Ça commence comme dans un film avec sample de Vivaldi
Et ça finit comme dans un crime banquette arrière pleurs sous la pluie
Dans ces visages qui se rencontre le temps s’arrête fascination
Hésitation, et la morsure qui vient, putréfaction
Entre le noir et le gris sombre, entre dégoût et amertume
Le mic' se pose, les dégâts tombent, j'crois qu'on appelle ça solitude
On a tout écrit sur l'amour, on a saigné sur la rupture
J'apporte ma pierre a la tour, j'arrache la page de déchirure
Le cadre une ville couleur goudron ou elle se sentait fleur fragile
Esquive les mythos et les cons, qui courent pour sniffer son pistil.
Et dans sa tête des rêves comics, ses potes qui l'appellent Lois Lane
En quête d'un ailleurs romantique, avec un sosie de Bruce Wayne
Bien sur parfois elle se fait mal, sur les dancehall ou chassent les porcs
Elle cherche a se sentir normale, se drogue a la sueur de leurs corps
Mais dans sa tête c'est Tchernobyl le lendemain quand tout se casse
L'alcool, la nuit, même le mec file, reste un bout de latex dégueulasse
Mais restant fière Mademoiselle, elle reprends son train de vie trop rangé
Elle se donne l'air d'une péronnelle pour qu'on arrête de la faire chier
Et dans son cycle elle compte les jours qui la rapprocheraient de sa mort
L'espoir se fane et le temps court, mais dans sa tête "Je rêve encore".
Lui compagnon a lunettes, style Clark Kent,
Rangé dans une vie bien trop nette, offset
Hésite entre la barbe ou imberbe les jours ou le taf le met a bout
Regarde le monde d'un œil acerbe et voit plus de cons que de fous
Lui c'est un lion dans l'âme, hors de question que la vie l'crame
Hors de question qu'on le condamne a choisir Parire ou Padâme
Lui a une vie bien rangée, mais ses rêves planent au dessus des travées,
Contemplatif de la masse, Panurge et associés
Lui il nourrit l'espoir, qu'un jour le monde sera plus beau,
Alors il s'enferme dans le noir écoute du 50's et des slows
Et entre l'bedo et le son, la tête lui tourne un carrousel
Il s'évapore et dans l'action lui vient l'image de Mademoiselle
Action, soirée déguisée c'est l'boxon,
Lois et Clark se sont trouvés, friction
Elle parle de jazz comme personne et Lui s'abreuve a sa pensée
Mademoiselle voit bien dans cet Homme un être a part qu'il faut creuser
L'envie s'installe, le désir de s’éclipser devient normal
Quitter un monde bancal pour une forteresse de cristal
Les buildings deviennent pour eux des points lumineux
Impression irréelle pour Elle de voler avec un dieu.
Le regard flamme, le souffle glacé,
Lois timide demande a Clark si elle peut l'embrasser.
Le temps s’arrête, vous l'avez deviné
La suite leur appartient pas besoin de baiser GHB.
Lois et Clark, les aventures d'un super-bad
Un couple magique qui avait cru qu'il iraient plus loin a leur stade
Mais la vie court vite, beaucoup plus vite qu'une balle de fusil
Pas besoin de super-pouvoirs pour deviner qu'c'est fini
Dans les galères, l'un et l'autre se sont enfoncés
L'amour était plus fort avant que l'on invente les billets
Verts, La forteresse est maintenant temple de solitude,
Dévastée par les feux d'un amour a trop haute altitude
Manque d'air, il vivent a deux sous le même toit mais au fond ne savent pourquoi entre remords et lâche paranoïa
Au repas Loïs catatonique, caché sous la table, elle serre du poing sa poudre kryptonite..
Ça commence comme dans un film avec sample de Vivaldi
Et ça finit comme dans un crime banquette arrière pleurs sous la pluie..