wuw j'suis tellement pris dans ma chanson, elle va crescendo, elle va rytmorapido, elle va ohématelots, et elle va depuis mon ciboulot, jusqu'à vos billes de stylo, des yeux, bleus, noirs, rouges, verts... rouges ? hein ? heu ptetr pas, mais qmm, j'ai trop déliré, ça se chante un peu comme ça :
"..."
imaginez les bonnes notes de musiques voyons, je sais pas faire moi x) rah trop chaud d'essayer de lexicaliser un air ! c'est un peu une chanson de motivation qu'on, bin oui c'est le premier mot, qu'on scande, de plus en plus fort, de plus en plus vite, on peut même commencer en chuchhotant mais c'est chelou avec le premier mot justement, mais ça se jauge
bref...
j'espère j'ai pas quota
chanson des râmeurs
#râmes en peine #équipage #scander #choeurs
scandent les soeurs
des frères de sang
les crèves et les coeurs
suspendent lentement
la fièvre des moeurs
la sève de nos rangs
qu'on soulève en choeur
pour quelque enchantement
fiers de nos peurs
pères de nos mans
les pires des rancoeurs
s'en vont en chantonnant
un air de bonheur
un air de printemps
s'achève la terreur
sous soleil rayonnant
arpentent les heures
cher temps qui passe
passe au gré des erreurs
inéluctablement
charpente en hauteur
cherchant cuirasse
solide est la teneur
que mon balbutiement
vient amener pour leur
tenir bien en face
le vide de ma demeure
que j'aime follement
lande de terre
d'orge et de froment
ma tête en atmosphère
se rit des frappes du vent
alors je meurs
je lègue mon testament
à qui veut bien que fasse
un digne enterrement
pour la candeur
d'un enfermement
il fallait bien que rendent
les indignes limaces
une trainée de glace
bavée sans sous-vêtement
qu'un coup d'aspirateur
bien qu'inefficace
pour tout ce malheur
viendrait là laisser place
à une folle clameur
dont bouillonneraient les gens
gens de l'espace
vous méritez un coeur
un coeur qui batte
et vibre en frétillant
pour ceci la trace
le fond de l'entendement
se déguste sans face
puisque personne n'est grand
et je m'efface
je laisse un tapis blanc
je perds ma carcasse
et rejoins la chaleur
les frères et les soeurs
les papas les mamans
les par terres de fleurs
sous les pas vont en rang
et massent mes pleurs
de larmes je me sens
à la joue d'un penseur
dont pointent les tourments
au revoir mes porteurs
mes porteurs de temps
lâchent les ressorts
et fuis donc maintenant