Le Monde de L'Écriture
Coin écriture => Poésie => Discussion démarrée par: Maxence le 02 Septembre 2025 à 09:03:44
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Aborigène
Sous mes pas
Les racines tissent des vers
Ce qui cherche instinctivement
À surgir de mes profondeurs intérieures
Un court instant
Entre la gorge et l'esprit
Autour de mes paupières
Des feuilles soigneusement cultivées
Par une main experte
Effleurent doucement
La peau perlée de sueur
Une souche
Unissant ses racines à la fleur
M'enlace tendrement
Aspirant simplement à vivre
Nous provenons tous du même berceau
D'un sein commun
La vie
jpx3107.23
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Des images charnelles qui évoquent le contact de la terre, la sueur, les racines, les feuilles. Cela donne au texte une dimension organique. les vers courts, parfois fragmentaires, instaurent un rythme méditatif qui correspond bien à l’intériorité évoquée. la chute ouvre sur une vérité simple et profonde : l’appartenance commune à la vie, laissant une impression de paix.
c’est un poème délicat et sensible, qui se lit comme une prière intime à la nature. Peut-être gagnerait-il en force e en osant des images plus inédites .
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C'est un joli texte de prose poétique. A ce titre, je ne vois pas bien ce qu'il gagne à emprunter une typographie poétique (à part le "panneau": attention, poésie. Votre texte n'en a pas besoin. Ce n'est, bien sûr, que mon avis.)
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Des images charnelles qui évoquent le contact de la terre, la sueur, les racines, les feuilles. Cela donne au texte une dimension organique. les vers courts, parfois fragmentaires, instaurent un rythme méditatif qui correspond bien à l’intériorité évoquée. la chute ouvre sur une vérité simple et profonde : l’appartenance commune à la vie, laissant une impression de paix.
c’est un poème délicat et sensible, qui se lit comme une prière intime à la nature. Peut-être gagnerait-il en force e en osant des images plus inédites .
Pensez-vous que des images plus inédites pourraient vraiment renforcer son impact ?
Un exemple ?
Merci pour la lecture et le ressenti, quant à la suggestion, les vitamines sont en salle d'attente.
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C'est un joli texte de prose poétique. A ce titre, je ne vois pas bien ce qu'il gagne à emprunter une typographie poétique (à part le "panneau": attention, poésie. Votre texte n'en a pas besoin. Ce n'est, bien sûr, que mon avis.)
Merci pour le commentaire mais qui demande deux réponses ou réflexions.
Par typographie poétique, vous entendez mes choix typographiques qui mettent en valeur le texte (prose poétique ou aller savoir quoi, peu importe ma liberté), comme des variations de mise en forme, des sauts de ligne spécifiques qui évoquent la poésie (ou). Pour ma part, cela crée une atmosphère ou une expérience de lecture particulière (dito HELLIAN.)
Quant au panneau, cela semble faire référence à une sorte d’avertissement ou de signal indiquant que le texte est de la poésie (ou), comme un panneau de signalisation. Cela pourrait être perçu comme excessif, surtout si le texte se suffit à lui-même c'est ce que vous me signalez(lol). En somme, je pourrais me demander si ces éléments ajoutent réellement à l’œuvre (si j'ose dire) ou si cela alourdit le propos.
Qu’en pensez-vous ?
Mais je pense que j’écris presque exclusivement de la prose poétique, tout en utilisant cette même typographie et ce type de panneau. Je finirais par vous signaler : Attention, danger pour les coureurs de classiques… Pavés glissants !
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Je ne suis en aucun un apologiste du "classicisme", forme datée- et donc morte.
En revanche, je me méfie tjs un peu des étendards poétiques (comme la typographie) qui sont, souvent pas tjs, des cache-misère.
J'ai tendance à penser qu'un texte a son rythme et que le besoin (s'il n'est pas en vers, métrés mais pas forcément réguliers) de la mise à la ligne n'est, alors, pas utile.
(Sur le fond, je me méfie un peu, aussi du rousseauisme)
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Je ne suis en aucun un apologiste du "classicisme", forme datée- et donc morte.
En revanche, je me méfie tjs un peu des étendards poétiques (comme la typographie) qui sont, souvent pas tjs, des cache-misère.
J'ai tendance à penser qu'un texte a son rythme et que le besoin (s'il n'est pas en vers, métrés mais pas forcément réguliers) de la mise à la ligne n'est, alors, pas utile.
(Sur le fond, je me méfie un peu, aussi du rousseauisme)
Ce que je retiens de Rousseau c'est que l'homme est libre pour agir, et qu'il ne tient qu'à lui de faire un bon usage de la liberté.
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C'est un choix(très limité). Mais optimiste.
Par Rousseauisme, on renvoie d'abord à l'état de nature, où l'homme serait bon... avant que "la société ne le déprave".
Sinon, les Abos, étant allé souventes fois en Australie, j'oserais dire qu' ils ont été, pour le plus grand nombre, dissous dans l'alcool.
Bonne journée.
PS Vous commentez aussi, parfois ?