Le Monde de L'Écriture – Forum d'entraide littéraire

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Le Monde de L'Écriture » Coin écriture » Textes courts (Modérateur: Claudius) » Au coin de l'âtre

Auteur Sujet: Au coin de l'âtre  (Lu 1910 fois)

Soliflore

  • Invité
Au coin de l'âtre
« le: 28 Décembre 2014 à 09:38:27 »
Comme on tient salon, Louise accueillait chaque jour au coin de l'âtre ses amies de toujours. Les potins allaient bon train, et l'on passait en revue le moindre évènement qui ponctuait la vie du village. Chacune s'exprimait sur le ton qui lui était habituel. L'une, sarcastique, dévoilait ses chicots pour se repaitre de nouvelles croustillantes dont elle n'avait pas eu le temps de vérifier la véracité. L'exactitude des faits relatés importait peu. Ce qui était apprécié, c'était la faconde du discours et l'habileté à conter, avec des effets de surprise, des mimiques expressives et pour finir, un rire grinçant suivant une question perfide laissée en suspens, propre à susciter les hypothèses de l'auditoire. L'autre, larmoyante, mettait l'accent sur les malheurs de telle famille poursuivie par les malédictions depuis la nuit des temps. Et de remonter les années noires pour éclaircir ses dires. Une autre encore s'était spécialisée dans la rubrique faits et gestes de la municipalité, et l'on attendait d'elle une sorte de revue de presse, car Madame lisait le journal de A à Z en s'attardant sur les bulletins municipaux aigrement mis en cause par l'opposition. Et puis il y avait le clan silencieux mais besogneux des tricoteuses qui s'étaient spécialisées dans la layette à offrir aux derniers marmots venus.
Louise, elle, parlait peu. Sa maison était accueillante et elle avait toujours sur le feu un chaudron en fonte empli d'eau bouillante pour servir  café, thé et autres infusions qu'accompagnait sa sempiternelle boite en fer garnie de biscuits secs. Quand la lassitude la prenait d'écouter toujours les mêmes balivernes, elle s'autorisait à manifester un soupçon d'impatience en se saisissant d'un tisonnier avec lequel elle agaçait les braises.
Un jour, elle eut enfin une nouvelle à annoncer, et elle lâcha :
— Pierre se marie.
La déclaration engendra un grand silence interloqué. Louise n'était pas du genre à faire des effets de style narratoire. Sa phrase contrastait avec le verbiage de ses amies, et elle tomba comme un couperet dans l'air ambiant.
— Pierre se marie ? Non !
L'assistance se trouva décontenancée. A aucune des participantes n'était apparu un signe avant-coureur de ce fait. Pour la bonne raison que le Pierre en question était aussi lisse qu'il était sage. On le voyait prendre l'autocar chaque matin pour aller à la fac. Il en revenait chaque jour en fin d'après-midi et ne s'attardait pas comme les autres jeunes au bistrot du coin pour une partie de flipper. Mise à part la recherche de sa mise vestimentaire irréprochable, il était sans intérêt pour l’œil inquisiteur des commères qui avaient fini par l'ignorer. Il s'en trouvait parfois une pour louer Louise de le déguiser malgré ses modestes moyens en  lord anglais, pantalon de flanelle grise et blazer marine. Certaines disaient, moqueuses, qu'elle en ferait un ministre. Et voilà que ce matin, on annonçait son mariage. Avec qui ? Pas une fille d'ici, cela se serait su ! Les filles d'ici n'étaient peut-être pas assez bien pour le futur ministre ? Toutes ces savantes réflexions trottinaient dans l'esprit de l'auditoire, et les vieilles se connaissaient assez pour les échanger à coup de regards entendus, sans qu'il soit nécessaire de prononcer le moindre mot.
— Avec qui, Louise ?
Louise fut bien embarrassée  Tout ce qu'elle pouvait dire, c'est qu'elle ne pourrait pas assister au mariage. Les parents de la fille en question n'étaient pas de son milieu. La seule idée de les rencontrer la rendait malade. Louise était une femme de la terre. Sa vie entière avait été ponctuée par les vendanges, la taille des  sarments, les sulfatages, soufrages et autres soins que réclamait la vigne. Ses mains étaient calleuses, ses traits burinés. De toute sa vie, elle n'avait jamais vu un coiffeur, et hormis le jour de son propre mariage, elle n'avait jamais porté que vêtements ravaudés et espadrilles éculées. La seule chose dont elle aurait pu se targuer, c'était son orthographe irréprochable et son écriture calligraphiée, fruits d'une éducation et d'une instruction pointilleuse sur ces détails prodigués par des enseignants alors craints et respectés. Elle pouvait se vanter aussi d'avoir obtenu son certificat d'études, et son diplôme encadré décorait encore un des murs de sa chambre. Mais elle n'irait pas au mariage de Pierre. Les parents de la fille étaient quelque chose comme professeurs.
— Avec une fille d'ailleurs. Pas du département.
Les vieilles restèrent sans voix, ne souhaitant harceler Louise de questions, elle qui les recevait avec toujours autant d'hospitalité. D'autant que la connaissant, elles savaient qu'il était inutile d'essayer d'en savoir davantage. Tout de même, la curiosité les taraudait.
En quittant l'âtre et en repoussant la porte, elles formèrent un petit groupe dans la rue pour cancaner à leur aise. Le Pierre se mariait, sans même passer par l'étape des fiançailles. Le ministre avait donc fauté. Ah ! Il négligeait sagement le flipper... il avait autre chose à faire ! Un gamin à qui on aurait donné le Bon Dieu sans confession ! Comme quoi... Et c'est sur ce "comme quoi" lourd de sens qu'elles se quittèrent, pas mécontentes de leur moisson de ragots du jour.
Les jours passèrent.
— Et ce mariage, Louise, c'est pour quand ?
— Il a eu lieu, ça y est.
— Et c'était où ?
— A  quatre cents kilomètres d'ici. C'était trop loin pour que j'y aille.
— Elle est française, quand même ?
— Je crois, oui. Bon, mais elle est née en Afrique.
Ah ! Enfin du croustillant à se mettre sous la langue : Louise ne veut pas la montrer. Elle est peut-être noire ? Va savoir !
Pas plus que ses amies, Louise ne le savait. Chez ces gens là, on cause peu de soi, si l'on aime parler des autres. Et Pierre avait gardé son secret.
Un jour enfin, le ministre fut remis sur le tapis. Sa femme attendait un enfant. Les tricoteuses usèrent de perspicacité et de déductions pour choisir la couleur de laine la plus appropriée, et optèrent finalement toutes pour du blanc qui va avec tout.
Louise n'avait toujours pas vu sa bru. Non que celle-ci la méprisât au point de l'ignorer, mais son Pierre différait toujours les occasions de lui rendre visite, et ma foi, cela ne lui posait aucun problème.
La jeune épouse donna naissance au bout de neuf mois à un enfant qui se trouva être un garçon. Un bon point pour elle déjà, les premiers nés mâles étant appréciés, suivant des coutumes ancestrales encore vivantes dans le village.
Louise se déplaça donc à la maternité pour faire connaissance et de l'enfant, et de sa mère. Elle pria pour ne pas rencontrer les professeurs. Chargée d'un lot de layette fleurant encore le feu de bois, elle entra le cœur battant dans la petite chambre. Ce qu'elle découvrit la surprit un peu. Elle ne vit en premier lieu que les yeux extraordinairement clairs de Delphine, la mère. L'enfant quant à lui, était tout ce qu'il y a de plus rose.
Le statut de mère ouvrit à Delphine la porte de la maison de Louise. Louise annonça un jour à ses amies que la petite famille serait là tel jour en début d'après-midi.
Émoustillé, le clan se pressa au rendez-vous et les chaises manquèrent au coin de l'âtre. Grande fut la déception de ne découvrir qu'une banale blondinette flanquée d'un poupon au teint clair. Ce Pierre, décidément, était bien lisse et sans intérêt. On le destitua de son rang de sujet à suivre, au rang de banal petit gars qui n'alimenta plus aucune conversation.
« Modifié: 31 Décembre 2014 à 08:31:40 par Soliflore »

Hors ligne Champdefaye

  • Calame Supersonique
  • Messages: 2 472
  • L'éléphant est irréfutable
    • Le Journal des Coutheillas
Re : Au coin de l'âtre
« Réponse #1 le: 28 Décembre 2014 à 10:24:05 »
C'est un texte amusant, et l'ambiance des réunions du clan des tricoteuses y est bien installée, sans caricature. La chute est double : pour Louise, son petit fils n'est pas noir, et pour le clan, puisqu'il n'est pas noir, l'histoire de Pierre perd tout intérêt.
Quelques petites remarques:
1-La forme et le vocabulaire utilisés font nettement penser à des scènes campagnardes, d'ailleurs bien rendues. Le fait que Pierre parte tous les matins à la fac en bus me parait donc un anachronisme. Qu'il y aille au moins en autocar !
2-j'ai dû lire trop vite, mais à la première lecture je n'ai découvert que Pierre était le fils de Louise qu'en lisant le mot "bru". Peut-être faudrait-il l'indiquer plus clairement et plus tôt.
3-la ou les chutes pourraient être mieux mises en valeur en faisant monter un tout petit peu plus le sentiment ordinaire légèrement raciste du clan et même de Louise, sans entrer pour autant dans la caricature.

Hors ligne Elhora

  • Prophète
  • Messages: 775
  • autiste, galère à comprendre les implicites...
Re : Au coin de l'âtre
« Réponse #2 le: 28 Décembre 2014 à 11:53:49 »
Coucou Soliflore!

J'ai effectivement compris que Pierre était le fils de Louise mais par déduction (tu ne le dis pas). Est-ce que je me trompe ou il y a un petit problème de ponctuation au début du texte? (trop de point, pas de virgule?) Mais je ne suis jamais très sure avec la ponctuation donc je me trompe peut-être.

Ton texte : Très agréable à lire,  la chute est drôle, et tu écris très bien. Je rejoins Champdefaye pour dire que l'ambiance de ces après midi de ragôts est très bien décrite. Honnêtement, je le trouve parfait comme ça (surement quelques fautes mais je ne suis pas la mieux placée pour les trouver). J'ai beaucoup apprécié.

Au plaisir

 :mafio:

Hors ligne Moi

  • Tabellion
  • Messages: 56
Re : Au coin de l'âtre
« Réponse #3 le: 28 Décembre 2014 à 13:56:45 »
Bonjour,

Je rejoins Elhora et Champdefaye pour dire que ton texte est amusant, bien écrit, et l'ambiance bien rendue.
Pour ma part, je n'ai pas eu trop de mal à deviner que Pierre est le fils de Louise.
D'accord avec Champdefaye pour dire que la chute pourrait être un peu moins rapide, faire monter un peu plus l'interrogation et l'excitation des commères.

Maintenant, les quelques légères erreurs que j'ai relevées :

Citer
Louise, elle parlait peu.
Louise, elle, parlait peu.

Citer
une sorte de evue de presse
erreur de frappe --> revue

Citer
flippeur
flipper

Citer
Louise fut bien embarrassée pour répondre.
La phrase me paraît bizarre. J'aurais supprimé le "pour répondre". Juste : "Louise fut bien embarassée", ça suffit avec la suite.

Citer
Elle est française, quand même ?
Française. Avec une majuscule.

Citer
Comme  tout mammifère qui se respecte, l'épouse donna naissance au bout de neuf mois
Euh, tous les mammifères n'ont pas une gestation de neuf mois, hein...

Citer
d'un lot de layette
layettes

a+
Moi.

Soliflore

  • Invité
Re : Au coin de l'âtre
« Réponse #4 le: 29 Décembre 2014 à 09:57:50 »
Bonjour Champdefaye, Elhora et Moi,

Merci pour vos retours et votre lecture attentive. Je viens de reprendre mon texte en remédiant aux fautes et autres erreurs que vous m'avez signalées.
Pour le mot flipper, je ne sais pourquoi, j'ai eu envie de le franciser. Mais j'ai suivi vos conseils en corrigeant comme il se doit. Quant au mot layette, je le laisse volontairement au singulier, car je l'ai toujours entendu employé au singulier, la layette étant (pour moi ) un ensemble de vêtements de bébé(s).
Au passage, j'ai relevé quelques autres fautes qui ont échappé à votre vigilance !  :)

Pour les mammifères dont la période de gestation serait de neuf mois pour tous...  :vaurien: à la relecture j'avais noté la stupidité du propos, sans prendre la peine de corriger.

En tout cas, merci à vous trois !

Hors ligne Champdefaye

  • Calame Supersonique
  • Messages: 2 472
  • L'éléphant est irréfutable
    • Le Journal des Coutheillas
Re : Au coin de l'âtre
« Réponse #5 le: 29 Décembre 2014 à 11:56:43 »
J'ai encore quelques petites remarques et modestes suggestions, si vous permettez:

Citer
Et voilà que ce matin, on annonçait son mariage.
Je proposerais Et voilà que ce matin, elle annonçait son mariage. qui à mon avis fait mieux comprendre que Louise est la mère.

Citer
elle qui les recevait avec toujours hospitalité.
elle qui les recevait  toujours avec hospitalité.

Citer
Chez ces gens là, on cause peu de soi, si l'on aime parler des autres
Chez ces gens là, si l'on aime parler des autres, on cause peu de soi

 
Citer
et optèrent finalement toutes pour du blanc qui va avec tout.
très subtil !

Citer
faire connaissance et de l'enfant, et de sa mère.
virgule inutile

Citer
L'enfant quant à lui, était tout ce qu'il y a de plus rose.
Par contre, une virgule après enfant.

Citer
Louise annonça un jour à ses amies que la petite famille serait là tel jour en début d'après-midi.
Louise annonça un jour à ses amies que la petite famille serait là mardi en début d'après-midi.

Citer
On le destitua de son rang de sujet à suivre, au rang de banal petit gars qui n'alimenta plus aucune conversation
On le destitua de son rang de sujet à suivre pour le faire passer à celui de banal petit gars qui n'alimenta plus aucune conversation

Voilà, c'est tout. Bonsoir.

« Modifié: 29 Décembre 2014 à 11:58:34 par Champdefaye »

Hors ligne Georges Cloné

  • Calliopéen
  • Messages: 473
Re : Au coin de l'âtre
« Réponse #6 le: 29 Décembre 2014 à 12:50:29 »
Personnellement, je trouve que la formulation "Louise, elle parlait peu", est correcte. Pas la peine de coller une deuxième ,.
j'aime bien ce texte, que j'aurais aéré un peu plus.
Blue Mountain, Moka Sidamo, Maragogype...

What else ?

Hors ligne Angelis

  • Tabellion
  • Messages: 52
  • Ermite
Re : Au coin de l'âtre
« Réponse #7 le: 29 Décembre 2014 à 13:06:53 »
J'aime beaucoup la façon dont tu écris, c'est fluide, clair, détaillé, on s'imagine très bien au coin de l'âtre, discutant des potins du village. Les descriptions sont bien tournées, la dichotomie village/monde extérieur saupoudrée de "racisme campagnard", assez réaliste.

Hors ligne Moi

  • Tabellion
  • Messages: 56
Re : Au coin de l'âtre
« Réponse #8 le: 30 Décembre 2014 à 10:12:42 »
@Georges Cloné

Louise, elle parlait peu. --> C'est juste une indication du caractère de Louise, sans plus. A la limite, écrire "Lousie parlait peu" serait moins maladroit.

Louise, elle, parlait peu. --> Encadrer le "elle" de deux virgules marque la différence de Louise par rapport à ses amies : Louise est peu diserte, contrairement aux autres commères qui se complaisent dans les ragots du village.

Hors ligne Rémi

  • ex RémiDeLille
  • Modo
  • Trou Noir d'Encre
  • Messages: 10 867
Re : Au coin de l'âtre
« Réponse #9 le: 30 Décembre 2014 à 22:21:15 »
Salut Soliflore,
Très intéressant ce texte, original, bien écrit et équilibré. L'écriture est très agréable, légère, bien dans le ton de cette petite histoire de cancan des campagnes.
J'ai noté quelques bricoles, mais en fait il y a peu à dire, le texte est bien peaufiné déjà.

Citer
Les vieilles restèrent sans voix, ne souhaitant harceler Louise de questions, elle qui les recevait avec toujours hospitalité.
"avec toujours hospitalité" est étrange. "toujours avec hospitalité" ne serait pas plus simple ?

Citer
L a jeune 'épouse donna naissance au bout de neuf mois à un enfant qui se trouva être un garçon.
Une apostrophe volante s'éest glissée dans ton texte !
Et puis, tu as un espace entre L et a de La

Citer
Le statut de mère ouvrit à celle-ci la porte de la maison de Louise. Louise annonça un jour à ses amies que la petite famille serait là tel jour en début d'après-midi.
je n'aime pas trop le "à celle-ci" ; ni le "tel jour", c'est peut-être un avis personnel.
Je pense que ces deux phrases seraient à reformuler.

Citer
Grande fut sa déception de ne découvrir qu'une banale blondinette flanquée d'un poupon au teint clair.
le "sa" renvoie au clan, cela me parait moins fluide que si tu écrivais "Grande fut la déception", on comprendrait qu'il s'agit du clan, non ?

Voilà, des remarques de détail, mais j'ai bien aimé ce texte.

Rémi
Le paysage de mes jours semble se composer, comme les régions de montagne, de matériaux divers entassés pêle-mêle. J'y rencontre ma nature, déjà composite, formée en parties égales d'instinct et de culture. Çà et là, affleurent les granits de l'inévitable ; partout les éboulements du hasard. M.Your.

Soliflore

  • Invité
Re : Au coin de l'âtre
« Réponse #10 le: 31 Décembre 2014 à 08:25:05 »
"Louise, elle," est la formulation que je voulais écrire. Un oubli de virgule de ma part.
L'horrible "avec toujours hospitalité" vient de ce que j'ai modifié le texte sans me soucier du nouveau contexte de la phrase.
De même pour le L séparé du a et de l'apostrophe volante. Je corrigerai.
Pour les autres modifications à faire, je suis d'accord et vais y penser (après les "fêtes". En fait j'ai horreur des fêtes, donc je reviendrai après ma retraite pour échapper aux fêtes.   :mrgreen:)

Merci à tous pour le bon accueil fait à ce texte.
Bonnes fêtes à ceux qui aiment ça et bonne année à tous.  :)

EDIT : j'ai repris quelques erreurs signalées et affublé la jeune mère du prénom de Delphine, pour éviter le "celle-ci".
« Modifié: 31 Décembre 2014 à 08:33:50 par Soliflore »

Soliflore

  • Invité
Re : Au coin de l'âtre
« Réponse #11 le: 31 Décembre 2014 à 08:38:59 »

@ Angélis : Merci d'être passée ici. Je commenterai ton texte comme promis un peu plus tard, mais j'ai vu que Viviane avait fait un travail considérable dessus ! Je serai moins longue mais aussi sincère.

Hors ligne rêvasseur

  • Calligraphe
  • Messages: 129
Re : Au coin de l'âtre
« Réponse #12 le: 08 Juin 2015 à 11:16:48 »
C'est un texte agréable à lire et la raison en est simple : il est bien écrit. Pas grand chose d'autre à dire si ce n'est qu'il m'a beaucoup plu. Merci.

 


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