qui va se rebeller.


De mon point de vue, ces remises en cause permanentes et certaines avec succès, sont justement une des causes qui créée des terroristes. Car elle crée un monde invivable et faute d’être entendu par la voix, c’est le langage des armes qui est utilisés. 


Je reconnais que c’est léger comme explication, d’autant que les attaquent terroristes subies en novembre, il y a un rejet de l’État en tant que tel. Pourtant les participants en sont issus. En toute logique, un sentiment de rejet peut l’expliquer.
Si tel est le cas, afin de comprendre le racisme actuel, j’invite à  se poser les questions dans l’ordre suivant :
Qu’est-ce que le racisme ?
Quand est-il légitime, si cette éventualité est possible ?
Est-ce que la création de l’union européenne a pu le modifier ?

Je vais juste décrire un point précis du racisme actuel, afin de comprendre le fonctionnement et les dangers des mass-médias. Terre d’information, de désinformation, de théorie du complot et détentrice d’une version alternative de l’adage « on n’est jamais mieux servir que par soi-même ». C’est cette méthode que j’aimerai mettre en évidence. Car elle permet de transformer des discours de défense d’une minorité en discours de haine, alors que de prime abord elle comme une méthode de stigmatisation.

Je suis certain que beaucoup d’entre vous ont entendu parler et c’est le racisme anti-blanc.
C’est un concept unitaire de plusieurs choses, ou dans ce cas précis il peut ou non exister.
-  Basé sur les concepts du racisme. La majorité dénigre une minorité. Donc le symbole de la majorité ne peut pas être victime de racisme.
- D’un point de vue individu, toute personne peut se sentir victime de racisme. A défaut d’avoir une justification basée sur les minorités dénigrées. C’est bien l’appartenance à la majorité qui est la cause du rejet. De ce point de vue là le racisme anti-blanc existe.

 
Il est majoritairement utiliser dans les processus de stigmatisation des minorités. C’est perçu par ses victimes comme un moyen dénigrement, alors que l’oppresseur se pose en victime. Nul besoin d’expliquer que ce concept est majoritairement utilisé d’une manière déplacé. Mais de temps à autre effectivement un individu issu de la majorité peut se sentir victime de racisme. Ce qui est très rare. Mais il y a des imbéciles partout

Il y a toutefois un cas précis, où ce concept est à la fois réel et s’avère dangereux.
Celle d’un orateur las d’en être victime, le prend en défaut. Cela n’existe pas, c’est moi la seule victime. L’auditoire réagira immédiatement, n’écoutera plus le discours et automatique pratiquera l’analogie refus du racisme anti-blanc équivaut à refus de l’existence de la majorité. Et induit que la minorité exige la disparition de la majorité.

Je ne pense pas que cela ait été créé à cette fin. Je constate qu’il fonctionne comme cela. Cet un facteur important à prendre en compte dans les mécaniques de monter en puissance de la haine. Pour moi, il faut bannir absolument de tout propos, tellement il est dangereux.


Tout auteur engagé est confronté aux mass-médias qu’il le veuille ou non. Ses lecteurs en sont imprégner à des niveaux divers. Il est bon de savoir que cette entité fictive a des moyens de défenses. Comme elle propose une version binaire altérée d’un monde gris multi-chromique. Tout propos binaire pour tenter de la modifier n’a d’autre effet que la renforcer. Car ces propos maintiennent ses capacités d’altération de la réalité.
Il faut la prendre en l’état, la comprendre, au besoin interagir avec elle. Mais ne jamais chercher de responsable. Car la chasse aux sorcières serait vaine, mais la renforçant une nouvelle fois. Car elle est la seule vérité vraie et n’accepte pas que chacun ait une vérité différente de celle qu’elle propose.

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