hey !
alors mon commentaire va détonner parmi les autres...
moi j'ai eu du mal à accrocher
j'étais perdue

je mettrais la phrase :
— Je ne vous parle pas de masses, mais d’un taré qui a profité de mes absences pour changer ma messagerie. On ne peut pas rire de tout. En tout cas, pas avec moi. C’est vous, je le sais. Avouez !
juste après le message du répondeur, pour qu'on sache aussitôt de quoi il retourne.
du coup faudrait la changer en :
— C'est vous le taré qui a profité de mes absences pour changer ma messagerie ? On ne peut pas rire de tout. En tout cas, pas avec moi. C’est vous, je le sais. Avouez !
après je ne changerais rien, à part supprimer la redite. voilà ce que ça donnerait :
Le psychiatre avait l’air étrangement sévère ce soir-là. Il me fit écouter le message de son répondeur :
« Bonjour. Dottore Gorgonzoli est actuellement en repos. Les schizophrènes sont invités à écouter la petite voix qui leur soufflera la solution à leur problème. Pour les psychotiques de type paranoïaque, nous savons qui vous êtes et ce que vous voulez. Ne raccrochez pas, nous localisons votre appel. Les patients qui présentent des troubles obsessionnels peuvent appuyer sur les touches de leur choix. Si vous souffrez d’une névrose, prenez contact avec le docteur Muis au 025648755. Je répète 026487875. Ce répondeur ne prend pas les messages. »
— C'est vous le taré qui a profité de mes absences pour changer ma messagerie ? On ne peut pas rire de tout. En tout cas, pas avec moi. C’est vous, je le sais. Avouez !
— Une plaisanterie. Ne vous formalisez pas.
— Que je ne me formalise pas ? Mes patients n’ont aucun humour. Il faut éviter les blagues qu’ils pourraient interpréter comme une attaque personnelle.
— La liberté laissée aux masses d’exprimer leur peur au moyen de l’humour les libère des fantômes du passé.
— Je ne vous parle pas de masses, mais d’un taré !
— Vous m’inquiétez, Dottore. Vos patients n’ont pas le sens de l’humour, mais vous-même ? Medico curate.
Le docteur sembla faire appel à tous les muscles de son corps pour s’extirper de son fauteuil. Puis, il se laissa retomber et parut s’enfoncer dans la léthargie. Je m’avançai pour lui tapoter amicalement sur l’épaule. Il me jeta un regard si terrible que je me réveillai.
Je me levai pour prendre du magnésium.
là ça devient limpide pour moi et j'apprécie l'humour

je mettrais des espaces entre les numéros dans le num de téléphone pour que ce soit plus lisible
en tout cas, bon message et bonnes répliques !
