Le Monde de L'Écriture
Coin écriture => Poésie => Discussion démarrée par: PatKadéka le 08 Octobre 2025 à 03:38:06
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On bat le pavé
Vendre les jours de nos cœurs lassés
À l’amour puis ses naufrages ;
Alors, main dans la main, loin de la rage,
Nous battons le pavé d'un pas tangué.
Je te lance un océan de pensées
Où ton rêve complice est voué à s’ouvrir.
Au bateau des bons souvenirs,
Il faudra des voiles pour s'envoler,
Et nous battons le pavé d’un pas émerveillé.
Chaque jour, j'écris des soleils rêveurs
Où chacun des rayons illuminent nos esprits.
Ne nous éloignons pas de notre si beau pays,
Peignons de blanc nos nuits trop noires.
Ensemble, on va parler aux étoiles et danser,
S’aimer, s’aimer, et danser, danser.
Rappelons-nous nos souvenirs déchirés,
Ces années de nos romances affichées.
Tout nous revient comme un conte à slamer,
Les années roulent avec le goût d’aimer,
Et nous battons le présent d’un pas décidé.
Chaque jour, j'écris des soleils rêveurs
Derrière une vallée d’étoiles immaculées.
Ne nous éloignons pas de notre si beau pays ;
Ensemble, on bat le pavé d’un pas dansé.
Ensemble, on va danser, le monde va chanter,
S’aimer, s’aimer, faire danser le monde entier
Qui n'a pas entendu notre chant utopique.
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Ton texte est lyrique à refrain, entre imagerie maritime (“océan”, “bateau”, “voiles”) et chorégraphique/urbaine (“battre le pavé”, “danser”). Le thème central : tenir l’amour malgré l’usure (“cœurs lassés”), transformer le présent par l’élan commun (marcher/danser ensemble).
Je note :
L'énergie collective : le “nous” crée un souffle partageable (refrains “on bat le pavé / on va danser”).
Des leitmotiv : marche/danse ↔ espoir ; cela donne une cohésion sonore (“tangué/émerveillé/dansé/décidé”).
Une oralité assumée : segments proches du slam (“S’aimer, s’aimer, et danser, danser”) qui dynamisent.
J'ai bien aimé.
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Oohh mais merci Prune, d'avoir dépiauté mon poème avec une facilité déconcertante.
Un immense merci pour ce découpage et ton analyse pertinente.
Ça me fait un bien fou car quand je lâche un poème dans l'arène,
j'ai toujours un doute épouvantable...
Ça fait des années que j'écris et ça me joue toujours le même refrain.
Encore merci pour ce commentaire enrichissant.
Bonne journée et à te lire.
Pat