Le Monde de L'Écriture

Coin écriture => Textes courts => Discussion démarrée par: flag le 15 septembre 2022 à 01:49:56

Titre: Lycanthropie
Posté par: flag le 15 septembre 2022 à 01:49:56
L'inspecteur  Alberti rejoint sa partenaire la sergente Amélie Valin.  :potichat:  Des séries de meurtres particulièrement horribles sont commis dans la ville lumière.  :s    Bonne lecture.  ;)  :bouquine:

                                                             

                                                                                                                      Lycanthropie


 
Travailler en tant qu’inspecteur à la criminelle est éprouvant, mais de plus exercer ce métier de nuit dans une ville, grande comme Paris, requiert des nerfs à toute épreuve. Je n’ai jamais rien gagné au jeu de hasard. L’expression bateau : « heureux au jeu, malheureux en amour » ne s’applique pas en ce qui me concerne. Je suis pitoyable dans les deux cas. Pourquoi à ce moment du récit, aborder mon manque de chance, me direz-vous ? Elle me permet de rebondir sur la mésaventure qui m’arrive. Je viens d’hériter d’une enquête tellement horrible qu'en comparaison, elle reléguerait l’affaire de l’éventreur de Londres au rang de fait divers anodin.
   Un appel sur ma radio de bord vient de m’informer qu’une patrouille de nuit vient de retrouver un homme mort gisant nu sur le trottoir. Dès mon arrivé sur les lieux du drame, je constate que ma partenaire, la sergente Amélie Vaulin et déjà présente. Elle se tient accroupie à proximité de la victime. Je ne descends pas immédiatement de mon véhicule, je l’observe et m’interroge. Pourquoi une si brillante policière, belle, intelligente et jeune de surcroît, accepte-t-elle de faire équipe avec un vieux loser comme moi ? Ce n’est pas pour mes compétences, mes antécédents à la brigade criminelle sont médiocres. De plus, je suis mal noté et peu apprécié de la hiérarchie.
  Je regarde le reflet que me renvoie le rétro.  plafonnier un visage aux traits tirés par la fatigue. Et, je me marmonne en déplorant. « Non, tête de con, ce n’est pas pour ta tronche, tu es trop vieux ». Il me faut que quelques enjambées pour parcourir la distance me séparant de ma partenaire. L’obscurité ténébreuse de la nuit a obligé la police scientifique à suppléer à l’éclairage du réverbère, des projecteurs. Elle donne au lieu du crime, une mise scène théâtrale et macabre. Le corps recouvert par une bâche ne me permet pas de l’observer. Je demande à ma partenaire les raisons du décès. 
   — Bonsoir, Amélie, c’est le même mode opératoire que les autres homicides ?
   — Salut, Louis, non, il y a une variante. La mort et disons… plus conforme.
   — Que veux-tu dire ?
   — La cause du décès est certainement due à une blessure par balle logée au milieu du front. 
   — Eh bien, le médecin légiste doit-être content. Rajouté-je, ayant encore en mémoire le jeu de puzzle auquel se livrèrent les spécialistes en ramassant les différents morceaux sur les corps trouvés antérieurement.
Ma coéquipière soulève la toile cirée et découvre en partie le haut du cadavre avant de dire.
   — Il est nu comme un ver. Cette fois-ci le criminel a pris soin de le dévêtir avant de le tuer.
   — Qu’est-ce qui te rend aussi affirmative, il l’a peut-être déshabillé après ?
   — Dans une rue aussi fréquentée que celle-ci. Ça me paraît peu probable et dans ces cas là où sont les vêtements ? Le technicien scientifique table sur un autre endroit qu’ici pour situer l’origine du meurtre.
Je m’accroupis et repère des traces repérées à la craie, puis s’en lâcher du regard les empreintes, je demande à ma partenaire.
   — Ce sont les mêmes marques que celles relevées lors des deux premiers homicides.
  — La police scientifique n’est pas formelle, inspecteur, le sol bitumé ne facilite pas l’identification. Mais les corrélations sont troublantes.
   — Il faut vraiment être cinglé, se mettre des chaussures imitant des pieds de loup. Celui-là, quand on l’aura coffré, il faudra le catalogué comme frappadingue dans le Guinness des records.
   — Il y a quand même quelque chose qui cloche, inspecteur Alberti. La mise en scène du crime. Le meurtrier cette fois-ci ne s’est pas acharné sur le corps. 
Je me retourne vers le médecin légiste qui vient de m’interpeller et j’acquiesce à ses propos.
  — Je suis entièrement de votre avis docteur, il s’agit d’un crime prémédité, d’une exécution commise de sang froid. Mais pourquoi le tueur a -t-il laissé des empreintes de pattes de loup ?
   — Peut-être pour brouiller les cartes, me rétorque le légiste en haussant les épaules, avant de poursuivre. En ce qui concerne les traces, elles seront à confirmer par les analyses en labo. 
    — On a des témoins ? demandé-je à ma partenaire.
   — Personne, mais ce n’est pas surprenant, même si la rue est très fréquentée, le crime a été perpétré en plein milieu de la nuit. Réplique-t-elle.
Titre: Re : Lycanthropie
Posté par: Choumi le 15 septembre 2022 à 09:09:01
Bonjour
J'ai bien aimé et j'aimerai connaitre le fin mot de 'ces pieds de loup'

Une petite faute d'inattention due surement au déplacement des phrases à l'écritue du texte
Rajouté-je, ayant encore en mémoire le jeu de puzzle auquel se livrèrent
Ne t'en fait pas, on fini tous comme ça
Ce n’est pas pour mes compétences, mes antécédents à la brigade criminelle sont médiocres. De plus, je suis mal noté et peu apprécié de la hiérarchie.
Amicalement
Michel
Titre: Re : Lycanthropie
Posté par: Delnatja le 15 septembre 2022 à 09:54:23
Bonjour flag, merci pour ton texte.
Je regarde le reflet que me renvoie le rétro duplafonnier, un visage
Il ne me faut que quelques enjambées
Je trouve l'intrigue intéressante.
Il se lit facilement.
J'aurais aimé un peu de détail sur la rue afin de pouvoir mieux imaginer le décor.
Belle journée.
Titre: Re : Lycanthropie
Posté par: Cendres le 16 septembre 2022 à 18:53:32
Merci pour ton texte.

Tu nous racontes l'histoire d'un policier fatigué de son métier et le subissant pour vivre.
Il se déplace pour un crime et il apprend l'existence d'un tueur en série.

Je suppose, que en fait la victime est le loup garou qu'on vient de tuer. Si il est tout nu c'est pour cela, et la balle, doit certainement être en argent.

Titre: Re : Lycanthropie
Posté par: flag le 16 septembre 2022 à 20:58:55
 
                                                                            Lycanthropie   Suite 2

  Il est peu probable que ça donne des résultats, mais qu'on lance un avis de recherche. Après un bref coup d’œil sur ma montre je rajoute. On n'apprendra rien de plus cette nuit Amélie. Rentrez-vous reposer.
  J’envie les personnes qui arrivent à faire le vide et laisse sur le pas de la porte de chez eux leurs soucis professionnels. Cette affaire me pose des problèmes et m’empêche de dormir. Je piétine, avec ce qui ne devait-être au début qu’une simple enquête de routine. Quand j’ai commencé la procédure d’enquête après la découverte du double homicide commis sur un jeune couple dans le bois de Vincennes. Les débuts des investigations avaient conclu à l’attaque par une meute de chiens enragés. Ce n’est que quelques jours plus tard lors de la lecture des premiers résultats d’autopsies que ceux-ci démontrèrent l’improbabilité de cette hypothèse. Sur le sol du terrain boisé, on ne releva qu’un seul type d’empreinte. Donc par déduction, il ne pouvait s’agir que d’un seul animal et les traces correspondaient à celle d’un énorme chien. L’enfoncement du pas dans le sol a donné une estimation du poids canin d’environ cent vingt kilos, mais la taille de la patte de quarante-cinq centimètres ne pouvait être celle d’un chien. Un expert vétérinaire écarta la piste canine ou de toutes autres races animales connues. L’étude psychiatrique des faits en déduisit qu’il s’agissait sans doute d’un homme aux mensurations hors normes. Un déséquilibré se prenant dans des crises de délire pour un loup et en adoptant le comportement.

    Je suis en retard. Je n’ai pas entendu le réveil, c’est le soleil dardant ses rayons sur mon visage à travers la vitre qui m’a fait bondir du lit. Je choisis vraiment mon jour pour arriver à la bourre. C’est ce matin que je dois m’entretenir au sujet de ce fichu triple homicide avec le divisionnaire. À mon entrée dans le hall du commissariat Amélie en m’apercevant agite sa main en faisant une moue significative et désigne la pendule d’un mouvement de tête. La porte du bureau de mon responsable est grande ouverte. Il m’aperçoit et me fait signe d’entrer. Je m’apprête à m’excuser de mon retard, mais il anticipe mes paroles et m’interrompt.
    — C’est bon, Alberti, nous ne sommes pas des robots votre partenaire le sergent Vaulin m’a tenue informée de votre sortie au milieu de la nuit. Il me tend un imprimé posé sur son bureau et poursuit. Inutile de me faire le topo du dernier homicide, elle m’a remis un rapport circonstancié des derniers événements. Mais venons-en au fait si je vous ai convoqué ce matin c’est pour faire le point sur toute cette sordide histoire de crime en série. Où en êtes-vous rendu avec tout ça ?
   — Ça devient scabreux chef, je ne comprends pas pourquoi ce taré a mis à poil sa victime après l’avoir tué.
   — Je comptai sur vos lumières pour m’éclairer Alberti. Si cette affaire arrive aux oreilles de la presse, je vois déjà les grands titres des journaux. « La bête du Gévaudan terrorise la capitale. »
    — Ce n’est pas un animal, mais un homme qui se prend pour un loup. Nous devons résoudre un cas de Lycanthropie. Scandé-je irriter.
    — Un Lycan… Quoi ?
    — Un Lycanthrope, un homme qui durant ses crises de délire est persuadé d’être un loup-garou.
    — Votre bête féroce à changer sa façon de tuer depuis cette nuit. À présent, il utilise une arme à feu.
Mon responsable est aussi perplexe que moi. Je m’apprête à lui répondre, mais il m’interrompt de nouveau et me tend une enveloppe.
  — Voici le retour d’analyse du labo. Je vous conseille de vous y attarder, il y a des détails surprenants.
     
A suivre...


Bonjour, Delnatja
B
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onjour flag, merci pour ton texte.
Je regarde le reflet que me renvoie le rétro duplafonnier, un visage
Il ne me faut que quelques enjambées
Je trouve l'intrigue intéressante.
Il se lit facilement.
J'aurais aimé un peu de détail sur la rue afin de pouvoir mieux imaginer le décor.
Belle journée.
  J'ai bien pris note je te reremercie  ;)


Bonjour, Choumi,
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J'ai bien aimé et j'aimerai connaitre le fin mot de 'ces pieds de loup'

Moi aussi  :)

Bonjour, Cendres,


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Merci pour ton texte.

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Tu nous racontes l'histoire d'un policier fatigué de son métier et le subissant pour vivre.
Il se déplace pour un crime et il apprend l'existence d'un tueur en série.

Je suppose, que en fait la victime est le loup garou qu'on vient de tuer. Si il est tout nu c'est pour cela, et la balle, doit certainement être en argent.


Mais, non, mais non. Les loup garou n'existe pas.  Ah moins que ...



Titre: Re : Lycanthropie
Posté par: flag le 20 septembre 2022 à 19:52:33
Bonjour,   :)
Je m'excuse pour le double posts .  :-[  Pardonne-moi Clauduis  :coeur:

                                                                                Lycanthropie   Suite 3

                         
            J’ouvre l’enveloppe et sors les documents. Je délaisse les résultats biologiques et médicaux et comme d’habitude me concentre sur la synthèse en dernière page. Je sursaute en lisant les commentaires et lis tout haut.
  — Selon le légiste, son cerveau a été réduit en bouillie et la balistique a identifié la balle extraite de son crâne, c’est du calibre 9 mm et elle est en argent.
   — Vous ne m’apprenez rien, Alberti, j’ai lu, le rapport et à présent que cette affaire devient plus routinière, il faut retrouver l’arme et le meurtrier. Et comment expliquez-vous l’état du cerveau ?
Demande dubitatif le divisionnaire.
   — Il est probable que le meurtrier ait injecté avec une seringue de l’acide dans la boite crânienne.
   — Ça se tient Alberti. Est-il possible à votre avis que le lycanthrope et le tireur soient le même homme ?
En déduit mon responsable.
   — Je ne pense pas chef, mais il faut attendre le résultat génétique, puis le comparait avec les traces retrouvées sur les deux premiers corps pour en avoir la certitude. En attendant, il me faut identifier le mort par balle ça peut mener à une piste.
   — Ne vous donnez pas cette peine. J’ai pris les devants Alberti et selon les services de l’identité, il s’agit d’un courtier en assurance dénommé Didier Chabrier. L’étude de son casier judiciaire démontre qu’il n’a aucun antécédent. J’ai envoyé une équipe perquisitionner son appartement. Son ordinateur et au service informatique, ils épluchent le disque dur.
   — Et son profil psychiatrique ?
   — Les organismes de santé n’ont rien relevé d’anormal.
Le divisionnaire tapote du bout du doigt le verre de sa montre, puis frappe dans ses mains, et crie.
   — Bon, au boulot ! Je veux des résultats positifs dès aujourd’hui. C’est un ordre !
  Les paroles du divisionnaire sonnent à mes oreilles comme une sommation avant sanction. Dès que ma partenaire m’aperçoit, elle me rejoint et me demande.
   — Çà c’est bien passé inspecteur ?
Elle m’observe en attente d’une réponse. Je hausse les épaules par dépit, puis je lui tends les documents des résultats d’analyse.
J’ai pris le volant et je fonce. Sur le toit le gyrophare tourne au même tempo que la sirène. Je slalome entre les véhicules en direction du domicile de la victime. Ma partenaire est totalement absorbée dans la lecture du rapport de l’autopsie. Soudainement, elle se tourne vers moi et me lance.
   — Ce n’est pas un cas isolé, inspecteur. Il y eut un précédent dans l’histoire de notre pays ! L’affirmation crier par la sergente me prend au dépourvu et me fait sursauter. Elle ne me laisse pas le temps de réagir et poursuit. Au moyen âge un certain Gilles Garnier reconnu coupable de cannibalisme a été brûlé vif après avoir été officiellement identifié comme loup-garou.
    — Vous voulez dire qu’il avait la capacité de se transformer en bête féroce à la tombée de la nuit.
    — Absolument, c’est prouvé par les archives des autorités normandes, mais comme la créature du Gévaudan, la plupart des procès-verbaux officiels de l’époque ont été détruits ou sont enfermés sous scellés au Vatican.
   — Je n’en crois pas un mot sergent. Je lui réponds avant d’enchaîner. Vous ne m’avez pas encore demandé ce que nous allions faire dans le logement de la victime.
     — Chercher des indices démontrant que l’homicide a été commis dans l’appartement.
   
     A suivre...
Titre: Re : Lycanthropie
Posté par: Delnatja le 21 septembre 2022 à 08:51:45
Bpnjpur flag, la suite est aussi savoureuse.
puis le comparer avec les traces retrouvées
Son ordinateur est au service informatique,
L’affirmation criée par la sergente me prend au dépourvu
C'est tout ce que j'ai vu.
Belle journée.
Titre: Re : Lycanthropie
Posté par: Choumi le 21 septembre 2022 à 09:05:46
Bonjour
Pas gentil, ça de nous faire attendre :'(
La suite, la suite :miaw:
L'intrigue est prenante et j'aime bien
Amicalement
Titre: Re : Lycanthropie
Posté par: flag le 21 septembre 2022 à 19:00:24
Bonjour, merci, Choumi,  :)
 
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Pas gentil, ça de nous faire attendre
La suite, la suite
L'intrigue est prenante et j'aime bien

Je vais essayé d'être à la hauteur de tes attentes  ;)

Merci, Delnatja,

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Bonjour, flag, la suite est aussi savoureuse.
puis le comparer avec les traces retrouvées
Son ordinateur est au service informatique,
L’affirmation criée par la sergente me prend au dépourvu
C'est tout ce que j'ai vu.
Merci pour tes remontées d'infos  ;)

                                                                                              Lycanthropie   Suite 4    :bouquine:
    — Exactement, Amélie, pour la bonne raison que je ne pense pas que le courtier en assurance ait été assassiné à l’endroit où l’on a découvert le corps.
    — Qu’est-ce qui vous fait croire ça ?
    — Parce que faire un carton en logeant une balle entre les deux yeux à une cible mouvante ça n’arrive que dans les westerns spaghettis. Il a été mis en joue à son domicile et tué à bout portant. Ensuite, le tueur l’a méthodiquement déshabillé, puis lui a injecté par l’orifice laissé par la balle l’acide avec une seringue.
   — C’est vraiment horrible toute cette affaire, inspecteur. On en viendrait à avoir de la compassion pour l’assureur.
   — Il n’y a vraiment pas de quoi, Didier Chabrier est bien notre cannibale forcené. Mais ce qui me tracasse le plus dans tout ça. Est le pourquoi ? le tueur se donne-t-il autant de mal pour nous persuader que nous sommes face à un loup-garou. Je prémédite la réponse de ma partenaire dans ses grands yeux clairs. Je mets les choses aux points en scandant. Je ne veux surtout pas entendre que nous avons à faire à une bête fauve, vous m’avez compris !
  Le restant du trajet se fait dans un mutisme total. J’ai des rancunes, d’avoir eu à élever la voix. Je me gare à proximité du porche d’accès de la résidence. Après avoir franchi l’obstacle du digicode, nous nous retrouvons dans l’étroitesse d’un vieil ascenseur en ferronnerie d’art. Je suis ébloui quand nous arrivons sur le perron par le luxe de l’étage en bois noble qui est mis en valeur par la moquette écarlate et les moulures dorées. Dès notre entrée à l’intérieur du logement, je remarque le contraste avec les escaliers. Son ameublement est contemporain de styles vintage dans une décoration chatoyante aux couleurs à la Andy Warhol. Ma partenaire en découvrant l’intérieur in ne peut se retenir et s’étonne.
   — On a du mal à imaginer que l’on se trouve à l’intérieur de la tanière du l... Euh ! Veuillez m’excuser, inspecteur.
   — Oh ! mais, vous n’avez pas à l’être, sergent. Je ne demande qu’à être convaincu que nous sommes face à un loup-garou, mais vous allez à voir du mal à m’en persuader. D’ailleurs, j’ai remarqué un détail amusant en observant la nuit dernière le corps nu de l’assureur.
   — Lequel est-ce, inspecteur ?
   — Il était totalement épilé. Vous ne trouvez pas ça cocasse, un loup-garou glabre.
Ma partenaire fait une moue rébarbative et me répond.
   — Vous n’êtes pas drôle inspecteur.
 Je m’assois dans l’un des deux fauteuils en cuir design Seventies, puis j’observe la pièce principale. Tout est dans un ordre parfait. Je commence à douter, qu’un crime, et pu avoir lieu dans cet appartement, je me tourne vers ma partenaire et lui demande.
   — Quand pensez-vous sergent ?
   — C’est le lieu d’habitation principale de monsieur propre. Je vais vous donner mon ressentiment inspecteur.
   — Je vous écoute.
   — Notre meurtrier a fait le ménage de fond en comble. Nous nous regardons, puis nous clamons en chœur.
   — Le tueur n’était, pas seul ! l
   — L’assureur n’était pas seul ! l
Je me rends à l’évidence et en déduis.
   — C’est exact sergent, il est impossible à un seul homme de commettre l’assassinat, puis de ranger l’appartement, porter le corps sur le lieu du crime et tout cela en moins de deux heures.
  — Ce qui expliquerait le manque d’information relevé par les policiers de patrouilles lors de la perquisition. Et le fiasco de l’équipe scientifique avec l’ordinateur.
Ma partenaire vient de faire un relevé édifiant qui me met immédiatement la puce à l’oreille. Elle doit le remarquer à mon regard stupéfié. Je me mets une claque sur le front et targue.
  — Il a du formater l’ordinateur et avec un peu de chance, il n’a pas pensé à les effacer ses empreintes digitales sur le clavier et la souris.     


A suivre...