Le Monde de L'Écriture – Forum d'entraide littéraire

29 mars 2024 à 06:21:23
Bienvenue, Invité. Merci de vous connecter ou de vous inscrire.


Le Monde de L'Écriture » Coin écriture » Textes mi-longs » On y buvait des noms - III

Auteur Sujet: On y buvait des noms - III  (Lu 662 fois)

Hors ligne Dot Quote

  • Équipe Mammouth - Maquette
  • Comète Versifiante
  • Messages: 5 875
  • 💡
    • frreee
On y buvait des noms - III
« le: 30 octobre 2020 à 04:11:29 »
Ouais donc bin j'avais toute ma nuit, elle est pas toutàfait finite d'ailleurs, mais je me suis occupé comme j'ai pu : j'ai pris mes dessins, et je les ai illustrés avec des mots ; ouais ouais, ça donne ça d'autant plus que je me suis déter à faire du code j'espère qu'il va fonctionner je l'ai pas test une seul fois, faudrait pas que y'ait des fautes et des erreurs brréf, tout ceci pour dire que c'est en tant que III, pas le même délire narratif que les deux premiers, oui normal j'allais pas refaire le même ; le premier était surréaliste, le second aussi mais différemment, et là c'est pareil ; d'après dessin, donc, ,l'ambition très court de On y buvait des noms...

On y buvait des noms - III
#récits #courts #péoshie #dessins-illustred-par-littérature

08 - ANTE

FLEUR DE VERRE EN CHAUSSE-LUMIÈRE
une chaise de jambe, en fleur, dans un tourbillon de robe à feuilles, les ombres de friche se télémorphe scrupuleusement dans l'essence de l'écorce, cette planche sur laquelle surfe une flamme, dans un verre ; c'est décoratif, c'est courbé, c'est rugueux et ombré, mais lisse et lumineux... pistil récréatif

01 - MYSTIC

TRIANGLE DE CARACTÈRES SUIVIS
c'est un propos mystique, donc, métaphysique, il évoque ce qu'il y a de plus étreint par la lumière elle-même, cachée du soleil par quelque caractère, donc, debout, comme une tunique unique, portée par elle-même, et l'un à l'autre, dans des incarnats horizontaux, ils se déroulent comme un temps d'avant, d'après, où les jambes ne servent qu'au repli, ou à la paix, contre cette aveuglante ombre indiscernable depuis son origine éclairée... pyramide de l'univers


SURFACES DU CHOSE
comme un horizon terrestre avec un sous-terrain fludie et permissif au déplacement en ses deux côtés pourtant, l'intérieur et l'extérieur ne sont que l'une et l'autre face d'une barrière linéaire, transparente, dans laquelle s'ancrent des pas ; et les bulles de remonter vers on-ne-sait-où, les flottements de se remettre à l'irrationel, des lumières de parvenir depuis l'obscurité ; il n'y a, qu'un astronaute pour fouler et gravir, l'absence de gravité


ÉCLAIRCISSEMENT PUBLIC
shouté depuis le centre de sa spirale immobile, le player est prayer, il est aussi frayeur, car sous le vide lumineux, d'une projection contre planètes, il est aveugle, et tordu, déformé par le regard, il tend des mains molles et brisées, il n'a de forme qu'un corps conceptuel dans une matrice vide, et il se prend peut-être pour autre chose que son ombre, comme l'étrange tracé à ses semelles, les rectangles de son image qui le renvoient à la sphérique série d'objets uniques à son environnement spatio-télémorphisé... braqué de rayons


L'INTERVIEW DE DIEU
c'est lui qui interview, bien sûr ; on va pas aller lui demander des trucs ; ou si ? mais ça voudrait dire qu'on a des ambitions non humbles à pécher de l'information qu'il ne nous a pas dévoilées ; il est là, partout, donc il allume la télé avec la télécommande de son tapis volant ; et le programme charge ; il est partout, il va interviewer quelqu'un et ce quelqu'un c'est lui aussi, tout comme tous les gens qui regardent le programme, et aussi ceux qui seulement en entendront parler, et les autres aussi bien évidemment ; alors il répond un peu las, un peu partout, un peu rien et tout... juste une seconde


PILOT'
vissé dans son siège un astronaute étrange, celui qui voyage dans le méta, avec son stylo et ses doigts, il a l'air un peu furax parce qu'une musique métal passe dans ses oreilles, mais la paix agite sa mort, il se recroqueville dans son siège, pour se sentir protégé ; ainsi dans la position presque amniotique d'un à-naître, piégé dans sa cabine, il manie donc ; le stylo et l'écran, le clavier mais surtout, tout l'oxygène dont le caractère environnemental permet beaucoup de choses ; voire, se déplacer, fluide élément que ce rien qui est pourtant, tant... une perspective

G - ETC 2

C'ETAIT LE GROS TEMPS
vertical horizon, de plus en plus profond, de loin, comme un plan à multiples focales, ou plutôt une droite et lointaine, qui vient mettre tout au même niveau, du dessus au dessous en passant par le près et le loin, le gros le petit, tout se kaléidoscopise... et pourtant reste droit ; on y grimpe ou dévale une échelle, des matières se succèdent au gré du fil monochrome, et... voilà


MAKE LOVE, NOTE LOVE
c'est l'histoire d'une main-coeur qui tient une plume élancée pour noter des rectangles un peu déformés, ceux-ci voudraient exister autrement que par la taille carrée d'un ausculteur de cubes, mais le propos n'est pas là, ici le logo est le héros d'une fiction à son propos, et l'histoire d'un fil de stylo, c'est pas évident quand celui-ci n'est que le témoin d'un demi-instant qui s'étant, celui-d'une paix à noter, d'un amour à écrire, d'un sentiment à dessiner... ouais


CRÂNE DE POINT
la fête des morts m'aura inspiré ce remords, celui d'une lèrvre imaginaire, dans des yeux interrogateurs, presque pitoyables oui, même carrément, alors que tout n'est que ponctuation d'émotion, tout n'est que réaction à la représentation, et le visage de se dessiner, les mots de l'écrire, les caractères de le suggérer, et lui d'exister donc, ce visage de crâne... un peu vivant


JE CHERCHE SUR JAIPERDUMONPORTABL.COM
à poil, carrément, ouais, y'a pas de place pour la pudeur dans l'urgence, comme Eddy et Roland le savent depuis que l'un a dit à l'autre que le désert, c'est un lieu différent pour l'usage du vêtement ; une antenne, un profil de géant, et pourtant minuscule, sans visage, l'ombragé des lumières cherche le néant, les nuages il n'y en a que pour le blanc de l'horizon, brillant de désert, de désert, pendant que rachitique, je mentalise ma maigreur cadavérique afin de lui rendre son réseau, une antenne à l'horizon donc... je capte rien


LE VOYAGE DE CHEZ MOI
on coupe la terre comme une part de gateau ? voici ce qu'y vois : une maison, des montagnes, et la terre coupée comme une part de gateau ; c'est au coeur du centre du noyau, que se cible une fenêtre ; les nuages moutonnent, les plans succèdent entre eux ce qui les distancie, et en dessous, l'enfer quiet de ce qui n'est pas à ce qui luit ; sous la terre, des formes, acérées, qui annoncent une autre réalité ; le fond, profond ; des escaliers n'y mènent qu'étrangement... par jamais


DES FORMES SIMPLES - 2
salut toi torero, regarde le chat ; lui aussi il peut voir rouge, et pourtant il dort ; alors ne serrons plus ces mains pudiques, envers la santé de nos immatérialités, il n'y a dans ce terrain qui fruits à la malsanité, alors salut, toi torero, au lassot de pistolero, sur ton énervé des abattoirs, et les banderilles ne te sont là que pour le panache des foules à spectacles, qui n'aiment pas mais qui cautionnent, qui ne suivent pas mais qui payent, oui... salut à toi torero


DES FORMES SIMPLES - 1
intrigante présence que cette boule de poil, un chat devant sa gamelle, qui gromelle son festin de croquette, en croyant que derrière lui il n'y a rien, alors il se recroqueville autour de ses vibrisses qui ratissent le sol pendant qu'il lappe le lait, qu'il mâchouille le mou, qu'il pointe des oreilles pour une queue angora, et alors quelqu'un s'approche par derrière... avec un concombre

02 - DELIRIUM

FASCINANTE INTROSPECTION
un rien de rien, je me penche, je regarde, je diffracte, et non, quelque chose sort, et c'est ainsi que se dessine un dessin, que se mine une main, que se diminue mais manies, mes minuscules destineries, qu'un gros de forme, un chapeau un peu sans gomme, sur une table, absent, n'est pas ce qu'il prétend, puisque oui non nan, c'est sur un siège que séant sa position, il demeure le je, penché, sur sa feuille, avec un stylo, toujours encore, plutôt, et que... le bouchon n'est pas de trop


OVAL FOOTBALL
un ours polaire n'auraait pas mieux servi le calembour minable qui sert cette métaphore, de journal à dessin, il me fallait illustrer ce que je ne peux m'empêcher d'incarner, puisque non, oui, c'est bien de cette image, d'un truc un peu ballon, que me revient ce retour central vers le centre centré autour de lui-même par recentrement des perspectives, et le ballon rond, oval, n'est bon que pour les jeux de pieds crantés, sur pelouze, dans cette sphère qui en manque pas mal des vraies, en vrai, mais bon, si faut les entretenir et les payées pour que des riches marchent dessus pour le confort du ballon... allons


LE POISSON QUI RENVERSAIT L'HORIZON
oui, je le vois à l'endroit et il est à l'envers, le haut devient le bas, et sous le vent soulevé par le verre du fluide transparent, se permet la surface de l'air, d'être, an bas, cachée par cette barque, immergée normalement, que vient sucer un ancistrus un peu d'aquarium halluciné, et derrière des jambes, dans une bouée, des algues, qui descendent, un coffre fort, pas trop caché, des dunes de vases et des horizons d'en dessous... qu'est-ce que que


PIED DE LUNE ONGULÉ
tirer la langue pour se concentrer, barbicher un porte-menton, pour y pendre une ancre, prolongeant ce bras, prolongeant ce torse, prolongeant cette tête, prolongeant ce regard, qui lui commence à se tordre un peu le neurone, depuis ce plongeoir vertigineux vers le haut, et l'horizon encore, de se retourner, et les nuages de renverser la pluie, la piscine derrière on s'en fuit quelques javel, mais les carreaux à écrire les bulles estivales, ça n'a pas de prix et l'ancre y coulera comme cadavre dans la scène... d'un pari osé


MÉDUSES DE LUMIÈRES OMBRAGÉES
tout converge vers l'astre, les méduses volantes se rassemblent pendant que je me crame les yeux à contre-nuit, à genoux, les mains enfoncées dans les orbites, j'ai surement mal en cet instant, et l'on ne s'affirme que par l'appitoyement, que je ne suis que douleur du jour, coulour toujours, ce son si inversé, les ombres et les lueurs, se font si tarabiscotées, que j'en reste cet halluciné de la réalité, et rien, non, rien ne saurait me faire ouvrir les yeux... à part


CONVERTISSANT LA CARPE
un poisson fantômatique, curieux, qui s'approche d'un rien qui devrait ne pas l'être et qui pourtant fait comme son office lui demandait : attirer le curieux, pour que oui, non, cet hameçon, ne soit pas trop dangereux, depuis sa barque, depuis qu'on tue ce qui respire, depuis que les canards eux aussi mordent, sans leurs dents, dans le pain de nos boulangeries, et pendant que les ignorants fuient, il n'y a de fond qu'une limite d'en bas, comme celle d'en haut mais différente puisque l'une mène et l'autre non ; à quelque chose


ALLÉE NUMÉRO TROIS
je m'y sentais un peu serré ; les coudes me rentraient dans les épaules, mes genoux gripés, et sans oublier mes corporalités, j'explosais de la tête ; des fenêtres en immeubles sur la réalité, des rues, elles sont petites et serrées, elles me serrent, je ne devraient que le répéter de manière austère puisqu'il est inutile d'en parler : non, il y aura toujours de la place, publique, et les riches dans les palaces ne sont pas pudiques, mais quand la populace est aussi peu pratique qu'un éléphant dans une cage de hamster, on se demande qui fait tourner la roue... la cinquième


LES DÉTAILS DE SURABONDANCE
comme un riche jardin vu depuis une fourmi, il y aurait de grand troncs d'herbes et de fleurs, et des monstres lointains ; à proximité des environnementalités à retracer, mais non, c'est juste ce qui se fait de microscropique qui reste le centre d'une anamorphose, pour quoi ? une courbe, une rêverie, une ascension, vers le bas, des antennes, des jambes, des fleurs et des papillons dans mon ventre quand tout ceci se dessine, car je ne suis que le mouvement d'une corde autour d'un clou, celui de mon extérieur qui rentre et qui ressort, pour forger mon discours... allô


DES CUBES VERS L'HORIZON
je suis libre ; aucune ombre devant moi ; j'ai peur


AMNIOTIQUE UNIVERS VIDE DE MOI
et je sombre, je tombe, je chute, éternellement, et le vertige me donne des nausées, j'ai des hauts-le-coeur qui me remontent des gaz, et pourtant, la spirale est paisible, je me calfeutre dedans, et me laisse aspirer, par la rotation d'un moi dépourvu de contraintes qui personnifie un rien, un quoi, une forme ? ce n'est rien, qu'une évocation ; un solipsisme de plus, celui où je me prends la tête pour la déraison, et où je perds tout ce qui me raccroche, alors... je vide


LE PLOMB COULANT DES NÉNUFARS D'ANTARCTIQUE
il n'y a rien d'autre que cette déchéance ; le fond est de plus en plus sombre à mesure qu'on descend, le long du tube, celui du mercure évidemment, qui coule de source au gré du tempérament, de la température des sentiments, ceux de plantes aquatiques, froides, merveilleusement nappées de nappe de tables à piscine ; transparence, reflet, démesure du sacrifice, on va couler au nom d'un poids de la pensée trop immergé, et sans respirer, je prédis une asphyxie assez pressurisée depuis le fond... aussi


BOIRE LE GÉNIE
tire la langue multicolore de ces histoires pour ce qui se dévore, de dérisoire, en contre-décors, dans l'espoir que la perspective soit vomitive, comme un looping de fumée, à l'arrière d'un véhicule de la carte de la pensée, il sort d'une lampe et tout éclairé, il a soif, il boit son jus d'orange matinal pour se réveiller, d'une éternité, et pétillant de vitamine, il ne parvient pourtant, pas à s'extraire vers la liberté ; alors la langue tire


QUADRILLAGE DES MESURES HUMAINES
un rien de rond, un rien de quatre, un rien de ligne, d'organisation, de limite, de frontière de cases et de traits, de passages, de formes et de conventions, au dessus desquels ces tout ceci sont, d'un oeil aveugle, mécanique, télémorphisé par création de vent descendant et répulsif, oui, bon, non, le truc est plus mieux en ours polaire qu'en bactérie mécanique, mais... les vapeurs du train qui s'en va

03 - ANTERIUM

CHAPEAU VERT DE BATMAN
il est mort son cimetière, une carte à jouer, en guise d'un mystère à percer, sous un chapeau qui ne lui va pas, avec un acoutrement de magicien, le joker en kimono vert, il est toujours avec sa... eh non ; or donc, une dimension technologique au combat de la justice sombre, et c'est d'une croix que se marque la mort, dernier jeu du supplicié, par le suppléé aux cieux des divinités... il est mort


CAPSULE SPATIALE CHERCHE COFFRE DE PIRATE
au dessus d'un horizon alors arrondi tant il est en dessous, un soleil se goutte de fluide, et à l'envers, cette navette étrange comme un bus, vient lancer des grapins, des harpons, des mains grattant le vide de l'univers, pour y dénicher un trésor ; le coffre fort est là, il brille à l'intérieur, et pourtant... la serrure


VORTEX FLORAL DU RIEN
un trou cannelé, c'est l'histoire d'une forme géométrique tridimensionnelle en rendu filaire au stylo, t'as qu'à voir le rien à raconter : c'est un trou noir ? c'est un trou de balle ? c'est un trou d'art et de nié ? je ne sais pas vraiment mais c'est courbé, comme un truc moelleux... et charnu


IMMINENCE PASSÉE
des volutes soulevées, un pic élancé, démentielle explosion de puissance vers la montée d'un instant, la fusée décolle, vers où le ciel se recolle à lui-même, on n'observe que depuis le sol, c'est d'en bas que nous ferons un salut aux astronautes dévolus à la mission de quitter la terre ferme et de fermer les écoutilles de la gravité en dehors de sa juridiction... mais en attendant, il faut grimper


ALORS QUE DÉJÀ
un alignement de planètes objets ; entre l'astre, le claquement et le déclic, une lumière parcourt une ligne affichée, et perce le regard, celui qui ne saurait exister autrement que pour lui-même, mais ni dans ceux qui s'évoquent simplement et naturellement : un personnage, des yeux, mais tout ce qui est construction luminaire n'a rien à voir avec ceux-ci... qu'est-ce que nous voyons


FAÇADE EN DOUBLE-JOUR
l'aspiration de la société m'a mené à voir du paysage, mais la cité me manque, les autres, la sécurité, alors c'est tout ce qui viendra manger la nature, par vortex aspiré, conspiré du nous contre nous, et l'arbre de disparaitre, dans le ciel où ses racines ne peuvent être, il est derrière chaque vitre, chaque mur, et pourtant il ne survivra jamais sans l'horizon caché, sans le parc de sa liberté... débranche


DES CORNES TENTACULAIRES TÂTONNENT
c'est juste un motif de répétition : une goutte qui englobe la suivante, et chacune partant de deux tentacules vers l'extérieur ; la diffraction libre des formes permet la fluidité d'une image sans-cesse grouillante, sans pour autant s'animer, immobile est sa dynamique, et... on y lirait des onomatopées


UN ACROBATE NUDISTE NU
oui, bon, un poste radiophonise du son hip hop probablement, on voit un banc déformé par l'ours polaire, et une bombe à grafiti ; la ure, on n'y vit pas à poil, et pourtant... lui l'est

F - AIRCRAFT

R - 03
des filins se rassemblent en une matrice typographique, c'est peut-être comme ça que se forment les mots dans nos esprits ? on se dessine une lettre, elle flotte un peu et une autre la rejoint, et ainsi tout s'assemble...


R - 02
des volumes de sens se formeraient comme des tornades et les mots commenceraient à exister, les lettres les construisant, appelant au delà d'une divine essence, ce qui nait de leur union...


R - 01
et des formes de se créer à ce partir, et ainsi se départir d'une teneur autre que celle que la leur, oui non...

E - ETC

REGARDE MA PREUVE
on aurait dit des entendus depuis lus quelque part en bouche à oreille, par temps de pluie aux monstres mythiques, et puis, et bien, il fallait un regard pour voir les dessous des jambes poilues du loch ness, alors on va pas aller prendre des pincettes à crabe pour aller manger du surimi sur pattes... non


J'ARRIVE
de face il file, profilé dans l'espace, l'avion cette oiseau non identifié par la nature, déplace les océans sous son ventre de serpent de métal, ailé jusqu'à ce que létal soit sa réputation, alors que non... un avion

SYMPA MAIS PAS SAIN
un anaconda en suaire, c'était le maitre mot, et ainsi la photo, n'est que ce déliro fraudulo, et oui, il y a ici un peu de propos, sur non ce qui suit ce qui fut, mais ce qui fuit ce que je sus, car aujourd'hui, il n'y a plus... rien


DES CHATS POURLÉCHÉS
j'aimerais que ces animaux n'en soient pas et qu'on les considère... quoi ? non en vrai c'est doux, il faut écrire des aphorismes et dessiner des chats, sans quoi rien ne dominera mieux le monde, et ils le faisaient bien jusqu'à présent, ces petits lions sans crinière... d'humain

04 - DELIROPATHE

PLONGEOIR DE CUILLER
comme un biscuit à café, de chantilly explosé, dans une tasse à laver, le poète minuscule tend les bras vers l'abysse de sucre, et fait rebondir la planche ; il n'y a plus de désespoir après le désespoir ; plus rien... que le plongeon


GRATTANT LA FOULE DE PLEIN PIED
il faut gueuler, il faut s'offusquer, il faut chanter, il faut déchanter, et puis, en chantant, toujours, reprendre le sens des détours pour ce qu'on se fait de droit à un ours polaire, toujours cet animal balourd, costaud, pas trop sourd pas trop sôt, et puis... la banquise de scène


LES RAILS SE SOUSTRAIENT
car jamais ne se fondent ; et un train tentacule, une méduse aérienne, un soleil de lune et des ponts à l'aliène, qu'aucune fumée ne saurait rendre, plus effrenée que cette course à la rencontre ratée, à la dimension des inespérées hauteurs à la cîme du sol


LA CAVERNE IL FAISAIT FRAIS
et quelqu'un sort, les autres meurent ; l'ombre et la peur, la lumière de la joie, la chaîne brise ses maillons, et la barbe est un bec démoniaque, alors que... le papier le stylo, ces cavernes là sont aussi libérées lorsque, mais non, je délire pour la prose d'une image, alors qu'est-ce que le sens artistique ?


UN OEIL EN AVANT
de côté il voit et est vu, ce qui se dessine, c'est lui et ce qu'il voit, n'est-ce pas incongru cette ubiquité de l'objet ? non, je n'ai rien ausculté d'autre qu'une phrase, et pourtant moi, l'oeil de cette caméra mouche en amoindrie de miroir, un panneau de sortie, et un ours polaire à moitié affamé, qui mange sous la banquise ; des bulles de sel


LA CAVERNE IL FAISAIT JOUR
des trucs étrangent ; ils vivent, étranges, et retournent les situations de leur liberté, le choix de dormir la journée, où d'aller errer dans l'espace afin d'atterrir sur terre, dans une forêt à l'envers, vers un cratère naturel de trou de terre, oui, bon, tout ceci est très très con pour mon moi de moi... mais voilà


LE BATTLE DES BATTLANTS
lorsqu'il faut faire des raccourcis, d'une jambe ou d'un corps de ventre, des anneaux des griffes, des pointes, des écailles, il faut alors un volcan en éruption, et c'est tout à fait normal et naturel de le retrouver à la circonvolution de ce monde passé surviolent de terraformation naturelle... le battle


PAR-DESSOUS LES FILINS
un oiseau pointe de la plume la direction à ne pas regarder ou si, à suivre ou pas, les nuages sont au fond, une tour, des câbles, perchés ainsi les oiseaux et les avions, ont une danse aérienne vue depuis couché dans l'herbe, et oui, il y a des traces... pas de pas

05 - ANTERIOR

EXPLOSION VÉGÉTALE
un arbre se déploie, c'est plus de la poésie que de la narration, et pourtant il y a une histoire dans le temps, c'est quelque chose qui s'étend, depuis un toujours jusqu'à un jamais, et les racines sont avant ce que les branches sont après, dans l'énergie ascendante vers et depuis le soleil d'au-dessus d'un... horizon


UN POISSON MORT EN PLEIN DÉSERT
c'est un serpent qui pèche dans les dunes, entre les cactus et le sable mouvant, le vent chaud et sec, sous un soleil de plomb ; il n'y a de victime qu'un cadavre déjà occis, par on ne sait pas trop quel danger pour un poisson dans un désert de sable...


SUR UN CHEMIN D'ANGLE MORT
c'est un miroir de réalité, les âmes y affleurent le vrai, le eux dans leur profonde dimension intrinsèque au rien du tout, et ils avencent, à la file, comme en attendant que le suivant les précède, que l'autre soit l'un, que tous soient eux, et que... ça se voit


VAGUE DE PLANTE
c'est un serpent végétal qui monte, qui monte, qui ondule et donc, qui serpente comme un serpent, même s'il est végétal ; sa bouche carnivore est axée sur des sinus de cosinus, il y a amplification du mouvement au gré de la liberté depuis ce sol désertique, une plante, de serpent, qui monte et qui ondule... comme autour du soleil


DES ASTRES EN TROIS
c'est un sein macroscopique, sur lequel vient piquer cupidon de sa flèche phallique, et sous les yeux des témoins d'honneur, il n'y a pas plus impudique que la rumeur d'un on-dit entendu depuis bouche à oreille...


LE FEU AUX FLAMMES
un héros un peu objet, et quelqu'un qui s'en fout, de dos, comme s'il se protégeait, l'autre aussi, l'un comme les deux, face à contre, dos de profil, il y a presque un ours polaire qui vient arrondir les coins de moi, et le briquet de s'enflammer par dangerosité appliquée...


TOUS STYLOS TIRÉS
surtout lui, déformé par ours polaire, depuis son bocal de stylo rouge, son pot à crayon, son aquarium d'encre, un encrarium oui, bon, et le bouchon, qui regarde par la fenêtre, c'est comme quelque prison transparente qu'il faudrai aller enfermer en elle-même pour qu'on en sorte ou ouais... non


CARTE DE COURRIER
une sphère en plan d'incidence multiplexée, une bouche qui avale une cerise, une araignée lunaire, une toile d'ascenseur, et des marques métaphysiques, des lettres et des axes, du sens, quelque chose qui se pense mais qui ne se voit, il faut une matrice à tout ceci, et c'est là que l'étoile donne le Nord... en haut du bas


LES IDÉES VIVES
des prises d'ampoules se serpentent elles-aussi, dans la lumière, diffractée par delà des sphères de verre, de l'horizon ours polaire, des câbles et tout le truc au bout d'un interrupteur, et le soleil brille, même la nuit de cette nuit... à jour


MARCHAND DE PLAFOND
un hélicolibellule se promenait dans les airs sous les rues d'un paris en fête de ténèbre, seule la tour eiffel fait de l'effet, avec quelques lampadaires et un giratoire : se réduire à la réduction, c'est là toute la synthèse des dimensions, et un globuleux vitrage ne saurait vraiment renverser le témoignage de ses hailes... ok


BANANE JAUNE
évidemment, et pourtant, lorsque les tâches ne sont pas noires, mais que la peau est blanche, et que ni l'une mais l'autre sont jaunes à l'inverse de la normalité, c'est qu'il y a des questions à se poser, pour une baleine échouée, en sourir de coin de larme, avec pour seul horizon une vague de montagne... c'est triste


POING A PIED
c'est en fermant les pointus qu'on plie la pente en la déversant vers le bas ; il n'y a que l'horizon pour s'arrondir alors, car le soleil est déjà rond, et pourtant les nuages courbent, et le retour du grand saut, c'est juste la seconde d'après le retour du grand sommet... du bas


SANS MOI CE REGARD
il y a elle, il y a des ailes, qui traînent une banderole, sur une plage de montagne oui, c'est autrement qu'on se rapprpoche du soleil, avec les jambes, sans chaise, sans fauteuil, sans être mal à l'aise, ou en deuil, d'une prothèse à cercueil : qu'en dira-t-ton ?


LE MIROIR DE CENDRILLON
le filtre côté cendre, la cendre libre ; une pièce enfermée dans un enclos, et un ticket à l'envers ; le parasol montre le ciel et non le sol, l'horizon est délirant, un coin de table, une fumée qui se dérobe, c'est là toute l'image à décrire pour un poème de quelques lignes, un paragraphrase à la mesure d'une capsule... de terrasse


POING DE TOILES
sur la lune un chien, on l'a envoyé pour qu'il course et la décroche, mais c'est sans compter sur les recousures d'un jean, les gantés d'oiseau, en freesbe la terre plate de ronde est toute là, à l'horizon renversé par ouse polaire ouioui, et puis c'est ainsi que se cratèrent... les orbites


ET LES CITRONS VERTS
tu vas te le prendre, ce jus d'acide, oui ? aurait-ils susurré de murmuré gueulard et sourd ? dans une baignoire on se paye des shampoing à la nourriture, et des mousses chantilly à raser les caleçons... de jupes


AUTOUR D'UN ROND FERMÉ
c'est un petit caillou minuscule sur lequel poussent des tissus tricolors avec des mâts sur lesquels encore, poussent des animaux étranges et minuscules eux également, et puis les étoiles et les satellites, dans un ciel de nuit blanche, dans un jour de vide sans lune, dans l'espace il n'y a pas l'horizon pour cacher dans la nuit, le soleil qui luit, lui, toujours... faudrait pas


UN GRILLE-PAIN EN BOUTEILLE DE PARIS
il y avait surréalisme à réaliser la réalité, c'était une hallucination construite par des objets démesurés, y'a une planète cubique, avec des rangées pour griller du pain, et puis la prise serpente elle, elle veut rejoindre la bouteille qui sourit à celui qui la goutte, depuis le goulot du regard, dans un jardin de maison de petit prince...


PAUME DE TOIT
c'est un doigt un peu plat, un peu à fond, qui se réverbe sur l'image d'un faux-miroir ; oui, lorsque l'oeil et la trajectoire de la lumière sont numérisés, cela rend quelque chose de cassé, comme un iceberg dans le titanic de la réalité, et les paquebots de portables sont aussi finement coqués que se permettent les français de l'être quand leur fonctionnement se le leur dit... quoi

D - ROSE

BROUILLON DE FLEUR
c'est un stylo rouge qui aimait une épine, et tous deux se pointèrent de l'échine vers ce qui allait leur rendre en dépit du drame, toute une charmante charpente de roseraie, leur bourgeon vécurent comme on se figure la vie... jusqu'à la mort

C - BD

L'HISTOIRE DE RIEN
des cases dans un labyrinthe, et puis rien, non, c'est toujours du je m'en fous, du poésisme de rien, du tout, et alors qu'au détour d'un ovni, le personnage se perd, il n'y a dans la prose rien d'éphémère, quoique... tout reste

B - Z

c'est un pot d'animaux, l'un trio de trois figures qui interagissent contre ce pot, le verre forgé par la transparence des fluides cristalisés, et il y a un poisson d'eau, un oiseau d'air, une grenouille qui les connait un peu tous les deux qui ne se connaissent pas trop... quoique

07 - DELIRE

SCALÈS ENTRE AUTRE
c'est un dragon de terre, qui lune autour du soleil, et puis il y a son aura, qui se traîne, derrière, de poussière de planète, de poésie astrale, alors qu'un symbolisme vient affirmer ici haut et fort que quelque chose se passe dans le cosmos, genre un univers, qui tournebicote des trucs de trou noir... mais aussi


L'OURS OLYMPIQUE
c'est un animal social qui lance le disque musical, il file, d'un austère mouvement ovni, il y a un tore de stade, un ciel de pas de remords, et quelques nuages tout de même, car il en faut des problèmes, quand on lance un disque musical indépendant, pour siffler aux oreilles des prétendants à la fierté des fiers athlètes olympiques, ces ours polaires bizaroïdes... en forme


SCALÈS DERRIÈRE
un serpent à piques, une langue fourchue, pour une planète ronde et douce, moelleuse, en reliefs plats, en dimensions d'ours polaire s'il fallait tracer ses lignes, à cette planète qui habite un serpent, et son regard pointu, perçant, c'est des traits qui enveniment le cosmos de leur vitalité mortelle...


LA PORTE SOUS-ÉLEVÉE
tout se retourne d'envers en droit, les ballons les boulets, les yeux les genoux, les portes et les prises, il faut retourner la tête comme un cou ne peut pas le permettre, et ainsi se démettre d'une gravité normalisée, allons, révolution, il faut aller vers le haut maintenant, dirait ce monstre qui marche au plafond... caché sous ton lit, il gratte


MAXIMONTRE DE POCHE
il fallait un horizon à ces personnages, une atmosphère sur laquelle marcher de cieux, par dessus le sol, pas dessus ; et puis une poche renverse le pantalon, les clics et les tacs se télémorphes, et des doigts préhenseurs auscultent le temps on y discerne la trotteuse, des chiffres, et une perspective, ouioui, ainsi, que des, aiguilles et des reflets... surtout


GOUTTES DE PLANÈTES
un palmier unicellulaire ; il y a des palmes, qui se morfondent, solitaires, sur des îlots de terre, perdus dans l'espace d'une goutte de néant, est-ce la pluie qui ressemble à cela quand on s'approche des larmes de ce qu'elle pleure chaque nuit en l'absence de sécheresse ? heu...


PANNEAU D'APOCALYPSE NE SE VOIT QU'UNE FOIS
et donc la fin du monde, c'est là, ça s'arrête comme ça, y'a plus rien, ouioui, et puis on voit par la maison, qu'il n'y a que des voisins bizarres ici, des gens qui pourraient chuter dans le vide à n'importe quel tremblement de sucrage de fraise, et divins sont les dieux à l'aube du néant, alors le soleil brille même après l'horizon ; oui...


TROIS PETITS CHATS DE SUSPENSION
c'est géométrique, il n'y a que du puzzle de dimension, ça monte vers le bas et descend au fond, pour que l'escalier soit rond il fallait un hélicolibellule, il est reparti on fera sans, et pourtant, c'est d'un centre qu'il faut se déconcentrer, quand on lit un dessin tout tracé... destin


ON S'EN SERT PAS TOUS LES JOURS
de cette notion si spéciale à l'effort que l'on a pour combattre la gravité, et ainsi ici, je démarque ce qui se propulse, puisque c'est de cette pulsion métaphysique que tout se télémorphe... en gros


SEPT DOT
un artifice des nombres à relier, comme ces puzzles de dessin, pour les enfants d'adultes ; ça fait pâté de poésie pas trop rangée, mais dessinée au stylo de la pensée, comme des génériques de cinéma vous ne trouvez-pas ? moi si bréf... quel risque


AU NOM DE LA PLANÈTE JE VOUS ABOIS
les mains sur la nuque, tu es à nous, petit humain de rien du tout, et tu vas te mettre à genoux, sinon gare à ton train, il ne partira que vers cette destination que tu maudis, et alors tu n'auras plus aucun coin de terre ronde où te cacher, il te faudra dépasser la sphère, les trois dimensions bouclées en perfection, alors tu... trouveras


SCALÈS TARD
oui oui un petit dragon de grenouille planète, et une lune microtésimale, et un espace immaculé, comme l'absence de couleur en peinture comme l'absence de lumière n'est pas ce qu'on se figure des ondes cosmiques métaphysiques phénoménales et procratinatoires à la raison... non


LE COMBAT AMOUREUX
comme s'il y avait une quelconque adversité à ne pas ausculter, comme s'il y avait propos à ce que deux personnages copulent leur couple sans en faire ce qui s'occupe entre deux, idéaux, de feu, les autres, à la dimension surréaliste de ce que je peux voir depuis le sol, il y a une danse de pas qu'on ne foule de peuple... alors


MONTRE MOLLE SUR BOUÉE DURE
elle se repose, au vacance de son soleil, à l'irrationnel respect d'un altruisme personnel, on y discerne lorsque tableau, lorsque je pige que non, les mots, c'est pas cette syntaxe élastique, et les pensées, c'est pas ces courbes de plastiques, de mes cérébralités, qui se téléscopent, de poésie logique, sans s'imbriquer, je m'expliquer, et pourtant je ne rien, dans ce temps... suspendu au poignet


SPIRALE DE DROITE - 03
tac


SPIRALE DE DROITE - 02
tac


SPIRALE DE DROITE - 01
drroing

A - PHIL

fluo du peintre à illustrer les illustrations météméta...


signed from the deep
« Modifié: 30 octobre 2020 à 09:14:11 par Dot Quote »
"i don't care if your world is ending today
because i wasn't invited to it anyway
you said i tasted famous, so i drew you a heart
but now i'm not an artist i'm a fucking work of art"

(s)AINT - marilyn manson

 


Écrivez-nous :
Ou retrouvez-nous sur les réseaux sociaux :
Les textes postés sur le forum sont publiés sous licence Creative Commons BY-NC-ND. Merci de la respecter :)

SMF 2.0.19 | SMF © 2017, Simple Machines | Terms and Policies
Manuscript © Blocweb

Page générée en 0.045 secondes avec 22 requêtes.