Le Monde de L'Écriture – Forum d'entraide littéraire

19 avril 2024 à 07:32:12
Bienvenue, Invité. Merci de vous connecter ou de vous inscrire.


Le Monde de L'Écriture » Coin écriture » Textes mi-longs » L'adieu à Merril [Blind Texte] [V2]

Auteur Sujet: L'adieu à Merril [Blind Texte] [V2]  (Lu 4461 fois)

Hors ligne Loïc

  • Vortex Intertextuel
  • Messages: 8 795
  • Prout
L'adieu à Merril [Blind Texte] [V2]
« le: 01 février 2018 à 09:12:20 »
Salut ! Nouvelle version de ce texte, écrit pour un Blind Texte à l'origine. Il se situe dans le même univers que À la vie à la mort.

Texte de retour après son échec à l'AT la Ville de Somnore.

J'ai déjà pas mal bossé sur ce texte, mais n'hésitez pas à venir commenter, il est dans ceux dont je suis contents, et donc que je suis le plus susceptible de travailler.



« Hors d’ici, sale chienne ! »
Une bourrade un peu plus forte m’envoie directement dans les sacs poubelle, et la puanteur m’assaille en même temps que la douleur explose quand ma tête frappe les pavés.
« Si je te revois ici, t’en repartiras pas vivante. »
Il ajoute peut-être autre chose, mais les mots se perdent sous le claquement assourdi de la porte. Moi, couchée au milieu des immondices, je ne trouve pas le courage de me relever. Tout mon corps me fait mal, et ça étouffe presque la faim qui me tenaille. Je sais bien que je ne peux pas rester là, pourtant. Si on me trouve, je risque bien plus qu’une nouvelle nuit le ventre vide. Un air malsain pèse sur Merril, et les humains frappent dès qu’ils pensent reconnaitre un Faé, quitte à s’attaquer à l’un des leurs.
Je me fige quand j’entends des bruits de pas sur le pavé. Je n’ose pas respirer, j’attends le coup quasiment certain, les yeux fermés, les muscles bandés.
« Tu peux sortir, il n’y a personne. »
Surprise, je relève la tête ; une peau de banane glisse sur mon épaule et rejoint le reste des détritus dans lesquels je suis étalée. Un rouquin est là, à me regarder me dépatouiller, l’air un peu étonné. Il ne doit pas être plus âgé que moi.
« Si tu essaies de te cacher pour dormir, c’est pas très efficace. Je peux te conseiller un coin, si tu veux.
— T’occupe », je grogne. Pas aussi fort que mon ventre, cependant.
« Comme tu veux. Mais, pour ça aussi, je peux aider. » Il montre mon ventre, puis me tend la main.
« Je m’appelle Louis. Et toi ? »
Je prends sa main et il m’aide à me relever, non sans mal. Mon coup à la tête se rappelle à moi, et je saigne peut-être.
« Merci. J’suis Elsa.
— Alors, tu viens ? »
J’hésite. Accepter ne serait pas sérieux : Merril est dangereuse, y suivre des inconnus est suicidaire ; mais je n’ai plus grand-chose à perdre, et quelque chose chez Louis me pousse à lui faire confiance. C’est peut-être son beau visage souriant, son odeur propre, ou seulement mon instinct. Il voit mon hésitation.
« Je suis comme toi, tu sais ? Je ne vais pas te faire de mal. »
Il ferme les yeux, et je vois le processus de transformation s’enclencher : les poils qui poussent, le nez qui s’allonge… et tout à coup, tout s’arrête, et Louis est de nouveau un garçon. Il maitrise bien mieux que moi ses pouvoirs.
« D’accord, je viens. »
Il sourit, puis fronce le nez.
« Avant, il va falloir faire disparaitre cette odeur. Suis-moi ! »
Nous marchons un moment dans les ruelles du vieux quartier, de plus en plus sombres et étroites à mesure que l’on s’éloigne de la rivière. Je les connais, je les ai toutes parcourues depuis mon arrivée dans la ville, mais elles me paraissent soudain oppressantes, dangereuses. Peut-être parce que je ne contrôle rien, que je suis à la merci de mon guide.
Il s’arrête devant une porte semblable à toutes les autres, frappe. Moi, je surveille les environs, à l’affut de tout mouvement, de toute odeur étrangère au lieu. On ouvre.
« C’est pour quoi ?
— Mon amie ici aurait besoin d’un bain. Et de manger. »
Une vieille dame sort sur le palier. Elle me jauge un moment d’un regard dur, puis retourne à l’intérieur.
« Elle peut entrer. »
Louis m’invite à passer la porte, qui se referme derrière moi. La pièce est sombre, seulement éclairée par un feu de cheminée qui brule faiblement ; les murs sont dépouillés, le sol est de terre battue. Sans un mot, la femme me fait signe de la suivre pendant qu’elle claudique dans une autre pièce, guère différente de la précédente, sauf qu’une baignoire fumante y trône.
« Entre. »
La femme a une voix rêche et autoritaire. Sans même m’en rendre compte, je lui obéis, retire mes habits crasseux et entre dans l’eau. En un mouvement rapide dont je ne l’aurais pas crue capable, elle est derrière moi. Elle me plonge la tête sous l’eau – je me débats vainement – puis me ressort, me savonne les cheveux et le corps, sans douceur. Une fois rincée et hors de l’eau, elle me jette une serviette.
« Rejoins-moi quand tu es prête. »
Je la regarde sortir, encore secouée et reste plantée là un moment, la serviette entre les mains, l’eau qui goutte sur le sol ; avant que le froid ne se rappelle à moi et que je me sèche. Remettre mes vêtements est une épreuve : je me rends compte combien je devais sentir mauvais.
Quand je retourne dans l’autre pièce, une assiette fumante est posée sur la table.
« Tu manges et t’es partie. »
La femme est à côté de la cheminée où le feu brule plus fort. Une grande casserole est posée au-dessus, dont elle remue régulièrement le contenu. Je m’assieds à la table et mon ventre gargouille de nouveau en découvrant le repas. C’est une simple soupe verdâtre, mais pour moi c’est un véritable festin : c’est chaud. Je vide l’assiette aussi vite que me le permet sa température, puis me lève.
« Merci », je murmure, je vous dois quelque chose ? »
Elle secoue la main, m’indique la sortie. J’obéis en silence.
Louis m’attend à l’extérieur, adossé au mur de la maison.
« C’est mieux. Chez moi, maintenant. »
Encore le dédale de rues sales et puantes de Merril qui nous permet de nous cacher facilement, à défaut d’y être mieux traités que dans le reste de la cité. Les gardes nous y pourchassent rarement, certains de s’y perdre rapidement et d’être à la merci de tous les coupe-jarrets qui l’écument. Louis semble sûr de lui : il ne marque pas le moindre arrêt aux carrefours, n’hésite jamais devant les panneaux de rue presque illisibles.
« C’est là. »

*

*   *

Seule dans mon appartement, j’attends Louis qui approche. Une petite bise souffle à l’extérieur et ma fenêtre est ouverte ; il n’en faut pas plus pour me permettre d’identifier son odeur dans toutes celles que charrie la ville ; son odeur puis son pas dans l’escalier de bois, étouffé par la porte. La façon qu’il a d’hésiter sur le palier, de s’apprêter à toquer, de saisir la clanche finalement ; le rituel n’a presque jamais changé.
« Bière ? » je demande quand il entre enfin.
Il acquiesce avec un sourire qui n’atteint pas ses yeux. Ce n’est pas une visite de courtoisie. Dans le frigo, je cherche quelque chose de fort : j’en aurai besoin.
Je lui tends une bouteille et les goulots s’entrechoquent presque machinalement. Il se laisse tomber sur un coussin qui traine au sol ; je m’assois plus prudemment et le regarde, patiemment. Il ne me dira ce qu’il a sur le cœur que quand il se sentira prêt, pas avant. Les yeux dans le vide, il boit sa bière à grandes gorgées tandis que je le détaille pour la je-ne-sais-combientième fois. Dix ans ont passé depuis qu’il m’a trouvée dans les poubelles d’un restaurant aujourd’hui fermé ; nous avons grandi ensemble et si notre amitié a connu des hauts et des bas, nous nous sommes toujours revenus.
Il pose la bouteille vide sur la table basse et je lui en tends une autre.
« Cette fois, on va devoir partir, Elsa. »
Je ne dis rien, j’attends qu’il continue, j’essaie de ne pas trembler.
« Le conseil de la ville va annoncer de nouvelles restrictions. »
Je ricane, presque soulagée.
« J’ai l’impression d’avoir entendu ça des dizaines de fois. Qu’est-ce qu’ils peuvent encore nous interdire d’autre ? »
Le regard sérieux qu’il me lance me fait taire.
« C’est autre chose. Ils vont mettre les moyens et ont le soutien du gouvernement. Merril doit être l’exemple d’une grande ville sans Faés. »
Silence. J’essaie de digérer ce que ça veut dire.
« Tout le monde va partir. On va pas attendre qu’ils viennent nous tuer chez nous. »
Je déglutis.
« Quand ?
– Après-demain soir. »
La sentence tombe comme une pierre ; Louis n’a pas cherché à m’épargner, à adoucir les choses. Je le sens plus que je ne le vois s’assoir à côté de moi, passer son bras autour de mon épaule, m’envelopper de son odeur si rassurante.
« Ça va aller ? »
Je serre son genou.
« Oui. Tu viendras me chercher ?
— Évidemment. » Il se lève, embrasse mon front.
« Il faut que j’aille continuer ma tournée, prévenir le max de monde. Tu veux que je repasse ce soir ?
— Tu pourrais ? »
Il acquiesce et, en un clin d’œil, il est parti. Moi, j’essaie de savoir comment je vais faire pour tout quitter.

Quand la clef tourne dans ma porte, bien plus tard, je n’ai pas bougé. Du coin de l’œil, je vois la surprise de Louis quand il me remarque, mais il ne dit rien. Je l’entends allumer la lumière de la cuisine. Il s’y active un moment, puis le bruit et l’odeur du café qui coule emplissent la pièce. Il finit par s’assoir à côté de moi et me tend une tasse fumante.
« Merci. »
Petit sourire gêné. Je crois qu’au fond, Louis a toujours su qu’on devrait partir et qu’il ne s’est pas vraiment attaché à Merril. Pas autant que moi, en tout cas.
« J’ai pas envie de partir. » Ma voix est trop geignarde à mon gout et j’ai un bref moment de mépris envers moi-même. Je sens de la pitié dans le silence de Louis.
« Elsa… »
Il rompt la gêne qui s’est installée et je le regarde enfin.
« C’est dur, je sais, mais ça va aller. On a survécu à pire que ça, toi et moi. Rappelle-toi quand on s’est rencontrés. Dans quel état on était. Dans quel état TU étais. »
Comment pourrais-je oublier ?
« Alors ouais, on va partir. Crois pas que ça m’emmerde pas ; moi aussi j’ai grandi ici. Mais on va refaire notre vie, tu vas voir. On est plus forts qu’eux et, un jour, on reviendra et on reprendra notre ville.
– Tu crois ?
Il hoche la tête et me sourit avec cet air complice qui embrase mon cœur. Je l’embrasse sans trop savoir ce que je fais.

Louis dort encore quand je me réveille. Dos à lui, entre ses bras, je ne bouge pas : je veux profiter encore de sa chaleur et de son odeur, alors je fixe le mur vide du salon qui apparait peu à peu, à mesure que quelques filaments de la lumière du jour filtrent à travers les stores que j’ai dû fermer même si je n’en ai aucun souvenir. Au bout d’un moment, je finis par me lever. Lui non, la journée de la veille a dû l’épuiser.
Aussi silencieusement que possible, je commence à préparer mes affaires. Il faudra faire du tri ; je ne pourrai pas tout emmener. Quant au reste… je ne veux pas encore penser jusque-là.
Nous avons dormi sur le canapé — ou ce qu’il en reste — alors un café dans une main et un croissant trop sec dans l’autre, je commence par ma chambre. C’est là qu’est l’essentiel de ma vie, de toute façon. Je décroche les cadres, en sors les photos, celles de nous trois qu’Aïcha a prises avant d’être tuée. Je ne veux pas les abandonner et elles trouvent une place de choix dans mon gros sac de voyage, vite accompagnées du plus nécessaire.
« Tu viendras avec moi ? »
Enfoncée dans mes préparatifs, je n’ai pas senti Louis arriver. Il se tient dans l’encadrement de la porte, à peine habillé.
« Avec qui d’autre ? Et maintenant que tu m’as promis un retour ici, je ne vais pas te lâcher. »
Mon rire est un peu forcé : je ne sais pas vraiment comment réagir, si ce n’était qu’un coup d’un soir ou s’il espère autre chose. Si j’espère autre chose. Du coup, je reste plantée au milieu de ma chambre et je change de sujet.
« Ils vont prendre nos affaires, tu crois ?
— J’en suis sûr. Tout revendre.
— Ça me donne envie de tout bruler. »
Il hoche lentement la tête.
« Je sais pas. À quoi bon ? »
Il désigne du menton les cadres vides sur le lit.
« Toi aussi tu les as prises ? Je me demandais.
— Évidemment. »
Mon ton est un peu sec et je le regrette immédiatement. Ce n’est pas de sa faute si nous devons abandonner Merril.
« Oui, évidemment. Excuse-moi, je ne voulais pas te blesser.
— Petit-déjeuner ? »
Je soupire, il hoche la tête et s’écarte pour me laisser sortir.

Louis est reparti dans la matinée sans que lui ou moi n’ayons évoqué notre nuit. À mesure que les heures passent, les étagères se vident et des piles d’affaires montent dans l’appartement et j’y vois plus clair.
« Faut que je sorte. »
Ça fait un jour et demi que je suis enfermée chez moi et je n’en peux plus. Si je dois partir, autant que ce soit après avoir profité une dernière fois de ma ville. Prudente, je glisse mes couteaux dans mes poches. À nous deux, Merril.
C’est étrange de se dire qu’on voit des lieux devenus familiers pour la dernière fois. J’essaie d’inscrire en moi les odeurs, les sons et les images de la ville, même si c’est un peu peine perdue.  Je traverse la rue des Marronniers la main sur les vieilles bâtisses qui m’ont vue grandir, attirant quelques regards interloqués des bonnes gens de Merril. Je les ignore ; m’arrête un moment au parc Guigneur, me retiens d’aller embrasser les arbres plus vieux que moi. Je me contente de passer entre eux, de lever la tête, souvent, vers leurs hautes cimes, plantée au milieu du chemin. On passe à côté de moi, on me bouscule, m’insulte parfois : on soupire fort, tout du moins. Je laisse le parc sans regret, continue jusqu’aux quais de la Savoureuse. Les plaisanciers sont rares, à cette époque de l’année ; la plupart ont descendu la rivière jusqu’à la mer et profitent de la douceur de l’été, là-bas. C’est en jouant là que Louis et moi avions rencontré Aïcha, et avec elle nous avions sauté de bateau en bateau, s’attirant les foudres de leurs propriétaires, nous en moquant toujours. Attablée devant une bière dans le bar de mon adolescence, où quelques jeunes maltraitent un babyfoot d’un autre âge, je regarde le passage dans la rue de l’Épine et retiens mes larmes avec peine.
Avant de rentrer chez moi, il me reste une dernière étape : alors que le soleil commence à décliner, assise sur un banc place des Victoires, je regarde le grand temple se parer de rose comme nous l’avions si souvent fait. Jusqu’à la mort d’Aïcha.
Je m’arrête aux portes du cimetière. Je n’ai pas le cœur d’y entrer.
De retour chez moi, Louis n’est pas là et je ne sais pas ce que j’en pense. Trop épuisée pour me poser vraiment la question, je m’enfonce rapidement dans mon lit et dans le sommeil.

Le matin, Louis me trouve au chevet de ma moto, mon téléphone crachant du metal saturé. Il attend un moment dans l’entrée du garage et je sens son regard qui suit chacun de mes gestes. Je finis de vérifier mes pneus, nettoie une tache sur la carrosserie et me tourne vers mon… ami ?
« C’est l’heure ? »
Il hoche la tête.
« Tu es prête ? »
Je me relève, donne une tape amicale à ma monture, et fais signe à Louis de m’accompagner dans l’appartement. Je le trouve vidé de toute sa substance, de toute sa vie. Je n’aurais jamais cru m’y attacher autant, mais au fil des années il était devenu l’antre dont j’avais besoin. Mon sac plein trône au milieu.
« Tu as ta voiture ? »
Louis répond non de la tête et tente une vague explication de la main. Je l’arrête.
« Je t’emmène. Va falloir me guider par contre. »
Nous redescendons dans le garage et Louis monte derrière moi. Nous roulons quelques minutes à travers les rues vides de la ville. Ce matin, Merril est encore endormie ; ça ne rend l’adieu que plus déchirant. Nous rejoignons la grande place du marché où les quelques centaines de véhicules des derniers Faés de Merril se rassemblent, sous l’œil inquiet de rares badauds. Le moment parfait pour un piège, je me dis, et je sais que Louis pense comme moi, que c’est en partie pour ça qu’il est si fatigué. Rien n’en parait pourtant quand il descend de la moto et s’avance au milieu de la foule. Il jette un coup d’œil à sa montre et prend la parole. Sa voix puissante intime rapidement le calme, tout le monde l’écoute.
« Chers amis, il est l’heure. Ne leur laissons pas le temps de réagir tant que nous le pouvons. Je sais que nous n’allons pas tous dans la même direction, peut-être nous reverrons-nous un jour, je le souhaite de tout cœur. Et sinon, que la chance vous sourie, où que vos pas vous mènent. Au revoir. »
Une grande clameur retentit et, peu à peu, dans toutes les directions, les Faés fuient Merril sans un regard en arrière. Louis me revient.
« Et nous, on va où ?
— Une envie particulière ? »
Je hausse les épaules. Je n’y ai pas vraiment réfléchi, certaine que Louis avait un plan.
« Vers l’est ?
— Vers l’est. »
Nous sommes les derniers à partir. Nous dépassons à toute vitesse le panneau qui indique la sortie de la ville et ne nous arrêtons qu’une fois en haut de la colline. Je veux regarder Merril une dernière fois.
« On reviendra, hein ?
— Je te le promets. »
Quand le soleil a disparait derrière Merril, Louis prend ma main dans la sienne.



Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.

« Modifié: 08 mai 2020 à 11:32:32 par Loïc »
"We think you're dumb and we hate you too"
Alestorm

"Les Grandes Histoires sont celles que l'on a déjà entendues et que l'on n'aspire qu'à réentendre.
Celles dans lesquelles on peut entrer à tout moment et s'installer à son aise."
Arundhati Roy

Hors ligne Rémi

  • ex RémiDeLille
  • Modo
  • Trou Noir d'Encre
  • Messages: 10 135
Re : [B12] L'adieu à Merril
« Réponse #1 le: 01 février 2018 à 11:57:54 »
Hop !

Détails :
Citer
Il acquiesce avec un sourire, mais il n’atteint pas ses yeux.
je ne comprends pas ce qui n'atteint pas ses yeux... le sourire ?

Citer
je ne dis rien, attendant qu’il continue.
majuscule ?

Citer
Soupir. c’est pour très bientôt, je le sens.
maj

Citer
— Évidemment. Il se lève, embrasse mon front. Il faut que j’aille continuer ma tournée,
je pense qu'il faut identifier l'incise qui n'est pas dans la réplique

Citer
le bruit et l’odeur du café qui coule viennent me chatouiller les narines.
le bruit chatouille les narines ?

Citer
je ne sais pas vraiment comment agir avec lui, si hier n’était qu’une fois, ou s’il espère autre chose.
je capte pas, ça fait dix ans qu'ils sont ensemble, non ?

Citer
— Évidemment, je réponds un peu vexée. Louis sait exactement ce qu’il y avait dans ces cadres.
Louis sait exactement ce qu’il y avait dans ces cadres. => à extraire de la réplique

Je ne suis pas fan des histoires de garou, mais j'ai lu ton texte avec plaisir, ça coule tout seul :)
Par contre, on attend une suite, je trouve que le texte n'est pas totalement indépendant, les enjeux sont posés, les persos sont présentés, mais du coup on reste un peu en suspend avec ce début de fuite.

Merci pour la lecture, mystérieux-se inconnu-e
Le paysage de mes jours semble se composer, comme les régions de montagne, de matériaux divers entassés pêle-mêle. J'y rencontre ma nature, déjà composite, formée en parties égales d'instinct et de culture. Çà et là, affleurent les granits de l'inévitable ; partout les éboulements du hasard. M.Your.

Nocte

  • Invité
Re : [B12] L'adieu à Merril
« Réponse #2 le: 03 février 2018 à 01:22:48 »
Yo.

« Hors d’ici, sale chienne ! »
C'est vulgaire.

S’il ajoute autre chose,
Un peu répétition avec le si avant.

Les humains savent presque toujours nous identifier, même quand nous n’avons aucun signe extérieur de notre nature.
Ah, bien sûr.

Je me fige quand j’entends des bruits de pas sur le pavé sans avoir rien senti arriver
Il manque une négation.

Je me fige quand j’entends des bruits de pas sur le pavé sans avoir rien senti arriver. Je n’ose pas respirer, certaine qu’un coup va venir.
Je pense que tu voulais éviter la répétition d'arriver sur la deuxième phrase, mais qu'un coup va venir ça accroche, et à la limite tu peux remplacer le rien senti arriver par autre chose, pourquoi pas un soudain ?

« Si tu essaies de te cacher pour dormir, c’est pas très efficace. Je peux te conseiller un coin, si tu veux.
— T’occupes, je grogne. Pas aussi fort que mon ventre, cependant.
— Comme tu veux. Mais pour ça aussi je peux aider. Il me tend sa main. Je m’appelle Louis. Et toi ?
Je prends la main et il m’aide à me relever.
— Merci. J’suis Elsa.
Il fronce le nez.
— D’acc Elsa. Avant de venir chez moi, va falloir faire disparaitre cette odeur. Suis-moi ! »
Un peu trop expédié le dialogue, pour des inconnus. Bizarre qu'elle le suis sans protester. Aussi, disparaître.

Il acquiesce avec un sourire, mais il n’atteint pas ses yeux.
Comme Rém.

Les yeux dans le vide, il boit sa bière à grandes gorgées tandis que je le détaille pour la je ne sais combientième fois.
Plutôt bof comme formulation.

Nous avons tous les deux bien changé en dix ans,
Déjà.

— Elle l’était pas déjà ? Ça sonne beaucoup comme la dernière fois.
Manque la négation.

Ma voix est trop geignarde à mon gout
goût.

— Ça me donne envie de tout bruler.
brûler.

Contrairement à lui, je me suis toujours tenue à l'écart de notre communauté, tentant de me fondre dans la société humaine comme je le pouvais, réussissant même à m'y faire quelques amis qui ignoraient ou ne voulaient pas savoir ce que j'étais. Le durcissement de la politique du gouvernement m'en avait éloigné et, au final, Louis était resté mon dernier vrai lien.
C'est le problème avec ce texte, je trouve, j'ai pas le temps de m'attacher à tes personnages pour que le contexte me touche un tant soi peu. Raconter une histoire de départ dans un format aussi court c'est intéressant comme initiative, mais je ne suis pas sûr d'être convaincu par ton écriture pour que je fasse l'effort de m'immerger.

Hors ligne Ari

  • Palimpseste Astral
  • Messages: 3 568
Re : [B12] L'adieu à Merril
« Réponse #3 le: 03 février 2018 à 21:38:41 »
Bonjour,

Malgré des maladresses que mes prédécesseurs ont souligné, je me suis laissée prendre par le texte, tu arrives à offrir une atmosphère particulière. Le fil d'Ariane de l'odorat tout au long du texte fonctionne bien, surtout quand on sait que ce sont des loups garous. On aurait envie que ce soit + développé, notamment les relations entre les deux personnages (surtout la rencontre). Et effectivement à la manière dont ça se termine, on imagine une suite... Ca pourrait faire un bon premier chapitre (en le retravaillant et en le développant un peu).

Merci pour cette lecture.
~ Ari ~

Ashka

  • Invité
Re : [B12] L'adieu à Merril
« Réponse #4 le: 04 février 2018 à 00:18:28 »
 ;)
Citer
Une poussette un peu plus forte m’envoie directement dans les sacs poubelle et la puanteur m’assaille en même temps que la douleur explose quand ma tête frappe les pavés.
en même temps que la douleur explose quand ma tête frappe les pavés.
le "en même temps" que et le "quand" alourdissent cette fin de phrase longue je trouve. Peut-être aussi la couper en deux ?

Citer
Quand Louis arrive, je l’attends depuis quelques minutes. Il a marché dans le vent et n’a pas cherché à cacher son odeur que je connais bien, depuis le temps.

« Bière ? » je demande quand il passe la porte.
donc Louis arrive de l'extérieur ? la porte est ouverte pour que la narratrice l'ait senti? Cela mériterait peut-être une chtouille description des lieux ?
Citer
Ça sonne beaucoup comme la dernière fois.
j'ai eu du mal à comprendre, il aurait fallu un petit peu plus développer pour moi. que s'est t-il passé la dernière fois ? Et cela sonne, je ne sais pas... peut-être un truc comme : cela ressemble beaucoup à la dernière fois ?
Citer
Tu veux que je passe ce soir ?
comme il est déjà passé: "que je repasse ce soir "?
(je ne relève pas ce que les camarades ont déjà soulignés.)
On sent bien une sorte de tristesse glauque des personnages condamnés à l'exil et repoussés à cause de leur nature, l'ambiance est là je trouve. ;)
Citer
C’est là qu’est l’essentiel de ma vie
"qu'est", je ne sais pas, plus un truc du genre "que se trouve", mais à toi de voir  ;)
Citer
« Tu viendras avec moi ? »
j'ai eu du mal à saisir tout de suite c'était Louis qui disait ça, peut-être introduire Louis pour qu'on sache que c'est lui qui parle?
La voix de Louis s'élève : Tu viendras avec moi ? , par exemple, mais on peut le faire de bien des façons.
Citer
sans que lui ou moi n’ayons évoqué la nuit
peut-être "cette" nuit pour bien rattacher ce qui s'est passé entre eux la nuit en question ?
 
Citer
si ce n’étaient les piles qui commencent à monter dans l’appartement à mesure que j’y vois plus clair.
je n'ai pas compris l'histoire des piles, c'est quoi ?

Bon, même si ça et là je pense qu'il y a matière à retravailler la tournure de certaines phrases, je trouve qu'il y a une ambiance dans ce texte de fin d'un monde. Et j'aime bien ce style d'ambiance là. :)

Merci pour le partage !  ;)
« Modifié: 04 février 2018 à 00:40:41 par Ashka »

Hors ligne Milla

  • Comète Versifiante
  • Messages: 5 172
  • Linotte éparpillée
    • mon site
Re : [B12] L'adieu à Merril
« Réponse #5 le: 04 février 2018 à 14:00:37 »
Salut !

au fil de la lecture...
RAS !

J'ai vraiment beaucoup aimé ! C'est fluide, agréable à lire... Je me suis tout de suite attachée à tes personnages, et c'est même un peu frustrant de ne pas avoir de suite. Un début de texte long peut-être ? ^^ J'ai eu peur à un moment que ça tourne mal pour eux avant l'heure du départ, et puis non.

Merci pour ce texte :)

Milla

Hors ligne ZagZag

  • Ex Zagreos
  • Chaton Messager
  • Palimpseste Astral
  • Messages: 3 403
  • Octogorneau à gros cheveux
    • Ma page perso
Re : [B12] L'adieu à Merril
« Réponse #6 le: 04 février 2018 à 17:10:46 »
Salut !

C'est un peu long par moment, mais globalement c'est assez prenant. Il y a peut être un peu trop de choses pour un texte court en fait. Mais l'univers est assez bien planté. J'aurais aimé que tu t'attardes un peu plus sur la virée d'Elsa dans Merill, mais bon.
Le style est un peu fonctionnel et manque un peu de fantaisie, mais pas de maladresses particulières à signaler pour moi :)

(Et je crois que je sais qui tu es :P)

Tcho !
aucun : les artichauts n'ont aucun rapport avec le Père Noël. Ce ne sont pas des cadeaux et on ne peut pas faire de Père Noël en artichaut.

Hors ligne Claudius

  • Modo
  • Trou Noir d'Encre
  • Messages: 10 862
  • Miss green Mamie grenouille
Re : [B12] L'adieu à Merril
« Réponse #7 le: 04 février 2018 à 17:43:15 »
Oh ! Plus ça va plus j'aime ce jeu, c'est génial d'y trouver autant d'imagination, d'histoire si différentes pour simplement trois thèmes.

J'ai bien aimé ce texte, il m'a séduite par sa simplicité, il est plein de tendresse et de nostalgie, loin de tout ce que l'on pourrait penser d'un loup-garou !

Je relirai, mais il est vrai que j'aimerais bien une suite !

 :mrgreen: :mrgreen:
Usage de la fenêtre : inviter la beauté à entrer et laisser l'inspiration sortir. Sylvain Tesson

Ma page perso si vous êtes curieux

Hors ligne Loïc

  • Vortex Intertextuel
  • Messages: 8 795
  • Prout
Re : [B12] L'adieu à Merril
« Réponse #8 le: 06 février 2018 à 19:14:00 »
Merci à tous et à toutes pour vos commentaires, qu'ils aient permis ou non de m'identifier :mrgreen:

En préambule, ce texte appartient au même univers/est un prélude à ce texte (même si des choses ont changé, depuis.)

Rémi :

Citer
 
Citer
  Il acquiesce avec un sourire, mais il n’atteint pas ses yeux.

je ne comprends pas ce qui n'atteint pas ses yeux... le sourire ?

Ouep. La formulation me satisfait pas vraiment.

Citer
   
Citer
— Évidemment. Il se lève, embrasse mon front. Il faut que j’aille continuer ma tournée,

je pense qu'il faut identifier l'incise qui n'est pas dans la réplique

Une proposition ? Je sais jamais trop comment traiter mes incises.

Citer
 
Citer
  le bruit et l’odeur du café qui coule viennent me chatouiller les narines.

le bruit chatouille les narines ?

Ouais, non, je sais pas u_u

Citer
je capte pas, ça fait dix ans qu'ils sont ensemble, non ?

Ça fait dix ans qu'iels se connaissent

Citer
Je ne suis pas fan des histoires de garou, mais j'ai lu ton texte avec plaisir, ça coule tout seul :)

Ça va, c'est discret là :D

Citer
Par contre, on attend une suite, je trouve que le texte n'est pas totalement indépendant, les enjeux sont posés, les persos sont présentés, mais du coup on reste un peu en suspend avec ce début de fuite.

As usual. RIen que ça aurait pu m'identifier :mrgreen:

WEG

Citer
   
Citer
Je me fige quand j’entends des bruits de pas sur le pavé sans avoir rien senti arriver. Je n’ose pas respirer, certaine qu’un coup va venir.

Je pense que tu voulais éviter la répétition d'arriver sur la deuxième phrase, mais qu'un coup va venir ça accroche, et à la limite tu peux remplacer le rien senti arriver par autre chose, pourquoi pas un soudain ?

Je suivais le thème à l'odeur, à la base, du coup j'avais besoin du senti. Mais il sautera probablement au retravail.

Citer
Aussi, disparaître.

Citer
goût.

Citer
brûler.

Nope, ortho réformée.

Citer
Un peu trop expédié le dialogue, pour des inconnus. Bizarre qu'elle le suis sans protester.

C'est des gamins des rues et elle a faim. Mais ouais, ça ressort probablement pas assez.

Citer
     
Citer
Nous avons tous les deux bien changé en dix ans,
Déjà.

Déjà quoi ?

Citer
Manque la négation.

Tu mets souvent les négations à l'oral, toi ?
(Je suis éventuellement plus d'accord avec celle plus haut, mais je suis pas sûr).

Citer
C'est le problème avec ce texte, je trouve, j'ai pas le temps de m'attacher à tes personnages pour que le contexte me touche un tant soi peu. Raconter une histoire de départ dans un format aussi court c'est intéressant comme initiative, mais je ne suis pas sûr d'être convaincu par ton écriture pour que je fasse l'effort de m'immerger.

Ouais. J'sais pas écrire des nouvelles.

Askha

Citer
donc Louis arrive de l'extérieur ? la porte est ouverte pour que la narratrice l'ait senti? Cela mériterait peut-être une chtouille description des lieux ?

Bien vu, ça marche carrément pas.

Citer
j'ai eu du mal à comprendre, il aurait fallu un petit peu plus développer pour moi. que s'est t-il passé la dernière fois ? Et cela sonne, je ne sais pas... peut-être un truc comme : cela ressemble beaucoup à la dernière fois ?

Faut que j'y réfléchisse. Ptet expliquer un peu par ailleurs, verrai.

Citer
   
Citer
sans que lui ou moi n’ayons évoqué la nuit

peut-être "cette" nuit pour bien rattacher ce qui s'est passé entre eux la nuit en question ?

En effet

Citer
je n'ai pas compris l'histoire des piles, c'est quoi ?

Des piles d'affaires, mais effectivement, c'pas clair.

Merci à tous et toutes pour vos compliments et pistes d'amélioration !
"We think you're dumb and we hate you too"
Alestorm

"Les Grandes Histoires sont celles que l'on a déjà entendues et que l'on n'aspire qu'à réentendre.
Celles dans lesquelles on peut entrer à tout moment et s'installer à son aise."
Arundhati Roy

Hors ligne Ari

  • Palimpseste Astral
  • Messages: 3 568
Re : [B12] L'adieu à Merril
« Réponse #9 le: 06 février 2018 à 21:38:26 »
Petit détail :
Citer
« Si tu essaies de te cacher pour dormir, c’est pas très efficace. Je peux te conseiller un coin, si tu veux.
— T’occupes, je grogne. Pas aussi fort que mon ventre, cependant.
— Comme tu veux. Mais pour ça aussi je peux aider. Il me tend sa main. Je m’appelle Louis. Et toi ?
Je prends la main et il m’aide à me relever.
— Merci. J’suis Elsa.
Il fronce le nez.
— D’acc Elsa. Avant de venir chez moi, va falloir faire disparaitre cette odeur. Suis-moi ! »
Il me semble que le : "Je grogne. Pas aussi fort que mon ventre, cependant." n'appartient pas au dialogue mais à la narration, non ? Il me semble que tu faisais le même genre d'oubli dans un autre texte, du coup c'est sur ce mini détail-là que je t'avais identifié...
~ Ari ~

Léilwën

  • Invité
Re : [B12] L'adieu à Merril
« Réponse #10 le: 10 février 2018 à 14:51:56 »
Coucou Loïc (maintenant que tu es "identifié"  :P )

J'ai aimé ton texte ! Déjà, je suis une fan de fantastique et j'adore quand on fait ressortir l'aspect humain des créatures fantastiques. J'ai donc été servie  :)

Je te fais mes remarques au fil du texte. J'ai tenté de ne pas faire doublon avec les problèmes soulevés dans les autres commentaires... s'il y en a, je suis donc désolée...

Citer
Hors d'ici, sale chienne
=> ça met tout de suite dans l'ambiance  :D

Citer
— T’occupes, je grogne.
=> je comprends pas le rapport avec ce qui lui a dit Louis avant => en fait, je viens de comprendre en lisant le commentaire d'Ariane ! Le "je grogne", c'est de la narration, c'est ça ?
Tu as dit avoir un problème avec les incises, et oui, effectivement, parfois c'est perturbant... peut-être peux-tu les mettre en italique ? à la manière des didascalies au théâtre si tu ne veux pas couper ton dialogue ?

Citer
Il acquiesce avec un sourire, mais il n’atteint pas ses yeux.
=> je propose : "il acquiesce avec un sourire qui n'atteint pas ses yeux ?" ou "il acquiesce avec un sourire forcé ?"

Citer
mais malgré les hauts et les bas de notre relation
=> je trouve le terme "relation" trop neutre, d'autant plus que tu décris une certaine complicité... on ne sait donc pas trop quel est le stade de leur relation... peut-être remplacer le mot par "amitié" ?

Citer
L’ordre d’évacuation est en train d’être transmis.
=> je trouve que le "en train" alourdit la phrase... "L'ordre d'évacuation est en cours (de transmission)"? ou "L'ordre d'évacuation a été donné ?"

Citer
en sort les photos
=> sorS

Citer
du plus nécessaire
=> je trouve la tournure bizarre... "des nécessités de base" ? ou mieux...

Citer
si ce n’étaient les piles qui commencent à monter
=> je trouve la phrase bizarre... "si ce n'était les amoncellements d'objets qui se créent au fur etc" ?

Citer
J’essaie d’inscrire en moi les odeurs, les sons et les images de la ville, mais je sens bien que c’est peine perdue. Attablée devant une bière dans le bar qui a tant vu de ma vie, je retiens mes larmes avec peine.
=> je me suis sentie bien triste pour ta garou...  :( idem avec sa description de l'appartement qui était devenu son antre...

Citer
Louis était resté mon dernier vrai lien
=> avec sa communauté ? la phrase n'est pas claire à mon sens

Citer
plus rien préparer de plus
=> un "plus" en trop


Voilà voilà !

Quand j'aurai 5 minutes, je prendrai le temps d'aller lire l'autre texte de cet univers !

A bientôt !
« Modifié: 10 février 2018 à 14:54:15 par Léilwën »

Hors ligne Loïc

  • Vortex Intertextuel
  • Messages: 8 795
  • Prout
Re : L'adieu à Merril [Blind Texte]
« Réponse #11 le: 22 octobre 2019 à 13:33:25 »
Honte à moi, je ne vous avais jamais répondu, et ça fait un an et demi '-'

Citation de: Ariane
Il me semble que le : "Je grogne. Pas aussi fort que mon ventre, cependant." n'appartient pas au dialogue mais à la narration, non ? Il me semble que tu faisais le même genre d'oubli dans un autre texte, du coup c'est sur ce mini détail-là que je t'avais identifié...

Fuck les dialogues, je vais arrêter d'en mettre, ça sert à rien anyway.
Tout ce que je peux lire sur le sujet ne m'aide pas vraiment. On doit en avoir parlé dans un fil, j'irai chercher à l'occase.

Léli :

Citer
=> je comprends pas le rapport avec ce qui lui a dit Louis avant => en fait, je viens de comprendre en lisant le commentaire d'Ariane ! Le "je grogne", c'est de la narration, c'est ça ?
Tu as dit avoir un problème avec les incises, et oui, effectivement, parfois c'est perturbant... peut-être peux-tu les mettre en italique ? à la manière des didascalies au théâtre si tu ne veux pas couper ton dialogue ?

Pour le coup, l'italique fait pas trop sens pour moi + ma réponse à Ariane. Faut que je voie et que je me mette  la règle dans la tête.

Citer
   
Citer
Il acquiesce avec un sourire, mais il n’atteint pas ses yeux.

=> je propose : "il acquiesce avec un sourire qui n'atteint pas ses yeux ?" ou "il acquiesce avec un sourire forcé ?"

Là comme ça je ne peux que dire oui à ta proposition, et je ne comprends pas pourquoi je n'avais pas mis ça tout de suite. À voir en me remettant dans le texte.

Citer
Citer
   L’ordre d’évacuation est en train d’être transmis.

=> je trouve que le "en train" alourdit la phrase... "L'ordre d'évacuation est en cours (de transmission)"? ou "L'ordre d'évacuation a été donné ?"

Absolument pour la lourdeur. Je ne suis pas forcément convaincu par tes propositions, mais ça me donne des pistes. Je le note.

Citer
 
Citer
  J’essaie d’inscrire en moi les odeurs, les sons et les images de la ville, mais je sens bien que c’est peine perdue. Attablée devant une bière dans le bar qui a tant vu de ma vie, je retiens mes larmes avec peine.

=> je me suis sentie bien triste pour ta garou...  :( idem avec sa description de l'appartement qui était devenu son antre...

Merci, c'est chouette de voir que ça peut marcher.

Merci pour ta lecture attentive et tes propositions ! Faut que je me replonge dans le texte pour faire les corrections, mais j'essaierai de m'y mettre avant l'année prochaine ><
"We think you're dumb and we hate you too"
Alestorm

"Les Grandes Histoires sont celles que l'on a déjà entendues et que l'on n'aspire qu'à réentendre.
Celles dans lesquelles on peut entrer à tout moment et s'installer à son aise."
Arundhati Roy

Hors ligne Manu

  • Calame Supersonique
  • Messages: 1 536
Re : L'adieu à Merril [Blind Texte]
« Réponse #12 le: 22 octobre 2019 à 15:18:36 »
.
« Modifié: 11 juillet 2022 à 15:56:01 par Manu »

Hors ligne Feather

  • Prophète
  • Messages: 925
Re : L'adieu à Merril [Blind Texte]
« Réponse #13 le: 24 octobre 2019 à 12:50:22 »
"...j'erre comme une âme en peine dans l'appartement, vidé de toute sa substance, de toute sa vie. Je n'aurais jamais cru m'y attacher autant, mais au fil des années il était devenu l'antre dont j'avais besoin."

Loïc,
J'ai bien apprécié dans l'ensemble ton texte. Cette phrase a attiré mon attention par sa dimension poétique et abstraite. Cela me convient mieux, car il y a une essence moins descriptive, plus suggestive et finalement plus englobante que certaines de tes descriptions, certes bien élaborées mais plus aseptisées. C'est bien équilibré.

À bientôt.

Les larmes sans pleur sont une lanterne.

Hors ligne Loïc

  • Vortex Intertextuel
  • Messages: 8 795
  • Prout
Re : L'adieu à Merril [Blind Texte]
« Réponse #14 le: 26 novembre 2019 à 16:02:10 »
Salut à tous les deux,

Je voulais finir ma correction avant de vous répondre, mais je suis parti dans un long chantier, et j'ai assez traîné.
Merci, donc. Manu j'ai globalement pris en compte l'esprit de tes propositions de correction.
"We think you're dumb and we hate you too"
Alestorm

"Les Grandes Histoires sont celles que l'on a déjà entendues et que l'on n'aspire qu'à réentendre.
Celles dans lesquelles on peut entrer à tout moment et s'installer à son aise."
Arundhati Roy

 


Écrivez-nous :
Ou retrouvez-nous sur les réseaux sociaux :
Les textes postés sur le forum sont publiés sous licence Creative Commons BY-NC-ND. Merci de la respecter :)

SMF 2.0.19 | SMF © 2017, Simple Machines | Terms and Policies
Manuscript © Blocweb

Page générée en 0.025 secondes avec 22 requêtes.