[Claudius]

Les homonymes ça me plait, parce que la règle a un peu dévié. Normalement il faut des mots qui s'écrivent de la même manière mais qui ont un sens différent.

Comme col de chemise, col montagnard.

Les homonymes, même phonétique et sens différent, c'est plus simple et il y a plus de choix.

Comme précise Mercurielle : mots et maux.

Qu'en pensez-vous ?
 

[Olik]

Cela pourrait être au choix, en taguant Originel} pour l'exercice de départ et Homonyme} pour l'autre. Ou, pour simplifier O} et H}.

[Claudius]

Oui, comme on veut quoi ! Après tout, à partir du moment où l'on a envie de jouer peu importe si on transgresse légèrement la règle...

 

[Olik]

En cours de route, je me dis que de toutes façons on va bien voir si c'est avec ou sans homonymie, donc que mon idée de tag ne sert pas à grand chose.

[Claudius]

Ah ! Oui exact !

Donc j'entame sur de l'homonymie/ homophonie un petit texte que j'avais commencé il y a quelques temps et que je viens de remodeler :

Mots coeur.

J’aimais jouer avec les mots c'était le moteur de ma vie, toujours motivée. Bien mal m’en a pris parce que les mots, quand ils sont moqueurs, sont loin d'être des mots cœur ! Leur motif ? Je ne sais, ils sont peut-être émotifs !

Bon je disais donc, un jour les mots se sont vengés. Oui ! Vengés ! A force de jouer avec eux ils on finit par se rebeller. Ils étaient là, agressifs, mauvais, le verbe haut, flanqués en face de moi. Imaginez donc, un écrivain, amateur de surcroît, là devant sa feuille, et les mots qui crient, pleins de hargne : les mots sont devenus mes maux.
Et en plus les mots devenus mobiles ! Alors là c’est l’apothéose ! Il criaient : « hé ! les émaux scions la feuille ! » Quelle émotion ! Voilà que les mots tard et le mots tôt s’en mêlent, et à certains moment le mot ment bien vous savez !
Après une lutte inégale (normal, vous me direz, des mots en folies qui disent n’importe quoi) j’ai pris la feuille et je l’ai jetée, rageusement . Sur le sol, jonché de moribonds, (les mots rient ! Bon!) s’étalait une flaque d’hémoglobine.
Depuis ce jour je ne joue plus avec les mots, c’est morbide, ils savent être si cruels, quand ils sont jetés à la figure.

[Vilmon]

Cher tonton, tu lèves ton menton rond d'un ton de fierté lorsque nous montons le ton pour te féliciter de ton tartare au thon de bon ton.  Est-ce qu'ils t'ont donner une médaille ?  T'a-t-on déjà applaudi pour ce délicieux thon ?

Vilmon

[mercurielle]

Manque de temps ! Bravo aux travailleurs ! 

[Isys]

« De l’air ! »

Furieuse, la jeune femme tourna les talons pour aller prendre l’air. Non mais, il ne manquait pas d’air, avec ses grands airs et ses paroles en l’air ! Pour qui se prenait-il ? Il avait réellement cru pouvoir avec elle s’envoyer en l’air ? Il s’imaginait vraiment qu’il lui suffisait de remuer l’air ?
Enfin à l’air libre, elle prit une grande goulée d’air. Cela donna de l’air à ses pensées, et elle se sentit soudain libre comme l’air. Après tout, elle pouvait changer d’air. Voire pourquoi pas jouer la fille de l’air, vu qu’il avait tout fiché en l’air. Un air déterminé peint sur ses traits, elle se dirigea vers l’aéroport. Elle chercha un instant son portefeuille, perdu dans son sac qui était en l’air, puis acheta rapidement un billet. Elle appela sa famille pour leur expliquer, évoqua son envie du grand air. Puis, quand on lui demanda comment elle allait vivre de l’air du temps, elle parla en l’air et l’air de rien, détourna la conversation. Car sans en avoir l’air, elle angoissait un peu son premier vol dans les airs, d'autant qu'elle n’avait jamais auparavant pris ainsi son envol. Mais l’ère de son enfance était révolue, il était temps d’entrer dans une nouvelle ère !
Heureusement, elle n’avait pas le mal de l’air ! Pour se rassurer, et bien qu’elle ne soit pas tête en l’air, elle vérifia minutieusement son billet et ses affaires, puis mit ses écouteurs et choisit son air de musique préféré.
Allez c’était l’heure ! En entrant dans l’avion, l’hôtesse de l’air lui sourit et lui dit qu’elle avait un air de famille avec une célèbre comédienne. Cette comparaison l’étonna beaucoup (elle faillit même tomber les quatre fers en l’air !  ) puis elle se mit à rire, rapidement rejointe par son interlocutrice. Un courant d’air froid les rappela à l’ordre, la jeune femme alla s’asseoir et l’hôtesse ferma enfin la porte de l’avion. 

[Vilmon]

Bravo, Isis !    J'ai manqué d'air à lire tous tes "air"... 

Vilmon

[Isys]

Merci Vilmon ! 

[Olik]

Le chat tyran, ce pacha, se prend pour le shah d'Iran, ce pas chat.

[Vilmon]

Bonjour,

Avec "vos" :

Que vous vaut cette offrande acquise par monts et par vaux que vous avez volée de vos semblables pour les sacrifier aux pieds d'un veau d'or afin de vous délecter de quelques moments volages ?  Un vau-l'eau qui ne vaut pas les vociférations des vôtres pour vos chers vœux.

Vilmon

NB : Jai corrigé, j'avais fait des erreurs... 

[Arsinor]

Bonjour à tous,

Vous connaissez sûrement l'ouvroir de littérature potentielle, abrégé en OULIPO ?
Une littérature à contraintes donc. Ici je m'inspire de ces exercices pour en proposer d'autres.
Pourquoi pas un premier jeu concernant les nom de personnages.
C'est un jeu tout simple : inventez des noms.
La première lettre de votre nom ou liste de noms doit être la même que la dernière lettre du contributeur précédant.

Glari
Ivrélard
 

[Opercule]

salut arsinor, l’idée est cool ! je ne sais pas, par contre, si l’objectif est seulement de lister les exercices possibles ou bien de continuer sur le premier que tu as proposé.
(j’ai aussi fusionné avec un fil précédent qui porte sur le même sujet)

Dandelion
Najet