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17 mai 2024 à 16:11:30
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Le Monde de L'Écriture » Coin écriture » Textes courts (Modérateur: Claudius) » Puisse un monde m’arrêter

Auteur Sujet: Puisse un monde m’arrêter  (Lu 577 fois)

Hors ligne Zoulou

  • Buvard
  • Messages: 4
Puisse un monde m’arrêter
« le: 06 juin 2021 à 17:45:10 »
25 mai 2540 : Le monde allait pour le mieux, chaque pays était l’égal des autres. Nous pourrions presque même dire que tous les pays ne faisaient qu’un. Il n’y avait plus ni dictature, ni même république, seulement un groupe composé de dix-sept empereurs qui dirigeaient une seule et même nation, le monde entier, nommé « Riloyd ». Les frontières étaient abolies depuis maintenant plusieurs centaines d’années. Les hommes vivaient éternellement et n’étaient plus destinés à de fins tragiques. D’ailleurs ceux-ci ne travaillaient même plus, des automates avaient pris leur place. Ceux-ci, ressemblaient en tout point aux humains, ils avaient deux yeux, deux bras, et même un cœur. Leur seul atout vis-à-vis des humains était qu’ils demeuraient plus intelligents et incapables de ressentir des émotions, et donc de les faire dévier de toute raison. Les populations ne pensaient plus ni à la politique, ni au terrorisme ou même à l’immigration comme cinq cents ans auparavant. Toutes les inégalités du passé étaient réglées : les hommes et les femmes étaient égaux comme jamais auparavant, plus aucun racisme ni écart envers certaines personnes ne demeuraient. Le peuple passait son temps à se divertir et voyager.

 Cependant, même dans un monde parfait, un problème subsistait, la rancune des peuples. Chacun souhaitait garder sa religion, ses traditions et sa culture. Ceci avait commencé à créer des conflits dans notre société parfaite.

Humm comment vous l’expliquer ? Ah oui je sais, je vais partir du commencement...

25 mai 2021 : J’étais alors âgée de 23 ans, assez pour avoir étudié les guerres mondiales et avoir compris les rouages de nos sociétés, qu’elles étaient actuelles ou même passées. D’ailleurs je venais d’obtenir un master en histoire. Bref, le contexte politique était assez complexe : le monde était encore divisé en pays, j’étais alors une habitante de la France et donc française. Emmanuel Macron était alors notre président et luttait tant bien que le mal contre une crise sanitaire conséquente (qui avait d’ailleurs bien bouleversé le monde que l’on connaissait et qui, avait fait de nombreux morts, (mais toujours moins que la peste ou la grippe espagnole, bien entendu)). Les Etats-Unis (le continent tout à l’ouest sur une carte) étaient la première puissance mondiale et imposaient plus ou moins leur pouvoir culturel. Des conflits explosaient en Iran, où des missiles partaient dans tous les sens, où le conflit israélo-palestinien persistait. Enfin, certaines rancœurs étaient encore présentes dans l’esprit français vis-à-vis des allemands et des russes, qui les avaient respectivement battus lors de la première et seconde guerre mondiale (je passerai les détails, bien trop longs, mais si cela vous intéresse, il y a un très bon livre appelé « La guerre animale des mondes inférieurs » dans notre bibliothèque. Pour en revenir à d’autres conflits, des pays riches tels que la France ou même l’Angleterre, avaient colonisé des régions en Afrique (continent à l’est de l’Europe) vers 1850 ou même en Amérique du Sud (au sud des Etats-Unis), leur avaient inculqué leur religion, leur culture et aussi leur savoir, différent du leur. C’est d’ailleurs de là que venait un de nos empereur solaire, Thonya. Enfin bref, je m’égare, vous comprenez bien que le monde n’était pas rose à cette époque.
Revenons cinq cents ans plus tard...

5 novembre 2540 : notre monde parfait semblait commencer à s’effondrer. Un des empereurs solaire dirigeant ce vaste monde commençait à se souvenir de son passé, lui, étant déjà bien plus vieux et immortel, d’environ cent soixante-douze ans avant nous autres, avait hérité de ce don au prix de sa mémoire. Pour la petite histoire, Thonya était alors âgé de trente ans lorsqu’il rencontrait une jeune femme, plus jeune d’une dizaine d’années que lui. Cette jeune femme était splendide, aussi belle qu’intelligente et gentille. Il en tomba alors éperdument amoureux, mais cet amour était impossible, lui étant esclave et elle, née d’une famille plutôt aisée. Mais cet amour, elle lui rendit, du moins jusqu’à temps que sa famille s’en rende compte. Lorsque ce fut le cas, Mya, cette jeune femme avait reçu pour interdiction de le voir, celui-ci tellement triste en essayait même de se donner la mort. Lorsqu’il s’apprêtait à sauter par la fenêtre, un éclat d’obus vint le percuter. Cet éclat était alors radioactif et lui donna l’immortalité...
Depuis ce jour-là, il travaillait, nuit et jour, comme s’il souhaitait remédier au manque de sa bien-aimée passée, déjà oubliée par l’absence de mémoire, à la conception de ce sérum, permettant à n’importe quel individu, de vivre autant de temps qu’il le souhaitait et de mettre fin à ses jours avec la confirmation de son envie de décès, par un des dix-sept empereurs solaires. Qui avaient aussi reçu la charge de valider ou non la mort d’un individu la souhaitant. Il réussissait finalement à aboutir cette lotion en deux milles vingt et un. Toute la population en avait pressé une flasque en deux milles vingt-deux et avaient donc rejoins les immortels. Après sa grande découverte, il s’était chargé de formater les automates et surtout, de cacher les bombes nucléaires présentes dans le monde entier, afin d’épargner au monde l’explosion en cas de conflit.
 La mémoire lui revint donc et une soif incoercible de vengeance montait en lui. Car en effet, le grand empereur solaire Thonya avait été fait capturer par un « Français » de l’époque afin d’être vendu en tant qu’esclave. La haine le lacerait tel un couteau qu’on appuyait un peu trop fort sur la peau, afin de blesser, sans tuer un être de chair ... Plus la mémoire lui remontait, plus tout lui semblait plus clair, il se souvint comment formater les automates, à l’aide de programmes assez complexes qu’il maîtrisait à la perfection. Il transformait donc les disques durs internes et les mémoires afin de programmer ces robots pour tuer. Il se souvenait alors avoir caché les bombes atomiques, dans un lieu que seuls les empereurs solaires connaissaient. Thonya s’en allait donc, dans le plus grand des calmes, menacer les autres dirigeants, convaincu qu’ils se souvenaient de l’emplacement des bombes. Ceux-ci, ayant aussi perdu la mémoire, ne comprenaient guère de quoi il s’agissait. Thonya les faisaient donc tous exécuter, un par un, se délectant de l’horreur de la scène qui s’offrait à lui. Par la suite, le dernier empereur solaire, ayant complètement perdu la raison, ne sachant plus quoi faire pour retrouver ses trésors, s’en allait donc demander de l’aide aux automates qu’il avait reprogrammé quelques heures plus tôt, puisque les machines, contrairement aux humains, gardaient en mémoire tous les actes et les paroles exécutés.
 Il était même mathématiquement et physiquement impossible d’effacer la mémoire d’un automate, même pour un génie de la grandeur de Thonya.
Il s’en allait donc consulter les automates, qui lui montrèrent le chemin. Le coffre-fort, devant lequel le fol empereur se trouvait, nécessitait le sang de chacun des dix-sept empereurs afin de l’ouvrir. Pour y remédier, il envoyait donc son fidèle automate « Moscou », le récolter. Deux heures trente plus tard, l’automate faisait son apparition dans la pièce exigüe qui contenait le coffre, il versait alors chacune des petites fioles dans la coupelle visant à sa réception. Le coffre s’ouvrit dans un fracas de mécanique, le graal apparaissait devant les compères qui s’en approprièrent les commandes.
Trente-deux minutes après, la nation complète avait explosé, seul restait un îlot de cent mètres carrés, sur lequel était battit le manoir, tout en hauteur, de l’empereur. Sur une plaque de marbre, à côté de l’entrée principale, il y avait fait graver cette phrase : « Souviens-toi, souviens-toi de ce 5 de novembre, de ses poudres et sa conspiration, souviens-toi de ce jour, souviens-t ’en, à l’oubli je ne peux me résoudre »

18 juillet 2567 : Seule une plaque de marbre ne reste de notre monde, seule cette même plaque de marbre, faite graver par l’empereur solaire Thonya. Ni plus même sa maison, ni lui-même ne se tenaient ici, comme jadis. Il en avait eu assez de vivre seul, sans plus aucune conviction, puisqu’il avait rétabli sa justice, plus rien ne le retenait. Il décida alors d’en finir, et accepta, avec son rôle d’empereur, et non sans une certaine fierté, sa fin inévitable...
« La vengeance est une justice sauvage », Francis Bacon

Hors ligne Zoulou

  • Buvard
  • Messages: 4
Re : Puisse un monde m’arrêter
« Réponse #1 le: 06 juin 2021 à 17:46:32 »
Je suis désolée, je me suis trompée de rubrique, serait-il possible de le mettre dans les textes mi-courts ? Ce serait peut-être plus adapté ?
Merci par avance

Hors ligne Cendres

  • Comète Versifiante
  • Messages: 4 106
Re : Puisse un monde m’arrêter
« Réponse #2 le: 06 juin 2021 à 19:41:58 »
Il faut contacter le modérateur.
Ici c'est Claudius :
https://monde-ecriture.com/forum/index.php?action=profile;u=6741

Il suffit d'envoyer un MP.

Sinon ton texte raconte un futur dystopique. Je suis pas fane de ce genre de texte, mais je pense que c'est une réflexion imagé de notre futur.
Je n'ai pas saisie toute la richesse de tes images du a mon manque de culture.

Attend d'avoir des avis plus expert pour te faire une idée ;)
« Modifié: 06 juin 2021 à 19:49:53 par Cendres »

Hors ligne Ver à cheval

  • Tabellion
  • Messages: 34
Re : Puisse un monde m’arrêter
« Réponse #3 le: 09 juin 2021 à 11:04:41 »
Bonjour Zoulou !

Merci pour ton texte, j'ai beaucoup de commentaires à faire dessus si ça t'intéresse :

25 mai 2540 : Le monde allait pour le mieux, chaque pays était l’égal des autres. Nous pourrions presque même dire que tous les pays ne faisaient qu’un.

On comprends bien l'idée d'unité mondiale mais du coup commencé par "chaque pays était l'égal des autres" est en contradiction avec cette idée d'unité.
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Les populations ne pensaient plus ni à la politique, ni au terrorisme ou même à l’immigration comme cinq cents ans auparavant. Toutes les inégalités du passé étaient réglées : les hommes et les femmes étaient égaux comme jamais auparavant

Répétition de auparavant

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les hommes et les femmes étaient égaux comme jamais auparavant, plus aucun racisme ni écart envers certaines personnes ne demeuraient. Le peuple passait son temps à se divertir et voyager.

 Cependant, même dans un monde parfait, un problème subsistait, la rancune des peuples. Chacun souhaitait garder sa religion, ses traditions et sa culture. Ceci avait commencé à créer des conflits dans notre société parfaite.

Mais si il n'y a plus de racisme ou de discriminations, que tout le monde est égaux, pourquoi il y a une rancune à propos des religions et des traditions ? Pourquoi cela se déclenche seulement maintenant ? En plus, je ne comprends pas trop le lien entre ces rancunes dont tu parles et que tu semble  vouloir expliquer ( qui sont la source du problème ) et la suite de l'histoire qui parle de la vengeance d'un homme.
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25 mai 2021 : J’étais alors âgée de 23 ans, assez pour avoir étudié les guerres mondiales et avoir compris les rouages de nos sociétés, qu’elles étaient actuelles ou même passées.


Tu mets au même niveau "guerres mondiales" et "rouages de la sociétés" pour moi c'est quand même plus important le deuxième pour l'idée de connaissance que tu veux transmettre.
Ensuite tu écris "qu'elles étaient actuelles ou même passées" en parlant des sociétés , mais ce sont" les rouages" que tu as compris c'est un peu dur à comprendre.

__

D’ailleurs je venais d’obtenir un master en histoire. Bref, le contexte politique était assez complexe

Ici l'utilisation de "D'ailleurs" qui appelle à expliquer un truc en plus est pas vraiment approprié je pense surtout suivi par  "Bref" qui appelle à conclure en enchaînant sur une suite de ce que tu venait d'expliquer mais tu switch sur le contexte politique qui n'a pas de lien avec ce qu'il y a avant ( tu parlais de toi puis tu enchaînes sur le contexte global).

__

j’étais alors une habitante de la France et donc française.

Pas vraiment utile et la phrase est un peu lourde dans le rythme surtout en rajoutant " et donc française".

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une crise sanitaire conséquente

Un adjectif comme "désastreuse" ou "grave" aurait été plus joli

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(qui avait d’ailleurs bien bouleversé le monde que l’on connaissait et qui, avait fait de nombreux morts, (mais toujours moins que la peste ou la grippe espagnole, bien entendu))

Si tu nous expliques alors tu ne peux pas mettre "bien entendu" puisqu'on est pas censé savoir et enlever les parenthèses, sinon ce n'est pas utile de rajouter cette parenthèse dans la parenthèse, puisque ça relativise quand à la gravité de la crise et ça rallonge la phrase pour pas grand chose du coup.

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Les Etats-Unis (le continent tout à l’ouest sur une carte)

Oui tout à l'ouest sur une carte où la France est au centre  :mrgreen:

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Des conflits explosaient en Iran, où des missiles partaient dans tous les sens, où le conflit israélo-palestinien persistait.

Mais le conflit Israélo-palestinien ce n'est pas en Iran, le "où" est bizarrement placé je trouve. Peut-être que tu voulais mettre "ou" mais dans ce cas le "persistait" à la fin ne conviendrait pas, puisque tu te places comme expliquant à des personnes les conflits de ton temps en 2021 et donc qui ne connaissent rien à ce conflit, ils distingueraient mal la différence entre l'Iran et celui-là. Ou alors tu rajouterais "qui persistait" si tu ne veux pas t'attarder sur une explication.

__

Pour en revenir à d’autres conflits, des pays riches tels que la France ou même l’Angleterre, avaient colonisé des régions en Afrique (continent à l’est de l’Europe) vers 1850 ou même en Amérique du Sud (au sud des Etats-Unis), leur avaient inculqué leur religion, leur culture et aussi leur savoir, différent du leur.

Cela ne semble pas être un conflit et même plutôt positif, puisqu'ils inculque du savoir, peut-être parler de la traite des esclaves ?
L'Afrique à l'est de l'Europe ?   ;D :o
__

Lorsqu’il s’apprêtait à sauter par la fenêtre, un éclat d’obus vint le percuter. Cet éclat était alors radioactif et lui donna l’immortalité...

Deux choses :
 -Il s'apprête à l'imparfait et l'éclat d'obus le percute au passé simple, surtout avec "Lorsque" en début de phrase, c'est pas très compréhensible temporellement.
 -En terme de chronologie, il est dans les années 1850 ( 2022 - 172 ) donc comment il peut-être percuté par un obus ? Radioactif en plus  :mrgreen: , mais aussi d'où sort cet obus ? Un conflit un attentat ?

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Depuis ce jour-là, il travaillait, nuit et jour, comme s’il souhaitait remédier au manque de sa bien-aimée passée, déjà oubliée par l’absence de mémoire

Il ne peut pas avoir pour motivation de remédier à un évènement dont il ne se souvient plus. Je comprends qu'il remplace cet amour par le travail comme si son corps trouvait une autre source de bonheur ou autre, mais il faudrait reformuler " remédier au manque" puisqu'il ne peut pas en ressentir.
__

mettre fin à ses jours avec la confirmation de son envie de décès, par un des dix-sept empereurs solaires. Qui avaient aussi reçu la charge de valider ou non la mort d’un individu la souhaitant.

C'est un peu lourd la façon dont la phrase est tournée surtout avec la deuxième phrase qui dit la même chose.
L'introduction des empereurs solaires est assez brutale, surtout qu'on était en train de comprendre l'apparition du sérum avant 2022.

__

La mémoire lui revint donc et une soif incoercible de vengeance montait en lui. Car en effet, le grand empereur solaire Thonya avait été fait capturer par un « Français » de l’époque afin d’être vendu en tant qu’esclave.


Donc ce n'est pas l'amour de Mya qui le torture le plus et qui revient d'abord à sa mémoire ?

__

La haine le lacerait tel un couteau qu’on appuyait un peu trop fort sur la peau, afin de blesser, sans tuer un être de chair ...

La personnification de la haine est altérée par "sans tuer un être de chair" , je pense que on doit comprendre cela par une torture sans mise à mort mais cette explication formalise un peu la phrase et coupe l'image qu'on en a en la rendant explicative.

__

Thonya s’en allait donc, dans le plus grand des calmes,

Juste merci pour avoir sortit "dans le plus grand des calmes" dans le plus grand des calmes en fait  :D

__

Thonya les faisaient donc tous exécuter, un par un, se délectant de l’horreur de la scène qui s’offrait à lui.

Les faisaient exécuter du coup c'est bizarre temporellement qu'il se délecte de la scène, puisque on a l'impression qu'il les exécute sur une période plus étalée. Les "fit exécuter" serait mieux.

__

Il était même mathématiquement et physiquement impossible d’effacer la mémoire d’un automate, même pour un génie de la grandeur de Thonya.

Tu as pourtant expliqué avant qu'il les avait reprogrammés et formaté les disques durs et les mémoires internes.

__

Deux heures trente plus tard , l’automate faisait son apparition dans la pièce exigüe qui contenait le coffre

Pourquoi 2 heures 30 précisément ? C'est plutôt rapide. Par conséquent on a du mal à situer l'emplacement du coffre dans le monde et l'endroit où se déroulait l'exécution, à moins que ce ne soit juste à côté ?

__

Le coffre s’ouvrit dans un fracas de mécanique, le graal apparaissait devant les compères qui s’en approprièrent les commandes.


Ils sont pas vraiment compères, la relation que tu semblais nous présenter c'est plutôt de maître à robot-esclaves.
Quels graal ? Les bombes nucléaires se trouvent toutes dans un coffre ?

__

Trente-deux minutes après, la nation complète avait explosé, seul restait un îlot de cent mètres carrés

Tu veux dire un îlots avec de l'eau autour ? On comprends pas bien et surtout il utilise des bombes nucléaires normalement non donc pas de quoi créer un océan. Peut-être aurait-il fallu amener un nouveau type d'arme beaucoup plus puissant dans l'histoire.

__

Ni plus même sa maison


Formulation bizarre

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Voila ce sera tout pour moi, bonne continuation et à plus !  :noange: ;)






Hors ligne ZagZag

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Re : Puisse un monde m’arrêter
« Réponse #4 le: 10 juin 2021 à 11:21:55 »
Salut !

Quelques remarques au fil de la lecture :

Citer
seulement un groupe composé de dix-sept empereurs qui dirigeaient une seule et même nation
Pourquoi dix-sept ?

Citer
J’étais alors âgée de 23 ans, assez pour avoir étudié les guerres mondiales et avoir compris les rouages de nos sociétés, qu’elles étaient actuelles ou même passées.
Alors soit tu veux faire passer pour très arrogant et naïf et ça marche, soit c'ets pas voulu et euh, c'ets ce qu'on ressent.

Citer
Bref, le contexte politique était assez complexe : le monde était encore divisé en pays, j’étais alors une habitante de la France et donc française. Emmanuel Macron était alors notre président
assez/encore/alors/alors beaucoup de petits mots comme ça, c'ets un peu trop (surtout la répétition de alors).

Citer
(qui avait d’ailleurs bien bouleversé le monde que l’on connaissait et qui, avait fait de nombreux morts, (mais toujours moins que la peste ou la grippe espagnole, bien entendu))
Pas fan des doubles parenthèses.

Citer
Les Etats-Unis (le continent tout à l’ouest sur une carte)
Pour le coup ça dépend de la carte ça...

Citer
avaient colonisé des régions en Afrique (continent à l’est de l’Europe)
J'imagine que c'est une faute intentionnelle du narrateur, mais euh au cas où...

Citer
certaines rancœurs étaient encore présentes dans l’esprit français vis-à-vis des allemands et des russes, qui les avaient respectivement battus lors de la première et seconde guerre mondial
Quelles rancoeurs ? et quelle victoire des russes sur la france ?

Bon je suis pas certain de l'analyse rapide du narrateur sur les évènement mais euh bon...

Citer
celui-ci tellement triste en essayait même de se donner la mort.
C'est possible d'essayer de se donner la mort à l'imparfait (c'ets à dire un peu continuellement).

Citer
Depuis ce jour-là, il travaillait, nuit et jour,
travailla et globalement, il y a un problème de concordance des temps dans un peu toute la suite, pas mal d'imparfaits sont à mettre au passé simple.

Citer
Il réussissait finalement à aboutir cette lotion en deux milles vingt et un.
Pareil, réussit et c'est étrange d'écrire "deux milles vingt et un" en toute lettre (déjà parce que c'est mille et pas milles), alors que tu écris les dates en chiffres avant. Idem pour le 2022 juste après.

Citer
La haine le lacerait tel un couteau qu’on appuyait un peu trop fort sur la peau,
je vois vraiment pas l'image. Si le couteau glisse sur la peau là oui, mais sinon juste appuyer fort une lame de couteau sans autre mouvement ça fait pas grand chose.

Citer
Le coffre-fort, devant lequel le fol empereur se trouvait, nécessitait le sang de chacun des dix-sept empereurs afin de l’ouvrir.
Un peu archaïque d'utiliser du sang, alors que le monde est rempli d'automates (et un peu désuet le mot automate).

Globalement je suis pas super fan, j'ai surtout été rebuté par la forme, assez maladroite et un peu lourde, et le choix des temps, qui ne colle pas exactement. Ça donne l'impression que ça a été écrit d'une traite, sans trop y prendre le temps. Mais du coup ça veut aussi dire que ça se retravaille bien :)
Je pense aussi que tu n'insistes pas assez sur ce qui se passe dans la tête de cette empereur, on reste un peu extérieur à tout ça, alors que ça peut être super intéressant et fascinant de rentrer dans la tête d'un type comme ça !

Enfin bon, j'ai pas accroché là, mais je pense qu'il y a de quoi faire !

A+
aucun : les artichauts n'ont aucun rapport avec le Père Noël. Ce ne sont pas des cadeaux et on ne peut pas faire de Père Noël en artichaut.

 


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