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Auteur Sujet: Le bon vouloir  (Lu 563 fois)

Hors ligne Charivari

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Le bon vouloir
« le: 18 novembre 2022 à 19:33:05 »
LIEN POUR LA VERSION SONORE (maquette 5 titres, enregistrée avec mon fils)

https://www.youtube.com/watch?v=3ARNEGh5HjU

"Le bon vouloir" fait partie d'un "triptyque andalou". Voici les liens pour les deux autres chansons

Chanson nº1 : Couleurs andalouses -> https://monde-ecriture.com/forum/index.php?topic=21131.0

Chanson nº2 : C'est la faute au soleil" -> https://monde-ecriture.com/forum/index.php?topic=41316.0



Paroles:

Depuis que je suis vieux
je ne dis plus « je t’aime »,
mais je dis « je te veux »
comme disent les Espagnols ;
je te dis « te quiero »,
comprends-tu les paroles
d’un mort-la-faim, d’un gueux,
d’un enfant de Bohème ?



L’amour est bien amer,
je te veux je préfère
et je veux te prouver
ma bonne volonté ;
mais aimer c’est douter,
aimer ça ne vaut guère,
aimer ce n'est jamais
vraiment faux, vraiment vrai.

C'est sans doute un peu court
pour un aveu d’amour,
mais laisse-moi te dire
jusqu’où va mon désir ;
non, ce n’est pas la foi
qui soulève les montagnes,
ni l’amour, moi je crois
qu’c’est quand on veut qu’on gagne.

Travailleur acharné,
je creuserai ce tunnel
pour franchir ce sommet
et t’atteindre, ma belle ;
aimer, c’est juste un songe
pour consumer sa flemme,
aimer c’est un mensonge
bon pour faire un poème.

Car c’est bien inutile
d’offrir son cœur aux flammes,
car aimer c’est facile,
c’est un constat de l’âme,
une marque indélébile,
tu m’aimes et c’est signé,
surtout ne rien changer
pour éviter les drames.


Depuis que je suis vieux
je ne dis plus « je t’aime »,
mais je dis « je te veux »
comme disent les Espagnols ;
je te dis « te quiero »,
comprends-tu les paroles
d’un mort-la-faim, d’un gueux,
d’un enfant de Bohème ?



Je te fais cet aveu,
je te veux mais jamais
je ne dirai « je t’ai »,
car t’avoir c’est bien peu ;
je veux vouloir toujours,
le désir va croissant,
c’est plus fort que l’amour,
je veux défier le temps.

Je ne dis pas « je t’ai »,
car si je t’ai qu’aurai-je
encore à désirer ?
Se marier, puis mourir ?
Si je t’ai que voudrai-je,
une plus longue laisse ?
Un chapelet de maîtresses
pour nouer mon désir ?

C’est à l’envers qu’on dit
« j'tiens à ma liberté »,
et quand vient le compromis
on se laisse enchaîner.
Moi, je ne suis pas libre,
j’entends le devenir ;
entends l’envie qui vibre,
qui ne peut s’évanouir.

Je désire tant ton corps,
j’en veux jusqu’à la mort,
tous deux nous serons forts
ô ma libre compagne !
Je te dis « te quiero »
car tu sais qu’en Espagne,
au pays de cocagne
on bâtit des châteaux…


Depuis que je suis vieux
je ne dis plus « je t’aime »,
mais je dis « je te veux »
comme disent les Espagnols ;
je te dis « te quiero »,
comprends-tu les paroles
d’un mort-la-faim, d’un gueux,
d’un enfant de Bohème ?

 


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