Là. Là ou là, entre là et là, lui.
Il est là. Il, elle, là.
Non lieu.
Moi me fuit comme anguille entre les doigts. Moi, ce fata morgana dont ne reste pas même un grain de sable quand l'humeur a changé.
Lui là n'est plus lui, là. Entre en-bas et en haut. Il, elle là. Elle et là.
Qu'est ce qui demeure ? Quoi de plus solide que le vent ?
Quelques paroles survivantes et qui me restent, tirées de je ne sais quel livre feuilleté lors de je ne sais quelle saison.
Là est passé là-bas, il est devenu je. Moi est en-haut, puis en bas. Que n'ai je le don d'ubiquité de sorte que je puisse être non seulement ici et là-bas mais encore elle ou lui, lui ici et là-bas. Cet autre qui est une variation du moi, pareille à une chamoirure qui fait rouler les teintes l'une sur l'autre sans qu'on sache au juste si du bleu ou du vert.
Qui est-je ? La question martelante - qu'on dit classiquement balbutiée - se pose. Certes ce pied est MON pied. Mais cet esprit ?