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hâmençon
#mavyl #bbb #patrimoine #témoignagel'âme de Besançon au bout d'un hameçon

parce que je suis devenu l'un des ambassadeurs de la ville, parce que je pense rester encore du temps dans ces localités agréables et inévitablement vécues par géoprésence ; je me lance ici dans la volonté de faire valoir l'ambition principale de la ville boosteur de bonheur, mais par exemple par le biais de mon vécu un peu trop psychomorphluoté pour concerner autre chose que la psychiatrie citoyenne ; bien sûr je reste sous couvert de fiction hallucinée, je n'entends pas profaner quelconque âme vivante, réelle et humaine je crois...

donc voilà, bienvenus à vous dans ma perception de la petite rome ; ici vesontio est en photo, ici on peut lire depuis la place granvelle, ici on côtoie le docteur racamier entre autres, et puis... bin en vrai, beaucoup de présentiel de ma vie se fait dans les environs, donc je dois beaucoup également à la conjoncture spatiale de rencontres, que je ne suis pas là pour endommager par du propos impudique, mais que je tiens à remercier malgré tout de m'environnementer !

vesontio photo
c'est le livreur de carreaux

et tout ceci en mode
un peu brouillon
éparpillement

VIVE L'INCARNATION DES MÉTAPHYSIQUES

sommaire
chroc 01 : les premières lignes
chroc 02 : la seconde et l'instant
chroc 03 : don du tiers
chroc 04 : quàtrier
chroc 05 :  5 - et avtres V

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Les premières lignes chroc 01

Y'avait comme un truc pas clair.
Un effet rentre-dedans, pas assez offensif pour me faire entrer dans le mou, mais pas assez incisif pour me faire entrer dans le dur. Quand on arrive dans un endroit, des fois c'est ainsi, juste parce que la vie nous a mis là. À Besançon je vais apprendre un poil ce qu'est le stoïcisme, mais déjà en arrivant, j'ai accepté. Accepté la situation, l'absence de vie de mon existence, et les ressorts sociaux qui m'agripent et me repoussent, de leurs doigts arachnéens, crochus, griffants. La ville est un peu déformée de proportions paramétrées depuis ma ville d'origine. À Annecy les colines sont des montagnes ; à Annecy l'eau ne coule que dans un bocal littoral ; à Annecy on est trois fois moins ; à Annecy ce qui tombe du ciel est beaucoup moins gris ; à...
Et donc j'arrive, et je n'apprends pas tout de suite le passé culturel de la ville. Je ne pige pas toute son histoire. Juste, j'arrive, et je me pose comme si ça allait être mon nouveau rocher à moi, petite patelle qui aime la Bretagne, et qui sur sa coquille, sans le savoir, trimballe un point styloté depuis un étrange enfant scientifique, un humain qui voulait vérifier que les coquillages chapeau-chinois retournent bien dans le cercle depuis lequel il les a déplacé pour l'expérience.
En témoignage halluciné et solitaire, je ne sais pas de quoi est fait mon avenir trop stoïcien pour être déterminé par ma volonté. Je ne pense pas retourner sur Annecy ; je ne pense pas m'installer en Bretagne. Mais pour l'instant je suis là, à Besançon, la citadelle imprenable sur laquelle viennent se fracasser les fantassins de mes fantaisies. Les premières lignes sont posées parfois, d'autres fois elles servent de chair à baillonnette, lorsque à l'inverse d'ici, elles ne sont pas écrites.
Quelque chose pousse depuis la terre. Des murs ? Des jambes ? Des fleurs ? Une falaise ! Un individu ! Un environnement ! J'arrive à Besançon comme un cheveu blanc dans une jatte de lait : c'est le chat qu'il aboie ! Un chat comme moi commence un récit, incarné, mais pourtant les premières lignes sont feutrées.
Un coquillage comme moi à Besançon, ça risque d'être :
Comme un ermite en ville. Casanier cosmopolite, solitaire immergé, asociable connecté, aimant absent, bref... Bat l'avoine, t'auras du Besançon : quand j'arrive en ville, c'est pour qu'on lise ma chanson !

à suivre...

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La seconde et l'instant chroc 02

Le pays de l'horlogerie, le berceau de tic-tacs incessants, rythmant au micro-mètre, une vie mesurée, c'est aussi le pays du comté, évidemment qu'on en mange voyons, on fait pas que le faire, diraient-ils par-là...
Les noms de rue parfois, sont inspirés de gens qu'on précise qui c'est sur le panneau. Tel poète du XVIIIème ; tel général de je-sais-pas-quoi ; tel truc de quelqu'un.
Et puis Besançon à proprement parler, évidemment quand on sait, c'est aussi, notamment, des personnalités comme celles qui naquirent donc, dans ce petit espace qu'est la ville, autour de cette place, deux monuments iconiques en trois personnalités. C'est tout proche de chez moi, les maisons natales et dorénavant musées dédiés, à qui furent Victor Hugo, et les frères Louis et Auguste Lumières. C'est à côté du square Castan, un parc vestige, une petite enclave atypique, charmante de luxuriante appropriation d'un espace minéral par la nature végétale. Encore à peine plus loin, on dépasse la Porte Noire, qui ne l'est plus du tout mais... On monte, une horloge complexe se cache dans un bâtiment religieux, et on monte encore ! On monte ? Oui, en voiture depuis la place Victor Hugo, on contourne le square Castan, on passe sous la Porte Noire et on monte, on monte. Jusque...
Jusqu'au ciel, car la Citadelle, c'est pas pour aujourd'hui encore.
C'est une petite promenade, un pour-l'instant aller simple vers les nuages, on y croise des lacets, et quand on a les bonnes chaussures, on se plait à s'essouffler le poumon à gravir ce qui aujourd'hui est fait contre l'environnement, pour donner accès à l'inaccessible. L'humain rue Megevand n'est pas si ailé qu'aucun lion de la région, mais il rêve oui, toujours, de s'élever. Et posé sur une échauguette, sur un rempart, sur un fronton escarpé ? Je regarde la boucle, peut-être, depuis là-haut.
La boucle du Doubs. Qui entoure le centre-ville ? Ahah non, c'est l'inverse, lui s'est lové dedans, pour s'y sentir protégé. Une boucle ? Un presque cercle, contournement aqueux d'un probable sédiment minéralogique, une topologie si particulière que oui, on peu s'entourer d'eau à Besançon, si on ne dépasse pas Rivotte, la Grande Rue, Chamars, République... Car d'eau les quais suivent l'arrondi presque complet, qui oui, se complète par le tunel-écluse. Celui-ci passe sous la Citadelle, et fait du centre, cette île en terre, ce morceau de dur ceintré de liquide, le tout dans le dur, le dur de la terre, profonde. La terre de France, de Franche-Comté, du Doubs.
Lorsque le soleil dans la boucle, point le matin, c'est après avoir gravi vaillamment la colline de l'est. Lorsqu'il se couche le soir, c'est à l'horizon de St-Fergeux, Planoise, Avanne...
Depuis Chaudanne on peut surplomber des lumières, des couleurs, des formes.
Depuis Bregille évidemment aussi.
On observe en amont le pont de la Malate. En aval on retourne à Avanne...
Il y a mille petites localités qui se valent. Il y a autant d'icis que de làs. Autant de c'est-chez-moi que de sois-le-bienvenu. Et tous ces petits noms riment parfois, comme des chants d'oiseau, ou comme ces enfants que j'entends à la maternelle depuis mon vélux ouvert.
Des bruits, et de la musique. Du soleil mais de la pluie, des nuages et du vent. Il fait gris parfois à Besançon, et d'autres fois il y fait doux.
Très doux.
Comme si on ombre était déjà profilée.
Sans pour autant refroidir la lumière.

[Rémi]

Salut Dot !

Détail :
coline => colline

Juste, j'arrive, et je me pose comme si ça allait être mon nouveau rocher à moi, petite patelle qui aime la Bretagne, et qui sur sa coquille, sans le savoir, trimballe un point styloté depuis un étrange enfant scientifique, un humain qui voulait vérifier que les coquillages chapeau-chinois retournent bien dans le cercle depuis lequel il les a déplacé pour l'expérience.

chouette ça !

la citadelle imprenable sur laquelle viennent se fracasser les fantassins de mes fantaisies.

ça aussi j'aime bien

par contre :

J'arrive à Besançon comme un cheveu blanc dans une jatte de lait : c'est le chat qu'il aboie !

moins fan

Bat l'avoine, t'auras du Besançon : quand j'arrive en ville, c'est pour qu'on lise ma chanson !

pareil, calembour un peu foireux, je dirais

J'aime bien cette écriture, je pense qu'il faut peut-être essayer de pas trop en faire (pas simple les jeux de mots, et on n'a pas tous la même perception...), mais l'accroche du début est sympa.

A+
Rémi

[Dot Quote]

nan mais c'est mort Rémi
c'est une de ces binarités
qui va me mettre dans le trou
à tout jamais ! depuis que je
sais que le prénom et la petite
montagne, se distinguent par
l'orthographe, je ne sais plus
les distinguer !

à Besançon ? c'est comme la Grande Rue et la Rue des Granges !
la binarité des grandes voies du centre ville, y'en a deux, c'est bon j'suis aveugle x')

Colline... Coline... j'ai beau me poser la question à chaque fois, c'est justement ce qui me fait penser à quand t'es au collège au cours de français et que tu vois ton collègue qui hésite entre un 'é' et un 'er', et il a pas la logique du truc alors comme moi, après il met au hasard selon intuition irrationnelle, qui marche des fois ahah, des fois non !


total vrai mes jeux de mots un peu beaufs, sont pas extra ici, ça va pas avec le côté 'carnet de pas-voyage', j'abandonnerai ptetr le paramètre dans les prods suivantes, merci de me l'avoir souligné avec gentillesse huhu


huhu comme je te MPais à l'instant, qu'il s'agisse d'une ambivalence entre ton personnage modé-membre, ou de ta personne impliquée pour l'un ou l'autre de tes statuts, c'est cool de ta part entre autres parts, de t'occuper du contenu de ce forum ! cey cool toute cette action !

du coup merci pour ton passage et à plus tard !

[Dot Quote]

alors ouala, je fais un tit double sujet, parce que ça rejoint deux de mes ambitions qui finalement sont un peu moi

ici à Besac, on a un mec qui risque d'être, de manière reconnue ou non, un moteur de ce qui peut beaucoup avancer dans des trucs de la psychiatrie...

Besançon est les alentours valorisent le patrimoine culturel, le patrimoine humain, les personnalités bénéfiquement incidentes ; ce n'est pas du culte aveugle de la persnnalité, c'est la reconnaissance et l'encouragement à effectuer des avancées libre

et le docteur Racamier est une personne dont Besançon est de moins en moins timidement fière, car c'est ce chemin qui se poursuit par sa déontologie médicale et scientifique

je vous renvoie au jumeau de ce sujet :

https://monde-ecriture.com/forum/index.php?topic=36560.msg597578#msg597578

[Dot Quote]

don du tiers chroc 03

ouais il m'est arrivé un truc d'anecdote quote, donc je m'en va en faire un citationnage du point présent, en vrai c'était une expérience chaleureusement triste, douloureusement soudée vers ce qui fait de nous des êtres chauds, vivants, sanguins sans être sanguinaires, rouge d'un passion qu'on est venu me quémander d'une façon poétique, théâtrale, mimée avec des paroles maitresses, c'est une histoire non de coeur quoique, cela pompe, cette histoire de sang plutôt, donc...

un fluide m'a mené sur la place des beaux arts, à un moment matinalement tardif, je m'y pavanais fier de la permission octroyée par la métaphysique, de me faire déambuler en paix par un soleil presque au zénith, sur le pavé, entre le cinéma et le café, là où les terrasses s'étalaient sous mon regard, libérées, ouvertes, fraîchement remplies comme des âmes qu'une autre rue aurait symbolisé de baudruches qui auraient presque, oui, pu sortir de la poche de cet harlequin chaplin masqué, qui d'un mime donc, perçu depuis ma bulle à travers mes écouteurs, comme une intrusion fort agréable dans mon univers clos et hermétique : un être humain de type maquillé, vêtu comme pour les temps moderne, entre oui le clown triste et le personnage de scène, de rue, de public, d'expression : une figure au masque souriant, celui d'une comédie tragique dont il m'invite par la porte invisible qu'il ouvre devant moi !

je m'arrête, j'entre dans son jeu ou tente du moins, car l'expressivité provoque parfois le trac chez plus que ceux qui s'y plongent ; je bredouille une gestuelle réponse, et alors je me dois de porter deux doigts à l'une de mes oreillettes, afin de saisir ce que m'ont dévoilé les deux siens venus ôter le masque et animer comme dans un film silencieux, des lèvres dont je ne peux déchiffrer le message, mais qu'il me tarde d'y mettre un sens quelconque, sur un carton muet ou au contraire, avec notre technologie si simple à brancher aux tympans, le son de sa voix qui porte un message ! une demande ! formulée à l'invitation, formulée à l'appel, à l'avis ! en une population de moi-même, je ne peux soutenir la cause du don de liquidités trop personnelles ; on me connait lorsqu'on sait que ne traine qu'un paquet de tabac dans ma poche, et assez de nicotine dans le sang pour dire qu'il y a autre chose que ce qui est contre-indiqué à la préservation moléculaire de mon statut un peu effrayé et donc trop peu impliqué, de donneur de sang...

il me dit : mais vous pouvez au moins en parler alors ? autour de vous, répandez l'appel urgent, la situation est nécessiteuse, il nous faut, tel le vampire sanitaire bienveillant, aller piquer les moustiques de la société, ces chanteurs de haut-vol qui se nourissent de notre fluide, tout comme la médecine sait aujourd'hui transfuser, les ah les oh les bèh ! plus ou moins approximativement, je lui promets que je n'hésiterai pas à faire valoir son message, alors me voici : c'est de la pub ? non, je booste le bonheur, à Besançon comme partout ailleurs, la pénurie de sang fait manquer à tous types de vous-toi : un jour ou l'autre, un merci voudra sortir d'une bouche, des lèvres couleur vie auront profité de ce que ce comédien du temps moderne, est venu me transmettre avec le sourire ; alors me voilà, un message un peu engagé, c'est pas trop moi mais c'est qmm du délire sincère

BLOD

j'étais filmé, il se prévoyait au pire répété : le miroir de la diffraction de la nouvelle passe au final ici, par l'écrit aussi ! sauvons nos vies ! c'est pas une hémorragie externe quand le sang ne se coagule, mais part naviguer en d'autres vaisseaux !

un slogan contre les sanglots : glos de sang, voici si voient les lents gosses ; vie, soit !

[Dot Quote]

hasardeux du soir, bonsoir

je sais même plus ou alors à peine, ce en quoi j'étais versé assidument pour une tâche au taux motivationnel relativement important, pis un détournement sphérico-angulaire de type billard de mes trajectoires arbitraires de destinée articulaire, a fait que j'ai tombé, ça commence à faire mal d'atterrir dans la réalité, sur un item vââchement lol de la langue, t'sais le genre de quel ? celui que tu te dis que le réflexiologue qui a pensé ce terme, il devait vraiment être calé dans son domaine, voire, carrément, perdu au fin fond du trou noir d'une île déserte sur une planète inhabitée... en fait je sais pas où il trouvait son logement, mais justement, ça devait le questionner...

quàtrier chroc 04

pourquoi ici (un peu à Besançon, un peu ailleurs), parlerait-on de, et c'est la question à laquelle répond mon actuel morceau de délirationage je crois...

l'odonymie - et y'a un wikipédia

bin en fait, si on part sur une chronique, je déblatère un peu du blabla d'écrivain, comment que je cherchais tout bonnement du fiabilidée de propos sur un projet coup-de-tête que je reprendrai probablement j'espère, pis l'objet de ma craintive recherche (oui j'suis encore, toujours, et inéluctablement et douloureusement 'marqué' par mon allergie à ce qui gravite autour du traçage culturel de l'humanité), c'était donc ce que j'estimais à l'aveugle et que gogl a très vite trouvé pour moi, ce mot tellement magique parce qu'il sort de trop derrière les fagots... dans l'ordre factuel, je cherchais un titre pour mon projet coup-de-tête, et je le voulais de type 'rue du truc', ou 'allée des machines', 'place bidule'... voyez la catégorie ? bin voilà, y'a un mot pour ça, un 'boulevard', un 'chemin', une 'avenue' : il s'agit là d'un odonyme !

alors pis y'en a des drôles, de ces 'nominations typologiques des voies du territoire français', apparemment des centaines, avec des modularités définitionnelles et sémantiques adaptatives... : on connait un peu les 'clos', les 'cours', les 'esplanades', les 'promenades', les 'sentiers', pis évidemment les 'quais', les 'rond-points' (ou 'giratoires' ?), mais plus spécifiques on trouve d'extravagants 'traverse', 'digue', 'berge', 'cul-de-sac', même des 'parvis', ou alors des 'escaliers', des 'jardins' et aussi pour les provinciaux et les autres : les 'voies sans nom de paris' ! pour 'autoroute' et 'bretelle', c'est particulier d'un point de vue factuel, mais passons...

alors oui on pourrait se dire pourquoi ? pourquoi venir importuner le lectorat d'hâmençon à coup de crochet détourné par le propos du moyen consensuel de communiquer l'information géospatiale ? joker, je passe mon tour et rebelotte ; en vrai j'arpente des voies, c'est un truc assez universel ch'crois en humainerie civilised, que de là, à un moment dans la journée, t'es physiquement sur un espace que ton GPS gère déjà hélas ou pas, cent mille fois mieux que toi : le réseau tracé de l'administration des localités... pis faut encore un 'tit effort pour valider tous les critère de ce petit délirium chroniquesque à rapprochement non rationnel de notions et à but médiatique, oui, le petit bonus de rien mais en fun-fact :

la liste des 15 odonymes les plus répandus en france en 2009 comprend des items se rapportant à l'institution, on n'y trouve que deux noms de personnages historiques qui se révèlent... un peu associés à la ville bisontine : #13, Rue Pasteur, en référence à Louis Pasteur, qui en fait a pas fait grand chose de plus à Besac que laisser donc ce nom de rue, pis celui d'une place, d'un centre commercial et pis d'un, attation odonyme : 'passage Pasteur' ! nan pis qmm, c'est son père qu'était tanneur du coin, du coup y'a aussi une plaque je sais plus trop où... #15, Rue Victor Hugo, là oui plus de Besac en poche, car le bonhomme, considéré par mes suggestions gogl, ni plus ni moins que comme un ancien député français, est officiellement entré dans l'univers non-métaphysique dans un étrange lieu mouvant dans le vide, mais assez fixe sur le caillou qui le porte, et qui se trouve être à deux pas de ma rue...

il parait d'ailleurs à propos, que de son vivant, il aurait été le premier (le seul ?) à devoir se faire adresser son courrier en la formule administrativo-épistolaire suivante : "à M. Victor Hugo, en la rue de son nom, codepostaltoussa...", mais ça j'suis pas sûr

ça fait léger comme association de pensée générale, n'est-ce ? et pourtant c'est ainsi que le contingent à switché de l'autre côté du voile ! en ce qui concerne la logique de tout ceci, on s'en débarrasse ça vous dit ? 'fin... sans extrêmiser du laxisme intellectuel, j'vais essayer de pas culpabiliser à avoir de la fierté pour un record ââchement conceptuel et très peu pondéré sur les fils des directions de l'esprit d'une ville que j'y suis ni né ni mort, mais que c'est là, je crois, le GPS sur les pubs de 'trottoir' (est-ce seulement un odonyme valable ?), il me dit 'vous êtes ici', pis je crois que je le crois...

e	.	i	.	.
...	d	.	t	.	(18/7/23) :
anec	.	o	.	e

j'ai trouvé succulent l'un de ces particularismes de nomination, dans le quartier de planoise y'a un petit bout entre deux intersections, qui s'appelle tout mignonnement "le trait d'union"

[Dot Quote]

nan mais n'importe quoi ce truc de comment on passe à côté de trucs troùfs alors que 'sont juste là ! ouaiwè, nan sérieux c'est que y'en a tellement de ces trucs de truc ! t'sais ? le petit 'pchit' qui libère les bulles dans ton quotidien ! le 'oh-cet-instant-j'suis-plus-là-j'suis-à-côté-passque-y'a-un-truc-mieux' ! ouais, nan pis justement moi qui avais un titre tout-à-l'heure, que je savais pas comment ne pas flemmer sur son dépliement, un truc du genre 'être-soi-?-quelle-idée-enfermante', pis là donc ça n'a strictement rien à voir et pourtant ; bin ouais, le truc c'est qu'on est débordés, je vous le répéterai de ma haute et nulle autorité huhu, on est dans une océan de 'pchit', tant et si bien que ça se sent plus trop en tant qu'addiction imparable à l'existence, twa ? on est bien depuis trop longtemps, à savoir pertinemment qu'il faut du 'pchit' pour intriguer, amadouer, séduire même ! notre attention ; pis quand ça 'pchit' on aime, on en reveut, pis comme on est pas con et qu'on sait un peu y faire aléatoirement des fois ou pas, eh bin, on y fait ! pshit

pas loin de zu chez moi...

5 - et avtres V chroc 05

bon j'avais déjà soulevé làprès un problème mathématique susceptible de se poser dans ce qui se fait passer pour le temps...

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publivertissement
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"Le jour où on aura comptabilisé plus de morts connus que de vivants inconnus ?"

et pis du coup moi là-dessus je me rends compte que c'est un nom zappé comme ça dans ma culture, filtré par la passoire des origines incertaines, des interminaisons de généalogie, des filaments titanesques qui ont fait rencontrer un moi d'un passé avec le bonhomme qui suit ; ouais Louis Pergaud, j'ai vu son nom sur l'un tram... j'ai sûrement entendu du là ou du ici, quelque part, bref, et pourtant là y'a un pop de faceubook qui me dit que ce mec, je le connais sans son nom, pissque : bin La guerre des boutons ! y'a un esprit qu'a été me tentaculer une caresse depuis le département du Doubs, à quinz km de ma localité sphéroterrestre, tout simplement en subissant celle-ci pour ce que le léviathan c'est bientôt le matin pour lui, oui, y'a pas loin mais longtemps, le typonhomme il nait par-là, il grandit, il écrit un Goncourt et puis le récit de gamins qui se découvrent aussi dans un truc de deux ou quelques films, dont l'un, m'a plutôt marqué dans ce que je le découvrais à une époque de temps... bref ? c'est iconique dans la culture, ou ça devrait s'en approcher, c'est de recul, une expérience qui me plonge dans un autre monde temporel qui m'explique beaucoup d'un aujourd'hui... de quelques pas mal de décennies après, à 15km donc, et je me dis le léviathan il a pris de l'âge, il a pris des plis des cercles des anneaux, des galons pis... c'toujours le léviathan ; il m'imbibe même si je le sue ; y'a un climat, une ambiance, un ciel...

or donc moi ça fait cinq ou six ans que je marche comme un gosse dans les rues, par un peu quelques chemins, dans deux trois sentiers, et je sais même pas que ce lien-là !

pis je le sais aussi : y'a trouze mille trucs que je sais pas, encore, toujours, dorénavant et à jamais, d'après comme d'avant, je sais pas, trouze mille trucs sur là, sur quoi, sur... tout ; j'aime bien me le répéter comme si j'avais une barbe frisée et un nez dans la continuité de l'inclinaison de mon front ; rien que les autres tram-personnalités de la ville, je les connais pas tous ; les maires les autres, les artistes les personnes, les anonymes aussi et ceux-qui-sont, 'fin bref, on est pas mal à fouler la 'petite' commune bisontine, et pourtant... ouais on est débordés ! je vais découvrir qui demain après Pergaud ? l'une éponge célèbre ou un torticolis à l'italienne ? un fluctuant de la barrière de corail ? on l'ouvrirait plus béante, alors que d'autres berges se parent les signes de la quiétude... qui suis-je dans ce moulin sans noms ? un lui ou un autre ?

le problème c'est que : ces gens qui sont à l'instar du Pergaud, à retenir dans nos idéaux imbriqués, eh bien voilà, je me désespère de nullité à mettre autant de temps à découvrir leur Histoire, et même leur existence ! snif snif, et pourtant ça rime à rien t'sais, rien à reconstruire j'crois, sur le fait que tel scrivaillon ou tel autre, a foulé mes trottoirs ? et pourtant si... sisi, c'est important

et dans tout ça ?
y'avait une main
qui dévoile un V en cinq doigts
à la romaine, les raisins gobés alongé ou presque

[Dot Quote]

on sait comment s'amuser sans abuser, ici...


thème six :
hors & dedans, avec & sans

chroc 06

un lien entre individus, que la civilisation devrait ne pas oublier, je crois... mon petit récit halluciné d'un truc qui a fait sourire l'humain en moi, celui qui trop souvent s'essuie les larmes ; dsl, mes mots ne suffisent pas à la dimension heureuse de ce qu'ils décrivent, mais je me dois de tenter cet humble partage

entreux nous

ami chemin, entre l'événement à guichet validé par la mairie et la soirée privée qui snobe tout le reste du quartier aux dépends de tous, le deux-pôles-vices de plein de manifestations de joie instituées : y'avait une initiative de voisinage telle que je me figure le free, à peine officielle mais pourtant bien solide, ptetr pas gratuite en termes de moyens développés, mais en une forme du partage qui va pas chercher à égaliser tous les comptes avec des chiffres bien virgulés, ni à décrocher le prix de la lune... c'était hier soir en bas de chez moi, vous imaginez comment je suis resté bien enfermé, angoissé à l'idée d'aller me mêler à leurs sourires, mais j'étais enchanté de lorgner de loin ce qui ne se voyait pas depuis mes volets fermé, d'écouter la chanteuse qui était là pas que pour son art, mais vraiment par son art, et les bruits des enfants, ceux-là-mêmes qui avaient fait du porte-à-porte y'a quelques jours pour nous convier à cette fête de voisinage que j'imagine ainsi free ; j'y ai retrouvé ce qui, je trouve, se perd avec les tampons et cachets officiels qui cadrent tout et n'importe quoi, y compris l'événementiel, y compris le lien social, ou au contraire ce qui se fait dans les sphères privées fermées à tout autre que ceçui copain choisi sur la liste... non, là, donc, pas de billetterie, pas de videur, pas non plus de voisin oublié ou rejeté, que vienne qui veut, dans une ambiance sans prix, rien que ça change tout au bruit de la fête, c'pas des abuseurs de tapage nocturne, ni dans le côté fermé de soirée en appartement, ni dans ce que quelconque organisation aurait eu le droit de signer auprès des autoritaires ; là sur le coin de ruelle, entre deux portes de garages, ceux qui sont là sont les bienvenus, les autres comme moi qui restent à l'écart, n'ont j'espère, pas envie de leur couper leur élan à la joie partagée ; il n'y a pas de folie à la débauche de loisir, certes il n'y a pas de table vip au champagne à sabrer, pas de setlist exclusive sur une scène piédestal, pas de personnel pour s'occuper des clients, pas non plus d'hébergeur particulier et de profiteur banalisé, nonon, c'est juste des voisins des locaux, qui dans le respect, la bonne humeur, ont décidé que ce soir on allait partager du bon temps ; pas non de débauche entre adultes seulement, à vingt-et-une heure c'était plié pas besoin de finir plus vaillamment que les poules, non, la bonne mesure d'un loisir partagé sans débordement, pas perdre la tête comme à ibiza avant de retourner au boulot bien sérieusement, c'est pas dans leur vision de la cohésion sociale, ici c'est le vrai sens de la convivialité...

j'avais l'impression de vivre cette chanson magique :
de la musique et du bruit - babylon circus - dances of resistance


ça se passait dans la ville booster de bonheur, et je crois que le système qui permet ce genre d'hors-système assez libre, est un tissage travaillé de bonnes volontés publiques et privées, mais aussi individuelles et partagées, personnelles et communes, dans une dynamique à chercher le coeur de ce que trop de contrôle amoindrit mais que pas assez détruit... une cohésion sociale que j'ai envie de saluer par respect de ses propres constructions

[Alan Tréard]

Bonsoir Dot Quote,


J'ai lu cette anecdote de fête du voisinage que tu nous partages ici. Je la trouve très parlante et pleine de simplicité.

Parfois, il faut peu de choses pour nous faire ressentir une émotion (de la tendresse ?), et cette émotion est aussi précieuse que la plus précieuse pierre. Les émotions jouent un rôle essentiel dans nos vies, et ce sont elles que nous recherchons.


Merci à toi pour cette lecture, et pour ce partage qui en vaut la peine.

À tout bientôt sur le Monde de l'Écriture !

[Dot Quote]

chroc 07

...

avertisseur VS vociférateur

le klaxon est cet outil de communication routier qui tente un peu de rendre les échanges d'information possibles entre conducteurs, lorsqu'on passe le permis il est enseigné qu'il ne doit être utilisé qu'en cas de danger... c'est assez mal interprété par l'usage, je crois, et j'ai un petit exemple de ce qui m'a paru à la fois décevant mais plein d'espoir dans la scène qui suit qui vient de se dérouler sous mon balcon...

il y a un croisement d'une route rectiligne principale qui est horizontale à la même hauteur d'une pente, dans sa largeur donc, mais celle-ci est coupée par une voie à sens unique qui lui débouche par le bas, et une insertion en face qui monte vers des résidences ; ainsi dans cette configuration qui peut vite perturber l'intuition qu'on se fait en la pratiquant, la double-sens plus large que les deux autres, est pourtant marquée dans un sens par un stop, dans l'autre par un cédez-le-passage ; difficile donc, pour les nombreux usagers qui la parcourent, de comprendre que les petites routes à droite et à gauche lorsqu'on arrive, sont prioritaires* : les panneaux et les marquages au sol font que oui, la plupart du temps il faut s'arrêter pour laisser la priorité aux deux croisements un peu moindres... souvent donc, on entend des klaxons de la part de celui montant la sens-unique, ou plus rarement de celui qui sort du parc résidentiel ; ils sont nombreux à ne pas marquer ni le stop ni la prudence du cédez-le-passage ; et là il y a danger, mais je crois ce n'est pas l'argument qui motive ces cris de voitures, non, c'est plutôt que là la loi indique un comportement abusif contre lequel vociférer...

et là juste dans l'instant, je viens d'assister à une scène où ç'aurait été pas mal que la communication soit autre chose que de la vocifération, car ce n'était pas un comportement outrageant, et que la situation s'est réglée sans incident ; parfois les conducteurs venant de l'ouest sur la voie principale, ont envie de suivre leur gps qui veut les emmener à gauche, et ils s'insèrent alors à contre-sens de la montée en sens unique, ce qui est dangereux autant qu'illégal, mais pas forcément tjrs bien perçu puisque certains tentent parfois de s'engager ; là juste à l'instant, il y en a eu un qui était sérieux, avec son clignotant, qui a commencé à tourner, a probablement vu le panneau de sens interdit puisqu'il s'est arrêté assez tôt, mais en plein milieu de l'intersection... en face arrivait quelqu'un au stop, lui aussi a probablement compris la situation puisqu'il n'a pas avancé, et a attendu que le passage se libère, ce qui s'est produit lorsque l'autre a reculé un peu et est reparti tout droit...

mais ce qui m'attriste, c'est que si celui venant en face avait klaxonné poliment pour signifier le danger, les usagers de la route, tellement habitués à l'autre usage plutôt vociférateur, auraient tout eu pour monter dans les tours, une méfiance, une irritation, bref, les résultats d'une ambiance vocifératrice ; alors que signifier un danger, y compris par le klaxon, c'est prévu pour avertir, pour minimiser ou annihiler un risque potentiel, cela devrai se faire entre gens bien intentionnés plutôt qu'en rageux en manque de tranquillité ; là un petit coup de klaxon aurait sûrement été une manière de valider le doute sur l'information à laquelle le fautif pas méchant atterrissait en surprise, celui en face dans une société moins violente, aurait ptetr pu klaxonner un coup et que ce soit poli et utile et pas désagréable, voire puisqu'ils étaient tous les deux à l'arrêt, baisser sa vitre et juste communiquer que oui, c'est un sens interdit... ce qui me frappe c'est ce silence là opéré entre deux conducteurs qui semblaient en comportements, dans la recherche du bon usage que promet la loi sur le klaxon, alors que tellement de fois à cette même intersection, ce bruit agressif résonne juste pour grogner violemment à une des multiples erreurs possibles à son usage partagé, et ce en des occasions où l'abus de la convention à cette intersection est bien moins prudent et correct que la scène que je viens de décrire entre deux gens de bonne volonté...

tout ça pour dire que j'ai trouvé fort bienveillants les actes de cette scène-ci, qui malheureusement je trouve, étaient limités par ce que la société fait des moyens que la loi met à leur disposition ; signifier un danger, communiquer afin de rester loin des risques, ce que le klaxon est sensé faire, on ne peut s'en vanter à la situation où il serait le plus efficace, juste parce que le léviathan nous souffle à ne klaxonner que pour vociférer...

voilà, c'était ici là dans cette ville, je ne sais comment tout ceci est un reflet ou non de je sais même pas quoi... mais voilà

(* rectif : seule l'une des deux est prioritaire, autant pour moi, mais ça ne change rien à l'histoire...)