Le Monde de L'Écriture
Coin écriture => Textes courts => Discussion démarrée par: lechapelier le 24 Février 2018 à 21:20:19
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Du bruit. Du mouvement qui me tire de ma torpeur. Des rires nerveux, des voix qui n’ont pas été abimées par les années. Des odeurs. Du désir sexuel, de la testostérone, des hormones en grande quantités. Un fin sourire s’étire sur mon visage d’ombre. Des adolescents. Ils sont une dizaine, des garçons et des filles. Aucun d’eux n’est confiant. Ils s’enfoncent dans l’obscurité, éclairés par la seule lumière de leurs téléphones portables. Aucun ne serait un adepte fidèle. Je le sens, ils sont remplis de défis et d’arrogance. Nous allons leur faire ravaler.
Ils s’enfoncent dans les profondeurs de la terre, totalement inconscient de ma présence même si elle les fait frissonner et lancer des regards inquiets sur les interstices des parois. Ils vont arriver dans la salle principale. Celle ou il y a des centaines d’années les druides ont gravés les inscriptions m’enfermant a jamais ici. Aucun ne comprends ces écritures mystiques. Leur ignorance et leur irrespect se refait sentir lorsqu’ils prennent des bières de leurs sacs. Tous boivent et aucun n’aime la boisson. Tous cherchent une sorte de reconnaissance de la part des autres. Ils s’enivrent rapidement et l’un d’eux entraîné par la boisson commence à lancer des pierres sur les inscriptions. Ce pourrait-il que cet idiot ? Oui ! La pierre en percutant une glyphe a effacé une partie de ces antiques sortilèges. Je suis libre à nouveau. Ca fait déjà tant d’année que je suis enfermé que l’on m’as condamné à errer, tant d’année en enfer, a quelques pieds sous terre, dans le royaume des ombres ou règne Lucifer. Voilà ma haine est si forte contre les hommes de foi qui ont osé claquer les portes fatales du mal. Ces mots magiques des druides qui m’ont servi de pierre tombale.
Mes yeux se posent sur le groupe. Aucun ne bouge. Tous sont pâle. Ils se serrent les un aux autres. Terrifiés. Ils me voient pour la première fois l’un d’eux parle enfin. « Qu’est ce que c’est ? »
Ma voix serpente parmi eux cassé et rauque, détruite par des centenaires de silence. « Je suis le noir le sombre, collé à toi ton ombre, je suis l’aboutissement de ta vie, la fin le trou et ta tombe. Je suis ton pire ennemi, le cauchemar de ta vie, le temps qui passe et qui sourit devant ton agonie. » Je ponctue chaque virgule de ma litanie par la mort de deux de ses amis, décapité, écartelé, fauché lors de leur vaine tentative de fuite. Jusqu'à ce qui ne reste que le pitoyable être qui m’a libéré. A qui je souris. « Et tu viens de me libérer ».
Je me dirige vers la sortie laissant le survivant derrière pour qu’il raconte l’horreur qui vient de sortir, qu’il propage la légende. Que les Hommes se rappellent de qui je suis.
J’atteins la sortie et prends une profonde inspiration. Une odeur de liberté et de putréfaction m’accueille. Délicieux. Les humains, ils sont bien plus nombreux.
Je vais pouvoir m’en donner à cœur joie
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Bonsoir
J'ai lu ton texte avec intérêt, j'y retrouve des choses qui me plaisent beaucoup et d'autres beaucoup moins.
Le négatif :
Les quelques fautes d'orthographes (si tu le souhaites je pourrai te les relever) et parfois de ponctuation.
Le thème de base qui n'est pas très original... et surtout la fin, purement sadique, qui manque de subtilité selon mes goûts à moi (mais ça peut plaire à d'autres !).
Le positif :
Dans l'ensemble malgré les fautes je trouve que tu as une bonne écriture, et j'aime beaucoup les choix de sonorités, les rimes internes, etc etc. J'aime bien le début, le groupe d'adolescents décrits de façon externe, sombre et cynique. Et j'aime bien certaines métaphores : "Ma voix serpente parmi eux cassé et rauque, détruite par des centenaires de silence."
Globalement l'ambiance est vraiment bien retranscrite :) .
Au plaisir de te lire.
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Coucou Lechapelier,
J'ai ressenti une grande froideur en lisant ce texte (c'est un sentiment qui me met mal à l'aise), si c'était ton but, bravo, il est atteint ! Les adolescents sont décrits de l'extérieur, on ne peux pas s'y attacher, ils sont "dépersonnalisés". Le Diable est le seul personnage duquel on connaisse les pensées... et elles sont glaçantes !
J'ai relevé certaines fautes d'orthographes/incohérences au fil du texte :
en grande quantités
=> -s
totalement inconscient
=> +s
totalement inconscient de ma présence même si elle les fait frissonner et lancer des regards inquiets sur les interstices des parois
=> la phrase est bancale à mon oreille ; de plus, ça n'a pas de sens, il ne peuvent pas être inconscients de sa présence puisqu'elle leur provoque une réaction physique. Je pense que le terme "inconscient" est mal choisi
Celle ou
=> où
ont gravés
=> -s
a jamais
=> à
Aucun ne comprends
=> -s
lorsqu’ils prennent des bières de leurs sacs
=> double espace après "prennent" + j'aurais dit "sortent" plutôt que "prennent"
Tous boivent et aucun n’aime la boisson
=> je trouve le "et" injustifié puisqu'il y a une opposition entre les deux parties de la phrase... "même si" ?
Ils s’enivrent rapidement et l’un d’eux entraîné par la boisson commence à lancer des pierres sur les inscriptions
=> j'aurais mis "entraîné par la boisson" entre virgules
Ce pourrait-il que cet idiot
=> je trouve qu'il manque "..." pour indiquer qu'il n'a pas fini sa phrase
Ca fait déjà tant d’année
=> +s
que l’on m’as
=> -s
tant d’année
=> +s
a quelques pieds
=> "à"
dans le royaume des ombres ou
=> où
refermer les portes fatales du mal
=> je ne comprends pas l'image
Tous sont pâle
=> +s
Ils se serrent les un
=> +s
Ils me voient pour la première fois l’un d’eux parle enfin.
=> il faudrait couper la phrase après "première fois" et finir par deux points avant d'ouvrir les guillemets
Ma voix serpente parmi eux cassé
=> casséE
détruite par des centenaires de silence.
=> techniquement, elle n'est pas détruite, elle est abîmée (vu qu'il parle encore)
Je suis le noir le sombre
=> virgule après "noir"
la fin le trou
=> virgule après "fin"
par la mort de deux de ses amis
=> ses amis à qui ?
décapité, écartelé, fauché
=> décapitéS, écarteléS, fauchéS
Jusqu'à ce qui ne reste
=> "quE ne reste" ; + finir la phrase par deux points avant d'ouvrir les guillemets
Je me dirige vers la sortie laissant le survivant derrière pour qu’il raconte l’horreur qui vient de sortir
=> j'aurais mis "laissant le survivant derrière" entre virgules
Voilà ! Il me semble avoir lu que tu aimais le gore et l'horreur... le job est fait, même si je rejoins Ariane sur le fait que le sujet ne soit pas innovant (mais y en a-t-il encore ?)
A plus tard !
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Hello lechapelier,
pour ton texte tu choisis d'adopter le point de vue de la créature, ce qui en soit n'est pas une mauvaise idée.
Malheureusement il en découle une distanciation qui nuit à la portée de ton histoire : on ne s'identifie ni aux ados (dont tu dresses un portrait un peu cliché à mon sens), ni à la créature, dont on comprend bien le côté maléfique.
C'est pourquoi je n'ai pas vraiment accroché, malgré un genre qui habituellement me parle.
Une prochaine fois peut-être ;)
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Bonsoir
J'ai lu ton texte avec intérêt, j'y retrouve des choses qui me plaisent beaucoup et d'autres beaucoup moins.
Le négatif :
Les quelques fautes d'orthographes (si tu le souhaites je pourrai te les relever) et parfois de ponctuation.
Le thème de base qui n'est pas très original... et surtout la fin, purement sadique, qui manque de subtilité selon mes goûts à moi (mais ça peut plaire à d'autres !).
Le positif :
Dans l'ensemble malgré les fautes je trouve que tu as une bonne écriture, et j'aime beaucoup les choix de sonorités, les rimes internes, etc etc. J'aime bien le début, le groupe d'adolescents décrits de façon externe, sombre et cynique. Et j'aime bien certaines métaphores : "Ma voix serpente parmi eux cassé et rauque, détruite par des centenaires de silence."
Globalement l'ambiance est vraiment bien retranscrite :) .
Au plaisir de te lire.