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« Dernier message par Shendo le Aujourd'hui à 13:06:51 »
Là tout de suite, j'écris ce que je vois et ce que je ressens.
L’insoupçonnable pouvoir de la nature s’immisçait présentement dans chacun de mes organes, créant en moi un sentiment inédit, qu’à plus de quarante-cinq ans, je n’avais jamais ressenti. Tandis que je scrutais du plus près que je pus cet indicible spectacle, duquel mes yeux se délectaient non sans mal en raison du vent, les feuilles des arbres prirent leur apogée et tutoyèrent tout à coup les gros nuages grisâtres. Enfant, je me rappelle que les grands arbres des forêts me faisaient très peur. Nous gardons tous en nous les fêlures d’antan. Mais, ici, en ce lieu où la magnificence naturelle circonscrivait son bel aura et à la terre brune et aux racines claires, je me sentais étrangement bien.
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« Dernier message par Luna Psylle le Aujourd'hui à 12:23:19 »
Salut ! Pour te répondre  il faut créer un nouveau sujet, dans lequel tu te présentes, et à partir de là, des membres viennent te saluer : une manière de commencer à partager cookie/café avant d'entrer dans les sections d'écriture et autres. Bibidi bobidi bou je m'en suis chargée  Si jamais tu as besoin d'aide pour te repérer, n'hésite pas à envoyer un MP, à moi ou tout autre de l'équipe modération (cliquer sur le pseudo à qui tu veux envoyer le MP, et dans le profil qui apparaîtra, cliquer sur Envoyer un MP, qui t'amènera dans ta messagerie personnelle du forum). Mais donc, mais donc, quelques questions pour mieux se connaître : Si tu devais me conseiller un auteur, une saga, un recueil, une BD, quel serait-il/elle ? Pas forcément ton préféré, mais celui que tu veux conseiller, que tu veux faire lire. Avec quelques arguments pour m'intriguer. De quel artiste musical tu aimerais proposer une fiche dans notre Orchestre du bar, une section où on présente nos amours et découvertes musicales. Germignon, Héricendre ou Kaiminus ? L'hiver arrive ! Plutôt team chocolat chaud sous un plaid ou raclette conviviale ? Une bonne journée et à bientôt sur le forum,
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« Dernier message par Luci le Aujourd'hui à 11:20:09 »
Bonjour à tous/toutes, Je souhaiterais commencer à partager des textes que j'écris, en parallèle d'un roman. Il a été porter à mon attention qu'il fallait, avant toutes choses, passer par une cérémonie de bienvenue. Le forum étant assez abrupte, ce n'est pas là une critique, j'avoue être un peu perdu.
Je vais donc me présenter rapidement ; j'écris depuis un peu plus d'un an, ayant commencé par un roman qui est toujours en cours. A cotés, j'écris de petites nouvelles, des textes divers, m’intéressant aux différents types de productions littéraires ( surtout de petites histoires, mais je compte tenter d'écrire aussi des pamphlets, des poèmes peut-être. Bref, me confronter à toutes les façons d'écrire quelque chose, même si la rédaction de roman est mon objectif principal). Vous le remarquerez certainement, mais mon grand défaut est l'orthographe. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été mauvais, veuillez donc, par avance, recevoir mes plus sincères excuses concernant ce point.
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« Dernier message par Pierre Lamy le Aujourd'hui à 09:46:54 »
Ah vous dirai-je Maman Ce qui cause mon tourment. Papa se croit un poète.
Depuis qu’il a lu Prévert,
Il se joue de l’épithète, Et du verbe évidemment. Maman disons-le crûment, Le pauvre a perdu la tête.
Depuis qu’il a lu Prévert
Sur un cahier grand-ouvert, Il raconte au stylo vert (C’est la couleur de son encre), Sa vie au Diable-Vauvert Et ses phantasmes de cancre.
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Chère Ocubrea,
Je ne vais pas m'exprimer sur la forme car il me semble que notre amie Aponiwa l'a fait probablement mieux que moi… Et puis de toute manière, nos styles respectifs d'écriture divergent de beaucoup (mais si, mais si !) Alors, je me dis que c'est pas mal non plus de me faire à l'idée du tien, afin d'en prendre de la graine (ne serait-ce que pour m'auto cultiver). Reste néanmoins le fond… qui m'entraine à échafauder d'autres idées d'aventures.
Bien sûr, l'épisode de l'embourbement, je l'ai vécu aussi, et plus particulièrement durant mon service militaire... sauf que ton récit m'a d'avantage rappelé des rêves que je fais, conscient de ces sentiments où l'on progresse aussi péniblement que si l'on se trouvait à devoir parcourir un interminable sentier boueux. Il est vrai que notre chemin de vie ne nous préserve en rien de ses difficultés et autres obstacles qui semblent derrière nous s'estomper alors qu'avec l'âge, ce sont des montagnes qui nous font face ! Nos objectifs se rient de notre situation actuelle. Nos doutes font de la résistance ! Ils sont le reflet d'obstacles tant émotionnels que matériels. Lesquels nous ralentissaient hier, et demain le feront encore. La boue nous colle aux basques ! Quel que soit l'âge, elle est collante et salissante au point d'entacher jusqu'à nos efforts les plus remarquables.
La suite de ton récit le montre trop bien : comment faire pour bien faire ? sinon que pour avancer encore, au moins se sentir utile, sans pour autant espérer voir de résultat immédiat.
Ce bébé qui se bat et crispe sa petite main sur ton doigt en guise de SOS est une situation très dure !
Le sentiment d'épuisement se juxtapose à celui d'impuissance. Trop souvent, l'on se sent dépassé par une situation difficile.
Et ces personnes qui contre l'avis médical s'en tiennent à leurs coutumes, au risque de mettre leur progéniture en difficulté quand ça n'est pas elles-mêmes.
Tout ça nous entraîne à perdre confiance en nous : la difficulté à marcher dans mon rêve sans glisser ou tomber peut suggérer en cela un manque de stabilité autant que le sentiment d'une perte de capacité dans la gestion de situations où il est malaisé d'atteindre un but que l'on s'est promis d'atteindre pourtant.
Comme tu le soulignes avec justesse, l'aide humanitaire est un véritable engagement qui peut forger l'âme et le corps tout autant que parvenir à les briser. C'est, à mon sens, un chemin qu'il convient d'entreprendre en va-t-en guerre. Et je ne suis pas loin de penser que moult gens qui on choisi de troquer la boue contre le gravier crissant de chemins plus que routiniers, feraient bien mieux leur métier en s'inspirant de ton texte.
Amicalement de Robert.
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« Dernier message par Ocubrea le Hier à 20:33:06 »
Hello Aponiwa, hello Cendres ! Argh, mince, nooon !  Vos réponses confirment un peu ce que je craignais, à savoir que poster ce genre de texte, c'était prendre le risque de passer pour une "héroïne", ou pour quelqu'un qui veut se faire passer pour une "héroïne"... Or, ce n'est pas du tout le cas ! Je ne suis pas du tout "la sauveuse blanche qui va aider les pauvres petits Africains qui meurent de faim", je vais travailler là-bas parce que c'est ce que j'ai envie de faire, mais je n'ai pas plus de mérite que mes confrères et consoeurs qui pratiquent en Belgique ! Il y a beaucoup d'idées préconçues et de mythes associés à l'humanitaire, et je réalise que le présent texte n'aide pas beaucoup à les casser mais, dans ce texte, j'espérais surtout mettre l'accent au contraire sur le sentiment d'impuissance, la fatalité qui n'en a rien à foutre de nos bons sentiments, et sur cette question qu'on ne peut pas s'empêcher de se poser quand on est ici : "Mais qu'est-ce que je fous là, en fait ? Et à quoi ça sert, tout ça ?" Mais merci, du coup, parce que vos commentaires m'aident à voir que je transmets peut-être magré tout ces idées, et je vais pouvoir réfléchir à comment faire pour éviter ça... Pour vous répondre individuellement, maintenant : Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler. Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.
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« Dernier message par Cendres le Hier à 19:32:22 »
Merci pour le partage de ton texte et contente d'avoir de tes nouvelles. Sur les premiers kilomètres, ça n’a pas fait grande différence, et nous trouvions suffisamment de tronçons plus secs pour nous débarrasser de la masse accumulée de temps à autres… mais, au fil du temps, l’impact de ce poids supplémentaire a commencé à se faire sentir. Les blagues se sont faites plus rares, les conversations se sont tues, les respirations se sont accélérées…
Ce passage décrit vraiment bien la fatigue des personnes. Ils n'ont plus l'énergie pour tout cela et se concentre sur l'essentiel. Ce passage nous renvois a quelque chose que l'on connaît, qu'on a tous vécu un jour. Il est parlant. Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.
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« Dernier message par EmyMarty le Hier à 18:55:00 »
Tu en as trouvé 5 bravo ! J'attends un peu pour donner la réponse au cas où d'autres veulent se prêter au jeu 
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« Dernier message par EmyMarty le Hier à 18:44:00 »
Merci beaucoup  - J'aime particulièrement les livres de Science-fiction dystopique et destinés aux adolescents ou jeunes adultes comme par exemple "Hunger games" ou "Divergente". Mais j'adore aussi "La nuit des temps" ou le très classique "Dune". - L'animal qui me fascine le plus est le tigre blanc sans pour autant en faire mon totem. - Jusqu'à il y a peu j'aurais dit thé. Mais suite à la naissance de ma charmante petite dernière, qui est accro aux réveils nocturnes, j'ai pris goût à la salvatrice petite tasse de café. - Pas d'album favori mais j'adore tout ce que je suis capable de chanter à tue-tête. - Salamèche n'est pas le plus mignon c'est Bulbizarre bien sûr. Je vais essayer de tisser des liens mais j'ai une heure par jour pour moi, si je me réveille à 6h du matin. Je ferais néanmoins tout mon possible pour lire les copains.
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« Dernier message par Aponiwa le Hier à 18:40:25 »
Oba ! Contente d'avoir de tes nouvelles ! dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne Hé hé ! J'adore la rèf !  Coup de bol pour moi : la première fois de ma vie que je me retrouvais coincée au beau milieu de nulle part avec une voiture embourbée, c’était en compagnie de vingt personnes dont le métier consiste justement à partir à l’aveugle dans la brousse congolaise avec les exactes mêmes voitures et de les tirer de tous les bourbiers possibles et imaginables. Je la trouve un peu longuette, cette phrase ! n’importe quoi que l’on puisse aller glisser sous les roues de la voiture en difficulté pour créer un revêtement sur lequel elle cesse de patiner. On l'a déjà compris, je pense que tu peux virer. Je me souviens de l’émerveillement que j’avais ressenti devant la résilience de mon équipe, qui devant un imprévu choisissait de rire et de chanter, plutôt que de se plaindre :  Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler. Lorsque l’un des membres du staff international, ignorant qu’il était, arrachait de terre une tige de manioc J'ai pas saisi ce bout de phrase. l’erreur était accueillie par un mélange de cris horrifiés et de rire ahuris de la part de nos collègues locaux rires le manioc, on n’y touche pas, enfin ! Vous les blancs, vous n’y connaissez vraiment rien à rien !  Le déluge n’avait heureusement pas duré, et s’était mué en une fine bruine qui nous rafraîchissait le visage et les bras. Je pense que tu peux virer la virgule. Les premier pas, en descendant de voiture, n’avaient été que traîtres en raison de la patinoire en pente raide sur laquelle nous évoluions. premiers Ta mère est partie laver vos vêtements, tu n’as personne auprès de toi pour t’apaiser pour l’instant, et je n’ai pas d’autre patient dont je dois urgemment m’occuper alors, en passant par hasard dans le servie où tu es hospitalisée service / hospitalisé Comme si tu t’accrochais à mon doigt comme à un support pour t’aider à respirer. Pas très joli, je trouve. Tes pieds alternent entre pointes et flexions, selon le groupe de muscle qui remporte le combat du moment. muscles ? j’étais donc prête, fidèle au poste endéans les cinq secondes Je connaissais pas ce mot ! Merci Oba !  Faut dire aussi qu’il n’y a rien de tel que l’adrénaline d’un arrêt cardiaque à gérer chez un enfant de cinq mois pour vous réveiller un toubib. :'( Ta mère, qui nous regardait faire depuis le lit d’à côté où elle s’était assise, se redresse, inquiète de ne plus nous voir nous agiter. Elle s’approche, presque sur la pointe des pieds, comme par peur de nous déranger. Elle nous interroge du regard, incertaine, perdue, lit nos expressions, pose une question en trois mots à peine soufflés, reçoit une réponse à mi-voix. Elle se rassied, le regard fixé sur toi, sur son fils dont un infirmier ferme doucement les paupières. Elle ne hurle pas. Elle ne tape pas des pieds sur le sol de dalles blanches, ne nous menace pas de ses poings. Son expression est vide, son corps immobile, comme si c’était une partie d’elle qui venait de quitter ce monde avec toi. Ses yeux sont secs : ils nous suivent presque distraitement tandis que nous nous éloignons du lit l’un après l’autre, en silence, ne laissant auprès de ton corps que les infirmiers qui vont le laver. Des paravents sont installés autour d’eux tandis qu’ils font leur office, puis t’emballent avec soin dans un tissu bleu délavé. Du coin de l’œil, tandis que je reprends le dossier que j’étais en train d’écrire avant d’être appelée, je la vois enfiler son khimar brun, se lever, puis se diriger vers la sortie du service comme une ombre. Le battant de la porte se referme sans bruit derrière elle. :'( tu étais à présent confortablement positionnée sur des coussins, recouverte par un essuie coloré pour te protéger des courants d’air Encore un mot que je connais pas... ! Et ce petit rien qui est tout, Petite, aujourd’hui, je m’en contente.
 Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.
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