bon voilà c'est du perso partagé
je ne fais que tenter la scription
en admettant à l'avance
mes maladresses...
Romulus, Rémus, Tarzan et autres Mowgli - enfants sauvages
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humanité à penser #
philomorphie #
enfants sauvages #
civilisation
des éléments fondamentaux
si vous souhaitez y donner suite :
humanité, société, éducation
individu, politique, morale
nature, artificiel, intelligence
histoire, sciences humaines
...
un des concepts illusoires les plus importants en philosophie, se transmet par une locution injuste mais limpide, inventée encore une fois, par les Lumières... il s'agit de, vous connaissez sûrement, l'
"état de nature" ; alors, la logique intuitive et tenace de cette idée tient en une question paradoxale que j'approxime ici :
"qu'est-ce que l'Humain destitué des apports de sa civilisation ?" ; bon, pour les quelques pointilleux, on voit que l'interrogation, bien que parlante, est un non-sens extrême, l'un des propres de l'Humain étant, justement, sa civilisation
par ailleurs, à l'époque moins que maintenant, il était possible de trouver trace ou existence d'êtres humains non-civilisés, probablement abandonnés par leurs géniteurs, de fait livrés à eux-mêmes, et ce, dans un milieu un peu moins sclérosé de cosmopolitisme que celui qui évolua de ces jours jusqu'aux nôtres ; ceci lança une course scientifiquement intéressée mais moralement étrange, auprès de ce qui se qualifiait d'
"enfants sauvages", dont on peut remonter quelques pré-histoires, des documents narrant l'exhibition d'individus singulièrement hors-normes... l'Histoire quant à elle, est soumise à décision intellectuelle, la plupart s'accordant sur tel ou tel 'premier' cas d'étude documenté...
je m'approprie ici la thématique, sans trop faire mon scientifique, ni mon journaliste, ni mon artiste littéraire, juste, en matière de mon goût peut-être inconsidéré et abusif, pour la méthode de réflexion qu'on nomme transduction et que je tente de matérialiser ici, suite à l'assaut d'un article de presse sur ma propre personne ; trois virgule sept exemples, parce que le quatrième ne m'a pas dévoilé son identité, étant le dernier de sa tribu et vivotant dans ce qui reste de son territoire en amazonie, je l'évoque malgré tout, surtout pour dire qu'en tant que l'un des derniers à illustrer le concept, il m'alarme sur l'apocalypse à venir ou à éviter... les trois autres, je les ausculte légèrement pour plusieurs de mes centres d'intérêt réflexif, et vous les présente dans la déchronologie :
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Tippi Degré : plutôt une enfant ayant grandi beaucoup plus proche de la nature que ses contemporains, cette fille de photographes, née en 1990, était le sujet de l'article qui m'a motivé, et dans lequel les tournures journalistiques semblaient inciter le lecteur civilisé à s'extasier un peu de ce qu'il y a à valoriser auprès de leur comparaison assumée d'avec un protagoniste connu, tiré de l'œuvre de R. Kipling... elle savait chasser avant de savoir lire, et beaucoup de ses relations de qualité étaient du registre biologique animal
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Victor de l'Aveyron : c'est à l'Université que j'ai rencontré une marque de cet individu recensé en 1800 ; en cours de sociologie nous avons parcouru son histoire, c'était il y a quelques années et les portes ouvertes de ma réflexion sur le sujet ne se clôtureront jamais je pense, tant le sérieux de la thématique reste peu fiable d'un point de vue scientifique, tout en étant fort utile pour prendre note de données historiques relatives à notre espèce humaine
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Marie-Angélique Leblanc : presque un siècle plus tôt, dans le territoire américain de la Nouvelle-France, cette autochtone est l'une des survivantes d'un désastre de guerre, et son parcours fera d'elle une figure émérite de la thématique, que je segmente ici en deux axes majeurs bien distincts, quoique non exhaustifs, et pourtant rassemblés autour de la notion
langage humain - construction ?
Les enfants sauvages ont d'énormes difficultés pour apprendre à parler : cela ne prouve pas qu'ils ont été élevés par des animaux, mais seulement qu'ils n'étaient pas en présence d'humains lors du stade de développement où l'enfant acquiert le langage par écoute, analyse, compréhension et imitation.
c'est presque inconcevable lorsqu'on est optimiste, et qu'on s'échange des ritournelles d'espoir actuel du type "y'a pas d'âge pour apprendre", "il n'est jamais trop tard", ou autres méthodes pour retardataires à sauver... Piaget l'a démontré depuis, et il serait temps, à mon goût, qu'on se responsabilise sur le truc, car si Marie-Angélique Leblanc est apparemment le seul cas avéré d'enfant sauvage ayant par la suite développé des connaissances du langage (et pas qu'un peu), le reste a fait tourner bien des têtes pensantes, qui ont essayé de transmettre cet item de culture humaine auprès des sujets de leur étude ; l'un de ceux qui tourna autour de Victor de l'Aveyron s'en voudra énormément de cet échec personnel, une culpabilité apparemment douloureuse, dans un colonialisme linguistique vulnérable face à ses propres espérances...
sexualité humaine - héritage ?
À la suite de maltraitances et très certainement d'un viol (Marie-Angélique sera à jamais terrorisée qu'un homme la touche),
le propos n'est ni assuré ni valide, et pourtant pour la question de l'
h2o, il résonne à l'unisson avec ce que je me figure de la norme descriptive, dans les effets encore peu abordés par la conversation, des déterminismes inhérents à la sexualité humaine, notamment sur le plan du sens conventionnel polarisé de l'offre et de la demande ; ce que wikipédia n'a aucun mal à admettre concernant le probable trauma sexué de
Marie-Angélique Leblanc, l'hypothétique viol qu'elle aurait subi avec tous les emmerdements et blocages que ça implique, est pour moi directement lié à ce qu'il est encore trop tôt pour l'humanité de reconnaître, c'est 'bizarrement' pas noté sur wiki, mais la prof de socio, étendant sa recherche documentée, a osé le dire en amphi contre toute pudeur du concerné :
Victor de l'Aveyron avait une activité masturbatoire exacerbée, presque envahissante, tout du moins notable dans les proportions qu'on n'attribuera pas scientifiquement au masculin, sauf à la limite pour l'incriminer, c'en est de peu...
voilà, la difficulté de ce sujet, je crois, consiste en de nombreux paradoxes que la société ne sait pas encore forcément bien gérer intellectuellement : 'nature/culture', 'individu/société', 'éducation/instinct', sont autant de bourbiers polarisés que j'aimerais bien clarifier, mais je me fais pas d'espoir illusoire non plus, et qu'une phrase ambigue et pourtant lumineuse, formulée par un autre de mes enseignants, tient pour difficulté logique en cette affirmation cynique : "il n'y a que l'humain que l'on peut qualifier d'inhumain"
du coup on pourrait partir en plein de directions que je ne veux pas vraiment maîtriser, au contraire le propos est ouvert à tout apport, que celui-ci soit scientifique ou religieux, qu'il soit témoignage ou documentation, avis ou question, sérieux ou moins, sur l'un de mes deux axes, ou sur les autres que je n'ai pas rassemblés ici...
"enfants sauvages" :
de que ce que que ?
