Bonjour Aponiwa ,
Je suis parti de la poésie romantique (style Lamartine et Hugo), j'étais ado à cette époque. Puis j'ai découvert Baudelaire, Verlaine et Rimbaud (un peu comme tout le monde). Puis Mallarmé. Puis les surréalistes et l'Oulipo. Je me suis rendu compte à la longue que la forme d'un poème, sa structure, pouvait en dire autant que son contenu. La forme peut générer du contenu (la répétition, l'anaphore, la combinatoire, le collage, les mots cachés dans les mots). J'en suis venu à m'intéresser à des formes de poésie qui peuvent s'apparenter à des rébus ou à des jeux graphiques dans la page. Je pense à la poésie concrète par exemple.
Mais je garde un pied dans la poésie classique et lyrique. L'alexandrin me parle toujours, à condition qu'il soit porteur de mystère ou d'ésotérisme, comme chez De Heredia ou Mallarmé, ou avec un côté "néo" franchement affirmé, presque bancal, comme chez Cocteau.
La musique que j'écoute ? Classique, classique contemporain, jazz, pas très "variétés".
Bien à toi
Dian