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Auteur Sujet: la ronde des bulles  (Lu 1261 fois)

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la ronde des bulles
« le: 27 mai 2021 à 01:32:16 »
c'est une chanson intérieure... elle ne possède aucune mélodie, elle n'a pas d'air mais n'en manque pas je crois...
la ronde des bulles
#rado #délireuphory #ardu #dardé

c'était un feu de naufrage, on y brûlait nos cartouches

il y avait les rames et les escarmouches entre sabres, les voiles servaient de couettes et on se les attachait au mât en liant des noeuds de chaise autour de cous de rois déchus, de lumières d'anges, comme les phares, de bibliothèques brûlées, elles aussi, par le feu sacré, le sac réel de l'explosion de nos sens, ceux de naufragés sur un radeau, une île flottante, déserte ou pas désertée, piquante, car cactus n'y sont implantés, qu'en échardes, mortes, flottées, et l'aime, hâte l'eau, à telle hauteur de héros, pour pleureurs, on les sauve du soleil, quand de gouttes ils manquent, car ces perles ne se retombent que sur elles-mêmes, c'est funeste...

un articulaire ? dépensé

il ne fallut pas plus de qui-mieux-mieux pour faire valoir les vagues, et bientôt d'escalader les falaises l'esquif se prenait, dans des tubes et des typhons, des maelstroms, des vortex, des tempêtes de tout orage, de tout éclair, de toute éclaircie on s'émerveillait, mais ce qu'on aimait c'était l'hostile nuit déchaînée, l'âme éhontée du divin d'océan, un ravage pour les petits êtres de néant que nous étions en ces âges sans nom

et ainsi va la vie comme s'écoule une logique, comme se trame la comparaison, entre mon propre drame et la raison, celui qui nous clame que nous clamsons...

hein, évidemment, nous n'étions pas corsés corsaires, ni pirates à partis pris, les mains en l'air, ou dans le sac, réel celui de nos explosions de sens, ce feu de naufrage, nos suffrages et nos phrases, suffisaient en la rage, des faisants de l'outrage, et alors ?

alors on surfa sur l'abime, on creusa dans le fond, au-delà des tirés tant et tant par l'obscurité, l'absence de portance, le poid de pression, de l'eau, nous étions en apnée, nous étions en lévitant, sans lever le nez, ce qui était ce léviathan, presque mort-né, avant qu'il ne cendre, de phénix, d'un feu sacré, mort au styx, fustigé d'une idée fixe selon laquelle l'élucidé n'est pas prolixe quand il s'agit de lui rendre à l'idée qu'il fut tué par criminix...

hein ? ouais

alors là j'imagine des méduses, des tarterelles, des lampadoses, des pourtéternelles, des platibules, des mortimelles, qui coulunent en mâlelles, parce que Dlul, ce chel mi-el mi-mi, mais sans pourcent de sucrelle, ni de sucriline, ni de coup-le-mel, cou-au-mille, du miel ? sur un radeau ? de fortune ? évidemment puisque de chance, des rondins de bois servirent de monnaie trébuchante, comme un trébuchet quoi avec, des bouts de bois, on fait, de tout feu donc, un naufrage de titans !

à niquer des fanons...

bon, bin le pas-que-beau, le pas-que-faon, le pas-qu'au-fond permanent, perdant manière en parvenant à sa façon, de se fagoter comme un lie branches, comme on lit mal, des épines dans l'écorce d'un papier, roulé, lié d'un ruban, jeté au fond d'un gosier non ! d'un goulot c'est un g, un génie de la lampe, enfermé contre vers, entre murs pas trop seuls, puisque liège l'accompagne, le termine, à la campagne il terrine... heu

bin on jette

la broutille ; amère... et les eaux de l'emporter, les ans de la protéger, du temps, des sacrilèges, allégés, zéro pourcent, de mât, hier, grâce à la grèce, antique, de gris, de grès, d'argile et d'airain, d'un rein je m'en vais, d'un rien je ne vis, cette verrerie, est un alignement de vers incertains

(il faut que je trouve un autre titre que celui décidé)
"i don't care if your world is ending today
because i wasn't invited to it anyway
you said i tasted famous, so i drew you a heart
but now i'm not an artist i'm a fucking work of art"

(s)AINT - marilyn manson

 


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