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Auteur Sujet: petites pensée sur l'au delà...  (Lu 2650 fois)

may-lin17

  • Invité
petites pensée sur l'au delà...
« le: 15 mars 2009 à 21:46:07 »
Je relisais un cours de latin pour je ne sais quelle raison -petit moment de folie ^^"- et je suis tombé sur un texte traitant de l'épicurisme accompagné d'une version sur le stoïcisme... Ces deux philosophies tournées vers une façon de vivre plus "correcte" afin de mieux appréhender ce grand cap qu'est la mort entraîne plusieurs débats intérieurs avec moi-même... c'est pourquoi j'aimerais savoir ce que vous pensez sur le sujet.
Il est vrai que la mort est certainement le plus grand mystère que l'homme n'ai résolu et qu'il ne peut résoudre que seul, ne pouvant partager cette expérience avec personne une fois vécue. C'est bien dommage. J'aimerais tellement savoir ce qu'il se passe après. Sans avoir des idées suicidaires bien sûr. C'est juste que cela m'ennuierait beaucoup -en évitant d'être vulgaire- qu'il n'y ai rien. Logique non quand on voit que l'on rame pendant un certain nombre d'années pour construire des choses qui sont pour la plupart éphémères? Quel serait l'intérêt de tout ça si, une fois le cap passé, l'ont retournait à l'état de simple poussière? Non, pour moi une mort pure et simple ne peut se résumer à ça. Il faut autre chose derrière. Car, selon moi, la mort n'est qu'un passage, une épreuve vers une certaine élévation de l'esprit. Surtout que si l'on croit ce que disent certains grands scientifiques qui ont déjà vécu des expériences de mort imminentes, il y a quelque chose... Sans compter sur les nombreuses personnes qui ont vécus, sans le vouloir, ce genre d'expérience et qui parlent d'un certain tunnel noir avec une lumière au bout qui les attire. Cependant, pour mon esprit légèrement paranoïaque et très tourné vers l'imaginaire, je ne peux croire que ce soit si facile... Et si ce que ces personnes ont vu n'était qu'une fausse représentation, une idée très floue de ce qu'il se passe réellement? Ou alors un dernier recourt du cerveau avant la véritable grand saut qui, pour ne pas dévoiler les véritables tenants et aboutissants de la chose, se créait sa propre explication. Comme un dernier sursaut de conscience. Ou d'inconscience. Oui, ce serait plutôt logique de dire cela comme ça si l'on prend en compte l'état des personnes ayant vécu cela. Je parle là bien sûr des gens qui étaient à deux doigts de trépasser alors qu'ils se trouvaient sur une table d'opération par exemple. Dans ce cas là, on ne peut pas parler de conscience puisque déjà l'esprit est drogué et embrumé par les vapeurs des constituants chimiques composant les anesthésiants. Bref, il me tarde de comprendre enfin ce qu'il se passe Après. Mais bon, il faudrait déjà veiller à bien remplir et mener comme on l'entend notre vie avant de penser à cela, non? C'est là ce qu'enseignent les grands philosophes stoïciens. Profitons d'abord des plaisirs naturels tel: la faim, le sommeil et autres plaisirs charnels. Cependant il serait bon de remettre cette ancienne philosophie au goût du jour et de prendre en compte l'évolution de notre actuelle société tournée vers la consommation. Je me demande d'ailleurs ce que cela donnerait si l'on reprenait tous les enseignements transmis par nos amis grecs et romains. Ce serait un beau bazar... Surtout que tout cela est dépassé de mode maintenant. Tout ce qui compte c'est travailler plus pour avoir toujours plus. Être le meilleur pour être sûr de s'en sortir. Et encore, même en excellant dans de nombreux domaines (chose étant quasiment impossible selon moi si l'on prend en considération le fait que chacun a ses qualités et ses défauts et que donc un point fort prédominera sur les autres qualités de chaque individu.), on n'est pas sûr de s'en sortir.
Passant d'une idée à une autre, ce raisonnement assez hasardeux m'amène à étudier le cas des humanistes qui, afin d'agrandir leurs connaissances, étudiaient un large panel de disciplines dans lesquelles ils tâchaient d'exceller. Chose certainement peu aisée si l'on tient compte du fait qu'à cette époque les connaissances étaient, certes déjà bien avancées mais pas encore au stade où l'on en est maintenant. Imagine donc devoir, à notre époque, apprendre toute la physique, les sciences, les langues (dont celles qui sont mortes), la géographie associée bien sûr à l'histoire et toutes les matières qui ne me viennent pas à l'esprit à l'instant, on n'en finirait pas d'apprendre. Déjà que chaque jour est source de découverte et que l'esprit s'enrichit au contact des autres, une vie ne suffirait pas à tout savoir. Ainsi donc, si mon raisonnement est un tant soit peu logique, une vie n'est jamais emplie comme il se doit. Ce qui pourrait nous faire partir sur les théories bouddhistes et leur croyance en ce qui concerne un certain nombre de vies. Ce pourrait être intéressant et pourrait expliquer certaines choses... Comme par exemple la stupidité des hommes qui, face à une situation déjà vécue, ne peut s'empêcher de réitérer les mêmes erreurs. Ainsi voit-on naître de nombreuses guerres dévastatrices et impitoyables qui entraînent à leur suite de nombreux innocents qui ont certainement autre chose à faire que perdre leur vie pour quelques dirigeants assoiffés de pouvoir et de terres. Ah les hommes... La pire invention de dieu ou de je ne sais quelle réaction chimique s'étant produite après la création de la terre. Stupide comme pas deux pour la plupart, gamins et pourtant loin d'être innocents, c'est l'espèce par excellence dont la terre aurait pu se passer. Tiens, j'ai même oublié le côté sadomasochiste qui nous caractérise et qui consiste à toujours chercher le malheur là où il n'y en a pas. L'Homme ne serait donc pas ce qu'il est s'il arrivait à passer outre mesure? Ou est-il encore à un stade trop expérimental pour seulement penser à ne pas s'apitoyer sur son propre sort? Malheureusement son palmarès de facettes ne s'arrête pas là. Il y a aussi le côté manipulateur de la bête. Homme supérieur et souverain voulant soumettre sa propre vision des choses aux plus faibles. Homme destructeur et peu reconnaissant envers cette terre qu'il habite qui ne sème que mal et horreur derrière lui et qui, à la moindre occasion, cherche toujours plus puissant pour détruire son prochain... Mais bon, le tableau ne peut être tout noir, même s'il l'est en majeur partie. Il faut tout de même avouer qu'il n'y a que peu de points positifs lorsqu'on parle de notre espèce. Oh, et je n'ai d'ailleurs pas abordé le côté faible de l'humanité qui, se créant un ou plusieurs dieux, se réfugie derrière pour excuser des actes horribles qui révèlent notre véritable nature, celle qui se cache en chacun de nous mais qu'une certaine hypocrisie mêlée à l'éthique sociale nous empêche de dévoiler à tout un chacun. ça aussi c'est bien marrant à étudier dans les grandes lignes. Combien de massacres et d'innocents sont-ils mort au service d'une religion résultant de quelques hommes? Combien ont prit cette excuse pour justifier guerres et autres manifestations de violences? Un trop grand nombre selon moi. Surtout que tout ses textes « divins » ne proviennent-ils pas eux-même de la main de l'homme? Sans compter sur le fait que, au fond, chaque religion se rapproche. Ce bien qu'elle ne porte pas le même nom. Et cela permettrait d'excuser ceci? Mais où est la justice divine si elle provient des hommes? Existe-elle seulement? J'en doute. D'autant plus que, bien qu'étant baptisée, je ne peux croire à un être dit Supérieur. Je ne sais pourquoi mais remettre ma vie entre les mains de quelque chose de totalement hasardeux me semble... absurde. Et pourtant, nombreux sont ceux qui y croient et qui y dévouent leur vie. N'est-ce pas là une perte de temps? Où est l'intérêt de passer sa vie cloîtré dans je ne sais quel bâtiment sain pour « sauver l'humanité de sa bêtise ». Il y a des moyens bien plus constructifs de profiter de cette « chance » qui nous est offerte. Quoique, si l'on croit ce qu'écrit Dan Brown dans Anges et démons, les hommes d'églises – et particulièrement ceux du Vatican- ne passent pas seulement leur vie à prier... C'est intéressant de savoir que, à notre insu, des hommes tentent de reproduire la puissance de Dieu au travers d'expériences aussi folles les unes que les autres. D'un autre côté cela fait peur. Au risque de devenir vraiment parano, il est vrai que l'on ne sait pas tout en ce qui concerne les dernières inventions. Ce n'est peut-être pas un mal après tout car il faut envisager le fait que quelqu'un serait assez fou pour tenter de se les approprier et de les utiliser contre le reste de l'humanité. Chose qui arrivera sûrement un jour puisque l'on ne compte pas le nombre de laboratoires secrets qui, rien qu'en Amérique et en Russie, tentent d'inventer l'Arme la plus dévastatrice de l'Histoire. Ah, l'homme et ses penchants pour la grandeur...
Hem.. j'ai quelque peu dévié sans vraiment m'en apercevoir... Mais c'est venu tout seul et dans ces cas là je ne peux que  laisser mes doigts suivre ma tête...

Hors ligne Kei

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Re : petites pensée sur l'au delà...
« Réponse #1 le: 21 avril 2010 à 19:57:25 »
Huhu. Très intéressante théorie. Et si dans le cadre d'une action pour le rétablissement de l'amour, de la modestie et de l'honnêteté tu allais te présenter?
Comme ça de leur côté les modératrix pourront faire preuve de clémence, et puis nous autres membres on étudiera le sacrifice de soi en allant te saluer et te poser des questions.
 :)
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Hors ligne Zacharielle

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Re : petites pensée sur l'au delà...
« Réponse #2 le: 21 avril 2010 à 20:23:28 »
Nous on a notre journée bisounours pour répandre l'amour sur Terre  :coeur: J'admire ta transition Kei.

Perso je suis un peu comme Rousseau (aaaaaaaaaaaaaaaaarghl) dans le sens où je crois en la perfectibilité de l'homme (oui je suis naïve), j'aime son sens créatif et j'espère qu'il en ressortira plus de choses positives que destructrices. Alors moi aussi je regrette l'individualisme, la victimisation, la tyrannie de l'émotionnel à la télé, le fait qu'on ne se rende plus compte que notre steak c'était un bœuf avant et des tas de choses comme ça, mais bon : nous y vivons. Alors juste on essaye de pas trop se faire avoir en suivant le mouvement j'espère un petit peu à l'écart (tu parles).

Quant à la mort, qui était ton sujet de départ (mais je crois qu'il y a d'autres fils de discussion à ce sujet), je ne pense pas qu'il n' y ait quelque chose après ce qui ne m'empêche pas de sombrer dans un aquoibonisme déprimant : je vis la vie comme elle se présente et puis voilà, j'engage des projets partout, j'essaie de profiter du soleil, de trouver un job qui me plaise. Et quand je meurs eh bien je vivrai encore comme en empreinte dans le cœur des gens que j'ai côtoyé et qui m'ont appréciée, un peu, puis je m'effacerai et puis je ne serai plus qu'un nom et mon passage aura été bref, inutile, mais je m'y serai plu et je pense que c'est l'essentiel.

Voilà, c'était ma contribution bidon du soir.

EDIT : j'avais pas vu que le sujet datait de mars 2009 xD On m'a bien eue !

 


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