Tu penses que tu es dans quelle autre catégorie (si c'est pas indiscret) ?
Cambrien c'est pas moche non plus, enfin je sais pas d'où ça vient ^^
Moi j'ai toujours voulut écrire sous un pseudonyme pour une raison de, comment dire, ... équilibre mentale ?
Je trouve qu'on se créer toujours un personnage quand on écrit, qu'on le veuille ou nom, alors avoir un pseudonyme était une façon pour moi de dissocier les deux et de ne pas laisser l'aspect personnage du métier d'écrivain grignoté petit à petit la vrai personne que je suis ^^
Du coup j'ai opté pour un juste milieu : Miléna est mon vrai prénom, et Owein le pseudo que je me suis choisi en référence à un personnage des romans arthurien
(https://remyrevel.files.wordpress.com/2020/09/norm-hight-left.png) | (https://remyrevel.files.wordpress.com/2020/09/one-hr.png) yoyo ça fait un moment que le sujet m'attire, comme beaucoup ici en fait je crois sans l'avoir jamais vraiment réalisé, et du coup je me lance pour mon petit à-moi de truc-truc ! alors pour voir, en perception de ma synthèse des ressentis m'ayant précédés, auxquels j'associe directement mes réflexions, je pars sur quelques points avant de donner mon témoignage - la notion de confidentialité, justement amenée par WEG, et de ce que Kanimp reprend avec la distinction du privé et du pro, est sûrement ce qui est décisif dans non pas le choix du pseudo, mais le choix d'en user ou pas, ce qui pour moi mais j'y reviendrai, est assez pathologique d'une société désincarnée et hypocrite qui cache ses compétences personnelles derrière un métier... mais c'est pas le sujet ! par ailleurs je trouve ici qu'on atterrit imparablement sur ce que pourtant, je n'ai pas remarqué dans la discussion : le concept qui m'est assez cher, celui associé au mot pudeur - la recherche tout-à-fait omniprésente d'une identité valable, en gros, un pseudo, ça doit 'en jeter', ce qui m'amène cette fois encore, à un terme que je pensais si ce n'est retrouver ici, alors retrouver la nécessité de le retrouver ici : la réputation ; on a une image sociale provoquée par nos actes, et, là je m'avance, en tant qu'écrivains en société psychophobe, ou du moins avec ses tabous inévitables, dont la vérité dure à entendre, et cette image sociale donc, peut jouer contre nous à partir du moment où le pro peut influer le privé et inversement, et où dire ce qu'on pense est dangereux... du coup pour ce point fondamental qu'est l'appellation, il faut commercialement et égotiquement, avoir un pseudo qui soit esthétique et vendeur, plutôt qu'un prénom et un nom arbitraires certes comme tout choix indéterminé, mais par contre qu'on a pas choisi soi, donc voilà... - le fait transvaluateur, encore associé à l'identité, qui fait que si on s'appelle selon tel ou tel effet phonétique, étymologique, ou autre, bin ça porte un sens un peu impalpable mais pas moins sans importance pour autant heu voilà, alors dans tout ça, j'ai toujours eu du mal avec la notion d'identité, quant à la réputation on en parle même pas... mais je joue pas mal sur ces trucs, du coup : - un pseudo par plateforme de diffusion de mon art free et personnel car total : alors heu c'était l'ambition de base, mais après j'ai un peu rassemblé des trucs dont les plateformes étaient interconnectées... - un nom et un prénom assumés en personnel : mais dans une mesure où je ne peux pas transgresser la limite si facilement ; oui, j'aurais voulu être Guillaume Revel le personnage artiste de sa vie simplement, qui ne doit de compte à personne, mais non... - un deuxième prénom en tant que pseudo : comme ça j'atténue ladite limite, je suis pas moi mais qmm presque moi, quand le pro n'est que le suppléant du perso heu, tout ça pour qmm, c'est important de préciser, une activité qui n'est pas à considérer comme professionnelle : - j'ai pas de diplôme d'écrivain, lol - j'ai pas de rémunération financière pour mon activité - je suis pas soumis à un quelconque productivisme - etc du coup complexe de répondre à la question sans me demander d'autres, mais qui ne sont que tacites ici - pour écrire un livre qui apparaitrait dans une bibliothèque capitaliste ou non, mais dans tous les cas conventionnée par institution, je crois que je choisirais donc, comme la logique le veut, pas mon vrai prénom par souci de réputation et de conscience privée ; je choisirais pas mes identités d'art free, parce que je me sentirais ni gratuit ni libre, emmitouflé dans la chaleur de la couverture d'un rayon de librairie ; j'aurais bien à une époque usé d'un anagramme, mais bon à la réflexion c'est vachement limitant comme méthode de trouver de l'identité - pour me faire connaître, j'aimerais bien qu'on m'appelle toujours par mon vrai prénom, en revanche ; je préférerais être connu en tant que moi pour mon prose que connu en tant qu'écrivain sur l'objet d'un moi qui ne serait alors que ce prose... du coup pas la même réponse, alors que la problématique aurait pu sembler la même, mais c'est un autre angle de vue heu bon... j'ai pas de conclusion mais voilà mes mots (https://remyrevel.files.wordpress.com/2020/09/top-hr.png) |
Comme Stephen King avait fait avec Richard Bachman en quelque sorte ? Mouais, il faut être honnête, c'est fastidieux de réussir à publier ne fût-ce qu'un seul bouquin. Alors si on a la chance invraisemblable d'y arriver, je ne vois pas pourquoi il faudrait se risquer à tout recommencer. A moins d'être aussi connu que King mais bon...En fait, souvent, ton éditeur est au courant, et tu peux lui soumettre l'idée (il sait que tu as déjà marché une fois, peut juger de ton nouveau récit au prisme de l'ancien, et couvrir ton changement de nom), sauf si tu t'appelles Romain Gary et que tu es un génie qui veut que personne le sache jamais, mais là c'est autre chose.