— Je sais. Ce ne sont pas des excuses. Juste des explications. J’en arrive à ce qui doit vous intéresser.C'est très bien vu, parce que cela place le lecteur à la place du vieillard. (moi aussi je commençais à me dire : pourquoi elle raconte tout cela ???)
Je me rappelle m’être levée et l’avoir regardé dormir.je trouve que le "l'" n'est pas très clair : s'agit-il de l'animal féroce ou de l'ogre, d'autant plus qu'il a une face duveteuse, qu'il ronfle comme un goret (donc des termes qui renvoie à l'animalité). C'est seulement en lisant les lignes suivantes que cela s'éclaircit.
Ne comprenant pas leur peine, je suis partie à l’école sur la pointe des pieds.Là, il y a a le thème de la dissociation que tu annonçais au début, entre autres choses.
surtout les garçons.surtout des garçons?
Quand j’ai saigné pour la première fois, j’ai pleuré. Ce jour marquait mon passage dans un monde encore plus complexe. Je savais que j’aurais des comptes à y régler. Pas hâte de les affronter.Est-ce que les premières règles sont nécessaires dans ce texte ? Puisque l'ogre arrive indépendamment que la narratrice ait ou non l'age de la puberté.
Quelle période de merde, l’adolescence ! Surtout pour une fille.Pas sure que ce soit tellement facile pour les garçon non plus.
je me suis mise à m’insulterje croyais que c'était une coquille et en fait non.
Vous savez, celle qui est tout noiretoute
Je suis le peuple exploité par les putains de classes supérieures, fais ce que tu veux de moi, je t’en prie !
Pas une place pour l’élite de la nation, non ?Là le "peuple exploité", "classes supérieures", "Elite de la nation", c'est un peu militant comme expression, dans la bouche d'un personnage qui est tout sauf sociable. Du coup, ça me choque un peu, parce que je ne la vois vraiment pas dans une manif. En revanche, cela se comprend que la bête puisse prendre le contrôle, comme ça, facilement, si elle se sent blessée dans sa personne (mais pas dans sa classe sociale, il me semble que cela, elle qui est dans son monde, ça ne peut pas l'atteindre).
Toute chamboulée par mes règles, j’avais trop mal au ventre.Là aussi, ça me semble trop facile et inutile. Elle peut avoir plein de raisons de dire non, toutes aussi valides les unes que les autres. Replier sur les règles, c'est réducteur à mon avis.
Est-ce que les premières règles sont nécessaires dans ce texte ? Puisque l'ogre arrive indépendamment que la narratrice ait ou non l'age de la puberté.
Je suis un peu critique, parce que j'ai du mal avec ces passages "obligés" dans les textes, souvent d'ailleurs écrit par des femmes, sur les règles et sur l'accouchement. Je trouve souvent cela réducteur dans le sens d'un discours un peu stéréotypé. Ton personnage me semble suffisamment bien campé (dans son monde, associal) pour ne pas avoir besoin de cela pour le définir. Le fait qu'elle soit homme ou femme ne me semble pas si important que ça.
Là le "peuple exploité", "classes supérieures", "Elite de la nation", c'est un peu militant comme expression, dans la bouche d'un personnage qui est tout sauf sociable. Du coup, ça me choque un peu, parce que je ne la vois vraiment pas dans une manif. En revanche, cela se comprend que la bête puisse prendre le contrôle, comme ça, facilement, si elle se sent blessée dans sa personne (mais pas dans sa classe sociale, il me semble que cela, elle qui est dans son monde, ça ne peut pas l'atteindre).
Là aussi, ça me semble trop facile et inutile. Elle peut avoir plein de raisons de dire non, toutes aussi valides les unes que les autres. Replier sur les règles, c'est réducteur à mon avis.
Sinon, ton texte se tient bien. J'aurais envie peut-être de plus de dissociation du personnage, de creuser un peu plus dans sa psychologie, dans sa manière de voir le monde qui devrait être différente de celle d'un personnage lambda, mais effectivement le format court ne permet pas toujours d'aller aussi loin.
Je pense que ton personnage de loup garou dans la nouvelle que j’avais lu ( lune rousse), aurait gagné à ne pas se transformer vraiment mais à rester femme… une mutation intérieure… bien sûr qui s’extériorise par la violence et certainement des supers pouvoirs mais pas de louve… mais ce n’est que mon idée. Plus étrange, plus fort, plus symbolique.Oui, effectivement, la narratrice m'a rappelé Adé. Pour Lune Rousse,Je tenais à cette transformation. J'avais envie de fantastique. Sans lycanthropie, c'est justement la symbolique qui fiche le camp de mon point de vue, car Adé peut juste être assimilée à une malade mentale. Je voulais montrer combien les meurtrissures d'une vie pouvaient altérer un être. Bref... j'aime bien mon loup-garou moi... ^^
Chaude et flamboyante. ( visage déformé… je ne sais pas si ça le fait, je crois que tu veux insister sur cette transformation qu’elle ressent, mais là, on est à l’extérieur)La narratrice sent la transformation physique. Son visage exprime une haine pure, elle sent ses muscles se crisper de façon inhabituelle.
Le monstre qui l'a transformé en monstre en quelque sort.Ouais, c est complètement ça!
Merci pour ton passage! :calin:Et toi merci pour ton texte :calin: