oui, on peut dire aussi ça, mais je n'ai pas vu l'ironie.
zeugma, prétérition, je ne vois rien d'autre...
Je ne peux pas vraiment vous le raconter mais il a fait cette nuit un vent fort, et un orage tonitruant qui amenait avec lui la tempête. Les bourrasques embarquaient tout sur leur passage : maisons, arbres, voitures. Et moi je regardais impuissante de ma fenêtre les éclairs déchirant l'horizon. La terre n'était plus qu'un champ de désastre. Même mon chien était terrorisé, lui si calme habituellement. Cet animal poussait des jappements à ébranler un château et m'appelait pour que je vienne le consoler. Je descendais en bas pour le rejoindre. Dehors, le ciel illuminait la nuit noire et des trombes d'eau s'abattaient sur la végétation. Les branches semblaient se déplacer, les roseaux se plier. Mon cœur tambourinait, et je serrais mon chien si fort qu'il me suppliait d’arrêter. La météo n'était pas douce. Grondements après grondements, l'orage ne finissait pas. Qu'il était sympathique ! Au fond, cette tempête était mon tourbillon intérieur.