[Khyril]

La boule de feu qui s’approchait lui semblait grandir au fur et à mesure. Un simple effet d’optique pensait-il, mais se ravisa en voyant la boule faire fondre deux colonnes de verres, alors qu’elle aurait dû les frôler comme le elle fit auprès des autres qui composaient cet immense couloir par lequel il tentait de s’enfuir ! Le projectile grossissait bel et bien, et le fuyard comprit à son grand malheur que sa puissance était en train de prendre le même chemin. Les différentes salles qu’il croisait en courant étaient entièrement toutes composées de matière cristalline, laissant apparaître au travers ses murs les riches décors du palais… Ainsi que les cadavres qui jonchaient irrégulièrement cette immensité, laissant couler derrière eux des litres de sang, créant involontairement une impression de danger mortel omniprésente. Ces scènes d’horreur mélangées aux cris venus de toute part n’avaient d’autre effet
que le faire accélérer, fermant les yeux de temps à autre pour échapper à la vue des corps gisant, se disant que tout ceci ne pouvait être réel et refoulant l’envie de vomir que tout cela provoquait. Quand il les rouvrait, c’était pour voir à quel point la boule de feu grossissait et approchait, le faisant courir encore plus vite.

Il s’arrêta pourtant d’un coup.

Une falaise – sûrement provoqué par son poursuivant en plus du massacre et des dégâts à travers tout le palais – avait remplacé abruptement l’aile du bâtiment qui devait normalement commencer à partir d’ici. Un vide de plusieurs centaines de pieds faisait désormais place, la fatalité que provoquerait une chute accentuée par l’obscurité nocturne. S’il n’avait pas eu la preuve vivante au bout de ses pieds, il n’aurait jamais admis qu’une seule personne puisse faire pareil dégât. Reculant d’un pas, le fuyard fit tomber quelques gravillons qui à sa grande stupeur ne firent aucun son lorsqu’ils touchèrent le sol – s’ils l’avaient atteint ! Prenant une grande inspiration, il se força à porter son attention sur la situation la plus importante et reprit vite conscience qu’il avait d’un côté une boule de feu géante le menaçant de le réduire en cendres comme une simple brindille sèche, et de l’autre un vide d’une centaine de pieds.

Le regard fixé vers un vide à peine visible  à cause de la nuit sans lune régnante, il se mit à réfléchir sur le peu de chance de survie qu’il lui restait à son actif. Des larmes perlant aux coins de ses yeux, il n’hésita pourtant pas une seconde sur le choix à prendre.

Relevant la tête et prenant un regard déterminé pour tenter d’effacer sa peur grandissante, le fuyard se retourna. Il était désormais face à la boule de feu. Le projectile éclairait son passage d’une lumière jaunâtre qui se reflétait à travers les murs cristallins du palais à moitié en ruine, empêchant au jeune piégé de voir son poursuivant. Ceci ne l’empêcha pourtant pas de lui décrocher un sourire de défi, se révélant au final avec les reflets de lumière beaucoup plus inquiétant qu’à l’origine.

Sans quitter le projectile des yeux, il tâtonna avec son pied droit le sol jusqu’à trouver le vide, puis attendit. Des gouttes de transpirations doucement à perler sur son front, la chaleur environnante devenant progressivement intenable.

La respiration haletante, il sortit de leurs fourreaux pendant de chaque côté de ses jambes ses deux épées, prit solennellement une position de croix, les deux lames en extension de ses bras, et patienta de nouveau.

Lorsque que la boule de feu à présent immense fut le plus près possible de lui, il donna impulsion en arrière juste avant qu’elle ne puisse le brûler mortellement.

Fermant doucement les yeux, il plongea en arrière et disparut dans le grand vide.

Et les rouvrit brusquement lorsqu’il se réveilla.

[Ambrena]

Est-ce le début d'un roman? Dans ce cas, je te conseille de reposter ce texte dans la section des "romans feuilletons", et d'indiquer ta fréquence de publication...

Pour l'histoire, elle me plaît bien pour le moment, bien que le passage soit encore trop court pour que j'approfondisse mon avis. Mais il y a des éléments de style qui me semblent incorrects:

Un simple effet d’optique pensait-il, mais se ravisa

==> "mais il se ravisa"?

par lequel il tentait de s’enfuir !

Le point d'exclamation me paraît superflu.

Les différentes salles qu’il croisait en courant étaient entièrement toutes composées de matière cristalline

Cette formulation est redondante. Ce devrait être "étaient entièrement composées" ou "étaient toutes composées", même si je vois le problème des deux idées que tu veux exprimer. Mais la phrase est à reformuler.

avait remplacé abruptement

==> "avait abruptement remplacé"

A part cela, ton début intrigue, il est assez mystérieux. On veut connaître la suite, et surtout ce personnage qui a fait cet étrange rêve...

[martlet]

La boule de feu qui s’approchait lui semblait grandir au fur et à mesure. Un simple effet d’optique pensait-il, mais il se ravisa en voyant la boule faire fondre deux colonnes de verres, alors qu’elle aurait dû les frôler comme le elle le fit auprès des avec les autres qui composaient cet immense couloir par lequel il tentait de s’enfuir ! Le projectile grossissait bel et bien, et le fuyard comprit à son grand malheur que sa puissance était en train de prendre le même chemin (tournure bof). Les différentes salles qu’il croisait en courant étaient entièrement toutes composées de matière cristalline, laissant apparaître au travers ses des murs les riches décors du palais… Ainsi que les cadavres qui jonchaient irrégulièrement cette immensité, laissant couler derrière eux des litres de sang, créant involontairement une impression de danger mortel omniprésente. Ces scènes d’horreur mélangées aux cris venus de toute part n’avaient d’autre effet
que le faire accélérer, fermant les yeux de temps à autre pour échapper à la vue des corps gisant, se disant que tout ceci ne pouvait être réel et refoulant l’envie de vomir que tout cela provoquait. Quand il les rouvrait, c’était pour voir à quel point la boule de feu grossissait et approchait, le faisant courir encore plus vite.

Il s’arrêta pourtant d’un coup.

Une falaise – sûrement provoqué par son poursuivant en plus du massacre et des dégâts à travers tout le palais – avait abruptement remplacé abruptement l’aile du bâtiment qui devait normalement commencer à partir d’ici. Un vide de plusieurs centaines de pieds faisait désormais place, la fatalité que provoquerait une chute accentuée par l’obscurité nocturne. S’il n’avait pas eu la preuve vivante au bout de ses pieds, il n’aurait jamais admis qu’une seule personne puisse faire pareil dégât. Reculant d’un pas, le fuyard fit tomber quelques gravillons qui à sa grande stupeur ne firent aucun son lorsqu’ils touchèrent le sol – s’ils l’avaient atteint ! Prenant une grande inspiration, il se força à porter son attention sur la situation la plus importante et reprit vite conscience qu’il avait d’un côté une boule de feu géante le menaçant de le réduire en cendres comme une simple brindille sèche, et de l’autre un vide d’une centaine de pieds.

Le regard fixé vers un vide à peine visible  à cause de la nuit sans lune régnante, il se mit à réfléchir sur le peu de chance de survie qu’il lui restait à son actif. Des larmes perlant aux coins de ses yeux, il n’hésita pourtant pas une seconde sur le choix à prendre.

Relevant la tête et prenant un regard déterminé pour tenter d’effacer sa peur grandissante, le fuyard se retourna. Il était désormais face à la boule de feu. Le projectile éclairait son passage d’une lumière jaunâtre qui se reflétait à travers les murs cristallins du palais à moitié en ruine, empêchant au le jeune piégé de voir son poursuivant. Ceci ne l’empêcha pourtant pas de lui décrocher un sourire de défi, se révélant au final avec les reflets de lumière beaucoup plus inquiétant qu’à l’origine. <- pas compris

Sans quitter le projectile des yeux, il tâtonna avec son pied droit le sol jusqu’à trouver le vide, puis attendit. Des gouttes de transpirations commencèrent ? doucement à perler sur son front, la chaleur environnante devenant progressivement intenable.

La respiration haletante, il sortit de leurs fourreaux pendant de chaque côté de ses jambes ses deux épées, prit solennellement une position de croix, les deux lames en extension de ses bras, et patienta de nouveau.

Lorsque que la boule de feu à présent immense fut le plus près possible de lui, il donna impulsion en arrière juste avant qu’elle ne puisse le brûler mortellement.

Fermant doucement les yeux, il plongea en arrière et disparut dans le grand vide.

Et les rouvrit brusquement lorsqu’il se réveilla.

J'attends la suite 

[Khyril]

woooah merci j'avais pas vu que word m'avait inversé ou viré certains mots ..... Merci pour le coup de main, jsuis bien tombé finalement en trouvant ce forum

[akarami]

oui mais jusqu'à présent,le prologue est bien! à quand la suite?

[Khyril]

le roman dont ce prologue est tiré est de nouveau en refonte en fait, on a repris les bases même donc la suite va mettre du temps à arriver