Le speaker entre sur la scène - une nouvelle scène totalement refaite en forme d'étoile à huit branches - et les projecteurs l'éclaire alors qu'il se dirige vers le centre sous les vivats du public.Bienvenue mesdames, messieurs, indéfinis, au Troisième Tournoi du MdE ! Bienvenue pour notre première rencontre qui ne va pas opposer deux, ni quatre, mais huit personnages issus des livres de notre bibliothèque ! Et c'est à VOUS de décider qui aura la chance de passer au prochain tour, oui, c'est à VOUS d'élire les deux heureux ou heureuses élus. Pour cela,
vous avez une semaine.
Méthode : les votes se font sous la forme de sondage. Il est possible de voter pour deux personnages au maximum et fortement recommandé de commenter son vote afin d'encourager les autres à voter pour ses favoris ! Un vote sera lancé tous les deux jours, à chaque fois pour une durée d'une semaine.
La Marquise de MerteuilŒuvre : Les liaisons dangereuses, Choderlos Laclos
Description :La Marquise de Merteuil est l’un des personnages principaux des Liaisons dangereuses. Jeune veuve lubrique, elle est manipulatrice et tente d’ouvrir d’autres personnes aux plaisirs - du moins, si elle les juge digne de son attention. Elle est cependant principalement motivée par la vengeance à laquelle elle aspire à l’égard du Comte de Gercourt et compte utiliser pour cela la jeune Cécile Volanges, tout juste sortie du couvent et dont la mère est une de ses amies.
Extrait :Lettre LXXXI : La Marquise de Merteuil au Vicomte de Valmont
Que vos craintes me causent de pitié ! Combien elles me prouvent ma supériorité sur vous ! & vous voulez m’enseigner, me conduire ! Ah ! mon pauvre Valmont, quelle distance il y a encore de vous à moi ! Non, tout l’orgueil de votre sexe ne suffirait pas pour remplir l’intervalle qui nous sépare. Parce que vous ne pourriez exécuter mes projets, vous les jugez impossibles ! Etre orgueilleux & faible, il te sied bien de vouloir calculer mes moyens & juger de mes ressources ! Au vrai, Vicomte, vos conseils m’ont donné de l’humeur, & je ne puis vous le cacher. (...)
Et qu’avez-vous donc fait, que je n’aie surpassé mille fois ? Vous avez séduit, perdu même beaucoup de femmes : mais quelles difficultés avez-vous eues à vaincre ? quels obstacles à surmonter ? où est là le mérite qui soit véritablement à vous ? Une belle figure, pur effet du hasard ; des grâces, que l’usage donne presque toujours ; de l’esprit à la vérité, mais auquel du jargon suppléerait au besoin ; une impudence assez louable, mais peut-être uniquement due à la facilité de vos premiers succès ; si je ne me trompe, voilà tous vos moyens : car pour la célébrité que vous avez pu acquérir, vous n’exigerez pas, je crois, que je compte pour beaucoup l’art de faire naître ou de saisir l’occasion d’un scandale.
Lettre complète à lire ici(fiche de Loïc)MafaldaOeuvre : Mafalda de Quino
Description :Mafalda est une petite argentine, au visage rond, et pas du tout du tout naïve. Au contraire, elle est très éveillée aux questions de géopolitique, d'économie, d'humanisme et désespère son père et sa mère à travers sa lecture marxiste-léniniste du monde. Elle aime les Beatles, déteste la soupe, a une tortue en guise d'horloge pour les échecs, tout un tas de copains de différents bords politiques et un sens de la répartie à toute épreuve.
Extraits : (Fiche de Baptiste)PolŒuvre : Yoko Tsuno, Roger Leloup
Description : Pol fait partie du trio de héros (avec Yoko et Vic), il en est l’élément comique, même si nombre de ses vannes tombent souvent à plat ! Mais c’est l’un des personnages les plus attachants de la série et il y tient une place importante (plus que Vic qui fait un peu potiche).
Avant de rencontrer Yoko et de la suivre dans ses aventures, il était cameraman et travaillait avec Vic. Il est assez grognon et gamin, mais il peut s’avérer très sentimental (dans l’un des albums qui se déroule à Bruges et en partie au Moyen Age, il tombe amoureux d’une jeune fille de cette époque qui devient sa fiancée et qu’il ramène avec lui au 20e siècle).
Malgré son côté gamin et naïf, il est cependant toujours là pour ses amis, et il les sort plus d’une fois de situations périlleuses. C’est aussi un fin gourmet, il joue du luth, ne tient pas bien l’alcool, mais s’occupe très bien des enfants !
Et aussi, il est roux.
Extraits :(fiche de Mary)Estraven Œuvre : La main gauche de la nuit, Ursula Le Guin
Description : Therem Harth rem ir Estraven
Estraven est un être humain. Ni un homme, ni une femme. Les humains de sa planète sont comme ça, ils sont des deux sexes à la fois ou plutôt, ils ne sont ni l'un ni l'autre, et deviennent temporairement hommes ou femmes sous certaines conditions.
Genly Aï, l'envoyé Terrien, arrive sur leur planète glacée, Nivôse, pour tenter de convaincre les peuples qui y vivent d'adhérer à la fédération des planètes dont la Terre fait partie. Mais les gouvernements nivôsans sont réticents et craignent de perdre leur pouvoir dans cette entreprise.
De haute naissance, seigneur d'un Domaine, Estraven est un habile politicien, premier ministre et conseiller du roi de Karhaïde, l'un des Etats de cette planète à l'organisation politique presque féodale. C'est aussi le seul à croire en la mission de Genly et à voir les progrès qu'elle suppose pour son peuple.
Réservé, parfois difficile à comprendre pour Genly, Estraven a une personnalité difficile à cerner. Estraven et Genly, tour à tour narrateurs, présentent plusieurs facettes du personnage, qui peut se montrer à la fois visionnaire et prudent, ou être un homme d'action quand il le faut. Au fond très humain, avec ses forces et ses faiblesses, ses hésitations et son apparent sang-froid, il semble parfois sage, parfois peu sûr de lui. Il est tout en douceur et en fermeté. Quand les choses se gâtent, il n'hésite pas à tout quitter et à mettre de côté le shiftgrethor, ce sens de l'honneur qui guide la vie des Nivôsans, pour se rallier à Genly et le secourir lorsqu'il en a besoin.
Pourtant, Estraven et Genly peinent à se comprendre. Estraven a du mal à saisir l'idée de donner ou de recevoir des conseils, contraire au shiftgrethor, Genly n'arrive pas à lui faire confiance et a du mal à comprendre la tranquille détermination d'Estraven. D'autant que pour Genly, Estraven est un androgyne étrange et physiquement faible, tandis que pour le peuple d'Estraven, Genly, homme en permanence, est une aberration de la nature.
Extrait :"- Eh bien soit, dit-il [Genly] impatiemment, avec humeur. Je vous crois. Je suis bien obligé de vous croire. Je suis là, vous êtes là... Mais je ne comprends pas, je ne comprends pas pourquoi vous avez fait tout cela.
A ces mots je [Estraven] perdis mon sang-froid. J'avais un coupe-glace à ma portée, et il me fallut le fixer des yeux un bon moment, jusqu'à ce que je me fusse maîtrisé, avant de répondre à pareille insulte. Heureusement j'étais encroe trop faible pour m'enflammer et faire preuve de vivacité. C'était un ignorant, pensais-je, un étranger ; et il avait été maltraité et traumatisé. Ayant ainsi fait la part des choses, je lui dis finalement :
- C'est en partie de ma faute que vous êtes allé en Orgoreyn, donc à la Ferme de Pulefen. Cette faute, je m'efforce de la réparer.
- Si je suis allé en Orgoreyn, vous n'y êtes pour rien.
- Nous avons vu les mêmes événements avec des yeux différents. J'ai eu tort d'imaginer que nous les verrions sous le même jour. [...] Je pensais que vous comprendriez tout cela, et ç'a été mon erreur. J'avais trop présumé de votre perspicacité, et je ne voulais pas vous faire l'offense de vous donner des conseils."
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"Et sur ce il [Estraven] se lève. Mastiquant encore, il met son hieb, son anorak et ses chaussures, et avec la souplesse d'une loutre il se glisse hors de la tente par sa porte étanche à fermeture automatique. Une fois dehors, il entre sa tête par la porte.
- Il se peut que je rentre tard ou seulement demain matin. Vous pourrez vous débrouiller ?
- Oui.
- Très bien.
Et le voilà parti. Jamais je n'ai rencontré de personne qui sût, aussi bien qu'Estraven, s'adapter parfaitement et instantanément à une situation nouvelle. Je suis en voie de guérison et je veux partir ; il est sorti du thangen : c'est net, pas d'hésitation, le voilà en route. Ce n'est pas qu'il agisse jamais à l'étourdie ou avec précipitation, mais il est toujours prêt. Et ce fut là sans doute le secret de l'extraordinaire carrière politique qu'il a sacrifiée à ma cause. Je comprends aussi maintenant comment il a pu croire en moi et se dévouer à ma mission corps et âme. Quand je suis venu, il était prêt. Seul de tous les Nivôsans.
Et pourtant il se considère comme un homme lent, mal armé contre les situations critiques.
Il m'a dit un jour que lorsqu'il devait agir trop vite pour sa lenteur d'esprit, il se laissait guider par une intuition, presque toujours juste, de la voie qu'il devait suivre pour réussir. Il m'a dit cela sérieusement, et c'est peut-être vrai."
(fiche de Milora)Le RenardŒuvre : Le petit prince, Antoine de Saint-Exupéry
Description : Au cours de son voyage, le petit prince rencontre plusieurs personnages, mais il ne sera sans doute aussi proche d'aucun que du Renard. C'est un renard tout roux, qui se cache sous les pommiers, qui chasse les poules et qui fuit les chasseurs. Au final, il est un peu solitaire et ne demande qu'à être apprivoisé : c'est lui qui apprend au petit prince ce que c'est que l'amitié, ce que c'est que de créer des liens... Et qui lui donnera la plus belle leçon : on ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux. Votez Renard !
Extrait :- Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent. Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m'ennuie donc un peu. Mais, si tu m'apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tien m'appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde ! Tu vois là-bas, les champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blés ne me rappellent rien. Et ça, c'est triste ! Mais tu as des cheveux couleur d'or. Alors ça sera merveilleux quand tu m'auras apprivoisé ! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j'aimerai le bruit du vent dans le blé...
Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince.
- S'il te plaît... apprivoise-moi !
(fiche de Grimm)Mousse Œuvre : Les Derniers Parfaits, Paul Beorn
Description :Dans un XIIIe siècle uchronique, la magie n'a jamais quitté le monde. Au contraire, elle l'a même détruit il y a fort longtemps, changeant à jamais le paysage de l'Europe. L'Hispania est devenue une île tandis que la France et l'Occitania se livre une guerre sans merci. En effet, les catharis, les habitants de l'Occitania, ont invoqué les démons de l'Enfer et sont partis à la conquête de la France.
C'est dans ce paysage torturé qu'évolue Mousse, jeune esclave qui parvient à s'échapper de ses geôliers catharis avec ses trois compagnons de chaîne, Luquet le blondin, Haveron l'ours et Cristo la flèche. Mousse maîtrise la petite magie de la chimère – ou du moins, c'est ce qui semble le plus plausible. Sa magie changeante, trompeuse et rusée lui permet de cacher son apparence, sa nature et ses origines – comme les chimères. Mais Mousse est aussi une personne forte, qui ne se laisse jamais démonter, qui peut se battre jusqu'au bout, qui n'hésite pas à tailler dans le vif pour ses objectifs et qui n'est obsédée que par une seule chose : la magie des anciens, celle qui a réduit le monde en poussière il y a si longtemps...
Extrait :- Comment tu t'appelles, blondin ? fit le jeunet.
- Luquet.
- Eh bien, Luquet... On est tous dans la même barrique et on va se tirer ensemble les pieds de la merdasse. L'option citadelle, il faut l'oublier, sauf si vous avez envie de finir en hérisson avec les pointes vers l'intérieur. Il va falloir traverser le camp des catharis sans se faire remarquer et trouver des outils pour briser nos fers.
- Ces chaînes sont faites dans l'acier noir de l'enfer, répondit Cristo. Nous ne pouvons pas les couper.[...]
- Je n'ai pas l'intention de moisir ici pour autant, la Flèche. Ça ne te gêne pas si je t'appelle la Flèche ? Et maintenant, mes agneaux, poursuivit le jeunet, il va falloir courir vite. Je vous préviens, le premier qui tombe, je lui tranche le bras et je continue sans lui. Ça nous fera une chaîne plus courte.
Il leva la lame de l'épée et fit un sourire glacial au quatrième prisonnier :
- Tu as compris, l'ours ? Tu parles notre langue au moins ?
(fiche de Rain)Long John Silver Œuvre : L'île au trésor de Stevenson
Description : Il y a des pirates classes, des méchants, des cruels, des avec un bon fond ou même des tortionnaires. Puis il y a Long John Silver, le pirate à la jambe de bois qui ne s'appellent pas Smith. Silver, s'embarque comme cuisinier à bord de l'Hispagnolia pour partir à la chasse au trésor, formente une mutinerie, en subit une lui même et reçoit la tâche noire, se lie d'amitié avec Jim Hawkings, trompe, ment, trahit, tue, rigole et arrive à s'en sortir. Normal, c'est lui le vrai personnage principal
Extrait : À bord, il portait sa béquille suspendue à son cou par une courroie, afin d’avoir les deux mains libres. Rien de curieux comme de le voir se servir de cette béquille ainsi que d’un étai, dont l’extrémité reposait contre un appui quelconque, et, se laissant ainsi aller au roulis, faire sa cuisine aussi tranquillement qu’à terre. Mais le plus extraordinaire était de le voir courir sur le pont par un gros temps. On avait tendu des haussières à son usage dans les endroits les plus difficiles, et il s’en servait avec une adresse inouïe pour sauter d’un point à un autre, tantôt s’aidant de sa béquille, tantôt la traînant après lui par la courroie, mais toujours plus vite qu’aucun matelot n’aurait pu faire avec ses deux jambes. Cela n’empêchait pas ceux qui avaient autrefois navigué avec lui de le plaindre beaucoup d’en être réduit là.
« John n’est pas un homme ordinaire, me disait un jour le second maître. Il a eu de l’instruction dans ses jeunes années et il parle comme un livre quand il veut s’en donner la peine. Et brave comme un lion, par-dessus le marché !… Je l’ai vu, moi qui vous parle, attaqué, sans armes, par quatre hommes, et en ayant raison en se servant de la tête des uns pour casser celle des autres !… »
(fiche de Baptiste)
Peeta MellarkŒuvre : Hunger Games, Suzanne Collins
Description : Introduction
La trilogie Hunger Games se déroule dans le futur de l'Amérique Nord. Le continent est alors un régime totalitaire, divisé en douze districts. Soixante-quatorze ans avant le début du roman, un décret a été signé : chaque année, tous les districts devraient fournir un garçon et une fille âgés de douze à dix-huit ans : les "tributs". Les vingt-quatre tributs seraient alors rassemblés dans une arène de nature artificielle où ils se combattraient à mort, jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un seul tribut.
Qui est Peeta ?
Peeta est un jeune homme âgé de seize ans qui vit dans le district douze, le dernier et le plus pauvre des districts. Il appartient à une famille de commerçants boulangers plutôt aisés (à l'échelle du district douze). Un soir, il rencontre Katniss et la sauve de la misère en lui jetant du pain. Depuis ce jour, il en est amoureux.
Son rôle dans l'oeuvre
À l'occasion de la soixante-quatorzième édition des Hunger Games, Peeta et Katniss sont tirés au sort. Leur mentor leur explique alors les différents aspects des jeux, notamment le rôle des sponsors. Une stratégie se forme donc entre les deux tributs du douze : jouer le rôle d'amoureux fous condamnés à être séparés dans la mort. Ils deviennent vite adorés par le public, et se font surnommés les amants maudits du district douze. Dans cette comédie, Peeta aime vraiment Katniss, mais ce n'est pas réciproque. Le dernier soir avant les jeux, les amants maudits se retrouvent et discutent. Je reviendrai sur cette scène plus tard. Le lendemain, les jeux commencent.
Katniss et Peeta sont séparés pendant une grande partie des jeux. Peeta est contraint à chercher Katniss avec d'autres tributs qui veulent sa mort. De son côté, la fille parvient à leur échapper en survivant comme elle peut. Très vite, une annonce est faite, stipulant que deux tributs du même district peuvent gagner. Les amants maudits se retrouvent alors et coopèrent pour tuer les dernires tributs. Ils finissent par remporter les jeux.
Mais voilà, une nouvelle annonce est faite : la règle stipulant que deux vainqueurs peuvent être autorisés est annulée, à présent l'un devra tuer l'autre. Katniss sort alors des baies empoisonnées et décide ainsi de rompre l'ordre du jeu : "ils veulent un vainqueur ? Ils ne l'auront pas." Alors qu'ils s'apprêtent à se suicider ensemble, l'organisateur les interrompt et les amants maudits sont sauvés. Ils rentrent alors chez eux, heureux. Mais voilà, le geste de Katniss, lorsqu'elle a sorti les baies n'est pas innocent : c'est un véritable acte de rébellion, et le peuple est prêt à la suivre et à mener la révolution...
Pourquoi choisir Peeta ?
Peeta est avant tout l'amoureux fou dans cette histoire. On le voit tout au long de l'oeuvre, il est prêt à tout pour protéger Katniss, même à mourir. Il nous le prouve à plusieurs reprises durant les jeux : lorsqu'il aide Katniss à fuir, mais surtout à la fin, au moment de l'annonce, il dit à Katniss qu'il est prêt à mourir pour qu'elle vive, et souhaite se sacrifier.
Mais Peeta est aussi un garçon perspicace et intelligent. Le soir précédant les jeux, il confie à Katniss quelque chose qu'elle ne comprend que dans les prochains tomes : il ne veut pas que ces jeux le changent. Il est prêt à tuer, mais s'il doit mourir, il ne veut pas que les organisateurs, ou la télévision le fassent passer pour quelqu'un qu'il n'est pas, il ne tient pas à être un pion dans leurs jeux.
C'est aussi un garçon des plus aimables. Il fait tout ce qui est en son pouvoir pour aider Katniss. Il lui jette du pain alors qu'il ne la connait même pas. Lorsque Katniss lui avoue qu'elle ne l'aime pas réciproquement, il est compréhensif et respecte l'opinion de la fille.
http://hungergamesmovie.org/images/hunger-games-trailer-peeta-katniss-600x251.jpg Extrait :- Je ne sais pas exactement comment le formuler. Sauf que... je veux mourir en étant moi-même. Tu comprends ? (Je secoue la tête. Comment mourir autrement ?) Je ne veux pas changer dans l'arène. Me transformer en une espèce de monstre que je ne suis pas.
Je me mords la lèvre. Pendant que je ruminais sur la présence ou l'absence d'arbres, Peeta se demandait comment préserver son identité. Son intégrité.
- Tu veux dire que tu n'as pas l'intention de tuer ?
- Oh si, le moment venu, je suis sûr que je tuerai comme n'importe qui. Je ne tomberai pas sans combattre. Je voudrais seulement trouver un moyen de... de montrer au Capitole que je ne lui appartiens pas. Que je suis davantage qu'un simple pion dans ses Jeux.
- Pourtant c'est le cas, dis-je. Nous ne sommes que des pions, tous. C'est le principe des Jeux.
- D'accord, mais dans ce cadre, il y a toujours toi, moi, insiste-t-il. Tu comprends ?
- Un peu. Seulement... ne te vexe pas, Peeta, mais on s'en fiche, non ?
- Moi, non. Enfin, de quoi veux-tu te soucier d'autre, à ce stade ? demande-t-il rageusement.
Il plonge ses yeux bleus dans les miens. Il exige une réponse.
Je recule d'un pas.
- Soucie-toi de ce qu'a dit Haymitch. De rester en vie.
Peeta m'adresse un sourire, triste et moqueur à la fois.
- D'accord. merci du tuyau, chérie.
(fiche de Nakenis)