Bonsoir everyone,
Alors, oui, amazon n'est pas un eldorado et en soit, la plateforme ne se suffit pas.
Toutefois, c'est un bon moyen pour "commencer". Se faire la main, les cotisations, la vente de livres papiers et numériques, les liens vers les réseaux sociaux, etc.
Etant précaire, (et une impression me coutant une blinde), le système d'impression à la demande est très pratique.
On note aussi the bookedition, qui permet une diffusion, et bookelis. Ensuite, viennent immatériel, kobo, rakuten et éventuellement Lulu.
Il faut aussi démarcher les libraires, les salles de jeux, proposer des lectures communes, faire du "porte à porte" devant chaque centre commercial, chaque médiathèque ou autre.
En fait, c'est tout un système très vaste qui doit être mis en place, un jonglage financier entre les recettes, les dépenses, les déficits logiques des premières années, apprendre de ses erreurs, moins dépenser derrière, trouver des bétas lecteurs bénévoles ou moins chers, tester les correcteurs au meilleur rapport qualité prix, fermer sa bouche et l'ouvrir quand il faut de façon plus cynique (oups, navré), et être fier de soi.
Le problème d'amazon est son BIP d'algorithme, maintenant, perso je préfère vendre mes bouquins en papier, les ebooks c'est surtout cool pour effectuer des promos par exemple.
Et oui, kindle is an holy shit ! C'est le meilleur moyen pour se flinguer la confiance, entre ceux qui dévorent un bouquin en deux jours, et ceux qui feuillettent en mode curieux, ou pire s'arrêtent à la page 4 (soit dans mon cas de figure celles des avertissements et crédits). Il faut faire gaffe aux pubs aussi et se pencher vers les chroniqueurs presse, les sites spécialisés,etc .
Après, je suis très mélancolique (sans blagues) donc j'ai du mal à m'investir à 100%, mais c'est ce qu'il faut faire. C'est une sorte de business en fait.
Par ailleurs, l'idée du site me séduit, essayer wattpad aussi ( en espérant ne pas sombrer dans les méandres de celles et ceux qui se focalisent sur les mood (romance, dark romance notamment).
Le soucis des éditeurs...pour en avoir discuté avec des amis cet après midi...en fait, on devient l'outil de la maison d'édition parfois, même si je devine que quelques me sont sympathiques.