En tout cas, j'aime beaucoup le parler de ton narrateur, ce qu'il exprime, ce qu'il dégage et ce qu'il incarne (oui oui, tout ça ! :) )merci :coeur: :coeur:
Ses haut, ses bas, ses grands séismes(:
Quand d’autres par millions, surnagentun peu plus tiré par les cheveux comme tournure je trouve, je veux dire, dans le cadre oralisé de l'ensemble du poème je trouve ça moins fluide à lire/dire
Par la routine et l’inutilesi Renaud chantait ce serait sur ce vers que sa voix se fêlerait
Pour que j’m’entrouille de l’avenirm'entrouille (: (et rigoureusement c'est : "m'faire voir")
Tu veux savoir c’qui faut me faire voir ?
Faudrait des océans poubelles"et puis" me semble un petit peu en dessous du reste, la plupart du temps tu arrives à enchainer les idées sans cet effet d'addition, mais c'est un maxi-pinaillage
Et puis des cancers à la pelle
Faudrait qu’on doive encor’ défendrej'ai du mal à comprendre la syntaxe du 3ème vers
L’égalité, la tolérance
Qu’les minorités doivent se prendre
Jamais les droits, que la violence
C'est une version écoutable sur l'air d'Hexagone ? :mrgreen:c'est complétement involontaire, mais en effet ! Pour tout dire, c'était un poème un peu plus court à la première écriture, avant que ça ne se transforme en chanson. L'intention au moment de ce premier jet était donc absolument sans air dans la tête !
parce que le vocabulaire, les élisions, ça m'a fait penser à Renaud, et ça se récite vraiment facilement sur cet air-là.
oui c'est vrai (et il manque une virgule avant "par millions", c'est un peu saccadé... Je vais réfléchir...CiterQuand d’autres par millions, surnagentun peu plus tiré par les cheveux comme tournure je trouve, je veux dire, dans le cadre oralisé de l'ensemble du poème je trouve ça moins fluide à lire/dire
absolument pour le m'faire, je change !CiterPour que j’m’entrouille de l’avenirm'entrouille (: (et rigoureusement c'est : "m'faire voir")
Tu veux savoir c’qui faut me faire voir ?
je trouvais que ça passait bien, mais je vais aussi réfléchir à si je trouve mieux.CiterFaudrait des océans poubelles"et puis" me semble un petit peu en dessous du reste, la plupart du temps tu arrives à enchainer les idées sans cet effet d'addition, mais c'est un maxi-pinaillage
Et puis des cancers à la pelle
oui, tu rejoins le comm précédent et depuis qu'on me l'a dit ça tourne en boucle dans ma tête, mais je n'arrive rien à trouver :relou: Je pense que je vais modifier la strophe entière, je vais essayer de le faire aujourd'huiCiterFaudrait qu’on doive encor’ défendrej'ai du mal à comprendre la syntaxe du 3ème vers
L’égalité, la tolérance
Qu’les minorités doivent se prendre
Jamais les droits, que la violence
J'aime beaucoup comme le thème de l'AT soudain pope dans le poème !cool ! ^^
Dans l'ensemble j'ai vraiment bien aimé, bon j'avais la voix et l'air de Renaud derrière mais je trouve ça super bien mené. Le propos forcément pas grand-chose à dire dessus mais, contrairement à un autre poème qui accumule aussi les revendications, le tien m'a pas semblé creux. Je trouve ça habile de choisir la tournure en "ce qu'il faudrait", où on attend un message positif, et de la tournicoter dans l'autre sens comme tu fais, jusqu'à ce qu'elle dise "ce qu'il faudrait pour bien m'fair' chier, (...)".Renaud avant sa mort :s
Par contre je crois pas que t'aies besoin d'insister sur le thème dans le titre, et que tu pourrais en trouver un plus frappant.oui, j'avoue... à la base c'était "c'est pas la houle qui va m'faire peur", j'aimais bien pour un poème mais bworf pour une chanson. Y a "Faudrait" qui est omniprésent, mais bweurf.... "Vandalisme"? "La mer d'huile" pour jouer sur la chute ? une idée ?
Oooais merci pour ce poème !merci à toi ! je reviens vite (j'espère) avec les modifs...
Faudrait qu’il y ait des millionnairespas grand chose mais peut-être plus fluide ?
Quand par millions d’autres surnagent
Faudrait qu’on doive encor’ défendrej'aime pas "pour les" mais je trouve pas de formulation mieux :'(
La toléranc', l’égalité,
Que la violence réduise en cendres
Les droits pour les minorités
Mais c'est nul et inutile ce que je raconte,pas du tout, ça me pousse à chercher encore ! :)
Sur la forme : j'ai aimé, dans le sens où le style me semble en parfaite adéquation avec le format choisi. (J'aime beaucoup "j'm'entrouille" ^^ !). Aucun passage particulier ne m'a fait butter, il faut dire que je ne suis pas en mode "relecture minutieuse", mais je me suis facilement laissée porter.
J'ai adoré le langage et l'efficacité,Cool ! Mine de
Il en faut gros, du vandalisme
Sur le fond, pour préciser mon intention, c'est plutôt le portrait d'un sentiment d'absurde et de tristesse qu'une volonté de littérature engagée. Par exemple, il n'y a aucune solution proposée (dans tous ces faudrait y en a pas un pour dire ce qu'il faudrait faire :D) ni aucun moment où la complexité du monde, les enjeux politiques etc sont abordés. C'est plutôt une addition de photographies aberrantes pour livrer un ressenti du genre : "quelle que soit la complexité de ce qui a pu mener à tout ça, le résultat reste ce qu'il est et n'est pas justifiable". Et ce marin à qui il en faut beaucoup pour s'entrouiller, il se sent drôlement impuissant. Je crois que c'est ce ressenti là qui voulait sortir de ma caboche dans ce texte.Je pense pas que ce soit une question d'attentes différentes, parce qu'en ouvrant les poèmes du Mout, j'en avais pas tellement, d'attentes. C'est surtout que ces "photographies aberrantes" je les ai vues sous mille formes, dessins tableaux BDs chansons textes... Si on n'approfondit pas, il me semble que cette histoire je l'ai déjà lue partout. Par contre, là où j'ai aimé cette chanson, c'est pour son personnage principal ; j'ai eu l'impression de bien le "sentir" ; et ce personnage à lui seul m'a permis de trouver qqch de plus personnel au texte. En effet on ressent sa détresse, sa perplexité amère. Pour résumer je dirais que pour moi le fond est vu et revu mais la forme m'a permis d'apprécier quand même.
Du coup je crois comprendre que vos attentes étaient différentes, + de fond fin et poussé. Je comprends.
Pour que j’m’entrouille de l’avenir:coeur:
Faudrait des exilés jetéset Faudrait des strophes poubelles ?
Sur une île bientôt coulée
Faudrait des océans poubelles
Et puis des cancers à la pelle
Faudrait qu’on doive encor’ défendre
L’égalité, la tolérance
Que la violence réduise en cendres
Les droits pour tous, les espérances
Y aurait plus qu’à couler l’navire"Parce que bon voilà" c'est du foutage de gueule de remplissage d'octosyllabe ! (et d'ailleurs il faudrait écrire "Parc' que bon, voilà, pour l'av'nir")
Passer par la planch’ les espoirs
Parce que bon, voilà, pour l’avenir
On risque pas d'se fendr’ la poire
Mais t’inquièt’, gamin, c’est mer d’huile,J'aime beaucoup ce vers, ce "mer d'huile", et puis "t'inquiète gamin" ça me rappelle L'Appareillage (texte 33 du Mout) <3
Millaaaaaaaaaaaaaaaaaaa :coeur: c'est toi ma première ligne du Bingo MDE !ahah cet honneur ! :coeur:
J'ai beaucoup aimé ta chanson, l'ironie et la gouaille de ton marin d'eau-vive, les engagements qu'elle prend, la métaphore de la tempête... C'est vrai que comme toujours quand je lis un texte de chanson j'avais un peu de mal à me l'imaginer en musique (et parfois du coup je trouve que le rythme est un peu monotone à la lecture, mais c'est ma faute, c'est par défaut d'imagination), et du coup l'interprétation de Kwak a encore ajouté un plusss à mon enthousiasme déjà bien grand :huhu:Merci beaucoup, je trouve aussi que le texte fonctionne mieux quand on l'entend. Contente que ça t'ait parlé en tout cas :)
Trop chouette ! Merci beaucoup o><o