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28 avril 2024 à 13:38:27
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Le Monde de L'Écriture » Coin écriture » Textes courts (Modérateur: Claudius) » naufrages (des scléroses du patrimoine)

Auteur Sujet: naufrages (des scléroses du patrimoine)  (Lu 1619 fois)

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naufrages (des scléroses du patrimoine)
« le: 03 août 2023 à 13:36:45 »
naufrages, ou, sur quoi ma parano de l'anthropo actuel me fait réfléchir sur l'inadéquation entre problèmes et solutions à notre espèce et notre monde, sur le décalage entre discours et actes de nos singularités, sur le manque d'effet des réflexions et des actions de chacun comme de tous, sur l'à-peu-près ou l'à-côté de ce qui se trame de conscient en société par les individus et les groupes... sur quoi j'ai l'impression mes pistes pseudosophiques sont à partager, là où j'essaye de prendre en compte des paramètres parfois trop ignorés en matière de psychologie de masse ou individuelle, et le tout sur des sujets qui moi me rendent oui, très parano, effrayé du mur qui arrive droit devant, j'espère souvent avoir tort avec mes intuitions apocalyptiques, je voudrais que la fin tragique que j'ai l'impression de voir poindre puisse être évitée, alors en toute hallu psychique, je blablate ces petits bouts de paragraphes qui racontent mes incompréhensions, mes craintes, mes doutes, autant que ce que je tente de créer de l'espoir, de la solution, en toute relativité de mes réflexions, mais ainsi partagées à qui s'y retrouverait ou souhaiterait participer ; le naufrage de l'humanité à esquiver, le bateau coule petit à petit et j'essaye de trouver les failles dans la coque, de les colmater pourquoi pas, d'écoper l'infiltration, tout en fusées de détresse et modification de parcours vers la côte la plus proche ; "scléroses du patrimoine", comme si l'origine de tout ceci était un changement de paradigme qu'il me faut conscientiser afin de lui survivre...



SOMMAIRE :

des scléroses du patrimoine :
à propos de qui a le droit, les moyens, l'envie, de prendre à juste mesure sa responsabilité individuelle au sein de la société ; est-ce que la réflexion philosophique sur les enjeux humains est affaire professionnelle d'élite ou au contraire de liberté et d'ouverture à tout le monde ? qui peut quoi, qui veut comment, qui aimerait pouvoir faire quoi... la raison, la communication, entre droit et devoir, entre rêves loisirs et sérieux réfléchi, quelle déontologie pratique nous est accessible, efficace, nécessaire ou accessoire, qui s'implique et comment... une histoire de rôles, de pouvoir, de liberté, mais surtout, d'un nous qui selon moi, cherche solidité à la solidarité, stabilité à l'union, et contre désaccords, cherche aussi à s'accorder

du jour prochain à la conversation humaine :
à propos du langage, notamment et principalement lexical, de comment c'est un outil complexe, mais qui possède ses limites, entre intelligible et exprimable, ma crainte à devoir humainement peut-être, devoir rapidement se réinventer si la société souhaite toujours pouvoir communiquer ce qui devient de plus en plus complexe à conceptualiser, comme si réfléchir intérieurement donnait des produits de pensée que les mots ne parviennent à formuler que de plus en plus faiblement, un écart se creusant entre idées intérieures et manières de les échanger à l'extérieur

rire toxique :
à propos des enjeux de l'émotion, comme si le bonheur ne résidait que trop peu en la joie... il me semble que cette dernière est son indicateur le plus fiable, le plus envisagé, le plus poursuivi, mais qu'il s'agit là d'un biais d'intention qui puisse être préjudiciable à l'harmonie sociabilisée ; entre besoin à la lucidité sur les affects négatifs que bcp semblent partager et besoin d'un bilan émotionnel positif, je crois trouver des limites à trop chercher une réponse positive à la question polie 'ça va ?' ; n'écouter que les rires et ne regarder que les sourires ne me semble pas le bon moyen pour atteindre ceux-ci dans leur authenticité

resserrer les rangs pour continuer à avancer :
à propos du savoir, de la science, de la conscience, j'ai l'impression le proverbe 'le savoir est une arme' va non pas passer obsolète, mais plutôt voir une suite lui être nécessaire, je déplie sur comment juste être cultivé, instruit, éduqué, ne résout visiblement pas tous les problèmes, et au delà du risque de compétition à la culture, des inégalités de savoir et savoir-faire, je m'interroge sur une bonne morale à rendre propre à notre époque, notre histoire, sous le prisme de l'action, ne plus être seulement sachants, mais bien acteurs de l'humanité, où la conscience des problèmes nécessite une pratique de leur résolution et non plus la simple action de débattre : réfléchir, puis agir, à construire
- complément : le plus fort du monde

pourquoi le foot symbole d'un temps :
à propos de politique, un questionnement sur la démocratie représentative, par l'image d'un stade de football, sous l'éclairage pas seulement les joueurs sur le terrain, mais également les supporters sur les gradins, et tout ce qui nous rend ajd socialement en pouvoir, en devoir, en droit d'agir notre société, replacer la responsabilité politique à l'ouvrage au delà des cercles de la profession, mais bien comme poursuit l'idéal égalitaire, de chacun de ses constituants, usagers, bénéficiaires ou défavorisés, et ce sous l'angle du nombre, de la démographie, de la quantité d'individus en notre monde politique

file ou passe :
à propos de l'état actuel de l'action militante et de ce qu'elle pourrait devenir, inspiré d'une illustration à la gradation décroissante entre la quantité de gens qui : sont nombreux à dire ce qu'il faut pas faire, un peu moins à dire ce qu'il faut faire, encore moins à faire, tout simplement ; en décalage de rêves incarnés par les porte-parole de la liberté d'expression, le devoir d'action, les moyens déployés, la réalité qui réellement fait avancer ou reculer nos sociétés

puzzle social, emboitement de pièces préconçues... :
à propos des idées colportées autour des catégories de population, des injustices que ces-dites populations subissent envers et contre tous discours soit disant inspirés par le changement, mais qui au contraire stagnent au fil des ans en dépit de l'implication de leurs revendicateurs ; comment malgré le droit à la plainte, rien ne change souvent, peut-être parce que dire et contre-dire n'est que le début de solutions aux problèmes, mais que peu passent à l'étape suivante afin de régler le malaise des injustices qui seulement alors, restent à critiquer, à débattre, mais n'entrent jamais sur le rail de la résolution...

plâtres d'urgences à demain :
à propos de comment penser les problèmes serait sûrement plus efficace si on oubliait aujourd'hui, demain, au profit d'une stabilité à long terme, d'une survie intergénérationnelle, de dispositifs pas seulement coincés dans le présent, mais bien dans une idée de durabilité, en termes dépassant pour l'après nous, ce qui est de l'ordre de grandeur de l'avant nous ; sur base d'instabilité de la pertinence de nos réactions qui semblent tourner comme des girouettes, avec un exemple sur comment on peut, pour un même progrès social, être enthouiaste ou au contraire déprimé, comment on peut être d'accord sur un truc pour ensuite revenir sur cet accord, comment on peut soutenir puis houspiller un même objet d'avancement sociétal, et sur ce que la confiance en nous, nos opinions, nos expressions les concernant, est ptetr un peu à désenfler des chevilles...

s'ils savaient... capitalisme :
sur ce qu'on achète et qui pourtant est gratuit... sur ce que la mésinformation de ce genre de dons à l'humanité nous mène à nous aliéner... sur le non-sérieux qui se le croit pourtant... word et photoshop en exemples de comment la banane on adore se la prendre bien profond...

visionnaires :
à propos de long terme, de complexité du vivant, d'évolution temporelle et systémique, à propos de demain apocalypse, de aujourd'hui dans la minute près, à propos de stabilité ou d'instabilité, à propos de la conscience sur nos actes dans ce qu'ils m'apparaissent comme inéluctablement ponctuels, sous l'éclairage d'une question vague : que changeons-nous ? le changement est-il seulement une norme si évidente et obligatoire que ça ? bref, lorsque nous nous agitons pour sauver le monde, est-ce seulement un contexte idéologique immuable, incontournable et permanent ? un 'autrement' ne serait-il pas au final, une part de la solution, par l'angle de la durabilité, de la stabilité sociale ? au départ de on-dits entre enfants, générations et décadence, une petite réflexion...
- complément : sixième orteil
- complément : ires responsables

pars mieux :
quelques termes chimériques mais pourtant bien utiles en débat pseudosophiques, en réflexions 'existentielles', et ce en quoi on peut vite sortir de la zone de flou pour entrer dans la lucide vacuité de ce qui nous tiraille entre leur universalité et leur relativité, là où je me demande si tout ceci n'est pas au final que du brainfog dans lequel on peut croire y voir quelque chose... écologie, matérialisme, capitalisme ; à ma sauce que je veux bien déguster tout seul, après tout àqb...

parenthèse :
à propos de ce qu'on espère de l'officialisation des normes...

finitude des symboles :
à propos du sens que l'on donne aux choses, de comment on utilise les choses pour leur sens, et de ce que tout ceci est un effet humain d'échange d'idéologies par les comportements, et que cet effet, j'ai l'impression, est à la veille fatiguée, des modalités d'usage qu'on a automatisé en société, et ce vers un lendemain nécessaire, qui m'apparait, si on le lui permet, tout autre que tout le paradigme profondément ancré en chacun d'entre nous en cet aujourd'hui

:



c'est juste moi ou bien...?



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des scléroses du patrimoine
#titanic #pseudosophie #idiocratie #hallucination conceptuelle ?


y'a une réflexion qui me fait phaser en ce moment, c'est pas hyper évident à communiquer mon doute, mais qmm : la transmission du savoir est-ce un danger pour l'apprentissage personnel ? je me heurte à ce truc dès que je vois des influenceurs, des journalistes, des philosophes, répondre à une question que du coup, plus personne d'autre ne se pose, même si elle est pertinente, ce qui n'est même pas souvent le cas, et que bin si on t'y a pas dit, même pas t'y réfléchis, justement parce que qqun est déjà passé par là... voyez ? ptetr pas ; alors j'illustre avec l'exemple le plus parlant que j'ai trouvé : dans les pays pauvres moins que dans les pays riches, à propos de l'eau... y'en a dans notre société aisée, j'en croise pas mal, qui ont tellement pas vu les conseils donnés à s'hydrater en canicule, qu'ils font des malaises ou se déglinguent à long terme la santé, juste parce qu'ils ne consomment pas assez bien le fluide vital ; chelou nan ? t'en connais toi ? une espèce si intelligente qu'elle ne sait même pas gérer sa soif ? y'a un peu la gastronomie luxe en incidence, j'imagine, genre la nutrition en tant que plaisir, tu te demandes de moins en moins en quoi c'est avant tout une nécessité ; y'a la sédentarité surpeuplée aussi, j'imagine, entre le plombier le fabricant de lavabo le fabricant de verre à pieds, l'ingénieur en épuration, le météorologue, le napp-phréatologue, il en faut des gens pour qu'on accède à de la boisson depuis les quelques points de source qui restent ! y'a surement de la pollution en jeu aussi, le iench qui boit dans la flaque d'eau, tu vas pas le suivre tu sais pourquoi, alors que bon, à la base, c'est pas pire dangereux tant que t'as assez de capital immunitaire, enfin ui jusqu'à ce que y'a des trucs bien chimiques dans les nuages...
j'voulais parler surtout de ce truc, l'eau, mais aussi surtout de la question qui me fait phaser, ce que je vois comme une porte sur un passage de conscience, mais que poliment celui qui passe, referme derrière lui... le schème illustré ? exemple, ça commence tôt à l'école, le petit intellectuel aime pas trop le caïd musclé, alors il s'enfonce dans ses devoirs en se disant que jamais il aura besoin de savoir poser un parquet ou isoler un mur non porteur, ou changer un pneu, et à l'inverse le musclé il a aucune envie d'aller savoir pourquoi a+b=c ou ce qu'est une litote... et la pente est vraiment glissante de plus en plus ; y'a le fait que le savoir global humain ne rentre pas dans la tête de chacun pris individuellement, pis le fait qu'on aime bien se spécialiser, être balèze là où les autres sont nazes ; mais c'est chelou à harmoniser comme compétences, nan ?
bref du coup, en gros : la culture du savoir n'est-elle pas la principale source de faiblesse, non pas à l'intellectuel, mais de la notion floue de bon-sens, et ce au sens social de la répartition des comportements autonomes ? moi tu me poses en dehors de la civilisation (si tant est qu'un tel lieu existe encore), ça va j'ai pas oublié ce que c'est que de l'eau, m'enfin j'suis pas pour autant armé de bon-sens, suffisamment pour survivre, je le sais et ça me pourrit la confiance en moi en tant qu'être vivant ; ce qui me fait chier personnellement, c'est que en dedans de cette civilisation, j'ai pas non plus le skill pour m'en sortir, ma situation est handicapée, et j'ai peur de tous ceux qui comme moi, ne peuvent intellectuellement gérer les nécessités propre à la vie en telle société ; je sais pas réparer un volet, je sais pas changer la résistance du chauffe-eau, je sais pas lire et signer ce qui se fait d'administratif, rien que parce que je suis incapable de poser un diagnostic sur ces problèmes d'évolués ; mais ça va jusqu'où alors ?
interdépendance ? ça va bien nous foutre dans le trou j'ai l'impression...
si c'est une question importante, fermé-je la porte derrière moi ? par quels ressors psychiques ou sociaux ? vertige...


dq
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« Modifié: 18 mars 2024 à 15:20:19 par Dot Quote »
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du jour prochain à la conversation humaine
« Réponse #1 le: 03 août 2023 à 19:23:11 »
j'ai jamais vraiment le bon entonnoir pour rassembler mes intériorités ; si j'avais su que je poursuivrai ma route le jour même, j'aurais ptetr titré avec un naze 'mes réflexions sans structure'... mais non ; ici donc pas le même filtre, mais qmm cette unité à ma curiosité vertigineusement affolée de la conscience intelligente sur Terre-land, sur du brouillon à scruter d'une vue d'ensemble qui me laisse à la stupéfaction d'un chaos que j'ai l'impression d'être le seul à angoisser dessus



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du jour prochain à la conversation humaine
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à mon avis on est à l'aube, ou plutôt juste avant l'aube, d'une révolution d'expression

un truc pas qui va inéluctablement arriver comme si j'étais prophète, non, encore plus inquiétant, un truc qui si on trouve pas la soluce, on est tous raides très bientôt, et c'est pas gagné ! c'est ptetr ma psychose qui fait foirer la pertinence de mon idée, ou ptetr au contraire, que toutes les psychoses comme les miennes rendent aveugle la majorité 'raisonnée' sur cette inquiétude ; le gros vertige que je ressens entre mes intériorités, et ce qu'il m'est impossible d'extérioriser... on se repère encore pas trop mal avec les mots, j'dis on mais sans moi, disons que blablater entre humains se fait avec assez de confiance sur l'efficacité du truc, pour les gens qui n'y voient pas trop de problèmes apocalyptiques d'inter-incompréhension ; moi j'ai une excuse pour angoisser à mort sur le fait que je pige rien à ces gens non-psychiatrisés, mais ça ne l'empêche pas cette angoisse, notamment à me dire que le langage est ultra-limité pour se figurer la réalité et servir ainsi son utilité : communiquer, partager des états de conscience, afin d'en avoir un contrôle utile au pouvoir de survie

au delà de ça ? j'suis inspiré par le jeu de société nommé Concept, enfin disons qu'il appuie ma certitude de ce qu'on pourrait, mais surtout qu'on doit, simplifier l'équation entre signifiant et signifié dans le volume d'expression ; dans ce jeu, sur le plateau t'as des items conceptuels, et en plaçant plusieurs types de pions sur ces dessins illustrant des idées fondamentales, tu dois faire deviner un mot précis indiqué par la carte que t'as tiré au hasard de la pioche ; sur le plateau donc, avec une cinquantaine de concepts fondamentaux, t'es permis par les inventeurs du jeu, de faire deviner les centaines d'idées précisées sur les cartes et se résumant à un mot ; de fait ces fondamentaux peuvent par association, décrire ce en quoi nos pauvres mots de langue, ont trouze mille spécialités que mêmes les plus petits dictionnaires démocratiques chiffrent en plein de mots tous porteur d'un sens qu'on peut crafter de manière bien plus efficacement simple, avec cette cinquantaine de fondamentaux à assembler

alors moi mon vertige, c'est de me dire que ce jeu est, bien que extrêmement bien réfléchi, encore bien en dessous de ce qu'il faudrait révolutionner pour communiquer sereinement

par ailleurs j'ai l'impression que nos trouze mille objets dans les dictionnaires, ne sont tjrs pas assez nombreux pour exprimer ce qui peut être pensé ; plein, plein, tant de fois, j'ai des concepts qui voudraient un nom, mais que non, il existe pas dans le dictionnaire ; exemple ? on connait tous les antonymes 'tôt' et 'tard', n's'pas ? eh bien pourquoi existe-t-il 'tardivement' et non son complémentaire ? j'en déniche tellement, de ces trous dans le lexique, que je me dis que j'ai beau connaitre assez bien le dictionnaire, c'pas du tout fortiche pour exprimer comme je veux ce que j'ai à exprimer... et là on parle uniquement vocabulaire, c'à'd les objets désignants ; on n'est pas encore dans la grammaire, la conjugaison, en gros l'usage autrement complexe, de ses objets

j'hallucine des trucs par ma déformation professionnelle d'infographiste, le non-verbal j'suis pas une tanche pire que d'autres, même si comme le hegel j'trouve le mot est pour l'instant la plus claire et précise, la plus fiable des formulations de la pensée ; mais comme le bergson qui pense que la pensée ne peut se résumer à seulement les mots, je me dis que ouais, faudrait qu'on invente un truc pour penser moins laborieusement qu'en enchainant des phrases toutes légèrement vides, et ce même avec tout le spectacle non-verbal qu'on peut y adjoindre pour faire genre on dit un truc intelligent

un possible pont vers autre chose que les cordes vocales adjointes à la gestuelle et aux présupposés de fondation de notre contexte du savoir partagé, j'le vois pourquoi pas comme la techno des sayen de dragon ball, si les googlglass avaient eu du succès on pourrait par rv ajouter du sens axiologique bien plus lourd que nos simples discussions orales ou écrites, l'icone étant fortement symbolique (les émojis tentent laborieusement le truc), mais je compatis à la crainte de se rendre dépendant d'encore plus d'artifices à l'inter-compréhension, d'où que je crois que si l'aube se lève, ce sera avec un truc encore plus poussé que ça, téma le fossé à franchir pour l'intelligence partagée

mais comment rendre la complexité de l'ombre de tous les simili-'tôrdivement' en lumière ? à creuser pourquoi pas si on reste dans le vocal ou traduit depuis oral : des syllabes-concepts pour simplifier l'équation où du vrai signifiant prend mille pages de bouquins imbuvables ? en tous cas pour moi, on peut pas rester viablement dans la petite inefficacité de nos dictionnaires pourtant trop gros pour nos cervelles ; j'suis sûr les gens sereins se sentent dans le bon bain pour échanger dans leur cercle idéologique, mais franchement moi, j'ai l'impression paradoxale où l'étendue de nos échanges est une minuscule goutte dans l'océan dans l'entendement qui nous est nécessaire de conscientiser pour réfléchir sur la réalité et lui survivre entre gens de raison

j'vois le truc comme dans l'idée bien formulée par les shadocks : ils ont quatre cases dans le cerveau, les plus lettrés d'entre eux savent dire 'ga', 'bu' et 'zo', avec même une case de libre pour briller ailleurs que dans la com ; mais tu vois bien que l'entendement est bien plus vaste que ces trois items du lexique, d'où qu'ils sont cons comme des manches ! bin nous c'pareil, même avec les milliers de grains de sable du larousse, on est loin, très loin de comprendre la vaste plage du pourquoi les passoires sont plus que des casseroles avec des trous ; mais comme eux les shaddocks, nos cases sont limitées bien qu'on sache ancestralement évoluer et nous développer sur le sujet, et la complexité du réel est telle que je pige pas les gens sereins qui se croient stables et viables dans leur conscience et leur raison et leur intellect et qui se sentent savoir converser ; t'as déjà eu besoin de dire 'tôrdivement' ? non bien sûr, pas même tu te demandes, parce que t'es tout fier de ton 'gabuzo' ; mais téma comme ils sont cons ces shadocks, pour nous fiers et pédants humains intellectuels aux vastes dictionnaires...

bref, je sais pas pourquoi il faut qu'on communique nos visions de la réalité pour exister socialement, pour survivre entre êtres qui conscientisent le réel, et ainsi donnent à cette conscience son impératif besoin d'être pas trop con, mais j'vois qu'on peut se mettre dans des situations dangereuses en étant ignorants, et quand je fais le ratio entre les mots du dictionnaire et ceux que je dois inventer comme le 'tôrdivement', je me dis, ouais, si on veut que l'aube se lève, va falloir gratter sérieusement le soleil...


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Re : des scléroses du patrimoine
« Réponse #2 le: 05 août 2023 à 11:31:53 »
Bonjour
J'aime bien le style de tes écrits qui sous une apparence naïveté traite de sujets plus que sérieux
Ceci dit à chacun sa façon de s'exprimer, je ne m’étendrais donc pas plus sur la forme
Sur le fond, quand je te lis, je me demande si il est bon de vouloir tout comprendre :s
N'est ce pas un manque de confiance envers l'autre qui a appris et qui sait avec une marge petite d'erreur les disposition à prendre
A force de rechercher la vérité il se peut que nous embrouillons notre cerveau avec ce qu'il y a de plus simple
En France nous formons des hydrologues, des volcanologues, des glaciologues, des spécialistes sur le climats, des Mers et Océans et j'en passe. Mais pourquoi faire? Vaindious puisque la classe politique ne les écoutent pas!
Il pleut, les hydrologues affirment, ils ont fait des études pour ça, que ça ne serre pas les nappes phréatiques juste la végétation extérieur ou au mieux jusqu'à 2 mètres en terre et ben sur un journal local je viens de lire" avec ce qui tombe, ils auront du mal à nous faire croire que les nappes  ne sont pas pleines"
Je lis en ce moment le livre de Bombard, ce Monsieur qui dans les années 50 s'est constitué naufragé volontaire dans l'Atlantique
Hé bien, après son exploit qui depuis à sauvés plusieurs milliers de personnes perdues en Mer, il se penche, déjà, sur les micro-particules de plastiques dans les Océans. Il n'a pas été écouté comme Cousteau et bien d'autres.
Moi je pense que l'on y gagnerai à écouter l'autre
Mais tu donnes quelques éléments de réponse dans le deuxième paragraphe signe que peut être tu te tourmente, en bien surement mais il ne te sera pas donné réponse à tes questions si tu fuis, à mon avis, toute adhésion à un projet
Amicalement
Michel


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Re : des scléroses du patrimoine
« Réponse #3 le: 05 août 2023 à 17:08:26 »
le seul projet sur lequel je ne développe même plus d'espoir, n'existerait que dans une humanité coopérative et dans son entièreté, unie autour de la nécessité à nous sortir du pétrin, et je suis convaincu que notre non-unanimité dans la direction des actes, est ce qui nous empêche d'agir en conséquence de cet effroi que j'ai l'impression de ressentir comme bcp et personne à la fois, puisque nos entre-vetos se mettent mutuellement des bâtons dans les roues en fonction des avis de chacun contre tout le reste ; les politiques ce n'est pas uniquement à eux qu'incombe le pouvoir de sauver la planète, leur situation de plus en plus faible face à d'autres secteurs de puissance légitime, étant actuellement de se monter les unes contre les autres, s'éloignant de toute décision commune et nous divisant tjrs plus entre différents partis, différents pays, différents consensus territoriaux qui n'ont pas assez d'influence pour faire ce qui devrait à l'échelle de la planète ; pendant que chacun tire la couette de son côté par des projets qui comptent moins d'adeptes que de détracteurs ou ne serait-ce que d'indifférents, on défait de plus en plus la literie en croyant se réchauffer légitimement en toute bonne raison personnelle, et alors que la plupart ne veulent que s'en sortir plus ou moins individuellement, dans le système qu'ils critiquent pour ce-dit effet pervers que c'est chacun pour sa gueule, j'vois surtout une humanité sans tête, sans couvre-chef, et là où personne ne tranche d'une action commune à effectuer, ni n'engage une action commune malgré divergences d'avis, il n'y a donc, pas, de projet viable selon moi, même pas l'onu, l'oms, amnesty international, le w3c, rien qui soit positif et utile ; mais nommer quelqu'un pour prendre et assumer des décisions globales à partir des inévitables contradictions d'intérêt de chacun du tout, j'crois personne n'en a envie, moi je citerais pourquoi pas des gens sensés pour un tel rôle à la poigne intellectuelle des actions humaines, mais certainement pas voudrais-je d'un tel fardeau qui pourtant, tant qu'il n'est pas assumé, ne peut selon moi sortir le monde qu'on se doit de sauver de sa poisse, si tant est que sérieusement l'on pense être en besoin de le faire... mais l'apocalypse est une bonne blague pour plein j'crois, on la décrit en riant tout en espérant qu'on lui survivra tous chacun dans notre coin en marmonnant 'je le savais, j'avais raison, ils sont tous dans l'erreur et le déni par rapport à mon avis' ; et j'ai pas que ça à faire que de me contraindre à sauver les abeilles mais pas les guêpes ni les moustiques, j'ai pas que ça à faire que de prétendre faire de la permaculture dans mon petit coin de pot de fleur, j'ai pas que ça à faire que de me plaindre auprès du président des décisions du sénat, j'ai pas que ça à faire que de confirmer que telle ou telle religion parle avec la méta et qu'elle lui répond, j'ai pas que ça à faire que me faire payer par amazon pour surpasser l'économie mondiale tjrs plus capitaliste, non moi mon petit hobby c'est écrire ce que je pense, et en vrai même l'idée de projet me semble irréalisable quel que soit celui-ci, puisque t'façon personne n'envisage de tous nous secouer les puces dans le même sens plutôt que de fabuler sur de soi-disant solutions évidentes entre sectarisés de la conversation vide et que c'est tjrs les autres qu'ont tort...

mais comme tu dis y'en a plein qu'on n'écoute pas sur leur awareness, et je crois que pendant que des guignols tentent de décrédibiliser la part sérieuse des éléments de culture, le reste n'y cherche que loisir et rend donc inutile tout mouvement intellectuel ; j'ai lu Cameron ou Dolan nous dire qu'ils nous avaient prévenus, et d'autres comme eux, mais non, y'en a pas un pour prendre les rênes et gérer la situation dangereuse, alors on cherche responsabilité chez des trucs qui n'ont pas le pouvoir suffisant... faut pas se plaindre que rien ne se fasse, on a pas de big boss pour penser un projet, et le faire exister en aplanissant nos différents soi-disant libres ; on veut pas d'autorité, pas de discipline, pas d'ordres à recevoir de personne ; bah let's go, on verra quel château de cartes on parvient à ne pas structurer...

ce n'est que mon avis, qui voit que quand y'a pas de chef, y'a pas de fédération possible et efficace ; je grommelle dans mon coin, en attendant qu'un adulte responsable démarre l'humanité à ce moment où elle devrait sortir de ses caprices adolescents ; mais ptetr je me gourre, touss chacun, sept de carreau ou dame de coeur ou as de pique, ensemble en réseau on pourrait y arriver ; ce serait encore plus idéal, mais voilà, moi j'y crois moins

tout ça pour dire que j'pense pas avoir la solution, juste j'angoisse devant le débordement de problèmes qui déborde tjrs de plus en plus

merci beaucoup pour ta réaction Choumi, et au plaisir de la réflexion
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rire toxique
« Réponse #4 le: 14 septembre 2023 à 22:19:05 »
encore un peu de déploiement d'une psychose sur l'humanité...



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rire toxique
#titanic #pseudosophie en brouillon #apocalypse #parano


en vrai j'pose ça comme ça : j'crois le sourire est une monnaie qui devient toxique ; socialement je trouve plus de joie à considérer une forme de lucidité face à mon désespoir sur ce monde...

comme l'usage d'un truc qui ne reflète plus rien de vrai : on s'accorde plus ou moins tous sur le fait que le monde va mal, qu'il part en cacahuète, pour moi rire est soit par ceux qui sont aveugles de l'ambiance planétaire, toute autre de la société, soit ceux qui veulent se convaincre d'un truc qui n'a plus cours...

le père noël est une belle histoire pour motiver les gamins à grandir, mais quand ils sont grands c'est souvent que justement ils ont déchanté sur le fait que la vie c'est pas tout rose, là alors la joie n'est plus forcément la plus vraie si c'est à rire par dérision sur ce que je trouve bien trop déprimant pour être ainsi traduit par les us sociaux d'humeur partagée

le modèle du divertissement, divertir est-ce subvertir ? tout comme la politesse l'avais-je lu dans un livre d'histoire, a été questionnée dans son rapport à l'hypocrisie vers le XVIIIème, est-ce que le rire, derrière son usage convenu pour bienveillance, n'aurait pas lui aussi ses limites de réalisme et d'utilité, et de finalité ?

rire ? mais de quoi ? c'est un dépassement psychique d'une souffrance, j'ai l'impression, et ce n'est pas inutile... mais je crois ça devient contre-productif ajd dans la plupart des cas

comme quand t'as envie de chialer et que ton pote te donne un coup de coude : 'allez secoue toi ! la vie est belle ! souris ça ira mieux ! faut positiver !'... nan, quand t'as envie de chialer, rire n'est pas la bonne solution face au sérieux ; j'crois humainement on en est là, le monde a tourné rond jusqu'à ajd, et on arrive au point où le père noël ne scintille plus dans les yeux, parce qu'il ne correspond plus à la crédulité de la société

les sujets sérieux provoquent le scandale, la raison semble manquer à tous ceux qui se bougent, selon ceux qui les critiquent ; à l'inverse les humoristes se regroupent tous autour du fait que leur sujet est alarmant selon leur prisme, mais tjrs sous cette ambivalence de plus en plus amère à essayer de faire rire par leur vision critique blessée, la douleur dont ils se veulent militant d'une guérison

avec un espoir de le partager ce rire ? de moins en moins convaincus sommes-nous tant que la division ne nous touche pas trop : lorsque l'on sort de notre cercle d'humour, celui des autres est outrageant ; est-ce tout simplement ce rire qui ne sonne plus comme le cliché de la joie partagée ?

quand t'as envie de chialer, que tu trouves une épaule compatissante qui pleure avec toi, c'est une forme de satisfaction émotionnelle qu'on aurait du mal à qualifier de joie, et pourtant...

les paranos, complotistes, apocalyptologues et autres 'pessimistes', ont-ils raison ou tort de prendre peur au rire d'autrui ? imagine le titanic juste après l'iceberg, où tout le monde continuerait de danser, rire, s'embrasser, déguster le voyage... c'est flipant pour eux je crois de voir qu'un naufrage pourrait jusqu'au dernier moment, passer inaperçu, inconscient, ce rire commun, partagé, en tant que norme du bonheur et de la joie, est-ce vraiment viable si tant loin de la lucidité des problèmes envahissant toutes les sphères du quotidien ?

prenez peur, j'ai envie de conseiller...


dq
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Re : naufrages
« Réponse #5 le: 15 septembre 2023 à 15:41:58 »
Cher Dot Quote,
Le plaisir de te lire, je dirais plutôt de te survoler ressemble au bonheur de lire Proust. Des phrases infinies pleines de sens et de contre-sens. On en à le tournis mais on a la certitude de s'enrichir. S'enrichir d'une langue nouvelle faite d'onomatopées et d'états d'âme.
Mon perpétuel désir de synthèse peut un tout petit peu répondre à tes interrogations:
Des scléroses du patrimoine: ce serait plus simple de décrire ce que tu sais faire que d'énumérer tes manques.
De la conversation humaine, grand pan de ton œuvre, je relève "comme le bergson qui pense que la pensée ne peut se résumer à seulement les mots, je me dis que ouais, faudrait qu'on invente un truc pour penser moins laborieusement qu'en enchainant des phrases toutes légèrement vides", on pourrait résumer par : "pas de paroles, des actes!"
Enfin, ne t'inquiète pas, tu ne souffres pas d'une psychose mais d'une simple et légère névrose comme la plupart d'entre nous ce qui est beaucoup moins grave.

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Re : naufrages
« Réponse #6 le: 15 septembre 2023 à 19:17:23 »
synthèse pliée ou dentelle dépliée, entre les deux pour un pliage origami de mots, j'aime valoriser la nuance... je te remercie pour la bonne intention de ton commentaire ptetr un peu trop radicale du côté de la politesse, je pense que tu n'avais pas de mauvaise volonté à me voir comme un névrosé normalement sociétal, mais je grince un peu malgré tout, même si tu étais psychiatre, visiblement tu n'es pas de ceux qui me suivent depuis douze ans et qui ont un discours certes moins optimiste que ton envie de me rassurer par relativisation, mais à ton encontre malgré tout, et à l'instar de ce que je tente de décrire dans 'rire toxique', la bonne foi parfois ne suffit pas ; tu ne m'ôteras pas de la tête le fait que sur mon renouvellement de l'ALD à la sécu, il n'est pas spécifié que ma schizophrénie est bien une psychose, mais que ceci est une réalité pour moi... reconnaître un état critique peut parfois être plus agréable, tu ne m'insulterais pas à me croire quand je parle de ma psychose ; dsl je reste amer sur ce genre de schéma classique autour de moi, à vouloir taire les vrais problèmes et à s'en créer des fictifs ; ce n'est pas un caprice de ma part que de me dévoiler ainsi vrai, mais c'est vrai que bcp abusent de ce genre d'excuses, ce qui joue contre moi qui ai un tampon officiel sur ce mot que je ne prends pas à la légère ; j'ai un peu trop écrit sur ce flood, dsl c'est pas forcément ici que j'ai à me justifier, quoique...

un peu plus autour du texte, je suis satisfait d'avoir fait naître en toi une réflexion, la mienne suit son cours j'avoue pour répondre à ton conseil, que je crois essayer la nuance plutôt que la radicalité d'un antagonisme simple entre savoirs et 'manques', je sais reconnaître mes qualités ici n'était pas le propos, et encore une fois en résonnance de fond à 'rire toxique', je crois qu'en tant que la mesure de mon ignorance comme celle de n'importe qui, est large plus vaste que tout prétendu savoir y compris spécialisé, professionnel, expert, pour moi l'époque où l'on pouvait dire qu'on en sait bcp n'a jamais existée, et par transparence j'aime donc à poser la nuance entre le 0,01% de ce que je sais et le 99,9% de ce que j'ignore, et ce dans les proportions les plus justes, ce qui ne passerait pas en entretien d'embauche certes, mais cette hypocrisie me passe vraiment loin loin loin, je lui préfère le sentiment comme d'un vertige, une angoisse, qu'il me faut rassurer oui un peu, mais autrement qu'en un naïf positivisme aveugle, car si l'ignorance je la trouve un danger quand elle est inconsciente, comme elle est incontournable, eh bien si elle est assumée au contraire, et traduite honnêtement, elle se pose en tant qu'ouverture à échange, à complétion, par interaction, et ainsi ne ferme pas les portes, sauf peut-être de la réputation auprès des sûrs-d'eux-mêmes et autres positiveurs aveugles, au contraire ouvre-t-elle sur la confiance en mon insignifiance, ma minusculerie, le fait que même en tant qu'être pensant, je reste fondamentalement ignorant... tout ceci autour de ce 'rire toxique', je ne cherche pas à ne plus m'inquiéter comme tu tentes de me convertir, je cherche à communiquer cette inquiétude, ce qui sans l'annuler lui ôterait son côté 'impasse', incendie à éteindre, non, le feu je veux l'apprivoiser, le titanic j'suis à bord et l'iceberg m'empêche de vouloir continuer à me croire en croisière, même si c'était un beau rêve inconscient...

'pleine de sens et de non-sens', ahui merci, c'est ainsi que je pense cette fameuse nuance entre synthèse et dentelle, tout comme la résolution des paradoxes par tissage de contradictions, plutôt que par la tentative que je trouve vaine à vouloir un ordre aux sens uniques ; je suis cartésien sur plein de points phares de la Méthode ou de la Métaphysique, mais chercher la non-contradiction, je lui en veut d'avoir trop imposé ce truc que la nuance gère bcp mieux niveau lucidité et utilité par rapport à la réalité

'pas des paroles, des actes!', ici entre nous étrange, en tant qu'acteur des mots, je suis vite coincé dans ce qui se nuance entre ces deux pôles, moi mon truc pour agir c'est les mots, donc bin oui, voici mes actes à moi, j'admire les travailleurs concrets, moi c'plus abstrait mais c'en est pas moins de l'action, presque du militantisme ; en tous cas l'effort d'agir sur la réalité, par mes mots donc...

ta sensibilité sur mon côté baragouiné, oral, 'onomatopé', je suis content que tu m'en témoignes quelque chose, souvent je me sens bien à ainsi littérer, parfois je me sens rejeté pour ceci ; merci à toi d'y être sensible oui

merci aussi pour ta réaction fournie et sensée, 'ne t'inquiète pas' non plus si tu me lis ici aigre-doux, c'est ainsi de par mes paranos, troubles de l'identité, de l'humeur, et autres bizarreries psychiques épuisantes, ma petite intelligence lettrée qui n'a que peu d'espace pour se reconnaître, je réagis souvent acide, mais c'est ainsi que j'aime être transparent

bienvenue à ton pseudo, un genre musical de prédilection ? j'espère pas, ce serait un contre sens à l'ouverture que ce mot impose, on se retrouvera ptetr à essayer de parler musique, même si je préfère stipuler que l'une de mes phobies psychotiques concerne le contenu culturel tous médias confondus, auquel je crise à découvrir de ses nouveaux produits, ce depuis douze ans... j'reste dans mon bocal, et depuis celui-ci je te souhaite un bon cheminement dans l'océan du meud

bye Melomane
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Re : naufrages
« Réponse #7 le: 16 septembre 2023 à 14:15:46 »
Cher Dot Quote,
Je suis heureux d'échanger avec toi. Tes textes sont pleins de richesse et on pourrait continuer indéfiniment. Effectivement je ne te connais que depuis quelques semaines, rien par rapport à tes 12 ans d'expérience. J'espère pouvoir continuer à te répondre pendant 12 ans. Ca ne me fera alors que 92 ans.
Bises
Alain
ps : je me dis mélomane parce que j'aime la musique surtout le baroque...


 

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Re : naufrages
« Réponse #8 le: 16 septembre 2023 à 15:23:54 »
à la solidité de tes bonnes manières, Melomane, je souhaite l'éternité, quant à notre temporalité, je cite besson dans le cinquième élément : le temps est sans importance, seule la vie est importante ! les nôtres secondes sont limitées dans le premier, d'où que je nous souhaite quel que soit ce notre premier, d'en savourer chaque instant, douleurs ou joies, sensibilité et profondeur, autant de richesses que légèreté et frivolité ; à ta longue expérience du temps je me remets, et tenterai de garder mien ce qui te plait chez moi

pas du tout expert sur ta musique, je crois pourtant que c'est la période la plus riche, hégémonie intellectuelle les lumières la renaissance, je t'encourage à partager ce qui par démocratisation se dilue un peu à pertes depuis ces trois quatre siècles, j'y serais curieux d'en prendre leçon ; sans viser un pompeux rentabilisme cérébral, je crois qu'on gagnerait tous bcp à ne pas trop déconstruire ce fer de lance technique et méthodique de l'époque baroque, philosophes, musiciens et autres travailleurs de l'esprit ont de la complexité à rendre en inspiration pour ceux qui ajd ne sont pas encore trop dans le tri par choix et exclusion, la sélection cancel actuelle qui m'effraie en déperdition depuis ces âges qui t'inspirent ; le mot que j'y associe souvent à cette ère, est, paradoxalement dans notre conversation, 'dentelle', car détails, précision, minutie, semblent être la force de ce qui pourtant vient se heurter à l'opposé, 'synthèse' minimaliste, épurée, sans fioriture, ça devient clair pour moi, le XVIIème XVIIIème comme époque d'un sérieux sur tous les pôles exploitables y compris ceux de concepts à paradoxes, époque du bourgeoisisme qui donne suite à nos populaires manifestations culturelles d'ajd, accessibles à la majorité, qui parfois est un peu trop peu experte sur ce en quoi l'élite d'il y a trois quatre siècles pourrait transmettre du beau, du solide, du raffiné, mais de complexe, je trouve il serait bon de ne pas tomber dans le travers d'un extrémisme ou radicalisme sur les concepts ambivalents comme le peuvent être 'dentelle' et 'synthèse' combinés sans choix à faire entre l'un seul du tout... tes manières donc, qui me paraissent habiles à jouer sur cette nuance non radicale, alors, un merci pour ta réaction

au plaisir de te recroiser dans ces ambiances
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Re : naufrages
« Réponse #9 le: 17 septembre 2023 à 08:09:04 »
Ton écriture : tout un monde magique!!

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resserrer les rangs pour avancer
« Réponse #10 le: 21 septembre 2023 à 20:50:15 »
mourir demain ou dans mille ans...



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resserrer les rangs pour continuer à avancer
#post-sapiens ? #à méditer ? #condition humaine millénaire #agilis


les alerteurs de faut freiner l'ia me donnent de quoi matérialiser un mien doute, certes un peu plus extrême encore, comme j'ai souvent l'impression de tjrs aller trop loin pour la pensance générale...

c'est carrément l'ih qu'il faut freiner j'pense, parce qu'on se suit pas tous ; j'parlais l'autre jour de comment nicolas tesla était considéré comme le plus grand scientifique par certains, pis comme j'y pense, lui, les autres tartouilles einstein et cie, ils sont dans un des extrêmes de l'intelligence qu'on valorise tous humainement, déjà parce qu'on aime bien se dire qu'on appartient à leur espèce, pis aussi parce qu'ils servent un peu à pas mal de trucs du quotidien... le tesla qu'a réfléchi et fait décider qu'on utiliserait le courant alternatif plutôt que continu, qui étudia la résonnance terrestre qui préfigurait la possibilité de nos technos sans fil, bin... ouais, on est tout content dès qu'on voit un truc qui raconte comment ils sont intelligents, et l'un des pièges est justement qu'on croit y piger quelque chose ; alors que ces gens là sont vraiment seultou face à nous lambdas ignorants, et alors qu'on profite tous les jours de la téléphonie satellite, du wifi, des ampoules lumières à électricité, bin... y'a un tit danger j'trouve qui se glisse dans la confiance en l'intelligence humaine générale, et qu'on voit pas que quand on se confronte entre nous lambdas, bin ne ressort que cet écart gouffresque entre l'intellect qui permet notre société, et celui partagé des individus de cette même

l'un des articulateurs du piège ? le sentiment d'évidence ; le truc qu'on y a pigé par enseignement, mais qu'aucun de nous ne saurait en faire qqchose... oui, moi je regarde plus les tutos, les infos, les documentaires, parce que je sentais que t'as beau t'émerveiller d'apprendre un truc, bin le sentiment de satisfaction culturelle sur le coup, est assez illusoire au final ; ils sont combien à se refiler des liens d'infos qu'ils ont digéré mais qu'ils ne sauraient régurgiter ? combien à ne pas capter le même signal sur un même documentinfo qui parait intelligent ? ça fait passer quoi ce truc de la culture, entre nous ? en tant que gros asocial j'ai ptetr des biais, mais j'ai tellement l'impression personne ne sait parler de ce qu'il a vu aux infos, que c'est bel et bien un frein à la cohérence sociale, par le sentiment d'évidence qui nous ferme notre clapet... "t'as qu'à te renseigner", qu'ils disent, "mate ça tu comprendras", qu'ils conseillent... mais en parler sérieusement ? faire preuve d'intelligence et non de culture ? pas le même dèl, j'crois la notion j'y reviens assez souvent alors qu'elle me reste fumeuse

sans qu'on ait tous à se croire comme tesla, y'a qmm une ambiance à la transmission de savoirs qui me reste dans la gorge ; j'sais p'us comment certains disent que c'est surtout les français qu'ont un problème avec les cons, mais du coup en tant que tel, je mords à l'hameçon, et je creuse un peu avec mon sérieux tout relatif : est-ce qu'une part du problème vient de ce que ceux qui trouvent du savoir ne peuvent transmettre leur cheminement ? je veux dire, quand tu te gaves d'infos toutes prêtes-à-porter, est-ce vraiment là que tu développe de l'intellect ? y'a sûrement des guss qui saurait mieux que moi dire en quoi c'pas la même chose, et donc, en les imaginant, je prends peur ; bon, ça fait douze ans que je prends peur sur ce truc oui, douze ans que je me suis dit "p'tain c'est chelou je passe mon temps à me cultiver parce que je trouve l'humain con et que je m'y intègre pas, et qu'on m'a dit que le savoir est une arme... en gros", ce à quoi je me suis ajouté, phobique, l'extrémisme en contredéfense "faut que j'y arrête de bouffer, et que j'en fasse quelque chose" ; c'est là que ça s'est corsé, et qui me motive à réfléchir ici sur l'ih...

on a pas le temps de digérer le truc, j'crois c'est ma thèse : ça sert à rien d'aller déterrer des patates à l'infini, faut avoir l'estomac à la taille des yeux de ce qu'on a faim

y'en a qui se figurent tellement impossible d'être aussi intelligent que nicolas, qu'ils se vautrent dans leur rythme certes partagé en masse statistique entre tous les lambdas, mais j'ai l'impression de voir un gros mur qui va nous barrer la route si on se le prend de plein fouet, même chacun à notre rythme ; toutes les pubs des entreprises qui te parlent de la confiance qu'on peut octroyer à leurs 'spécialistes' alors qu'en fait les types n'ont qu'un diplôme approximatif financé par le droit individuel à la formation permise et financée par les potes du président, deux semaines de certif par des consultants qu'ont fait leur science en trois mois de bouquinage en mode jobslowquitting, j'me dis c'pas les mêmes professionnels que ceux qui ont disparus avec les métiers traditionnels à la solidité millénaire et à l'apprentissage de plusieurs vies plutôt que la fraction d'une ; alors oui notre époque technologiquement révolutionnaire, révolutionnaire sur plein de points d'ailleurs, apporte plein de nouveaux trucs à acquérir pour le savoir cumulé, mais justement, ma peur c'est de me dire que ce qui était cumulé jusqu'à lors est pas mal perdu pour bcp, parce que dépassé, mais... qu'un jour on se dira ptetr qu'on aurait du sauvegarder des trucs ; l'un de mes radicalismes écolos souvent incompris est de remonter aux chasseurs-cueilleurs, car je crois l'agriculture est un des premiers vices de notre déperdition, y'a plein de bobos qui me soulent dès que je leur parle de nature, à parler comment ils dominent bien leur potager, bin moi je me dis du coup on sait plus reconnaitre ce qui se bouffe dès qu'on sort du jardin, qui pour moi est déjà âchement artificiel niveau nature comestible

dans ce sens l'intelligence humaine, je la vois comme déviante, parce qu'on utilise notre cerveau non pas pour réfléchir, mais pour automatiser, procéduraliser, des actions, et non pour les gérer selon contexte ; l'autre jspluqui, qui dit que l'intelligence n'est pas de savoir, mais de faire quand on sait pas, ça me parle un peu, et j'ai l'impression t'as plein d'infodocumentaires qui donc, te disent quoi faire, comment ça marche, pourquoi de quoi de toussa, mais quand viendra l'apopo si ça vient, ptetr que ce sera pas si utile de savoir pourquoi une octave c'est un multiple hertzien de fréquence, parce que plus personne n'aura pratiqué le tuto de comment fabriquer un stradivarius, ou pourquoi faut arroser des tomates à l'eau sans javel parce que y'aura plus que de l'eau de javel, ou pourquoi les baleines à bosse ne sont pas des dromadaires parce que y'aura plus ni l'un ni l'autre, ou pourquoi tesla a bien géré de créer le sans fil parce que y'aura plus assez de métaux rares pour fabriquer des téléphones... le savoir est une arme qui marche dans la convention de nos guerres actuelles, mais ce que je me dis de l'ih, c'est sur un autre plan, qui est plus gros que la culture intellectuelle des techniques et méthodes

je pars de l'idée qu'assez fréquemment autour de moi français chauvin et anti-cons, bin j'ai le sentiment qu'en face de moi en conv', c'pas aussi intelligent que les bouts de cultures auxquels on a tous accès et qui nourrissent notre quiétude d'en savoir suffisamment pour vivre ; y'en a des comme moi ? qui sentent ce... malaise, genre tu vois que l'autre se gourre, est approximatif, ou juste dans une autre vision, mais tu saurais pas dire mieux, ni le rallier à toi, ni te rallier à lui ; que la conv' n'est pas aussi substantielle que ce sur quoi elle a confiance pour affirmer son assurance ? "t'as qu'à te renseigner !" nous répétons-nous ; mais non ; au bout d'un moment moi j'me suis dit que c'pas l'entrée du toyo qui bouche ; c'est la sortie ; quand tu vois tous ces 'spécialistes', déjà t'en as peu qui le sont vraiment, pis même ceux-là sont 'juste' spécialistes... et pourtant tout ce qu'on sait humainement est bien plus vaste ; ce qui dans les millénaires est assez nouveau pour que personne ne s'inquiète, mais moi sur l'équation, je me dis y'a un risque dangereux à la cumulation ; oui ce savoir 'cumulé', s'il n'est 'partagé' que dans des bouts de culture, on va avoir du mal me dis-je, à l'utiliser correctement ; ça a pas du arriver si souvent depuis l'histoire écrite, euphémisme oui, mais y'a une situation que je crains, c'est ce déséquilibre à l'équation entre 'cumulé' et 'partagé' ; j'en veux pour pseudo-preuve pas vraiment applicable, que le cerveau humain est déjà très complexe, même pour la normalité lambda sans compter les tesla et einstein... mais dans l'évolution, c-à-d sur l'ère humaine qui dépasse les vies individuelles, ce cerveau complexe s'est construit, bin wè, et pas en quelques décennies ou siècles de révolution... ce qu'on prend pour normal ajd à se dire qu'humainement on sait tous compter jusqu'à cent, faire deux trois calculs, parler quelques mots, utiliser des outils de base, c'est un truc que pas toute forme d'intelligence, vivante ou non, sait faire ; tu dis que ton chien est intelligent quand il trouve la balle sous l'un des trois gobelets, que ton chat est intelligent quand il trie le médoc de ses croquettes, que le corbak est intelligent quand il met une noix sur la route pour que les voitures lui ouvrent, c'est déjà du level oui, mais au-dessus, nous, il a fallu que ça passe de l'un éclairé jusqu' à la masse, on a tous des capacités statistiques quelle que soit notre espèce, et j'me dis c'est un truc qui, en plus d'être évidemment 'cumulé', doit aussi être 'partagé' et c'est là où j'évalue le risque : t'as sûrement un cheval ou un singe qui sait faire une multiplication entre 6 et 9, tout comme t'as un tesla et un einstein qui te font des maths de tarés pour nous lambdas ; mais parler égalité ici n'est pas qu'une notion de bien-être politique, je pense ; j'imagine on risque l'extinction à profiter de leurs traces de pas qu'on suit dans la neige, mais c'est pas pour autant qu'on saurait gravir la montagne tous ensemble, et tous ensemble donc, j'imagine que si évolution il y a, on parle sur des millénaires hein, bin comme un jour comme on est passés de savoirs ancestraux préhistoriques à notre niveau actuel, on sera en tant qu'espèce, largement plus balèzes du cerveau que notre humanité actuelle, si tout ceci survit ouioui déluge ou pas... mais bref, tout comme il était normal qu'on ait une intelligence d'australopithèques à leur époque, il sera normal dans des k milles ans, d'être des trucs large plus aware que notre sapiens d'ajd, j'dis ça en tant qu'optimisme de survie, si on stagne ou laisse l'écart se creuser, pas dit qu'on survive jusque là-bas loin dans le temps ; mais donc, ce va arriver, seulement si on y va en 'cumulant' les trucs, mais aussi en les 'partageant', évident non ? si on pose comme lucide l'état sapiens, on peut réaliser qu'étymologiquement, c'est pas con de se dire qu'on est l'espèce humaine du savoir, sapiens ; mais après ? va falloir trouver des solutions au nouveau problème qui est que le savoir nous dépasse ; l'espèce d'après ? j'me dis l'une des pistes est d'individuellement, faire avec ce que le savoir est trop grand pour chacun... car même dans notre ignorance encore ignorante d'elle-même dans le flux satisfaisant des infodocs, il va qmm falloir continuer à vivre, et pour ce, agir en toute perdition dans l'océan trop vaste du savoir, qu'il soit normalement 'cumulé', ou même dans l'idéal, 'partagé' ; agir, plus fort que savoir, telle suite je vois

homo agilis

éveille-toi, et fais pas trop de la merde, stp...


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(re) pourquoi le foot symbole d'un temps
« Réponse #11 le: 04 novembre 2023 à 23:58:33 »
avant ou après :

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pourquoi le foot symbole d'un temps
#how much ? #pseudosophie #dilemme #des scléroses du patrimoine


la démocratie de représentation pourrait s'imager par un match de foot... pour simplifier, isolons d'abord l'identité métaphorique d'une communauté politique prise en tant qu'objet d'étude, alors oui, simplifions le remplissage du stade par une seule équipe, puisque la mondialisation n'a rien à réfléchir d'une dualité, qu'en tant que territoire fini la planète serait plus justement décrite dans un match opposant une grosse centaine d'équipes que par la sclérose idéelle d'un affrontement binaire... oui, juste pour l'idée d'unité entre frontières, mettons pour commencer, que ce match ne remplisse le stade qu'avec une seule équipe, nous aurons bien le temps hypothétique de réfléchir à comment fixer les règles du foot pour dépasser la notion de duel et l'élargir à du mmorpg irl planétaire par la discipline sportive qu'est la politique...

dans nos démographies actuelles, disons plus précisément dans leur ordre de grandeur mathématique, il ne s'agit pas d'un match communal de telle zone profonde de la ruralité plutôt désertique, mais plutôt d'un en proportions urbaines, oui, et tout l'important propos numéraire est que la politique agite différement une population comme celle de la suisse ou comme celle de la france, ou comme celle du japon... oui le rapport individuel à la masse au japon n'exige pas la même démocratie qu'en france ni qu'en suisse, et là où l'on peut presque prétendre encore à une démocratie pure chez les neutrals banquiers chocolats, c'est parce qu'un paradoxe vient s'insérer avec la quantité : en france nous ne questionnons que peu ce phénomène pourtant important, le fait que la pureté de la démocratie est idéalement amoindrie par son caractère représentatif, et ce en proportion avec le nombre de ses représentants : oui, 70 millions de démocrates ne peuvent tous être équitablement politisés, et ainsi nous avons besoin de stratifier la fonction publique, et les effets de ceci ne suivent pas les mêmes déterminismes à 7 millions ou à 700 millions... ordres de grandeur et taux indicateurs : les élus en tête de pouvoir politique n'ont pas le même poids d'influence que leurs électeurs, et c'est là où l'individu n'a pas la même place si les gens pour et autour une équipe de foot font plutôt les millions, ou les dizaines de millions, ou les centaines, les milliers ; bref, la démographie joue

et or alors donc puisque tout ça, le foot fonctionnel en tant que métaphore d'un match organisé et plus ou moins normé, on envisagerait différemment le stade communal que le stade de france : prenons le plus massique afin de nous rapprocher de la politique actuelle !

tu as donc pour commencer, au stade de france, toute la population représentative d'une seule équipe ! alors si on étend la métaphore, t'as les élus qui sont une vingtaine environ, t'as les onze de l'équipe qui vont jouer ils sont sur le terrain, parmi eux le capitaine, le gardien, et puis les places tactiques de chacun des autres, le restant sur le banc des remplaçants, quelque part un entraineur un manager un commercial un porte-parole... et puis ça s'étend au delà de l'équipe pour représenter une couleur, un emblème d'une union politique, c'est ici bien la démocratie et derrière les figures du gouvernement, t'as le peuple, facilement imaginable sous les figures des supporters ; t'en as qui encouragent, qui portent le blason officiel qui font la ola, t'en as qui au contraire provoquent des bastons sifflent ou huent, mais ils sont beaucoup à remplir les gradins, à contribuer aux scrutins...

à la différence de l'amicale de troutsnitou-les-bains, la démographie mondiale politique ne peut se targuer de remplir le stade avec seulement les plus importants décisionnels, acteurs, bref plus on augmente le nombre, moins ceux de l'équipe remplissent le total, oui, moins il y a de joueurs par rapport au reste des gens rassemblés pour l'évènement, et alors que là au fin fond du centre vide du trou du cul du monde, tout le monde présent joue sur le terrain, bin au stade de france t'as qmm une majorité de gens qui sont supporters, oui ?

la question que ça pose ? sous l'angle de l'égalité en tant qu'idéal politique : a-t-on le devoir de décider ensemble si la planète du foot préfère une commune olympique limitée à 300 divinités en haut de la montagne sacrée, où tout le monde ou presque pourrait jouer, ou s'il est plus agréable de chiffrer le truc avec plein de supporters mortels au pied de la montagne et qui ne contribuent au match qu'à leur degré de spectateur ? d'un côté tout le monde s'amuse, heu, joue au foot, de l'autre l'ambiance est puissante autour du ballon et comme plus y'a de fous, plus on rit... d'un côté on est majoritairement en nombre, là pour le sport d'un autre pour le spectacle... d'un côté on est quelqu'un parmi peu, de l'autre on est anonyme parmi pleins... d'un côté y'a juste la barraque à frites et tout juste l'entretien de la pelouse, de l'autre cocoloco en sponsor officiel et ubeaugosse en fournisseur de tenues... d'un côté ça coûte de l'amour et de l'eau fraîche principalement, de l'autre ça vit d'une monnaie puissante et plein de dispositifs complexes... d'un côté t'as kéké qui tutoie zeus en olympe autour d'une boisson locale, de l'autre t'as plein de lambdas qui vénèrent très peu d'alphas sans jamais les rencontrer... ouioui, d'un côté mini-démocratie, de l'autre démocratie de masse ; la représentativité en échelle des divergences de responsabilité politique, des taux sur l'implication de chacun ; le match n'est pas le même au stade de troutsnitou qu'au stade de france ; alors avec la norme fixe pour le nombre de joueurs de l'équipe, comment on fait la coupe du monde ? changer cette norme et faire du 70 millions contre 70 millions pour que tout le monde joue, ou plutôt laisser les supporters libres de ne pas avoir la liberté de jouer ?

eh bien voilà, si on se la jouait binaire en politique, ce qui est qmm un peu le cas pour les rencontres entre élus plus souvent qu'il y a des fédérations gouvernementales, ce serait ptetr à réfléchir en poules, en arborescences qualificatives jusqu'à la finale, mais c'est là où la dualité du foot n'illustre que trop mal la mondialisation politique ; pour simplifier l'accès à une image plus réaliste, nous avons commencé à un match d'une seule équipe, maintenant nous pouvons nous figurer mieux les luttes territoriales en modifiant l'expérience de pensée autour du paramètre dont nous avons préalablement ôté sa situation trop conceptualisée comme duale : toutes les équipes sur le terrain, il faut un stade encore plus complexe qu'un plateau de yalta puisque le jeu des échecs ainsi nommé lorsqu'il se joue à trois ouvre à la pluralité, il serait alors idemement plus complexe pour la réalité des rassemblements d'acteurs politiques en confrontation de passer de deux non pas à trois mais à deux cents : une ou deux centaines de cages dans un rectangle augmenté d'autant de côtés parallèles qu'il n'y a d'emblèmes représentés... restons tout de même simple à ne pas encore distinguer le flou de la juridiction politique : nations, pays, peuples, ethnies, sont autant de segments de la non-unicité des cages que nous garderons à la simplification de 'une cage une équipe'... il serait complexe pour l'instant d'envisager plusieurs dimensions au regroupement représentatif d'une identité, et de se dire que l'équipe de france n'est pas tout à fait la même chose que l'équipe des français, ni que celle des résidents de france, ni que celle des citoyens de france... car à ce moment là le match serait autrement plus complexe que ce que pourtant, dans un stade planétaire, il y a cet environ deux cents équipes et leurs supporters qui se partagent un ballon...

un ballon ? un seul pour tous ? là encore la métaphore doit se complexifier si elle veut continuer de fonctionner, et même le quidditch et la pluralité de ses objets et de leur fonction, n'est qu'une porte ouverte à comment se figurer la réalité avec précision dans sa complexité ! mais nous ne jouerions plus au foot

alors stoppons là, car au final toute tentative même métaphorique, d'illustrer la réalité, ne saurait être aussi complexe que ce qu'elle tente de représenter par approximation ; juste tentons nous toujours d'affiner la précision de l'image, et de s'arrêter à sa limite

le foot ajd, ça marche parce que ça matche sur tant de parallèles... mais ptetr 'le pain et les jeux' d'une autre époque seraient autres selon la foultitude de paramètres déterminants comme peut l'être le seul abordé ici pour simplifier, la démographie en démocratie, et ce que sa représentativité lui est incidente...


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« Réponse #12 le: 10 novembre 2023 à 20:49:31 »
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#do you realy choose ? #pseudosophie #paradoxe #des scléroses du patrimoine


je crois intuitiver un problème à la communication humaine, tout de moins à notre époque, et ça coince ainsi de partout :

la critique, dans le sens de remise en question, de soulèvement de ses problèmes induits, qu'elle soit intelligente ou non, bienveillante ou non, polie ou non, cherche j'ai l'impression, les paradoxes de sa cible : 'c'est pas logique ton truc', en gros... 'ça se tient pas', intérieurement... 'c'est con' ou 'c'est bien', quand on n'a que la réflexion sans expression... on va commencer son analyse sur ce principe : y'a un truc où t'es pas crédible, parce que c't'un paradoxe, ça se contredit, donc bin j'vois pas pourquoi ce serait sensé, que tu sois politique, influenceur, simple lambda au comptoir, ami d'un soir ou de tjrs, ennemi comme tout partout autour, ce qui va pas, c'est la raison de ton truc, sous couvert plus ou moins conscient plus ou moins assumé, d'un devoir personnel à être rationnel, bin dès que c'pas logique, c'est que t'es con et c'est là dessus que la critique va porter : pourquoi ça va pas !

j'y ai vu passé sous la forme d'un meme l'autre jour, avec la photo de l'oracle dans matrix et cette typo Impact si spécifique du truc (ptetr un peu boomer déjà...?), qui répondait justement à une critique tout à fait normale en : 'c'est un paradoxe, bienvenu sur terre' ! wè, me suis-je dit ! enfin ça apparait dans l'expression ! y'en a qui commencent à piger que l'incohérence nait de nos paradoxes, et ils sont inévitables ! pour plein de raisons me dis-je, notamment l'une de mes pistes est l'angle d'attaque par la polarité des concepts... certains mots de langage sont les 'opposés' d'autres, et leur paire, leur triangle, leur carré, ou bref quoi combien qu'ils soient ces antagonistes, bin ils illustrent le paradoxe d'un concept pour lequel souvent, il n'y a pas de mot, et que donc j'ai tjrs été un peu parano de me sentir seul sur la question, ce meme m'a rassuré, non, je ne suis pas seul à voir le truc... 't'es de droite ou de gauche ?', 't'es féministe ou masculiniste ?', 'identitaire ou égalitaire ?'... ce qui humainement assume le plus la fatalité du truc, pour moi c'est la théorie qui peut se déplier avec l'idée de 'yinyang', les occidentaux se paument à voir du noir et du blanc, alors que la forme géométrique apporte tout le sens, l'interpénétration non-automatique de deux binarités, dont c'est tout un travail d'opérer la mixture, ce que j'appelle la 'nuance', à savoir ne pas être trop 'catégorique', à savoir comprendre là où paradoxe est possible, pourquoi, et surtout assumer que c't'imparable et ne pas rester dans un avis qui en souhaitant annihiler l'opposé, sclérose toute la profondeur de l'association de ces pôles... et donc ?

j'suis sûr que même des psychanalysants avertis seraient dans le déni et me répondraient que oui que non que t'façons y'a pas d'erreur de leur part, mais qmm, moi y'a un truc que je crois, c'est qu'on est très peu à prendre le paradoxe avec stoïcisme ; quand une critique commence, sur donc ce ton de 'ça se contredit', celui qui la fait et celui qui la reçoit, par ce schéma de thématique au débat, me montrent bien qu'ils n'ont pas saisi la teneur inévitable du paradoxe, et donc ai-je envie de demander à qui se sentirait d'avancer : 'quels sont tes paradoxes à toi ?', plutôt qu'aller critiquer ces paradoxes bien inutilement discutables sous l'angle du reproche ou de la correction ou rectification bref quel que soit votre synonyme de la critique, lorsqu'on a compris qu'ils sont inévitables... t'en as peu qui ont réfléchi la question et sauraient y répondre, je crois, t'en as quelques uns qui sauraient reconnaitre lorsque on leur met le nez devant, mais la plupart vont comme des moutons, suivre le lemming en haut de la falaise et aller essayer de rattraper leur incohérence, de justifier ce paradoxe en croyant qu'il faut l'aplanir, t'en as une grosse partie qui n'a jamais pensé autrement qu'en une logique qui se tient, et qui est donc dans le déni inconscient à toute forme de contradiction, là eux ils vont s'offusquer parce que l'un pôle ils le pensent sans jamais l'associer à l'autre, et leurs deux hémisphères ne font jamais le lien d'unicité en eux-mêmes... ces thématiques où, moi également mais ça se travaille, je peux foncer en prétendant une direction, et ne pas percuter qu'à un autre moment je fonce en prétendant la direction inverse... ce que donc :

la critique cherche sur autrui pour son contenu, mais ne cherche jamais pour soi, se croyant immunisée... ça fout le merdier quand donc, chacun se croit dans un 'droit chemin' sans paradoxe, et pourtant cherche à tacler celui des autres pour sa non-droiture entachée par l'incohérence... et moi ?

bin je les vois de loin s'échanger les rôles, un coup le chercheur de paradoxe qui n'arrive pas à corriger l'autre qui lui veut pas voir ça en lui, et puis inversement ensuite, chacun se croyant sans ce type de failles qui lui crève les yeux chez l'autre...

tout ça pour au pire insulter, au mieux faire réfléchir, mais c't'un faux problème dans tous les cas ! on pourrait dépasser le cap et ne plus se fixer cette norme à chercher le fautif paradoxe, puisque celui-ci est inévitable (ce qui n'est que mon avis certes, mais une conclusion pratique tout de même, selon moi) et donc ptetr pas si 'fautif' que ça, mais z'imaginez à quoi ressembleraient les conversations si on acceptait entre nous et consensuellement, ce petit détail qui englobe toute façon de penser la réflexion de l'esprit critique et formate tout ce qui se fait de débattu en nos sphères d'expression... mouais ? ça ressemblerait à rien de répandu, j'crois

oh je sais que y'en a plein aussi des phrases toutes faites pour relativiser, et qu'on se les répète bien assez entre nous... mais j'crois la plupart ne pigent pas la portée du truc, quand je vois ce que ça devrait impliquer si réellement on les mettait en application de pensée pratique...


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« Modifié: 10 novembre 2023 à 21:10:07 par Dot Quote »
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puzzle social, emboitement de pièces préconçues...
« Réponse #13 le: 19 novembre 2023 à 15:01:30 »
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#emploi #pseudosophie #inégalités #des scléroses du patrimoine


sur le marché de l'emploi français, persistent des inégalités

en tant que l'Etat, conscient de celles-ci et tentant de les aplanir, évalue l'identité des profils ainsi défavorisés, il apparait normal que l'origine de ceci, ardemment houspillée par les revendicateurs, réside en les catégories de population qu'ils représentent... il apparait pourtant évident que rien ne se résout malgré ni les revendications politiques, ni les décisions officielles qui en découlent ; il s'agit en tant que problème, des répartions inégales des catégories de population selon les types d'emplois

prenons deux exemple, l'un classique du combat de la cause, l'autre plus récent et relativement ponctuel ; je parlerai d'eux de loin, loin d'être expert et au courant du moindre détail, mais pourtant ayant approché suffisamment les deux pour me faire un avi : l'aide à domicile pour le premier, la livraison à vélo pour le second ; avec ces deux, nous pourrons nous appesantir sur deux catégories de population qui subissent encore et toujours les inégalités professionnelles ; alors que la majorité des employés dans l'aide à domicile est bel et bien toujours constituée de femmes, la majorité des employés de livraison à vélo se voit incarnée par des hommes issus de l'immigration ; en tant que le cliché demeure aux taches ménagères assigné aux femmes, depuis longtemps et sans gros changement, nous nous heurtons à un problème sur le sujet des inégalités : le fait que ni les revendications ni les décisions consensuelles ne semblent efficaces pour changer les choses et satisfaire la situation ; pour le second métier, le fait qu'il soit tout récent, quelques années pour le mouvement, nous met face à ce même problème, puisqu'il aurait pu être logique que cette nouvelle niche professionnelle s'inspire de l'actualité politique pour créer de l'égalité... or non, bien qu'il ne soit pas encore vu comme un travail à la noblesse minime comme peut parfois l'être l'aide à domicile, il ne motive visiblement qu'une partie spécifique du catalogue des demandeurs d'emploi ; alors pourquoi ? pourquoi malgré tous nos efforts, ne fonctionne pas cet idéal d'égalité ?

il y a certes le côté légal et institué de l'égalitarisme visé pour que tout s'équilibre, mais avec mes deux objets de comparaison, je crois que ce qui est à changer ajd n'est pas de l'ordre politique, mais bien de la psyché personnelle de tout un chacun : ai-je une vision trop obsolète de l'esprit des gens ? trop clichée par rapport à la singularité de chacun ? toujours est-il que je ne m'étonne pas de me dire que les boîtes qui embauchent, reçoivent plus de cv féminins dans l'aide à domicile, et de cv étrangers dans la livraison à vélo... oui c'est ptetr cliché de se dire qu'un homme fort et basané, au vécu territorial à contrainte, se sent plus volontiers d'assumer l'effort de pédaler, le repérage urbain cartographié, la rudesse des jours de pluie, et qu'une femme sans vraie piste de carrière, préfère passer le balai pour des gens en manque d'autonomie physique, leur faire la toilette, leur faire la cuisine

le vrai combat je crois, n'est plus de l'ordre du débat public, ni des décisions de lois, mais bien de l'ouverture personnelle à autre chose que ce qui demeure à mon point de vue, bien trop naturel et instinctif pour chaque catégorie de population ; le blabla ne résout rien, et ptetr parce qu'il manque de jugement pratique, je crois que si égalité était un efficace moyen de paix individuelle, elle se trouverait davantage au niveau de l'effort de chacun à ne pas se cantonner à l'entretien des clichés ; j'ai eu l'occasion de croiser quelques hommes dans l'aide à domicile, et des femmes blanches sur des vélos avec leur sac isotherme cubique, mais ce sont là de bien maigres minorités qui certes, peuvent servir de contre exemple au cliché, mais qui dénotent bien de psychés hors-norme... mais symbolisent-ils plutôt un espoir de rééquilibrer la balance si et seulement si d'autres comme eux les suivent ? ou alors est-ce que leur caractère exceptionnel ne fait que confirmer la règle ?

une autre piste, contraire aux espoirs d'ajd, serait de trouver la paix à envisager l'inégalité non pas en tant qu'injustice, mais en tant que reflet d'une identité... en inspiration possible pour valoriser ces identités et leur forme : ne pas dénigrer la valeur des emplois en fonction de leur difficulté ou de ce qu'on peut les trouver 'sales' ; le livreur à vélo est certes une option à contrainte comme l'aide à domicile, et l'effort des deux pourraient se trouver un honneur si certains snobs n'avaient pas peur de se salir dans leurs bureaux à salaires bien confortables... mais effectivement il est décourageant pour quiconque mais ptetr plus pour une dame, de mettre l'imperméable et de pédaler, tout comme d'aller laver un hémiplégique ou une vieille à moitié sénile pour un homme qui fuit son pays en guerre...

un autre axe pour penser ces inégalités d'opportunités professionnelles ? la distinction entre 'métier-planque' confortable en dépit du salaire, et 'métier-forcé' qui est le reflet d'un besoin plus ou moins inaltérable de la société... secrétaire ou conseiller de vente, subissent également des inégalités notamment sur le sexe, et sont orientés autant par les critères des employeurs que des choix des demandeurs ; et puis plus l'on se hisse sur maslow, et plus ces inégalités sont forgés non par les nécessités, mais par les choix de carrière... la justice emploie plus de femmes, il apparait logique que ce sont des choix largement influés par leur implication à vouloir changer leur contexte inégalitaire par patriarcalisme ; au contraire les figures scientifiques sont encore majoritairement dominées par les hommes, et l'on peut presque se dire que sous ce même prisme des inégalités de genre, peu de femmes puissent avoir le goût de s'insérer dans le domaine de la connaissance indubitable, largement décourageant par la cause-effet qui est cette vision trop masculine du savoir scientifique ; ceci étant pour le sexe... quant aux déterminismes ethniques, pareillement complexes à renverser sont-ils, lorsqu'un pays en guerre ne peut sereinement gérer l'éducation de ses enfants, lorsque même en france ces enfants n'ont que moins d'opportunités et de pouvoir pour s'instruire, alors les postes à responsabilité leur sont d'autant plus inaccessibles...

bref, pour que ghandi soit de bon conseil, il faut le lire : "be the change you wish see in the world"... et en matière d'inégalités, j'ai peur que ce soit kery james qui ait raison pour chaque catégorie de population qui en subit les injustices :
"Si j'rugis comme un lion c'est qu'j'compte pas m'laisser faire
J'suis pas un mendiant, j'suis venu prendre c'qu'ils m'ont promis hier
Même s'il me faut deux fois plus de courage, deux fois plus de rage
Car y a deux fois plus d'obstacles et deux fois moins d'avantages
Et alors, ma victoire aura deux fois plus de goût
Avant d'pouvoir la savourer, j'prendrai deux fois plus de coups
Les pièges sont nombreux, il faut qu'j'sois deux fois plus attentif
Deux fois plus qualifié et deux fois plus motivé
"


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plâtres d'urgences à demain
« Réponse #14 le: 19 novembre 2023 à 19:58:12 »
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#horloge #pseudosophie #raison durable #des scléroses du patrimoine


la limite de nos jugements immédiats, un exemple :

le béton était une révolution dans l'architecture moderne... des têtes bien pensantes comme lecorbusier ont vraiment réfléchi le truc, en leur époque, mais il me semble que la limite du truc est le caractère durable de ce que nous jugeons chacun en nos temps, nos instants si petits : l'enthousiasme à pouvoir faire des structures immobilières solides, à moindre coût, répondant aux exigences d'expansion démographique de l'époque, a laissé place ajd à la morosité de son aspect gris, austère, presque rustique... alors que c'est le même truc, juste pris à 70 ans de différences, et là nos jugements sont carrément antagonistes : l'espoir de vivre en communautés socialement améliorées par l'architecture du béton nous donne ajd le sentiment dépressif de vivre dans une misère sans goût, sans vie, sans les luxueuses modes qui avaient précédé et qui s'en distinguaient ; le problème ajd est-ce vraiment ce béton ? n'est-ce pas plutôt ce qui devrait faire tilt dans notre reconnaissance à l'ignorance et à la faillibilité de nos opinions ? peut-être le caractère hatif de nos impressions, peut-être le manque de recul général dans la façon d'appréhender l'avenir, peut-être la fluctation des déterminismes que nous croyons maîtriser mais qui restent à l'incertain de nos prévisions à différents termes ? a-t-on raison de tout gérer dans l'urgence ? qu'est-ce qu'une dead-line d'un jour, d'une semaine, d'un mois, d'un an, de dix ou même cent, lorsqu'il s'agit de penser nos problèmes nés dans des temps de notre histoire et qui leur correspondent ? oui ok en métaphore, une hémorragie est à stoper, et l'humanité je la considère comme assez ouverte pour que soin immédiat lui soit prodigué, mais j'crois un vice répandu est de la croire guérie dès que le sang arrête de couler... non il y a cicatrisation, tout comme la santé se pense de plus en plus en termes de prévention que de soins, donc oui, si nos plantes de pieds souffrent de coupures, il faut les panser les soigner, mais ptetr surtout penser à balayer les bris de verre sur notre route, et attendre d'avoir cicatrisé pour remarcher ; tout ceci car bcp d'entre nous je crois, ne pensent qu'en fonction de la durée de leur vie, leur époque, et non sur la durabilité de notre espèce civilisée et sociale qui possèdent plus d'hiers que nos ajds... les contemporains de lecorbusier se sont sûrement imbibés de cet enthousiasme et il leur faut un effort d'empathie pour ressentir ce en quoi le béton ajd est déprimant, et là est ptetr un problème autrement plus sérieux : vivre avec notre temps, n'est pas oublier ceux qui l'ont précédé

un axe du truc qui je pense envenime la plaie ? la volonté répandue de tout renverser, qui si elle est reconduite en dehors d'une situation ponctuelle de problème urgent, ne fait que déconstruire de plus en plus ; des révolutions comme l'on en souhaite ne peuvent pas rester en tant que procédure d'une norme durable, non, la stabilité est un autre besoin, et l'avenir que ptetr bcp désespèrent, le demande ainsi pour ceux qui ne pensent pas qu'en 'après moi le déluge'...

l'instantané, le réactionnel immédiat, dans ce qu'honnêtement nous pensons en réponse à nos problèmes, doit-on continuer à lui faire confiance ? ces jugements, opinions, décisions, sont-elles si viables que ça ? les suivre après simple vote est-ce le moyen le plus efficace ? à chacun d'y réfléchir à son rythme, souhaité-je


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