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Auteur Sujet: [Erakis] Graine de discorde  (Lu 5662 fois)

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  • Tabellion
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[Erakis] Graine de discorde
« le: 08 juin 2021 à 20:43:00 »
Avertissement au lecteur : le texte qui suit porte la mention “contenu explicite” car il contient des éléments susceptibles de choquer la sensibilité des plus jeunes

Bonjour ! Voici ma contribution à l’Univers d’Erakis, j’ai voulu créer un lien entre deux textes en rajoutant une intrigue qui pourrait donner lieu à plein d’action supplémentaire.

Ce texte se situe pendant la bataille de Nargarone, et je vous conseille de lire avant  La bataille de Nargarone et Des dieux et des hommes  ;D

Ceci est le premier texte que je finis vraiment. J’ai essayé de bien séparer les moments de descriptions et d’action, de garder un rythme cohérent et de ne pas étouffer l’action. Surtout n’hésitez pas à me dire si vous sentez une gêne dans la fluidité, le vocabulaire, l’enchainement des paragraphes, un manque de descriptions, un problème de rythme, une mauvaise formulation sur le plan de l’écriture ou un problème dans le déroulement sur le plan de la logique de l’histoire.
J’espère que la lecture vous plaira !

Graine de discorde

Mawel était prostré devant l’immense autel de Bör, entouré par ses confrères, enfin…Ses vrais confrères étaient d’une tout autre nature… Etouffant dans les volutes d’encens et de myrrhes cérémoniaux, il méprisait ces moines qui remettaient leur vie entre les mains de statues inertes. « Inutile… Pensait-il ». Il s’était mêlé à cette troupe de fanatiques sous les ordres de la Gibecière, une organisation ancestrale de Nargarone, dont le pouvoir tentaculaire s’étendait dans les commerces importants, les temples et les hautes-sphères politiques. Les méthodes très discrètes employées avaient permis de se faufiler et d’influencer dans l’ombre des traités de paix, des accords commerciaux et l’ascension ou la disparition de dirigeants. A force d’actions aussi agressives que secrètes, la Gibecière avait pris en puissance et en ressources, faisant d’elle une ombre gigantesque qui planait sur la ville depuis des siècles. 

La guerre qui menaçait la cité avait conduit la troupe de Mawel à venir se soumettre devant l’autel. Le siège du  Hardvast menaçait la ville, et l’heure était à la prière. Quand soudain, derrière les épaisses masses de fumées, il aperçut le prince Irden, marchant d’un pas pressé vers les antichambres. Alors poussé par son instinct d’informateur, Mawel quitta discrètement sa posture, pour suivre le maître de la cité. Caché derrière les colonnes qui abritaient les statues des dieux mineurs, il observait maintenant le prince supplier Nargar, Roi des Cieux et protecteur du commerce. « C’est ça agenouille toi prince de mon cul…maugréa-t-il à l’ombre d’une colonnade. » Soudain, les cieux répondirent à l’appel du prince suppliant. Après l’explosion d’une partie de la toiture voûtée du sanctuaire, un faisceau de lumière illumina la scène, Mawel fut témoin de la foudroyante coloration de la statue devant lui. Les feuilles de lauriers faites d’or semblaient briller sous la lumière et les articulations de la statue se délièrent une par une. Le Sac d’or du dieu tinta de toutes les pièces qu’il contenait, le symbole ultime des marchands de la cité apparaissait dans la réalité la plus concrète face à l’espion et le prince.
Abasourdi par ce qu’il venait de voir, Mawel assistait au pacte que le prince passait avec le dieu de la cité. « La pierre de Ross…Irda…Horkar… » les informations qu’il récoltait étaient capitales. En ces temps de guerre, la cité au bord du gouffre, Mawel comprit qu’il pouvait intervenir pour son organisation. Il pouvait faire ce qu’on lui avait toujours appris, témoigner de son indéfectible fidélité à la Gibecière. Alors il sortit, comme un fantôme du sanctuaire, laissant les moines pantelants devant cette apparition divine derrière lui. Son habituel scepticisme envers tout ce qui référait aux dieu et à la foi avait pris un coup de massue, mais il se précipita dans les rues encombrées sans hésitation. Les foules, ramassis d’âmes apeurées, s’entassaient et obstruaient les voies commerciales. Il progressait difficilement, jouant des coudes et de ses larges épaules pour se frayer un chemin. Les places marchandes étaient chaotiques, les étals éventrés avaient laissés les fruits et autres provisions s’épandre sur les pavés, une femme pleurait la perte de son enfant dans un coin, et des bataillons d’hommes en armes passaient, sourd à toutes les peines. En empruntant quelques ruelles plus calmes et étroites, Mawel avait finalement atteint la Villa Myriam, la demeure de la Gibecière. Une inhabituelle agitation régnait dans l’atmosphère normalement calme de la masure.
- Grab c’est moi, fit Mawel en voyant le gardien au grand portail de la Villa.
- Qu’est-ce qui t’arrives mon gars ? T’es rouge putain, t’as vue la vierge ?
- Un truc comme ça ouai…Mawel cherchait du regard ses maîtres dans le jardin.
- Inos est au fond si tu veux le voir, lui indiqua le garde qui saisit le ton d’urgence de Mawel.
Inos le maître des lieux était un personnage très important dans la Gibecière. Pourtant peu imposant, de taille raisonnable et de carrure classique, sa simple tunique noire, et ses cheveux taillés courts étaient d’une austérité qui ne laissait pas transparaitre le pouvoir de l’homme. Certains le considéraient comme le plus haut placé de l’organisation, mais personne n’était sûr qu’il constituait le dernier échelon et ne répondait pas d’ordre venant de plus haut encore. Inos parlait sous un auvent avec Mustavre, un des grands dirigeants de la secte, mais qui lui obéissait.
- Maitre Inos ! Mawel attira l’attention des deux puissants qui conversaient. Quelque chose de grave s’est produit au sanctuaire de Bör… Mawel s’était rapproché d’eux.
- Parle Mawel, répondit autoritairement Inos.
- Le dieu Nargar est vivant… Et le prince, Irden, vient de passer un pacte avec lui…
Mawel leur résuma la scène qu’il venait de vivre.
Les deux hommes se regardèrent, sans exprimer leur surprise de voir un dieu venir en aide aux hommes. Inos réfléchissait. La guerre pouvait porter un coup fatal à son organisation, mais la Gibecière s’était toujours relevée des conflits, car les dirigeants avaient su profiter de toutes les occasions pour s’enrichir, se sauver, en intervenant ou en s’éclipsant.
- Merci Mawel, pour ta réactivité. Le puissant le regardait maintenant dans les yeux. Tu vas continuer ton devoir, et immédiatement te rendre à la Fabergerie du Palais, et remplacer la Pierre de Ross par une fausse. Tu ramèneras la vraie ici, en sécurité.
- Maître, la Fabergerie est très surveillée, toutes les joailleries de la cité y sont entreposées, répondit Mawel un peu choqué par la demande.
- La folie suscitée par le siège a mis en déroute toute surveillance Mawel, et je crois en ta capacité. Le regard sévère, Inos ajouta : maintenant va ! Prends le diamant blanc dans l’atelier, il fera l’affaire, ils n’y verront que du feu…
- Bien maître.
Mawel s’en retourna, prenant conscience de la puissance auquel la Gibecière pouvait accéder en s’appropriant le bien le plus précieux de la cité.  Il admettait que le diamant qu’il avait caché dans sa sacoche était vraiment très ressemblant à la célèbre Pierre de Ross, comme si cette fourberie avait toujours été envisagée.
Empruntant des chemins de traverses pour rejoindre l’axe principal de la cité, Mawel se rendit compte de l’affolement qui suppurait des ruelles de Nargarone. Le siège avait réveillé des peurs primaires en chacun des habitants. Les chiens errants hurlaient, faisant échos aux aboiement des soldats qui s’affairaient aux défenses de la ville. Des palissades de planches et de sac de gravas était dressées en travers des rues principales, en prévision d’une invasion ennemie. Les marchands avaient vidés leur vitrines et barricadés leurs portes. Les façades colorées de teintes pastels formaient un décors bien lisse et stérile dans cette frénésie qui gagnait les places marchandes. En arrière-plan, Mawel apercevait des tours de la muraille qui brulaient. La baliste, principale protection de la cité, partait en fumée. « Bordel de merde…»Mawel exaspéré, ne pensait pas assister, un jour à la perte de sa ville. Il courait au milieu de ce désordre, esquivant escadrons et badauds. Au détour d’une ruelle, il arriva sur une place qu’il connaissait bien. Un grand arbre au centre apportait normalement une fraicheur bienvenue les jours d’étés, quelques marches qui encadraient le terrain donnaient des airs de cirque où les enfants avaient pour habitude de jouer. Mawel avait grandi ici, dans les alentours de cette esplanade, qui aujourd’hui était emprise des mêmes démons que le reste de la ville. Des orphelins s’étaient réfugiés sur les hautes branches de l’arbre central, et les étals qui se présentaient au pourtour étaient en pagailles. Une jeune femme retenait un enfant qui tentait de grimper à son tour à l’arbre. Elle se retourna…Il croisa son regard, le temps s’arrêta. Mawel qui avait stoppé sa course n’en croyait pas ses yeux. « Mawel ? C’est toi ?... »
- Ana ? Mawel s’était figé face à elle.
La femme lui faisait maintenant face, fébrile, elle le dévisageait.
- Qu’est-ce que tu fais ici ? Ca fait si longtemps…Elle s’était rapprochée, oubliant le trublion qui avait escaladé le tronc.
- Ana je…Je n’ai pas le temps-là, je ne pensais pas te revoir un jour… malgré lui il ne reculait pas devant la jeune femme.
Elle avançait vers lui, fine et droite, sa robe un peu décharnée et décolorée, elle restait d’une beauté à couper le souffle. Son visage aux traits nobles, ses lèvres gourmandes, son nez aquilin qui lui donnait un ton sévère, avait été la faiblesse de Mawel durant les belles années de son adolescence. Il reprit la parole en levant les mains vers elle comme pour l’éloigner. Malgré les années qui s’étaient écoulées, Mawel était toujours vulnérable à la beauté de la jeune femme.
- Ana, il faut que tu t’abrites, je dois partir, c’est urgent…
- Où croit-tu que je puisse aller ?! Elle lui coupa la parole, son teint avait rougi, peut-être d’énervement ou parce qu’ils étaient désormais l’un face à l’autre, ignorant le reste du monde.
Ils se fixèrent pendant ce qu’ils leur parurent une éternité. Silencieux. Plus rien ne pouvait les atteindre, la mission de Mawel était en suspens. Le monde pouvait bien disparaître. Alors elle vint vers lui un peu plus, leur mains se rencontrèrent, puis la chaleur de leur corps se mélangea dans une étreinte de plus en plus intime.
Tandis que leur visage tendait l’un vers l’autre, Mawel n’aperçut pas le sang qui se mit à couler du nez d’Ana, ni le frémissement timide qui parcourut tout son corps. Les mains d’Ana se délièrent des siennes, « Mawel… » dans un soufflement suppliant elle tomba sur lui. Il l’a retint par réflexe et aperçu un carreau d’arbalète planté dans le flanc de la jeune femme. Une tache de sang monstrueuse s’élargissait sur sa robe. Touchée dans une artère ou au foie, son sang se perdait trop vite, et Mawel n’avait rien pour l’arrêter. Ana s’en allait dans ses bras. Il s’était accroupi pour ralentir sa chute, elle le regardait, lui le souffle coupé par la peine et l’incompréhension : « Ana réponds moi…Mawel l’enveloppa dans ses bras, pour l’empêcher d’avoir froid » mais elle ne répondait plus, foudroyée par la mort elle partit sans un mot. Alors après quelques secondes de stupéfaction Mawel réalisa qu’elle avait été tué à sa place, qu’il était la cible d’un assassinat, et que l’auteur de l’acte devait encore être là. Connaissant la distance de tir efficace d’une arbalète il observa les recoins, et les fenêtres de la place. Il aperçut alors un homme, à l’angle d’une venelle qui venait de le remettre en joue. Cette fois-ci Mawel réagit, il abandonna Ana, pour sauver sa propre vie, et se jeta en avant dans le cirque dominé par l’arbre géant. Le carreau le frôla au-dessus de l’épaule dans un sifflement léger et succinct. Le temps pour armer une arbalète est assez long, et Mawel le savait, il se précipita vers la ruelle. Le tireur le vit et s’enfuit, voulant éviter le combat frontal. Mawel était fou de rage, animé par une  haine violente. La course poursuite continua dans les allées encombrées, le tireur allait moins vite, et dispersait des planches, des cagettes pour entraver la course de Mawel. Sans se soucier des gens qu’ils bousculaient, les deux hommes cavalaient éperdument esquivant les calèches, les badauds et les soldats. La cape longue qui avait permis d’être discret au tireur le gênait dans sa course, aussi la jeta-t-il en arrière avant de s’engager dans une maisonnée ouverte. Mawel réceptionna la cape au vol, l’écarta et vit l’assassin passer une porte. La maison s’étirant sur plusieurs étages, accolée aux autres, offrait la possibilité de fuir par les toits ou les fenêtres. Mawel entra alors en se baissant pour éviter d’éventuels tirs d’arbalète. Il entendit des bruits de pas à l’étage et décida de s’élancer dans l’escalier de bois qui faisait face à l’entrée. En contraste avec l’agitation de la rue, la demeure semblait vide. Mawel tendis l’oreille, mais il ne repéra pas de bruits suspects, alors il progressa lentement dans le couloir face à lui, une dague à la main. A l’encablure d’une porte, l’homme se jeta sur lui. Mawel dévia son attaque en le projetant sur le côté mais un des poignards de l’assassin lui entailla le bas du ventre. L’assaillant était au sol, et malgré sa blessure Mawel en profita pour fondre sur lui en plantant sa dague dans le bras qui portait le poignard. Le tireur hurla, et lâcha son arme, tandis que Mawel lui assénait une droite magistrale dans le visage. Il sentit la dentition de sa victime exploser sous son poing, et plaça immédiatement sa dague sous sa gorge. « Pour qui tu bosses enfoiré ?! Mawel peinait à ne pas enfoncer sa dague plus profond sous le menton de l’assassin.
Les dents détruites, terrassé par la douleur, l’autre le regarda dans les yeux et ne dit rien.
Mawel ouvrit sa bouche avec son autre main et lui planta sa dague dans la gencive, coupant les nerfs et cisaillant les os de la mâchoires. Gémissant de douleur  l’homme essaya de se dégager de l’emprise de Mawel, mais ce dernier le maîtrisa définitivement avec un magistral coup de genoux dans les parties.
« Arrête…S’il te…La bouche pleine de sang, l’homme n’arrivait presque plus à parler.
- Alors dit moi, pour qui tu bosses ? Mawel le tenait plus fermement, la dague levée au-dessus de son visage.
- Mustr…Mustavre…Répondit le martyrisé.
- Bordel de dieu, tu mens ! Mawel arma sa dague au-dessus de l’œil de l’homme
- Non ! Non ! Pitié…Je ne mens...pas….C’est…Le second qui m’envoie. Dans un flots incertain de paroles l’homme se livrait et Mawel avait du mal à le croire, il avait failli être la victime d’un jeu de pouvoir au sein de la Gibecière.
- Pourquoi ? Pourquoi tu devais me tuer putain ?!
- Pour la pierre… Il voulait la pierre pour lui… Je devais la lui ramener…Et…Rendre la fausse que tu avais…à Inos.
- Putain d’enfoiré ! Mawel en avait assez entendu.
- Attends ! Laisse-moi s’il te plait ! Gémit l’homme larmoyant.
- La prochaine fois apprends à viser abruti… Mawel planta sa dague dans la gorge de l’homme qui mourut dans un râle atroce, s’étouffant dans son propre sang.
Se relevant, malgré la blessure à son ventre qui saignait, Mawel n’avait qu’une idée en tête, aller chercher cette foutue pierre.

Le reste du trajet pour atteindre la Fabergerie fut bref. Son ventre saignait toujours mais pas assez pour le vider de son sang et l’empêcher d’accomplir sa mission. Une troupe de quelques piquiers surveillait la joaillerie. Perturbés par toute cette folie, les soldats étaient peu attentifs, en proie à une fièvre d’inquiétude face à la menace qui pesait au dehors des remparts. Mawel s’infiltra dans le grand hôtel qui protégeait les richesses de la ville, empruntant des colombages avoisinants pour sauter sur le toit et y déloger quelques tuiles de terre cuite pour descendre dans la charpente. Habitué de la gymnastique de l’infiltration, Mawel se faufila entre les poutres et l’armature du bâtiment. Les richesses entassées dans les pièces de la bâtisse auraient pu rendre riche n’importe quel homme, des trésors de royaumes lointains, des bijoux de reines antiques, et des objets dont l’aura semblait vibrer dans l’air ambiant, mais rien ne ralentit la descente de Mawel vers la pièce qui cachait le trésor de la cité, la Pierre de Ross. Permettant de changer le bronze en or, cette merveille avait conduit Nargarone à l’apogée de sa puissance. Il entra alors dans la pièce au sol de marbre et aux colonnes d’or. Au centre, un autel où un coussin de soie rouge brodé de fils d’argent portait une Pierre magnifique. Semblable à un diamant d’une blancheur éclatante, la pierre précieuse reflétait le moindre trait de lumière sur ses faces parfaitement lisses. Mawel qui chancelait après ce périple, la main appuyée sur son ventre,  souffrait atrocement. Pourtant d’apparence superficielle, la blessure le pliait en deux de douleur, et une fois devant l’autel, Mawel réalisa que sa main tremblait et que sa vue se brouillait. «  Du…Putain de poison… Mawel se saisit de la pierre, et déposa celle qu’il portait dans sa besace en échange. » Ses jambes flageolaient, il s’écarta de l’autel pour tenter de repartir à l’escalade de tous les étages, de la charpente, des poutres, du toit…
*
La porte de la pièce s’ouvrit. Le Prince Irden rentra à grand pas, suivit d’une escorte de garde en tenue de guerre, et récupéra la pierre présente sur l’autel de la Fabergerie. Dans un coin sombre au fond de la salle, un homme s’écroula. 
*
Le dieu Horkar, appelé par Nargar, avait décimé les troupes ennemies. Le Prince ayant demandé l’aide du protecteur de la cité, rempli son contrat en offrant la Pierre de Ross au Roi des cieux et protecteur du commerce. Nargar s’en saisit et rangea le diamant dans le sac fixé à sa ceinture. «  Merci petit homme. C’est un plaisir de faire affaire avec toi. Conclut le Dieu ».

Après la transformation de Nargar en aigle majestueux, alors que l’oiseau providentiel s’éloignait dans les cieux, dans une dimension invisible aux yeux des hommes, qui ne voyaient que la piètre forme physique d’un être autrement plus complexe. Aux interstices d’une réalité d’essence divine si proche et pourtant inaccessible aux mortels, flottait la besace enveloppée d’un éther vibrionnant. Au sein de laquelle la pierre remplacée ne supporta pas la métamorphose céleste, et une fêlure infime se propageait sur toute sa longueur manifestant de la tromperie que les hommes avares avait infligé à un dieu.
« Modifié: 15 juin 2021 à 10:05:59 par Ver à cheval »

Hors ligne Bapt90

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Re : [Erakis] Graine de discorde
« Réponse #1 le: 09 juin 2021 à 19:42:55 »
Bonsoir Ver. Je fais quelques remarques au fil de l'eau :

Mmmmm... intéressant le Gibecière :\? cela pourrait être un ennemi du "Parasite" (@Oper j'espère que tu liras ça  :-¬?)

Citer
Mawel compris qu’il pouvait intervenir pour son organisation.
comprit*

Citer
Alors il sorti
sortit*

C'est donc bien une secte hehe

Citer
de la cité y sont entreposées. Répondit Mawel
" , répondit etc "

Citer
« Bordel de merde…Mawel exaspéré, ne pensait pas assister, un jour à la perte de sa ville. »
Je fermerais les guillemets après "merde..."  ;)

Citer
Il se fixèrent pendant ce qu’ils leur paru une éternité.
Ils* et parurent*

Citer
ni le frémissement timide qui parcouru tout son corps
parcourut*

Citer
Le tireur le vu et s’enfuit
le vit*

Citer
Se relavant, malgré la blessure à son ventre qui saignait,
relevant*

La Fabergerie devrait être mieux protégé je pense, même si la ville est attaquée  :)

Cette supercherie pourrait entraîné effectivement la colère des dieux les poussant ensuite à abandonner les Hommes  :D

Attention, il y a d'autres fautes que je n'ai pas relevées, tu devrais effectué une relecture  ^^

Ton texte ouvre donc des pistes pour cette ère ainsi que la transition vers la nouvelle je pense.
Merci pour ta contribution  :D et au plaisir de lire un nouveau texte de ta part
Mon roman de Fantasy : Les Douze Élus.

Hors ligne Opercule

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Re : [Erakis] Graine de discorde
« Réponse #2 le: 10 juin 2021 à 00:55:42 »
Salut Ver à Cheval, et merci pour ton intérêt pour le projet Erakis !
Je vois (félicitations !) que ton texte obéit aux "lois" des textes Erakis, malgré le fait qu’elles sont bien cachées.
Remarque très générale : la vulgarité et la violence dans ce texte m’ont dérangé, je voudrais bien que tu mettes un disclaimer typique "attention, ça peut heurter" blabla. Je sais que c’est de l’action, et je comprends parfaitement ce choix, mais c’est à un point où je me sens obligé de le signaler.

Okay, toujours en général je vois bien un Mawel, agent à la solde de la Gibecière, qui est témoin de l’Intercession de Nargar et qui va aller rapporter ce qu’il a vu à ces supérieurs, qui va être envoyé à la Fabergerie pour échanger avec une pierre factice (d’ailleurs les noms sont très bien trouvés, mes compliments). Je vois moins (et on y reviendra point par point) la réunion avec son aimée, la trahison du capo (+ l’assassin) et le fait que Nargar soit floué par ça tout au long des textes suivants, notamment Deux Compagnons de Fortune, où il y a une réunion entre Dieux après Nargarone.


Mawel était prostré devant l’immense autel de Bör, entouré par ses confrères, enfin…Ses vrais confrères étaient d’une tout autre nature… Etouffant dans les volutes d’encens et de myrrhes cérémoniaux, il méprisait ces moines qui remettaient leur vie entre les mains de statues inertes. « Inutile… Pensait-il ». Il s’était mêlé à cette troupe de fanatiques sous les ordres de la Gibecière, une organisation ancestrale de Nargarone, dont le pouvoir tentaculaire s’étendait dans les commerces importants, les temples et les hautes-sphères politiques.

Okay, bonne entrée en matière. Peut-être que, plutôt que mêler, le mot infiltrer serait plus précis pour désigner son rôle et sa posture.  Peut-être savoir, plutôt les trois lignes suivantes très générales, ce qu’il faisait exactement parmi eux ? Naturellement, tu peux mêler "influencer les dirigeants, prendre du pouvoir dans l’ombre" et son rôle précis et pourquoi il est là.

La guerre qui menaçait la cité avait conduit la troupe de Mawel à venir se soumettre devant l’autel. Le siège du  Hardvast menaçait la ville, et l’heure était à la prière. Quand soudain, derrière les épaisses masses de fumées, il aperçut le prince Irden, marchant d’un pas pressé vers les antichambres. Alors poussé par son instinct d’informateur, Mawel quitta discrètement sa posture, pour suivre le maître de la cité. Caché derrière les colonnes qui abritaient les statues des dieux mineurs, il observait maintenant le prince supplier Nargar, Roi des Cieux et protecteur du commerce. « C’est ça agenouille toi prince de mon cul…maugréa-t-il à l’ombre d’une colonnade. »
Peut-être que Mawel est là pour suivre les mouvements du Prince ? Est-ce qu’Irden est un régulier du temple, selon toi ? S’il prie habituellement à voix haute, peut-être que la mission de Mawel est discrètement de écouter ses prières. Ou bien, au contraire, est-ce que Mawel est intrigué parce qu’il n’a jamais vu le Prince venir avant ?

En ces temps de guerre, la cité au bord du gouffre, Mawel compris qu’il pouvait intervenir pour son organisation. Il pouvait faire ce qu’on lui avait toujours appris, témoigner de son indéfectible fidélité à la Gibecière. Alors il sorti, comme un fantôme du sanctuaire, laissant les moines pantelants devant cette apparition divine derrière lui. Son habituel scepticisme envers tout ce qui référait aux dieu et à la foi avait pris un coup de massue, mais il se précipita dans les rues encombrées sans hésitation.
Passage assez Maladroit. La première phrase est syntaxiquement biscornue même si elle est grammaticalement correcte. La deuxième phrase donne des doutes sur son niveau dans l’organisation : il est un genre de nouveau ? de jeune garçon ? Peut-être que ce serait l’occasion de mettre un peu de backstory derrière Mawel, type « En cinq ans d’écoutes clandestines et d’infiltrations, il n’avait jamais assisté à quelque chose d’aussi extraordinaire. »

- Grab c’est moi, fit Mawel en voyant le gardien au grand portail de la Villa.
- Qu’est-ce qui t’arrives mon gars ? T’es rouge putain, t’as vue la vierge ?
- Un truc comme ça ouai…Mawel cherchait du regard ses maîtres dans le jardin.
- Inos est au fond si tu veux le voir, lui indiqua le garde qui saisit le ton d’urgence de Mawel.
Je suis un grincheux du dialogue, c’est pas ta faute, mais je pense qu’on peut gratter un peu de ces répliques (d’ailleurs, vierge c’est en rapport avec la Vierge Marie ou bien une autre Vierge d’Erakis ?)

Inos le maître des lieux était un personnage très important dans la Gibecière. Pourtant peu imposant, de taille raisonnable et de carrure classique, sa simple tunique noire, et ses cheveux taillés courts étaient d’une austérité qui ne laissait pas transparaitre le pouvoir de l’homme. Certains le considéraient comme le plus haut placé de l’organisation, mais personne n’était sûr qu’il constituait le dernier échelon et ne répondait pas d’ordre venant de plus haut encore. Inos parlait sous un auvent avec Mustavre, un des grands dirigeants de la secte, mais qui lui obéissait.
La première phrase manque de virgules qui entourent "le maître des lieux". La deuxième phrase me laisse dubitatif : une taille raisonnable ? Une carrure classique ? Mustavre pourrait être un de ses "lieutenants", pour montrer qu’il est directement en dessous d’Inos, sans la tournure bancale (tu peux le décrire aussi, un peu).

Tu vas continuer ton devoir, et immédiatement te rendre à la Fabergerie du Palais, et remplacer la Pierre de Ross par une fausse. Tu ramèneras la vraie ici, en sécurité.
- Maître, la Fabergerie est très surveillée, toutes les joailleries de la cité y sont entreposées. Répondit Mawel un peu choqué par la demande.
- La folie suscitée par le siège a mis en déroute toute surveillance Mawel, et je crois en ta capacité. Le regard sévère, Inos ajouta : maintenant va ! Prends le diamant blanc dans l’atelier, il fera l’affaire, ils n’y verront que du feu…
- Bien maître.
Tu dis juste après que le faux est vraiment très ressemblant, et que c’est probablement un coup qu’ils préparaient. Mais ça ne colle pas avec "ça fera l’affaire", et surtout ça n’explique pas pourquoi Inos est si pressé. Si, par exemple, il disait "si ce que tu dis est vrai, alors c’est notre dernière chance de mettre en action notre plan pour subtiliser la pierre de Ross. Fais le avant qu’Irden ne la donne à Nargar", ça donnerait une direction plus claire à cette discussion : le plan a été préparé, mais il faut le faire maintenant — malgré la situation, mais aussi peut-être un peu grâce à.

J’aime assez bien le passage où il traverse la ville, description des gens "les chiens qui crient et les soldats qui aboyent"  :coeur:
Fais attention : les marchands ont vidés les vitrines et barricadés les portes (mais les vitrines sont vidées).

Une jeune femme retenait un enfant qui tentait de grimper à son tour à l’arbre. Elle se retourna…Il croisa son regard, le temps s’arrêta. Mawel qui avait stoppé sa course n’en croyait pas ses yeux. « Mawel ? C’est toi ?... »
- Ana ? Mawel s’était figé face à elle.
La femme lui faisait maintenant face, fébrile, elle le dévisageait.
- Qu’est-ce que tu fais ici ? Ca fait si longtemps…
Alors évidemment, c’est tellement gros que je n’y crois qu’à moité, surtout que la cité est probablement fermée depuis plusieurs jours ou plusieurs semaines, c’est jsute pas possible qu’il trouve son amour perdu sur le chemin du travail (et sur la place de son enfance, qui plus est). Si c’était son amour "normal" (dans le sens ils se voient régulièrement), il pourrait être surpris qu’elle soit là parce qu’il lui aurait dit de fuir la cité, par exemple, pour l’enfant! enfin voilà. La phrase "je ne croyais pas te revoir un jour" fonctionnerait quand même, en plus 👍

Alors après quelques secondes de stupéfaction Mawel réalisa qu’elle avait été tué à sa place, qu’il était la cible d’un assassinat, et que l’auteur de l’acte devait encore être là. Connaissant la distance de tir efficace d’une arbalète il observa les recoins, et les fenêtres de la place. Il aperçut alors un homme, à l’angle d’une venelle qui venait de le remettre en joue.
Je pense que ce serait plus vraisemblable de se demander d’où vient le carreau d’abord, puis regarder autour de lui, voir l’homme, se rendre compte qu’il visait Mawel. Là, on voit le cheminement inverse. La phrase "Connaissant" est un poil lourde, tu peux juste dire que l’arbalètrier ne devrait pas être loin pour tirer.

La maison s’étirant sur plusieurs étages, accolée aux autres, offrait la possibilité de fuir par les toits ou les fenêtres.
j’apprécie la course poursuite, mais c’est la seule phrase qui me dérange.

Les dents détruites, terrassé par la douleur, l’autre le regarda dans les yeux et ne dit rien.
Mawel ouvrit sa bouche avec son autre main et lui planta sa dague dans la gencive, coupant les nerfs et cisaillant les os de la mâchoires. Gémissant de douleur  l’homme essaya de se dégager de l’emprise de Mawel, mais ce dernier le maîtrisa définitivement avec un magistral coup de genoux dans les parties.
« Arrête…S’il te…La bouche pleine de sang, l’homme n’arrivait presque plus à parler.
- Alors dit moi, pour qui tu bosses ? Mawel le tenait plus fermement, la dague levée au-dessus de son visage.
- Mustr…Mustavre…Répondit le martyrisé.
- Bordel de dieu, tu mens ! Mawel arma sa dague au-dessus de l’œil de l’homme
- Non ! Non ! Pitié…Je ne mens...pas….C’est…Le second qui m’envoie. Dans un flots incertain de paroles l’homme se livrait et Mawel avait du mal à le croire, il avait failli être la victime d’un jeu de pouvoir au sein de la Gibecière.
- Pourquoi ? Pourquoi tu devais me tuer putain ?!
- Pour la pierre… Il voulait la pierre pour lui… Je devais la lui ramener…Et…Rendre la fausse que tu avais…à Inos.
- Putain d’enfoiré ! Mawel en avait assez entendu.
- Attends ! Laisse-moi s’il te plait ! Gémit l’homme larmoyant.
- La prochaine fois apprends à viser abruti… Mawel planta sa dague dans la gorge de l’homme qui mourut dans un râle atroce, s’étouffant dans son propre sang.
Se relavant, malgré la blessure à son ventre qui saignait, Mawel n’avait qu’une idée en tête, aller chercher cette foutue pierre.
C’est clairement la partie la plus graphique et je pense que l’assassin de ne le méritait pas vraiment :u
S’il... par exemple... se moquait de l’amoureuse morte, ou bien souriait avec des dents ensanglantées, ou bien lui crachait dessus, j’aurais plus compris…? Surtout qu’après il se calme tout suite en mode "arrête stp", ce qui renforce l’idée que… soit notre Mawel n’est pas un héros (d’ailleurs tu appelles l’autre "le martyrisé" plus loin), soit il y a quelque chose qu’on a raté. Je vais réitérer ma remarque sur le dialogue : tu peux couper dedans, rajouter de la narration ("Dans un flots incertain" et "il en avait assez entendu" sont un bon début, mais je veux la suite de sa réflexion").

La suite, je n’ai que trop à dire dessus, la traversée de la Fabergerie, la pierre de Ross, Mawel qui s’écroule. La métamorphose de Nargar et son voyage dans les cieux est jolie.

Maintenant, un (gros) défaut de ton texte est qu’il n’a pas de faim. Il n’y a pas de situation finale. C’est une partie 1. J’aurais accepté si Mawel s’en était tiré et avait rejoint la Gibecière pour s’y écrouler, je veux bien : il ne serait resté que le problème de "pourquoi les Dieux ne se rendent pas immédiatement compte de la supercherie" (immédiatement dans le sens dès que Nargar arrive chez lui)
Maintenant, Mawel s’écroule (a priori, s’évanouit) dans le saint de la Fabergerie, où il sera d’office trouvé — avec la vraie pierre. Ça pose de trop nombreuses questions qui mettent en péril le statut de "fin" que tu donnes à ça. La pierre n’est pas en "sécurité", ça donne un sentiment d’inachevé.

Voilà, quelques réflexions scénario/ personnages (d’ailleurs s’ils ont le même boss pourquoi ils ne se (re)connaissent pas ?).
Fais attention à quelques conjugaisons fautives.
J’espère que ce commentaire te sera utile !

Hors ligne Ver à cheval

  • Tabellion
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Re : [Erakis] Graine de discorde
« Réponse #3 le: 11 juin 2021 à 15:29:42 »
Merci pour vos retour !
Je vais faire des modifications au fur et à mesure en fonction de ces derniers.  ;D


Pour les fautes Bapt90 j'ai relu plein de fois mais c'est vrai qu'au bout d'un moment j'avais du mal à vraiment me concentrer dessus sachant que je commençais à connaître par coeur le texte. Je m'en vais relire et corriger tout ça !  :mrgreen:

La Fabergerie devrait être mieux protégé je pense, même si la ville est attaquée  :)


C'est vrai que je pourrais rajouter des scènes où il esquive des gardes et où il se cache dans le bâtiment, c'était surtout par facilité pour raccourcir le texte que je n'ai pas plus développé.

Merci aussi à toi Opercule pour ton retour très détaillé.  :D

Citer
Peut-être savoir, plutôt les trois lignes suivantes très générales, ce qu’il faisait exactement parmi eux ? Naturellement, tu peux mêler "influencer les dirigeants, prendre du pouvoir dans l’ombre" et son rôle précis et pourquoi il est là.

Ok je vais essayer de faire une description un peu plus claire pour qu'on se s'imagine mieux qui il est et qu'est-ce qu'il fait là.

Citer
Passage assez Maladroit. La première phrase est syntaxiquement biscornue même si elle est grammaticalement correcte.

Je pourrais mettre plus simplement :" La cité était au bord du gouffre en ces temps de guerre, mais Mawel compris qu'il pouvait agir en faveur de son organisation."

Citer
La deuxième phrase donne des doutes sur son niveau dans l’organisation : il est un genre de nouveau ? de jeune garçon ? Peut-être que ce serait l’occasion de mettre un peu de backstory derrière Mawel, type « En cinq ans d’écoutes clandestines et d’infiltrations, il n’avait jamais assisté à quelque chose d’aussi extraordinaire. »

Je le vois plus comme un agent de longue date, vu que Inos lui attribue la mission très importante de remplacer la pierre, mais pas non plus assez important pour que le second hésite à l'assassiner. Je vais rajouter des précisions sur son niveau et sa mission chez les prêtres.


Citer
Je suis un grincheux du dialogue, c’est pas ta faute, mais je pense qu’on peut gratter un peu de ces répliques (d’ailleurs, vierge c’est en rapport avec la Vierge Marie ou bien une autre Vierge d’Erakis ?)

Tu veux dire qu'on peut enlever des répliques ?
Oui c'était la vierge marie  :-[ ce qui n'a aucun sens  :mrgreen:

Citer
La deuxième phrase me laisse dubitatif : une taille raisonnable ? Une carrure classique ? Mustavre pourrait être un de ses "lieutenants", pour montrer qu’il est directement en dessous d’Inos, sans la tournure bancale (tu peux le décrire aussi, un peu).

Je vais re-travailler ce passage.


Citer
Tu dis juste après que le faux est vraiment très ressemblant, et que c’est probablement un coup qu’ils préparaient. Mais ça ne colle pas avec "ça fera l’affaire", et surtout ça n’explique pas pourquoi Inos est si pressé. Si, par exemple, il disait "si ce que tu dis est vrai, alors c’est notre dernière chance de mettre en action notre plan pour subtiliser la pierre de Ross. Fais le avant qu’Irden ne la donne à Nargar", ça donnerait une direction plus claire à cette discussion

Ok j'avais pas remarqué la tournure un peu contradictoire je vais corriger ça.


Citer
Alors évidemment, c’est tellement gros que je n’y crois qu’à moité, surtout que la cité est probablement fermée depuis plusieurs jours ou plusieurs semaines, c’est jsute pas possible qu’il trouve son amour perdu sur le chemin du travail (et sur la place de son enfance, qui plus est). Si c’était son amour "normal" (dans le sens ils se voient régulièrement), il pourrait être surpris qu’elle soit là parce qu’il lui aurait dit de fuir la cité, par exemple, pour l’enfant! enfin voilà. La phrase "je ne croyais pas te revoir un jour" fonctionnerait quand même, en plus

Oui je voulais un truc un peu fou justement !

Citer
C’est clairement la partie la plus graphique et je pense que l’assassin de ne le méritait pas vraiment :u
S’il... par exemple... se moquait de l’amoureuse morte, ou bien souriait avec des dents ensanglantées, ou bien lui crachait dessus, j’aurais plus compris…? Surtout qu’après il se calme tout suite en mode "arrête stp", ce qui renforce l’idée que… soit notre Mawel n’est pas un héros (d’ailleurs tu appelles l’autre "le martyrisé" plus loin), soit il y a quelque chose qu’on a raté. Je vais réitérer ma remarque sur le dialogue : tu peux couper dedans, rajouter de la narration ("Dans un flots incertain" et "il en avait assez entendu" sont un bon début, mais je veux la suite de sa réflexion").

Mais je pense que c'est suffisant qu'il tue son amour pour être tué à son tour non ? Et justement je voulais pas faire de Mawel un héro au mains propres.
Dacc je rajouterai de la narration, mais je ne veux pas ralentir le dialogue non plus.

Citer
Maintenant, Mawel s’écroule (a priori, s’évanouit) dans le saint de la Fabergerie, où il sera d’office trouvé — avec la vraie pierre. Ça pose de trop nombreuses questions qui mettent en péril le statut de "fin" que tu donnes à ça. La pierre n’est pas en "sécurité", ça donne un sentiment d’inachevé.

Justement je voulais faire une suite ! Où Mawel survivrait et pourrait s'échapper avec la vraie pierre, ou alors qu'il soit surpris au retour du prince ou des gardes, et que tout le monde réalise la supercherie.  ;D


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(d’ailleurs s’ils ont le même boss pourquoi ils ne se (re)connaissent pas ?).

Il pourrait être un nouvel agent employé ou un tueur, dans une organisation qui fonctionne très bien comme la Gibecière les agents ne se connaissent et ne se rencontrent pas forcément pour limiter la divulgation d'information en cas de capture. Ce qui rehausserait le statut de Mawel puisqu'il a le droit de se rendre à la maison principale, et donc d'y rencontrer les autres agents important potentiellement. Mais ça n'empêche pas que le tueur ai été engagé par le lieutenant en douce.



Merci pour ce commentaire !  :)










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Re : Re : [Erakis] Graine de discorde
« Réponse #4 le: 11 juin 2021 à 17:25:02 »
Valut Ser à Cheval !

Je pourrais mettre plus simplement :" La cité était au bord du gouffre en ces temps de guerre, mais Mawel compris qu'il pouvait agir en faveur de son organisation."
Ça sonne comme si Mawel devait être "persuadé" d’agir pour le bien de son organisation, je verrais plutôt qu’il voit le potentiel de la nouvelle, ou qu’il en comprend l’importance, malgré l’état de siège.

Tu veux dire qu'on peut enlever des répliques ?
Oui c'était la vierge marie  :-[ ce qui n'a aucun sens  :mrgreen:
D’ailleurs y avait une autre référence qui semblait chrétienne un peu plus bas.
Mais oui, si ce n’est pas enlever des répliques, au moins retirer les parties facilement "narratibles" : les salutations, remerciements, etc.

Citer
Alors évidemment, c’est tellement gros que je n’y crois qu’à moité […] c’est jsute pas possible qu’il trouve son amour perdu sur le chemin du travail (et sur la place de son enfance, qui plus est).

Oui je voulais un truc un peu fou justement !
OK, alors on peut rendre ça moins fou en faisant en sorte qu’elle se soit mise à sa recherche, et comme elle ne savait pas où aller, elle a juste attendu qu’il passe à la place de son enfance ? C’est un peu tiré par les cheveux, mais au moins c’est plausible.

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C’est clairement la partie la plus graphique et je pense que l’assassin de ne le méritait pas vraiment :u […]

Mais je pense que c'est suffisant qu'il tue son amour pour être tué à son tour non ? Et justement je voulais pas faire de Mawel un héro au mains propres.
Pas juste là, mais bon, il a tué la fille par erreur probablement, l’assassin n’est pas sadique, il devait juste éliminer Mawel. Donc, je sais pas, ça m’a semblé un peu gratuit comme j’ai dit. Mais bien sûr, Mawel peut être un peu… pris dans le feu de l’action parfois, pourquoi pas.

Justement je voulais faire une suite ! Où Mawel survivrait et pourrait s'échapper avec la vraie pierre, ou alors qu'il soit surpris au retour du prince ou des gardes, et que tout le monde réalise la supercherie.  ;D
Ouais, alors je préfère que tu fasses une partie 2 à ce texte, où on a une véritable situation finale à la fin. C’est plus facile pour tout le monde quand on a des histoires qui peuvent être clairement délimitées.

Il pourrait être un nouvel agent employé ou un tueur, dans une organisation qui fonctionne très bien comme la Gibecière les agents ne se connaissent et ne se rencontrent pas forcément pour limiter la divulgation d'information en cas de capture. Ce qui rehausserait le statut de Mawel puisqu'il a le droit de se rendre à la maison principale, et donc d'y rencontrer les autres agents important potentiellement. Mais ça n'empêche pas que le tueur ai été engagé par le lieutenant en douce.
OK, je suis convaincu. C’est assez élégant, ce genre de fonctionnement pas cellules.

 


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