[PatKadéka]

Voyage lyrique


Au cœur de l'âme, un désir se révèle,
Angélique, avec une douce prestance.
Tes volutes enflammées, amour de la nuit,
Nous les poétiserons d'une voix plus forte.

Je versifie notre histoire, notre univers intime,
Où la poésie est l'étoile, est la folie sublime,
Qui poursuit l'amour jusque dans les ténèbres.
Peau contre peau, précieuses comme un camée,
Puis ton sourire calme crève le ciel d'automne.

Nous ravivons la flamme de nos songes
Pour éclairer nos cœurs longtemps endormis.
C'est notre voyage lyrique, un amour magique,
Dont le merveilleux, j'en suis sûr, est tout proche.

[HELLIAN]

 

Ton  poème s’inscrit clairement dans une veine lyrique très classique, avec des images liées à l’âme, à l’amour, à la nuit et aux songes. On sent la volonté de chanter l’émotion amoureuse, de la mettre en musique par des mots qui élèven dans le t l’expérience intime vers le registre du sublime.



On retrouve une musicalité naturelle, surtout dans des vers comme « Ton sourire si calme crève le ciel de l’automne », qui est une image très réussie, vive et mémorable.

Le thème de la nuit et de la flamme traverse le poème et crée une cohérence symbolique.

 

Peut-être pourrais-tu travailler sur les points suivants :

Ainsi certains passages restent abstraits ou vagues : « pays informel », « amour de magie ». Ils donnent une impression de flou, alors que la poésie lyrique gagne souvent à s’ancrer dans des images concrètes.

La syntaxe est parfois malmenée, ce qui peut gêner la fluidité : par exemple « Par la suite nous le poétiserons plus fort » ou « c’est sur n’est pas lointain ».

Le poème semble osciller entre le désir de solennité (avec des mots comme « sublime », « camée ») et une écriture plus simple. Il gagnerait à choisir une tonalité et à s’y tenir pour donner plus de force.

Au total, c’est un texte plein de ferveur et d’élan lyrique, mais qui gagnerait à être resserré et clarifié, en privilégiant les images précises et les tournures fluides.

[PatKadéka]

Ton commentaire est une éloge à ce poème, malgré qu'il gagnerait en fluidité et musicalité et d'une tonalité, sur certain point.

Tu as tout à fait raison et j'espère pouvoir tenir ce challenge (ce n'est pas dit, ni fait !).

Je vais voir ce que je peux faire pour l'améliorer.

Mais c'est un poème qui me plait, tel qu'il est, mais je ne suis jamais sur de moi,
quand je post un texte, je suis toujours plein de doute et je vois les défauts.
Mais c'est un exercice difficile de le retravailler et je n'ai pas ton talent visionnaire...

Je vais le refaire et dis moi ce que tu en penses.

Merci à toi.

Pat


 

[Alan Tréard]

Bonjour Pat,


Me voici pour découvrir ton poème intitulé Voyage lyrique.

Et c'est un poème tout en douceurs avec beaucoup de soin et d'attention. Je me suis laissé entraîner par le rythme langoureux qui explore les voies de la passion amoureuse. Il nous invite à découvrir un quelque chose d'intime qui montre une part secrète du poète.

Et c'est tout ce que j'en ai retenu.


Merci à toi pour ce moment de lecture.

Et à bientôt sur le Monde de l'Écriture.

[PatKadéka]

Merci beaucoup pour ton retour attentionné sur "Voyage lyrique".
 Je suis ravi que le rythme et l'atmosphère du poème t'aient touché
et que tu a pu y déceler cette part d'intimité que j'ai souhaité partager.

C'est précieux de savoir que ce voyage a trouvé un écho en toi.

Au plaisir de te lire à nouveau.

Pat

[Marcel Dorcel]

Joliment dit.

Félicitations.

Je le dis et le redis, je ne connais rien à la versification et aux règles qui la régissent. Donc, je reste sur un sentiment de lecture.

[PatKadéka]

Merci Marcel pour avec commenté avec tes yeux, ton impression et ton cœur.

je le dis aussi je ne connais que très peu de règles à l'académisme de la poésie,
je marche au feeling et au cœur, c'est comme ça que je construit mes poèmes.
Ici, je n'ai que très peu de commentaires, voire pas du tout,
où alors se sont des critiques acerbes avec un langage que je ne comprends pas.

J'apprends un peu, mais je ne cherche pas à devenir poète classique,
je suis dans un courant moderne et contemporain, avec mes propres règles.
J'ai un peu étudier les courants existants, mais je ne me reconnais dans aucun en particulier.

Voilà, pour faire court aux sentiments que j'ai pour la poésie...

Bien à toi, et si tu écris des poèmes je vais aller voir ce que tu composes.

Pat

     

[pehache]

Pat... Il ne s'agit pas d'académisme, mais d'oreille.
On peut jouer d'un instrument en autodidacte- et fort bien!
Mais, autodidacte ou pas, les notes sont les notes.
Il en va de même pour la poésie: du rythme, des jeux sonores- et si possible éviter la "pompe".

Vous écrivez avec le coeur, c'est bien et c'est quelque chose que je respecte profondément. Votre dernier commentateur se moque des "règles" (il ne doit pas entendre les notes)son auto-satisfaction lui suffit, alors que, vous, vous cherchez l'autre.

Sur le texte même: je crois que vous abusez des adjectifs, peut-être par souci d'être poétique. Je crois, aussi, que vos textes seraient plus forts si vous osiez les écrire avec vos mots de tous les jours.
Ami calmant, pehache

[PatKadéka]

Merci Pehache de me dire que j'emploie trop d'adjectifs, mais ils viennent de mon cœur, sincèrement et ils tintent bien à mon oreille.
C'est un poème que j'ai retouché de part les conseils d'Héllian et je le trouve très bien ainsi.

Mais c'est moi qui voit ça comme une certaine réussite poétique.
J'ai tout de même remarqué que ceux qu'ont étudiés la poésie sous forme académique,
et bien souvent je ne comprends rien à leurs poèmes !

Moi c'est par le feeling et le cœur que je construit mes textes, et ça passe ou ça casse.
Je lis beaucoup de poésies de tout bord et ça m'aide un peu, j'apprends des choses.

Ce poème, je le trouve très bien comme il est et je ne le retoucherai plus.

Bien à vous et à vous lire consciencieusement.

Pat

[Robert-Henri D]

Hello poète, il y a beaucoup de délicatesse dans ce texte. À commencer par ton premier vers qui invite à "voyager" au sein même de l'infinité sensorielle humaine : ce lieu plus ou moins viscéral où se présume siéger, entre autres, l'essence profonde qui peut caractériser chaque être différemment.

 Ainsi, à l'instar du corps qui en est pourvu, celui de ton écrit la démontre à souhait, pure et avenante à la fois.

Juste une question, à propos du dernier vers : " Dont le merveilleux, j'en suis sûre, est tout proche." tu écris "sûre" (et non pas "sûr") est-ce par souhait d'évoquer une narratrice, plutôt qu'un narrateur ?   

[PatKadéka]

Hello poète Robert,

Je suis très touché par ton commentaire élogieux, tu y as mit tous les ingrédients de l'essence même de mon poème.
C'est avec humilité que j'accueille ta vision éclairée sur l'invitation à ''voyager'' et de ''l'infinité sensorielle humaine''.
C'est fort et limpide à la fois, un grand merci.

Pour ce qui est de ''sûre'', c'est une erreur de ma part, c'est moi qui parle évidemment, je le corrige.

Merci, merci et à te lire consciencieusement.

Pat

[Pierre Lamy]

Ces vers n'étant pas "académistes", tu devrais essayer de passer outre les aller-à-la-ligne et de présenter ton poème en prose. Façon poète contemporain. Il aurait une toute autre allure.

[Robert-Henri D]

Bonsoir,

C'est pas faux ! le conseil de Pierre est intéressant.

Tu peux par exemple opter pour l'abolition des vers à majuscules :

Au cœur de l'âme, un désir se révèle,
angélique, avec une douce prestance.
Tes volutes enflammées, amour de la nuit,
nous les poétiserons d'une voix plus forte.

Et puis jouer avec le rythme :

Au cœur de l'âme, un désir se révèle, angélique
avec une douce prestance : tes volutes enflammées !
amour de la nuit nous les poétiserons d'une voix plus forte.

D'autres configurations sont possibles. Ainsi, tu n'as plus besoin des strophes, les "blancs" destinées à renforcer les images sont à créer lors de la lecture.